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Titre du blog : Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne
Auteur : ujpdg-allemagne
Date de création : 18-01-2011
 
posté le 08-07-2011 à 11:16:30

Gabon / Médias : La Revue de presse hebdomadaire

Le principal sujet traité par les journaux gabonais parus la semaine dernière, demeure  la tournée républicaine du Président Ali Bongo Ondimba dans la Province du Moyen-Ogooué du 27 au 28 juin 2011.

 

Tout le Moyen-Ogooué est mobilisé

 

Cette semaine, précisément, rapporte « Gabon Matin » dans son édition du 27 juin 2011, Ali Bongo Ondimba accoste à Lambaréné, ville mythique qui sera le carrefour de notre Nation comme elle l’a toujours été. En effet, au centre du Gabon, poursuit le quotidien, les pygmées et les Akélés ne furent bientôt seuls à vivre dans l’antre du Gabon.

 

Les populations Galois y affluèrent, tout comme les populations voisines telles que les Eshira, les Pounu, Les Massango, les Nzébi, les vaillants piroguiers Adouma, les Okandés, les Kotas, les Adjoumba, etc., prirent goût à vivre au carrefour du Gabon. Et la terre de Nkomb’Ademba, roi malgré lui, devint un lieu de brassage des populations gabonaises. Par cette position axiale, le Moyen-Ogooué devint le symbole de l’unité, le grand rêve national.

 

Georges Rawiri, l’une de nombreuses perles que le moyen Ogooué a enfantées, dans l’effort de la colonisation de la Nation Gabonaise mené par Léon Mba et Omar Bongo Ondimba en leur temps, prit soin de marteler régulièrement la nécessité de l’unité des fils de la province lacustre.  Si le rétroviseur permet de voir que de temps à autre cette réalité a été durement éprouvée, il n’en demeure pas moins que le Moyen-Ogooué tient sa vocation de zone multiethnique ouvert au magnétisme national.

 

Plusieurs projets de développement dans le Moyen-Ogooué

 

Plusieurs projets de développement, écrit « L’Union » parue le 29 juin 2011, ont été annoncés pour améliorer les conditions de vie des populations de la Province du Moyen-Ogooué. Ils concernent notamment la réalisation de nombreux travaux d’infrastructures en tête desquels la construction du barrage hydro-électrique des Chutes de l’Impératrice Eugénie qui permettra d’alimenter ladite province, l’électrification des axes Kango-Bifoun-Lambaréné et Bifoun-Ebel-Abanga-Ndjolé et de la poursuite des travaux de la route nationale Ntoum-Bifoun.

 

Le communiqué final du Conseil des ministres, ajoute notre consœur, a également annoncé l’intégration à l’agenda de l’Agence Nationale des Grands Travaux (ANGT) des études de faisabilité relatives au port fluvial et lagunaire permettant la navigation de l’Ogooué en toute saison, dont la réalisation est porteuse d’emplois dans les secteurs des mines et du tourisme ; le renforcement des capacités opérationnelles de l’Administration par l’octroi de 22 véhicules et l’achèvement des travaux de fêtes tournantes après la CAN 2012 pour tenir compte du besoin de financement important de ces chantiers.

 

Le scandale étoffé de Bitam : Sur la piste du crime

 

A en croire « N’Ku’u le messager » du 28 juin 2011, face aux différentes versions contradictoires des mêmes pouvoirs publics, nous avons cherché à en savoir plus, et nous nous sommes mis sur les pistes de ce qui nous apparaissait comme une forfaiture. Cette dernière étant définie comme un « crime commis par un fonctionnaire dans l’exercice des ses fonctions ». Et dans le cas de Bitam, il s’agit bel et bien d’un crime.

 

Les pouvoirs publics ont, selon ce journal, beau tenter d’étouffer le scandale en prétextant qu’ « à aucun moment, il n’a été exercé une quelconque forme de violence sur les personnes interpellées », et que « la détention des personnes appréhendées s’est effectuée dans les normes, conformément aux lois et règlements en vigueur en République gabonaise ».

 

Les photos publiées, ajoute le bimensuel, démentent toutes les versions gouvernementales, et prouvent que les « lois et règlements en vigueur en République gabonaise » autorisent les sévices corporels, la torture et autres formes de violence sur les personnes appréhendées et gardées en vue.

 

La rafle homicidaire de Bitam : Vérités et contrevérités

 

Depuis la fin des années 80 débuts 90, note pour sa part, « Le Temps » du 29 juin 2011, Bitam, le chef-lieu du département du Ntem, dans le nord du Gabon, a la mauvaise réputation d’être un dangereux foyer de la petite et grande délinquance. Des nervis, bandits de grand chemin et autres cool-mondjers sévissent, du moins jusqu’à une date récente, rackettant, arnaquant et détroussant de paisibles citoyens de leurs biens, envoyant parfois certains dans l’au-delà.

