Les
Gabonais souffrent beaucoup d’affections ophtalmologiques, selon les
conclusions d'une caravane médicale organisée à Libreville du 19 au 23
avril par la Fondation Albertine Amissa Bongo Ondimba (FAABO).
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Les médecins de la caravane, qui ont consulté en moyenne 140 personnes pour environ 40 opérations par jour, se sont aperçus que les Gabonais souffrent majoritairement de maladies des yeux, en particulier de la cataracte, souvent à un stade très avancé, ainsi que des ptérygions, une sorte de couche couvrant progressivement l’œil. Au cours des cinq jours de consultations, le service d’ophtalmologie a été le plus sollicité, au contraire du service d’Oto-rhino-laryngologie (ORL). Le Dr Rodriguez Idoya, un ophtalmologue espagnol de la Fondation Barraquer ayant participé à la Caravane, pour le compte de la fondation espagnole Claros, a expliqué que ce phénomène est lié à deux paramètres : le climat équatorial et la poussière trop présente dans l’air, pour ce qui concerne la ptérygion. Pour ce qui est de la cataracte, le spécialiste a expliqué que l’une des causes de cette affection est le vieillissement du cristallin à l’intérieur de l’œil. ’’Lorsque le cristallin change de composition, la cataracte s’installe’’, a indiqué le Dr Idoya, soulignant qu’’’il n’est donc pas surprenant de constater une forte présence des personnes du 3ème âge dans les rangs’’. ’’La cataracte apparaît quelquefois irréversible, au point où il n’est plus possible de la traiter, à l’opposé de la ptérygion, qui peut être soignée à tout moment’’, a-t-il averti. La caravane médicale a été lancée par la FAABO en collaboration avec les Fondations espagnoles Claros et Barraquer pour offrir des prestations médicales gratuites aux populations de Libreville.
Source: AGP |
Les
chefs de partis ou d’alliances de partis de la majorité présidentielle
ont été conviés hier au Palais de la présidence pour une rencontre avec
le chef de l’Etat, Boni Yayi. Les échanges ont porté sur la kyrielle de
listes qui soutient le président de la République. En dehors des listes
que sont RDL Vivoten, Union pour la Relève (UPR) et Force Espoir (FE),
l’Alliance G13 Baobab, l’Union fait la Nation, Réveil Patriotique (RP),
plus d’une douzaine d’alliances de partis se réclament de la majorité
présidentielle.
Elles sont entre autres : Mouvement pour le Réveil, la Démocratie et le
Développement (MRDD), Forces Nouvelles pour la Démocratie et le
Développement (FNDD), Alliance-Nouvelle-Force-2011 (ANF-2011), Front
d’Action Commun pour l’Emergence d’une Ethique Nouvelle au Bénin
(FACEEN-Bénin), Alliance Force dans l’Unité (AFU), Alliance Cauris 2,
Alliance Nouveau Courage (ANC 2011), Union Sacrée d’Eveil pour le
Développement (USED), Union pour le Bénin (UB), Notre Destin Commun
(NDC), Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), Parti Pour l’Union
Républicaine (PUR), Mouvement du Bénin-Lutte Contre la Pauvreté
(MB-LCP) et Alliance Amana. Primo, le chef de l’Etat a demandé à tous
ses partisans de taire les querelles pour se serrer les coudes afin
d’aller aux élections législatives en rang serré.
Secundo, il a exhorté ses partisans à tout mettre en œuvre pour éviter
l’affrontement entre leurs électeurs. Il ressort donc de cette
rencontre que les candidats Fcbe et des autres listes de la mouvance
présidentielle ont été appelés à mouiller le maillot afin d’accorder au
chef de l’Etat une majorité confortable à l’issue du scrutin du 30
avril prochain. Car, sans cette majorité confortable, le chef de l’Etat
aura du mal à conduire à bien son projet de société pour lequel les
Béninois à l’issue du scrutin du 13 mars dernier l’ont élu dès le
premier tour.
Même si deux élections ne se ressemblent pas, les partisans du Dr Boni
Yayi entendent confirmer que le K.O de la présidentielle du 13 mars
dernier est loin d’être l’œuvre de la fraude tant décriée par
l’opposition. Il faut souligner que cette rencontre entre le président
Yayi et ses partisans survient après treize jours de campagne et que
dans 72 heures, les Béninois seront plus ou moins édifiés sur cette
stratégie de l’actuel locataire de la Marina.
Source: Fraternité
Emérico Adjovi, coordonnateur des douze Commissions électorales
départementales (Cèd) est intervenu hier au sujet des points de
discorde entre la Céna et ses démembrements. Après avoir menacé sur la
tenue des élections, il supplie le chef de l’Etat à s’impliquer dans
cette crise pour sa résolution.
