La population de Kinshasa est exhortée à regarder
son environnement en face, en évitant de faire trop de poubelles, de
jeter ci et là, des déchets ménagers sur le lac artificiel, sur les
avenues, sur les rivières, sur les routes et même à bord de certains
véhicules du transport en commun. En somme, une conscientisation
accompagnée de mesures draconiennes s’impose à Kinshasa.
En effet, l’assainissement de la ville de Kinshasa nécessite de grands
moyens : camions, pelles mécaniques, chargeuses, râteaux, coupe-coupe…
qu’il faut mettre à contribution pour faciliter l’assainissement. Cette
situation d’insalubrité résulte des immondices de pastique jetés dans
les rues et dans les rivières de jour comme de nuit qui place la ville
de Kinshasa parmi les plus sales d’Afrique, et donc peu fréquentables.
Lorsqu’on se promène dans certains quartiers de Kinshasa, l’on assiste à
des scènes désolantes le long des rivières, des avenues et même des
caniveaux… C’est l’insalubrité généralisée. En effet, un regard sur les
rues, les avenues et les marchés inquiète, car des tas d’immondices
encombrent ces lieux. Des observateurs sont d’avis que ces immondices
proviennent des populations qui les jettent ci et là, sans se soucier
des menaces que cela représente pour la santé publique.
Dans le même ordre d’idée, des puits perdus sont vidés et déversés dans
des caniveaux, de jour comme de nuit. Ces comportements anormaux ont des
conséquences sur l’environnement. C’est le cas de la multiplication de
microbes et d’autres vecteurs de tout genre : malaria, fièvre typhoïde,
etc. L’on peut faire tant d’opérations dans le sens de tutter contre
l’insalubrité. Mais hélas, lorsqu’elles ne sont pas accompagnées d’une
conscientisation de la population au strict respect de l’hygiène, cela
mènerait tout droit à la case-départ.
Source: L´Avenir Quotidien