L'apparition d'un trio de tueurs en série néonazis ranime le spectre d'une «Fraction armée brune» terroriste en Allemagne. Dans un DVD découvert par la police, Uwe Mundlos, Uwe Böhnhardt et Beate Zschäpe se réclament de la NSU, «l'undergroud national socialiste», un mystérieux groupuscule d'extrême droite, et revendiquent les meurtres de neuf immigrés et d'une policière restés inexpliqués. Le ministre allemand de l'Intérieur, Hans-Peter Friedrich, a évoqué l'existence d'un «terrorisme d'extrême droite» outre-Rhin, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale.
Cernés par la police après l'attaque à main armée d'une banque ayant mal tourné à Eisenach, en ex-RDA, Uwe Mundlos et Uwe Böhnhardt se sont suicidés d'une balle dans la tête dans leur camping-car. Les enquêteurs y ont retrouvé l'arme de service et les menottes de Michèle Kiesewetter, une policière assassinée à Heilbronn en 2007.
Et un DVD de 15 minutes mettant en scène une panthère rose revendiquant les meurtres de «neuf Turcs» -en réalité, huit hommes d'origine turque et un Grec travaillant dans des restaurants de kebabs- tués par balles dans une sinistre «tournée d'Allemagne».
Baptisée «Action brochette de kebab», la piste sanglante de la «NSU» s'étend à travers tout le territoire, de Hambourg à Rostock, dans le Nord, à Nuremberg et Munich, dans le Sud, en passant par Dortmund et Kassel à l'Ouest. Les assassinats se sont déroulés entre 2000 et 2007. Le groupuscule s'est financé par une série d'une douzaine de braquages de banque.
Il serait aussi à l'origine d'une explosion ayant fait 22 blessés. L'arme du crime, un pistolet de calibre 7,5 mm de marque Ceska, a été retrouvée dans les décombres de l'appartement de Beate Zschäpe, 36 ans, à Zwickau (Est). Rompant le pacte par lequel le trio s'était engagé à se suicider collectivement s'il venait à être découvert par la police, le troisième membre du commando s'est rendu aux autorités après avoir mis le feu à son appartement.
Dans son DVD, la «NSU» affirme former le noyau dur d'un «réseau national de camarades répondant au leitmotiv: des actions au lieu des mots». Les trois néonazis originaires d'Iéna, en ex-RDA, qui affectionnaient les blousons bombers et les rangers, signes de reconnaissance de cette mouvance, auraient bénéficié du soutien de la Thüringer Heimatschutz (TH -«protection de la patrie de Thuringe»), un autre groupuscule d'extrême droite.La police a interpellé quatre autres suspects rapportait, dimanche, le quotidien Bild.
L'affaire a déclenché une vague d'indignation à travers tout le pays. La classe politique et les médias s'inquiètent de l'existence d'une «Fraction armée brune», un groupe terroriste d'extrême droite formé sur le modèle de la Fraction armée rouge, qui plongea l'Allemagne dans la violence d'extrême gauche dans les années 1970 et 1980. «Cette affaire montre qu'il y a encore des extrémistes de droite prêts à la violence en Allemagne», s'alarme Thomas Oppermann, chef du groupe parlementaire social-démocrate (SPD, opposition).
Source: Le Figaro/ France
Après une longue période d’enlisement, la crise libyenne vient de connaitre un dénouement avec la mort de Mouammar El Kadhafi le 20 octobre 2011. Les chiffres exhaustifs du bilan macabre de cette crise ne sont pas encore disponibles, mais c’est un truisme que de dire que les pertes en vies humaines sont lourdes aussi bien chez les pro Kadhafi que chez les ex-rebelles du Conseil national de transition (CNT). Rarement une crise aura fait autant de victimes sur le continent africain durant ces dix dernières années.
Le conflit libyen à l’image de la crise post électorale de la Côte d’Ivoire a fini de convaincre que les pays africains - la Commission de l’Union africaine en tête - préfèrent s’ériger en spectateurs de leur propre histoire au lieu d’en être les protagonistes. En effet, en Côte d’Ivoire tout comme en Libye, les gouvernements africains se sont contentés de la télévision pour suivre les différentes opérations de sécurisation ou de protection des populations conduites par les puissances occidentales. Il n’ya pas eu déploiement officiel de troupes d’une instance africaine pour effectuer une mission dans un quelconque sens.