Au nom de tous les autres Commissions électorales départementales
(Cèd), Emérico Adjovi en sa qualité de coordonateur de toutes les Ced
du Bénin a effectué hier une sortie médiatique au cours de laquelle il
a supplié le chef de l’Etat, Dr Yayi Boni à s’impliquer dans la crise
qui divise depuis peu la Céna et ses démembrements. Mais avant de
lancer cet appel ; l’intervenant a tout d’abord listé quelques uns des
nombreuses raisons qui justifient leur revendication. Emérico Adjovi a
donc évoqué la marginalisation dont ses collègues, les membres des
Commissions électorales d’arrondissement font l’objet quant aux primes
et dotations dans le budget de l’institution en charge de
l’organisation des élections en république du Bénin. Pour soutenir
cette affirmation, l’intervenant a pris exemple sur la carburation
journalière qui est de 2.000f. Cfa pour les membres des Cèd contre
12.000f. Cfa pour les membres de la Céna. De même, il n’a pas laissé
pour compte les allocations forfaitaires de supervision estimées à
7.500.000f. Cfa pour les membres de la Céna contre zéro franc Cfa pour
les membres des Cèd et Cea. Laissant de côté les revendications,
Emérico Adjovi a fait savoir que la tenue des élections pour le 30
avril prochain est aussi menacée pour d’autres raisons à savoir le non
affichage des listes électorales dans les bureaux de vote. A en croire
le coordonnateur des douze Cèd, tant que leurs revendications ne seront
pas satisfaites, la tenue des élections est menacée.
La réaction de Joseph Gnonlonfoun ?
A travers un message télévisé, Joseph Gnolonfoun, président de la
Commission électorale nationale autonome a répondu aux revendications
des démembrements de l’institution dont il a la charge. A l’en croire,
il a déjà mené les démarches nécessaires pour que ces manifestants
entrent en possession de ce qu’on leur doit sur la base des salaires
indiqués dans leur contrat de base. Mais ce qui est inquiétant dans
cette affaire est que si les démembrements de la Céna ne démordent pas
et que les autorités non plus ne lâchent pas, quelle serait la
finalité. Toujours est-il que le peuple béninois dans l’un ou l’autre
des cas s’impatiente pour aller aux urnes le 30 avril prochain afin de
désigner ses représentants pour la 6ème législature.
Source: le Matinal
Le
Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir)
s’est taillé la part du lion dans le premier gouvernement formé sous la
présidence de Mahamadou Issouffou et dirigé par le premier ministre
Brigi Rafini.
Les ministères stratégiques, dont celui de la Défense, des Affaires
étrangères et des Finances, reviennent ainsi à des membres du parti
présidentiel, dans une équipe qui compte 24 membres, selon la liste du
gouvernement rendu publique le 21 avril 2011 et parvenue à Ouestafnews.
Mohamed Bazoum, Mahamadou Karidjo et Foumakoye Gado, respectivement
ministre d’Etat des Affaires étrangères, ministre de la Défense
nationale et ministre des Mines et de l’Energie, sont tous trois des «
ténors » du PNDS, selon le correspondant d’Ouestafnews à Niamey, qui
rappelle que le Niger a besoin de soigner son image par une diplomatie
« plus offensive » après l’ère Tandja, marquée par des violations
répétées de la Constitution ayant suscité des condamnations tous
azimuts de la part de la Communauté internationale, et alors que le
président Issoufou promet des mesures « hardies » pour combattre le
terrorisme, qui prend pied dans ce pays sahélien, où des cas de rapt
d’occidentaux ont été souvent rapportés.
Cette mission reviendra à Mohamed Bazoum, un homme politique ( le
président par intérim du Pnds), mais a l’avantage d’avoir déjà occupé
ce ministère entre 1991 et 1995. Quant au ministre des Mines, Foumakoye
Gado, (secrétaire général du PNDS), c’est est un universitaire nanti
d’un doctorat en Physique. Il fait partie du premier cercle au sein du
parti présidentiel qui l’avait déjà désigné au même poste en 1993, au
moment où Mahamadou Issoufou était Premier ministre. Il prend ce
département au moment où le Niger, sixième producteur mondial
d’uranium, espère intégrer (en 2012) le cercle des pays producteurs du
pétrole.
Au ministère de la Défense nationale, c’est un enseignant du
secondaire, Mahamadou Karidjo, également militant de première heure du
PNDS, qui sera aux commandes.
Le portefeuille des Finances est occupé par Ouhoumoudou Mahamadou, un
militant peu connu du PNDS, mais que l’on présente comme quelqu’un de «
très expérimenté », car ayant travaillé dans plusieurs organisations
internationales. Défini plutôt comme un technocrate proche du président
Issoufou, la rumeur l’avait même pressenti au poste de Premier
ministre. Selon des indiscrétions des proches du parti présidentiel,
son handicap réside « dans le fait qu’il provient de la même région que
le président de la république ».
Le ministère de l’Intérieur, Abdou Labo (rang de ministre d’Eta), est
quant à lui un dissident de la Convention démocratique et sociale (CDS,
opposition). Cet ingénieur de l’Aviation civile, en rupture de ban avec
le CDS, dont il est le vice-président, a été plusieurs fois été
ministre dans le gouvernement de Hama Amadou, sous le règne de
l’ex-président Tandja.
