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Titre du blog : Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne
Auteur : ujpdg-allemagne
Date de création : 18-01-2011
 
posté le 28-06-2011 à 19:15:47

Guinée équatoriale : L’étrange affaire des "soeurs" Simpore

La sélection féminine de Guinée équatoriale va participer à sa première Coupe du monde sans deux de ses stars, Salimata et Bilguisa Simpore. Les deux soeurs sont en effet accusées d’être des hommes.


En compagnie du Nigeria, la Guinée équatoriale représentera l’Afrique lors de la Coupe du monde féminine 2011, dont le coup d’envoi est prévu en Allemagne le 26 juin. Mais le Nzalang Nacional devra faire sans deux de ses stars, les soeurs Salimata et Bilguisa Simpore.

Comme la Sud-Africaine Caster Semenya, ces deux membres de l’équipe nationale de Guinée équatoriale sont accusées... d’être des hommes. Ces accusations sont venues de la capitaine du Ghana, Florence Okoe, après une défaite de sa sélection, au cours de laquelle les deux soeurs ont joué un rôle important. "Après avoir eu des contacts physiques, on sait que ce sont des hommes", a affirmé Diana Ankomah, une joueuse ghanéenne. Les deux joueuses ont d’ores et déjà été écartées de leur sélection.

Trois hommes avec le Nzalang ?

Les deux joueuses étaient pourtant de l’édition 2008 de la CAN, remportée par le Nzalang. Tout comme en 2010, où la Guinée équatoriale a atteint la finale, perdue face au Nigeria (4-2). Salimata, l’attaquante, est également accusée d’avoir joué pour le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire par le passé.

 

Pendant ce temps, une troisième joueuse, Genoveva Anonma, également suspectée d’être un homme, est toujours dans le groupe qui participe au Mondial 2011. "Depuis deux ans déjà, il y a au moins deux hommes qui jouent dans la sélection équato-guinéenne, a ainsi accusé la coach de l’équipe nigériane. Les instances dirigeantes du football africain doivent intervenir immédiatement."

Mais ces allégations n’ont jamais été prouvées tandis que la CAF se refuse à tout commentaire. Difficile, dans ces conditions de préparer un groupe D particulièrement relevé, composé de deux candidats au titre final (Brésil, Norvège) et un outsider (Australie). Du côté de la FIFA, on se dédouane en affirmant avoir introduit un protocole de test de vérification du sexe, même si aucune vérification n’aura lieu durant la compétition allemande. Chaque fédération doit s’assurer que ses joueuses sont des femmes sous peine de sanctions ultérieures.

 

Source: Afrik.com