 

Et depuis lors,  la préoccupation des autorités politiques et administratives, ainsi que celles des populations locales est de voir la ville se doter d’un commissariat de police, comme cela fut le cas dans les années 60-70. Un vœu pieu longtemps exprimés mais qui, malheureusement, est toujours tombé dans les oreilles sourdes des décideurs au niveau des plus hautes sphères de l’Etat.

 

Suit au décès d’immigrés à Bitam : Trois gendarmes relevés de leurs fonctions

 

Affiche à la une « L’Union » du 27 juin 2011. Le gouvernement, rapporte le quotidien, vient de prendre des mesures conformément à la réglementation dans ce corps d’armée. L’enquête diligentée depuis les faits suit toujours son cours.

 

A la brigade, l’examen au cas par cas révèlera que tous ces individus étaient en situation irrégulière. Ils étaient entrés sur le territoire national par des chemins détournés à travers la brousse, via la ville camerounaise de Kyé-Ossi. Suite à ce constat, les immigrés seront placés en garde à vue, tous en bonne santé apparente, le 14 juin 2011 à 22 heures, en attendant leur rapatriement prévu pour le 16 juin 2011.

 

En attendant son aboutissement, conclut le quotidien, les mesures conservatoires prises à l’encontre des trois gendarmes montrent le souci des autorités de donner à l’affaire les suites qu’elles méritent.

 

Ndemezo’o Obiang torcherait à son tour la primature

 

D’après « Gabon d’Abord » du 28 juin 2011, le ministère de la Jeunesse et des Sports a toujours été la porte de sortie, pour ne pas dire de non retour, au gouvernement. Quelques exemples, poursuit le bimensuel, qui ne trompent pas : il a fallu que Daniel Ona Ondo, Alfred Mabicka Mouyama et Egide Boundono Simangoye y atterrissent pour qu’ils soient mis out, hors jeu. Et Réné Ndemezo’o Obiang, alias Mao, n’échappera pas à la règle.

 

Lui qu’on sait déjà partant après « l’expédition punitive » du chef de l’Etat sur les chantiers de la CAN. Le désaveu, parce qu’il en est un, ne s’est pas arrêté là car immédiatement après, le très juteux volet CAN 2012, a été retiré de son département. Du coup, le ministre de la Jeunesse et des Sports est devenu une coquille vide. D’ailleurs, tout le monde sait qu’à la prochaine purge gouvernementale, ce sont tous les anciens ministres de l’ère Bongo père (Paul Toungui, Angélique Ngoma et lui-même Ndemezo’o) qui vont faire leurs petites valises, « for ever ».

 

Elections législatives : Jean François Ndongou brouille les cartes

 

Dans sa déclaration du vendredi 04 juin dernier, écrit « Le Temps » du 29 juin 2011, à peine trouve-t-on le mot, ou la phrase à même d’édifier l’opinion sur le processus électoral en cours. Tout ce qui transparaît est que : « le gouvernement prend acte » de la décision de la Cour, et qu’il envisage d’organiser les futures élections dans des conditions transparentes, de concert avec les partis politiques de la majorité républicaine pour l’émergence (sic), ainsi que ceux de l’opposition, tout en associant la communauté internationale.

 

A la question de savoir si les données à caractère biométrique seront introduites dans le fichier électorale qui servira à la tenue du scrutin de 2011, poursuit le journal, Jean François Ndongou botte en touche et brouille délibérément des cartes. La preuve que les tenants du pouvoir, en République gabonaise, se fourvoient et n’ont guère bonne conscience avec cette affaire de la biométrie.

 

Le naufrage de la biométrie

 

C’est la réponse donnée par Zeus (Ali Bongo, ndlr) sur les bords de l’Ogooué, relève « La Griffe » du 1er juillet 2011.Ce qui ne signifie toutefois pas la mort, par noyade, de la biométrie étant donné qu’elle se mettra progressivement en place. L’espoir est donc permis pour les locales. Depuis le missile anti-report de la Cour constitutionnelle, Zeus s’était bien muri dans un silence qui avait fini par agacer ses interlocuteurs de la consultation. Les plus énervés commençaient même à trouver  que cette attitude tapait sérieusement sur le système. D’où cette pluie de références au chaos si jamais on osait aller aux urnes sans la sainte biométrie.

 

Passé ce grand numéro de ngongongo, qui n’a visiblement pas impressionné Zeus,  les lanceurs de menaces ont volontairement cédé à la résignation. Et vrai semblablement au boycott parce que ne pouvant accepter une énième victoire des pédézozos légitimée par leur participation. La stratégie est fine quoique suicidaire : il faut laisser le PDG gagner sans se battre. Ces grands esprits ont un faible pour la littérature : « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ».