Le constat est que plus de cinquante ans après les indépendances, l’Afrique ne s’est pas encore forgé une diplomatie à même de gérer prioritairement les affaires internes du continent et des Africains, à fortiori pour aller vers les autres continents. Conséquence, l’impérialisme -pourtant combattu par un flot de discours et de mots- hante toujours « le berceau de l’humanité ». Et aucun chef d’Etat africain n’est sorti relayer les voix des peuples indignés du sort réservé à Kadhafi. Pourtant, son lynchage suivi de l’exposition de son corps comme au temps colonial constitue une atteinte gravissime à l’honneur et à la dignité des Africains, sinon de l’homme tout court. Loin de nous l’idée de défendre des despotes de l’acabit de Kadhafi en condamnant l’intervention de l’Occident et de l’OTAN en Libye.
Mais nous avons la faiblesse de penser et de croire que l’Union africaine devait jouer un rôle de premier plan dans la « libération » du peuple libyen au lieu de laisser des diplomaties de pays qui ne sont pas des exemples de vertu venir faire le ménage et la morale sur une terre africaine. A quoi sert donc l’Union africaine et ses instances sous régionales si elles doivent seulement se contenter de prendre acte du « bordel » semé par les autres sur le continent ? L’Union Africaine veut-elle être perpétuellement considérée comme un machin à élaborer des « mécanismes » d’une hypothétique portée ? Entend-t-elle se complaire dans l’organisation des sommets à forte dose de folklore ou de maintenir en veille un syndicat de chefs d’Etat pourtant passé de mode ?
La situation en Somalie révèle par exemple l’impuissance, voire la démission de l’Union africaine face aux problèmes qui minent le continent. Les occidentaux et leurs institutions se penchent mieux sur la crise alimentaire qui décime les populations dans la Corne de l’Afrique contrairement aux Africains qui cachent mal leur indifférence face à ce drame.
Visiblement, cette indifférence face aux maux et aux drames du continent doit commencer à inquiéter au regard de la nouvelle donne qui sera bientôt en vigueur. Il s’agit de la prolifération des armes de guerre issues des différents conflits et des différentes révolutions qui va générer inéluctablement la montée et la création de nombreux foyers de terrorisme dans certaines parties du continent africain. Faire face à ces menaces imminentes est un défi qu’il faudra relever. L’Union africaine saura-t-elle être à la hauteur de ce défi ?
Source: Mutations/ Burkina Faso
Voici l’intégralité du communiqué final ayant sanctionné le conseil des ministres du 10 novembre 2011, présidé par le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba |
A l’entame des travaux, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a informé le Conseil des Ministres, de la décision prise pour répondre à l’appel de fonds sollicité par Madame IRINA BOKOVA, Directrice Générale de l’UNESCO. En effet, le Gabon va apporter une contribution exceptionnelle au fonds extra-budgétaires à hauteur de deux (2) millions de dollars Américains démontrant ainsi son attachement à cet organisme scientifique et culturel. Sur un tout autre plan, le Conseil des Ministres se félicite de l’excellence des axes de coopération qui existent entre la Chine et le Gabon. Aussi, en prélude à l’organisation de la Coupe Africaine des Nations (CAN 2012), l’inauguration solennelle du Stade de l’Amitié Sino-Gabonais aura lieu le 27 Novembre 2011. La cérémonie inaugurale sera marquée, entre autres, par le match amical qui opposera l’équipe junior de Chine à celle du Gabon. Par ailleurs, le Conseil des Ministres s’est réjoui de la sollicitude du Président de la République, Chef de l’Etat à l’endroit de la jeunesse gabonaise, voire internationale, par l’organisation du match amical test entre le Gabon et le Brésil ce 10 Novembre 2011 au Stade de l’Amitié Sino-Gabonais sise à Angondjé. AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES MINISTERE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT Madame le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a adopté, le projet de décret portant attributions et réorganisation du Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance Sociale. Pris en application des dispositions de la loi n° 020/2005 du 03 Janvier 2006, le présent texte comporte deux (2) titres, à savoir, les Attributions et l’Organisation, qui se déclinent en six (6) Chapitres. Novateurs en plusieurs points, le décret susvisé crée les Directions Générales suivantes : • la Direction Générale du Travail, autrefois dénommée Direction Générale du Travail, de la Main d’œuvre et de l’Emploi. Celle-ci se bornera à la conception de la politique du Gouvernement en matière de travail ; • l’érection de la Direction Générale des Ressources Humaines en Direction Générale de l’Emploi. Les questions de l’emploi étant désormais au cœur des préoccupations gouvernementales, il est apparu nécessaire de former une telle Direction dont le but serait d’étudier et de proposer des politiques d’emploi ; • la Direction Générale de la Prévoyance Sociale auparavant dénommée Direction Générale de la Protection Sociale ; • la Direction Générale de la Sécurité et de la Santé au Travail, autrefois intitulée Inspection Générale de l’Hygiène et de la Santé au Travail ; • enfin, une Inspection Générale du Travail, de l’Emploi, de la Prévoyance Sociale, de la Santé et de la Sécurité au Travail assurera la coordination des services provinciaux et départementaux dans les domaines y relatifs. MINISTERE DE L’ECONOMIE, DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DU TOURISME Le Ministre a fait approuver par le Conseil des Ministres, le projet de décret déterminant les critères et la procédure de classement des hôtels, restaurants et établissements assimilés. Pris en application de l’ordonnance n° 2/2000/PR du 12 Février 2000, portant régime applicable aux investissements touristiques, ce texte traite entre autres, des critères de classement, des effets du classement, des contrôles et des sanctions. La Commission pour le classement des hôtels, restaurants et établissements assimilés comprend :
MINISTERE DE LA SANTE, DES AFFAIRES SOCIALES, DE LA SOLIDARITE ET DE LA FAMILLE Le Ministre a fait adopter par le Conseil des Ministres, le projet de décret portant réorganisation de l’Officie Pharmaceutique Nationale (OPN). Pris en application de la loi n° 020/2005, la réorganisation consacrée par le texte suscité porte sur la redéfinition des attributions et de l’organisation de l’Office Pharmaceutique National, établissement public à caractère industriel et commercial, doté de la personnalité juridique et jouissant de l’autonomie de gestion administrative et financière. Placé sous la tutelle du Ministère de la Santé, l’Office Pharmaceutique National (OPN) est une centrale d’achat dont l’objet principal est la distribution de médicaments et de dispositifs médicaux essentiels nécessaires au fonctionnement des formations publiques et privées. L’Office National Pharmaceutique comprend :
Le Conseil d’Administration, outre le Président, est constitué des membres ci-après : • le Secrétaire Général du Ministère de la Santé ; • le Secrétaire Général du Ministère du Budget ; • le Directeur Général du Service de Santé Militaire ou son adjoint ; • le Directeur Général de la CNAMGS ou son adjoint ; • un Directeur de Centre Hospitalier Universitaire ; • un Directeur de Centres Hospitaliers Régionaux ; • le Président de l’Ordre National des Pharmaciens ; • un représentant des partenaires au développement. MINISTERE DES TRANSPORTS Le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a adopté, le projet de décret portant attributions et organisation de la Direction Générale de la Sécurité Routière. Pris en application des dispositions de la loi n° 010/2005 du 03 Janvier 2006, le présent texte définit le cadre général dans lequel la Direction Générale de la Sécurité Routière (DGSR) doit assurer ses missions. Aussi, le décret référencé dispose que la Direction Générale de la Sécurité Routière est dotée, pour son fonctionnement, de :