L’autre grande caractéristique de ce gouvernement, qui compte six
femmes, c’est sa « taille réduite » (24 membres contre 33 pour la
dernière équipe sous le régime de Mamadou Tandja), dans un continent
habitué à voir des gouvernements pléthoriques.
Source: ouestaf
Comme conséquence de l’atteinte du Point d’achèvement de l’Initiative
en faveur des pays pauvres très endettés (IPPTE), et grâce au quitus du
Club de Paris en novembre 2010, les Etats-Unis d’Amérique ont accepté
d’annuler la totalité de la dette de la Rd Congo. Cette dette était de
l’ordre de 1.823.769.400 dollars Us. Ceci va permettre à la Rd Congo
d’allouer les sommes jadis affectées au payement de la dette dans les
dépenses pro-pauvres (éducation, santé, agriculture, infrastructures,
etc.).
La coopération entre les Etats-Unis d’Amérique et la Rd Congo sont au
bon fixe. Pour preuve, le ministre congolais des Finances, Matata Ponyo
Mapon et l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Rd Congo, James
Entwitle ont signé un accord en vue de l’annulation d’une somme
d’environ 1,8 milliards de dollars Us. C’est donc l’aboutissement d’un
long processus qui a débuté en 1999, lorsque les Etats-Unis d’Amérique
avaient octroyé la remise totale de la dette congolaise.
Malheureusement, cette décision n’avait jamais été mise en application,
en l’absence d’un processus qui devait matérialiser cette volonté.
« Grâce à l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés qui a
conduit au Point de décision, il fallait attendre longtemps pour
l’atteinte du Point d’achèvement en 2010 qui a consacré l’annulation
d’environ 11 milliards de la dette congolaise », a indiqué Matata
Ponyo, avant de dire que lorsque la Banque mondiale et le Fonds
monétaire international (FMI) ont donné le certificat, il fallait que
le Club de Paris se réunisse en novembre 2010 et grâce auquel on a
obtenu la confirmation de tous les partenaires. Après ce laborieux
processus, les Etats-Unis d’Amérique ont été obligés de confirmer la
remise totale de la dette congolaise. Dans son discours, le ministre
des Finances a apprécié à son juste titre le geste posé par le
gouvernement des Etats-Unis.
En effet, la Rd Congo doit faire face à des dépenses, notamment pour la
construction des infrastructures (routes, hôpitaux, etc.), pendant que
ses ressources internes sont limitées. Voilà pourquoi le geste du
Gouvernement Américain va non seulement alléger la charge du
Gouvernement congolais, mais aussi permettre à celui-ci de lutter
efficacement contre la pauvreté.
Signalons aussi que ce fait va permettre à la Rd Congo d’orienter les
ressources vers les secteurs pro-pauvres (éducation, santé,
infrastructures, agriculture, etc.). A ce sujet, le ministre des
Finances s’est engagé à mener des politiques favorables à la réduction
de la pauvreté. De même, il va œuvrer pour la stabilisation du cadre
macro-économique, tout en veillant à l’assainissement du climat des
affaires. C’est ici que Matata Ponyo a lancé un appel à l’ambassadeur
américain d’être l’ambassadeur du gouvernement congolais auprès des
hommes d’affaires américains pour qu’ils viennent massivement investir
au pays de Joseph Kabila.
La Rdc redevient considérable
C’est l’avis de l’ambassadeur américain, James Entwitle , qui s’est dit
très ravi de la signature de cet accord. Selon lui, cet acte témoigne
des efforts énormes fournis par la Rd Congo à remplir toutes les
conditions pour atteindre le point d’achèvement de l’Initiative en
faveur des pays pauvres très endettés. « Cet accord annulera 100% de la
dette impayée de la Rd Congo aux Etats-Unis d’Amérique estimée à 1,8
milliards de dollars Us », a-t-il dit, avant d’avouer que ce geste
marque le soutien de son pays au peuple congolais.
Par ailleurs, les Etats- unis promettent de redoubler leurs efforts
pour un climat des affaires qui attire les investissements. A en croire
l’ambassadeur, atteindre le point d’achèvement permet de libérer
l’espace budgétaire et construire une croissance économique. Et aussi
de rompre avec le cycle d’endettement et mettre un terme aux relations
entre pays débiteurs et emprunteurs. Il a loué les mesures prises
dernièrement par l’Argentier congolais, qui d’après lui sont
indispensables pour créer un développement, promouvoir la croissance et
réduire la pauvreté. Relevons que l’annulation de la dette signifie que
la Rd Congo n’a pas bien utilisé l’argent reçu. Sinon, elle aura une
bonne économie. Voilà pourquoi un dispositif a été mis en place afin de
permettre de ne pas revenir à ce cycle infernal.
Source: L'Avenir Quotidien
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