Le Directeur Général est assisté de deux (2) adjoints et de chargés d’études. MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE, CHARGE DE LA REFORME ADMINISTRATIVE Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a adopté la loi de finances rectificative pour l’exercice 2011, qui se justifie essentiellement par : • La nécessité de finaliser dans les délais les chantiers de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2012) ; • Le renforcement des crédits alloués à l’organisation des élections législatives ; • La prise en compte des mesures annoncées lors des séances des Conseils des Ministres délocalisés. Aussi, en l’absence des ressources additionnelles, il s’agit de redéployer les crédits alloués initialement au Fonds Souverain qui serviront à :
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE MINISTERE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME, DE L’ECOLOGIE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE Le Ministre a sollicité et obtenu l’accord du Conseil des Ministres, pour l’organisation de l’Atelier National de lancement de la Stratégie Nationale de Développement Durable, à Libreville, les 19 et 20 Décembre 2011. AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX Madame le Ministre a sollicité et obtenu du Conseil des Ministres, l’autorisation pour l’organisation, en partenariat avec l’Ambassade de France, d’une session de formation en Droit de l’Environnement, du 15 au 18 Novembre 2011, à Libreville. MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES Le Conseil des Ministres a marqué son accord avec la tenue, du 20 au 23 Novembre 2011, à Libreville, de la 4ème réunion annuelle du Comité Régional de Coordination du projet de Facilité Energie CEMAC. Le Conseil a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement. La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres. Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes : MINISTERE DES TRANSPORTS CABINET DU MINISTRE Conseillers du Ministre
INSPECTION GENERALE DES SERVICES
SECRETARIAT GENERAL Centre National d’Edition et Délivrance des Documents de Transports (CNEDDT) Chefs de services
Centre National de l’Examen du Permis de Conduire des Véhicules Terrestres à Moteur (CNEPC)
Chefs de services
ADMINISTRATION CENTRALE Direction Générale des Transports Terrestres
Chefs de services
Direction de la circulation routière et des contrôles techniques
Chefs de services
Direction des Transports Routiers
Chefs de services
Direction des Liaisons Intermodales et de la Statistique
INSPECTEURS PROVINCIAUX
DIRECTION GENERALE DE LA MARINE MARCHANDE Direction des Affaires Portuaires et des Activités Connexes aux Transports Maritimes Directeur : M. NKOULOU MEZUI Claver, Administrateur des Affaires Maritimes. Chefs de services Chef de service des Affaires Portuaires : Mme AVOME ANGUE Frédérique, administrateur des Affaires Maritimes. Chef de service des Activités Connexes : M. NZIENGUI NZIENGUI, Attaché d’Administration des Affaires Maritimes. Chargée d’Etudes : Mme NGUEMA MBANG Annie Carole. Direction de la Flotte de Commerce et de l’Équipement Naval Directeur : M. TCHIBINDA IPANDI Ladislas, Officier Mécanicien 1ère classe confirmé. Chefs de services Chef de Service de la Flotte de Commerce : Mme DOUCKAGA née MADZINZA YANGOU. Chefs de Service de l’Équipement Naval : M. ZUE EDZANG Emmanuel. Chargés d’Etudes Mme OBOULOU Stella ép. MOUMBANGOU ; M. NZAMBA ILOUMA Guy. Direction des Gens de Mer, de la Navigation et de la Sécurité Maritimes Directeur : M. AUBAME Gérard Philippe, Administrateur des Affaires Maritimes, confirmé. Chefs de services Chef de Service des Gens de Mer : Mme NZIENGUI Ernestine, Juriste Maritime. Chef de Service de la Navigation Maritime : M. ONDZAGHA MINKO Benjamin, Officier Naviguant. Chef de Service de la Sécurité Maritime : M. BOUROBOU Clovis Augustin, Officier Naviguant. Chargés d’Etudes : Mmes
Direction de la Réglementation et de la Coopération
Chefs de services
Chargés d’Etudes
Centre d’Etudes, de Documentation et de Recherches Maritimes
Chefs de services
Chargés d’Etudes : Mmes
Délégations Maritimes
Direction Générale de la Météorologie (DGM)
Mmes • Mathilde ASSENGONE NDONG, ingénieur adjoint météo Monsieur Pierre ZUE EYA, ingénieur adjoint météo. • Rosalie NDOUNA née BATHALAT. SERVICES RATTACHES
DIRECTION DE L’EXPLOITATION
DIRECTIONS DES APPLICATIONS
Chefs de services
Direction de la Recherche et du Contentieux
Chefs de services
Direction du Réseau Météorologique
Chefs de services
DIRECTIONS DE ZONES Direction Territoriale Zone Nord (Woleu-Ntem-Ogooué Ivindo)
Chefs de services
Direction Territoriale Zone Ouest (Estuaire-Ogooué-Maritime)
Chefs de services
Directeur Territoriale Zone Centre (Ngounié, Moyen Ogooué, Nyanga)
Chefs de services
Directeur Territoriale Zone Est (Ogooué-Lolo, Haut- Ogooué)
Chefs de services
AGENCE DE REGULATION DES TRANSPORTS FERROVIAIRES (ARTF)
MM. • EBOUMI ANDJARA Fidèle, Administrateur Civil, en remplacement de M. KAKOUNDJA Damas, appelé à d’autres fonctions ; • Jean de Dieu MELOLE, Administrateur Civil. MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, DE L’INNOVATION ET DE LA CULTURE DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES DIRECTION DES AFFAIRES SOCIALES Service des Congés INSTITUT PEDAGOGIQUE NATIONAL Service Appliqué à l’Enseignement Normal DIRECTION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT SCOLAIRE ET NORMAL Chargés d’Etudes : MM. • MOUANDZA Alphonse, Inspecteur Pédagogique ; • BOUDZANGA Anatole, Attachée d’Administration Scolaire et Universitaire ; • LEPOUKOU Prosper, Professeur du Secondaire, précédemment Principal de collège. ECOLE NORMALE DES INSTITUTEURS DE LIBREVILLE DIRECTION GENERALE DES STATISTIQUES DE LA PLANIFICATION ET DE LA PROSPECTIVE DIRECTION DE LA PLANIFICATION
DIRECTION GENERALE DU CENTRE NATIONAL DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES (CNOU) DIRECTION DU COU-UOB Service Restauration
DIRECTIONS D’ACADEMIES PROVINCIALES DIRECTION D’ACADEMIE PROVINCIALE DU MOYEN-OGOOUE Service Pré-primaire et Primaire DIRECTION D’ACADEMIE PROVINCIALE DE LA NYANGA DIRECTION D’ACADEMIE PROVINCIALE DE L’OGOOUE-MARITIME Service Provincial de la Carte Scolaire Service Provincial des Œuvres Scolaires et Universitaires BASE PEDAGOGIQUE NYANGA EQUIPES DIRIGEANTES DES ETABLISSEMENTS SECONDAIRES PUBLICS (Additif) PROVINCE DE L’ESTUAIRE LYCEES LYCEE NATIONAL LEON MBA (LIBREVILLE)
LYCEE DE BIKELE
LYCEE GEORGES MABIGNATH (LIBREVILLE)
LYCEE NDONG BYE (KANGO)
LYCEE Lubin Martial NTOUTOUME OBAME (Ntoum)
CES BA OUMAR (Bas de Gué-Gué) PROVINCE DU HAUT-OGOOUE LYCEE Eugène Marcel AMOGHO (Franceville)
LYCEE D’EXCELLENCE (Franceville) LYCEE Rigobert LANDJI (Moanda)
CES Pierre OUTOU BOUKOUYA (Boumango) CES Zacharie MAIKA (Bakoumba) CES KAKOGHO (Léconi) CES Lucien KOUNA (Bongoville) PROVINCE DU MOYEN-OGOOUE LYCEE François MEYE (Ndjolé)
PROVINCE DE LA NGOUNIE CES DE MALINGA CES Amiar NGAHANG (Mbigou)
CES Alexandre MADOUNGOU MBARI (Mimongo) CES Albert Martin SAMBAT (Mouila) PROVINCE DE LA NYANGA LYCEE Jean Baptiste MOANDAT (Mayumba)
LYCEE Edouard MOSSOT(Moabi)
LYCEE Général Nazaire BOULINGUI
CES KOUMBA NZIENGUI (Tchibanga) CES DE MABANDA (Mabanda)
PROVINCE DE L’OGOOUE-IVINDO LYCEE Alexandre SAMBAT (Makokou)
LYCEE Daniel KOSSE (Booué) CES DE MAKOKOU (Makokou)
PROVINCE DE L’OGOOUE-LOLO LYCEE Jean Arsène BOUNGUENDZA
PROVINCE DE L’OGOOUE-MARITIME LYCEE AMBOUROUET AVARO (Port-Gentil)
LYCEE Thuriaf BANTSANTSA (Port-Gentil)
CES Julien MBOUROU (Omboué)
CES BAC AVIATION (Port-Gentil)
PROVINCE DU WOLEU-NTEM LYCEE Ambroise OBAME NDONG (Medouneu) LYCEE Richard NGUEMA BEKALE (Oyem)
LYCEE ASSOGHO EYEME DE MINVOUL
MINISTERE DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT, LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, DE L’INTEGRATION REGIONALE CHARGE DES DROITS DE L’HOMME ET DU NEPAD COMMISSION NATIONALE DE LUTTE CONTRE L’ENRICHISSEMENT ILLICITE CABINET DU PRESIDENT • MBENABI TABA Christophe. • BOUCAH Marc Thierry.
CHEFS DE PROVINCE AGRICOLE
CHEFS D’INSPECTION PROVINCIALE DES PECHES ET DE L’AQUACULTURE
CENTRE DE MULTIPLICATION DU CACAO D’ELITE (CMCE)
MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA POSTE ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE SECRETARIAT GENERAL DIRECTION GENERALE DE LA POSTE |
Premier boxeur à avoir battu Mohamed Ali en 1971 au Madison Square Garden, Joe Frazier est décédé la nuit dernière des suites d'un cancer. Il avait 67 ans.
Ses combats épiques contre Mohamed Ali ont fait de lui une légende de son sport. Joe Frazier est décédé dans la nuit de lundi à mardi à l'âge de 67 ans, a annoncé sa famille. Surnommé "Smokin' Joe", il compte à son palmarès un titre olympique des poids lourds en 1964 remporté à Tokyo. Il est surtout resté champion du monde WBA et WBC de 1970 à 1973, également en catégorie poids lourds. Sa carrière reste étroitement liée à celle de son grand rival, Mohamed Ali.
Les deux hommes se sont affrontés à trois reprises pour livrer à chaque fois des combats restés dans la légende. Frazier a été le premier boxeur à battre Ali, le 8 mars1971, au Madison Square Garden, à New York. La revanche eut lieu dans la même salle trois ans plus tard, et aboutit à une victoire revancharde de "The Greatest". Ali gagna enfin la belle en 1975, dans un combat organisé aux Philippines. Ce duel de boxeurs se doublait d'une opposition d'hommes.
Mohamed Ali a réagi dès lundi à l'annonce du décès de son ancien rival: «Le monde a perdu un grand champion, a-t-il déclaré. Je me souviendrai toujours de Joe avec respect et admiration.»
Tous deux champions olympiques, Ali et Frazier étaient dotés de personnalités opposées. Le premier était à l'époque un provocateur invétéré, et un champion charismatique. Le second était un boxeur fier et plus rugueux, qui avait quitté l'école à l'âge de 13 ans pour devenir apprenti-boucher à Philadelphie (inspirant au passage le personnage de Rocky Balboa, ndlr) avant de se lancer sur les rings.
Leur style divergeait également. "Smokin' Joe" était un boxeur offensif, réputé pour avoir un crochet gauche dévastateur (qui mis au tapis Ali lors de leur premier combat au Madison Square Garden, ndlr). Frazier compte 37 combats à son palmarès pro (32 victoires, 4 défaites, un nul). Seuls Ali et George Foreman, l'autre star de la catégorie de l'époque, l'ont battu. Il avait pris sa retraite sportive en 1981.
Source: L`Equipe/ France
La mémoire du roi de la pop restaurée in fine, honorée de manière posthume et un peu dérisoire par la justice américaine. Les douze jurés au procès du Dr Conrad Murray, le dernier médecin de Michael Jackson accusé d'homicide involontaire, sont parvenus lundi à Los Angeles à un verdict.
Le jury dans l'affaire du Peuple de l'État de Californie contre Conrad Murray a déclaré le médecin coupable de la mort tragique de la star. Le juge a ordonné son placement en détention. Le médecin, âgé de 58 ans, a quitté la salle du tribunal les menottes au poing.
Une clameur de joie des fans regroupés devant le tribunal a accueilli cette annonce. En condamnant le dernier des médecins au chevet de cette star fragilisée par un style de vie hors normes depuis l'enfance, la justice au manichéisme noir et blanc efface ainsi les chapitres douteux de la célébrité. Michael Jackson victime de son entourage, c'est plus acceptable que Michael Jackson déchu.
Des errements d'un génie fracassé qui est allé bien trop loin dans la métamorphose et le contrôle maniaque de son apparence, on passe à la faute d'un tiers, personnage secondaire arrivé au bout d'une longue chaîne de proches complaisants. Ce qui choque, aujourd'hui comme hier, c'est l'irruption du trivial dans une vie glamour entièrement dédiée à la performance.
Le verdict désigne un coupable. Il pourrait cacher la forêt et faire oublier les angoisses de cette immense vedette, dévorée par sa propre légende à la veille d'une tournée phénoménale qui devait marquer son retour sur scène après des années d'absence. L'enjeu était colossal pour cet homme frêle à l'exigence démesurée et à la discipline d'acier.
Quel rôle peut jouer alors un médecin traitant devant ses demandes permanentes de substances et de permissivité tacite ? La justice américaine ne rentre pas dans ce débat trop humain. Le juge Michael Pastor avait décidé de laisser s'écouler deux heures entre le moment où le jury était parvenu à un verdict et sa lecture, le temps pour les familles Jackson et Murray de se rendre au tribunal, situé dans le centre-ville de Los Angeles.
Selon le site TMZ.com, les enfants de Michael Jackson ne devaient pas venir au tribunal et c'est leur grand-mère, Katherine Jackson, qui leur annoncera le verdict. Joe et Katherine Jackson, les parents de Michael, sont arrivés ensemble, main dans la main, pour entendre le verdict déjà très populaire.
«Michael n'était pas dépendant»
Les sept hommes et cinq femmes du jury ont eu besoin de deux journées de délibérations pour déterminer si une «négligence criminelle » du praticien avait contribué au décès brutal du «roi de la pop» à l'âge de 50 ans. Le Dr Murray, un cardiologue de 58 ans, était poursuivi pour homicide involontaire et risque jusqu'à quatre ans de prison par cette condamnation.
Le bureau du procureur l'accuse d'avoir fait preuve de «négligence criminelle» dans les soins apportés à Michael Jackson, dont il était le médecin personnel pendant les deux mois ayant précédé son décès. Le chanteur est mort le 25 juin 2009 d'une «grave intoxication» au Propofol, un puissant sédatif qu'il utilisait comme somnifère avec l'aide du Dr Murray, qui a reconnu lui en avoir administré le matin de sa mort.
Dans un entretien télévisé diffusé sur la chaîne HLN, le dermatologue de la star, Arnold Klein, a nié que le chanteur ait été dépendant aux médicaments. «Michael n'était pas dépendant. Michael Jackson n'avait pas de problème avec les analgésiques», a-t-il dit. Cité à plusieurs reprises pendant le procès, en raison des fréquentes visites que lui rendait Michael Jackson en mai et juin 2009, le Dr Klein a également démenti lui avoir administré les fortes doses de l'analgésique Demerol décrites par la défense du Dr Murray pendant les débats.
Le dermatologue a affirmé qu'il était à Paris pendant la plus grande partie du mois de mai. «Je ne donnerais jamais à quiconque ces doses qu'on m'attribue. Les doses évoquées pendant le procès ne sont pas les miennes», a-t-il ajouté pour sa défense.
«Une négligence criminelle»
Tout comme les débats, retransmis en direct et en intégralité - du moins lorsque le jury était présent -, la lecture du verdict a été filmée par les caméras de la salle d'audience et reprise par des centaines de chaînes de télévision et de sites Internet à travers le monde. La police de Los Angeles (LAPD) avait annoncé qu'elle viendrait renforcer en ce lundi les forces du shérif de Los Angeles, chargées de la sécurité du tribunal, après les tensions observées vendredi.
Le ton est en effet monté entre une poignée de défenseurs du Dr Murray et les fans de Michael Jackson, venus par dizaines en brandissant, devant les caméras de télévision, des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : «En prison et jetez la clé !»
Jeudi, dans son réquisitoire, le procureur David Walgren avait affirmé que «les preuves dans ce dossier» étaient «accablantes» et montraient que Conrad Murray avait agi avec «une négligence criminelle», privant les enfants de Michael Jackson d'un «père» et le monde d'un «génie». Le Dr Murray n'était qu'un «petit poisson» dans cette affaire, a assuré l'avocat du médecin, Ed Chernoff, affirmant lors de sa plaidoirie finale que les témoins du parquet s'étaient mis d'accord pour fabriquer de toutes pièces une version des faits incriminant le praticien.
Pendant les six semaines de procès, dont les débats ont commencé le 27 septembre, 49 témoins se sont succédés à la barre. Le Dr Murray a préféré user de son droit au silence et n'a pas témoigné.
Source: Le Figaro/ France
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