 

Magnagna après Myboto

 

Selon « La Loupe », à quelques mois des législatives, Mounana attend impatiemment le passage de témoin entre la « désuétude » Myboto, un des vestiges d’un régime dont le sport favori était la cupité et le « renouveau » Magnagna, un fire espoir d’une génération qui veut faire de la transparence un mode de comportement. Même si les deux hommes n’ont pas encore dévoilé leurs intentions, on les imagine mal ne pas descendre dans l’arène politique de l’ancienne ville minière de Mounana.

 

Là-bas, tout le monde est unanime : Magnagna ne sera pas Myboto. Il doit avoir une autre manière d’exercer les fonctions politiques et  une nouvelle façon de tisser des relations avec les populations.  Dans cet élan de transparence, on espère qu’il sera un émergent exemplaire qui « dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit ». Au regard de son observation des faits antérieurs, Magnagna gagnera le pari de la popularité et l’adhésion politique s’il met l’accent sur la bonne gestion des compétences du triangle Moanda, Mounana et Bakoumba sans exclure personne et en surveillant l’effectivité et l’applicabilité de la vision du chef de l’Etat. C’est cela un homme politique !

 

ACCROMBESSI DOIT MOURIR !

 

Titre « Gabon d’abord ». Dans quel autre pays africain des ressortissants étrangers occupent-ils des postes stratégiques au sommet de l’Etat ? N’y a-t-il pas au Gabon des hommes et des femmes valeureux et capables d’assumer des responsabilités telles que Directeur de Cabinet du Président de la République etc ? S’interroge le journal.

 

Après Dossou qui a géré le pétrole du Gabon pendant plusieurs années, voilà qu’ACCROMBESSI, un autre ressortissant Béninois gère le Gabon grâce à son vodou et ses pratiques occultes destinées à nous aveugler et endormir. Gabonais, Gabonaises, l’heure est venue à la révolte pour mettre fin à cette invasion Béninoise ! Comme en 1978, chassons tous les Béninois de notre pays ! ».

 

L’appel au meurtre et au génocide par les auteurs de ces deux tracts courageusement anonymes, démontre à quel niveau se situe aujourd’hui la montée inquiétante de la xénophobie et la détermination qui animent désormais les charmants templiers de cette philosophie du crime.

 

Zacharie Myboto induit en erreur ?

 

A en croire « AZ » du 1er juillet 2011, en démissionnant de ses fonctions gouvernementales, Zacharie Myboto voulait exprimer plus librement ses opinions idéologiques, et afficher son ambition nationale. Qu’il ne pouvait malheureusement faire prévaloir au sein de l’ancien parti unique « l’homme ne mourra pas pour manque de merveille, mais par manque d’émerveille », dit l’adage. Le député de la Lebombi Léyou voulait se départir des calomnies et autres intrigues lancées contre sa personne.

 

Pourtant après plus de deux décennies passées au service de l’Etat, et du PDG, Zacharie Myboto s’illustrera à la défense du régime dont fut le principal pourfendeur de l’action nauséeuse. En 1990, 1993 et 1998, alors que la majorité de la population aspirait à plus de démocratie véritable et à la transparence électorale. Ainsi, il sera le principal soutien, avec Jacques Adiahénot au maintien de Casimir Oye Mba à la primature.

 

Libye: L’UA d’accord sur le départ de Kadhafi

 

Le départ de Mouammar Kadhafi, note « L’Union » du 2 juillet 2011, était jeudi 30 juin 2011, à Malabo en Guinée Equatoriale, au centre du 17ème Sommet de l’Union Africaine (UA), notoirement divisée sur la guerre de l’OTAN en Libye. Les chefs d’Etat se sont prononcés sur «un ensemble de propositions pour un accord-cadre sur une solution politique en Libye», préparé depuis la veille par le comité des médiateurs de l’UA (Afrique du Sud, Congo, Mali, Ouganda, Mauritanie).

 

Parmi les propositions du comité ad-hoc figurent notamment un cessez-le-feu immédiat, l’accès humanitaire ainsi qu’une transition avec des élections démocratiques et le déploiement d’une force internationale.

 

Décès brutal et inattendu du DG de l’Economie sociale : Meurtre crapuleux et programmé ?

 

Pour « Le Temps », la mort, du moins suspecte, de Julien Boulanga Nguiendet, directeur général de l’Economie Sociale, au ministère des PME-PMI, laisse bon nombre de Gabonais perplexes. Que s’est-il réellement passé à Koula-Moutou ce 04 mai 2011 ?

 

S’étant rendu à Koula-Moutou dans le cadre d’une mission de travail avec une délégation que conduisait le ministre en personne, le Directeur Général de l’Economie Sociale ne reviendra à Libreville que dans un cercueil. Cette mission qui ne rentrait pas dans ses compétences, il confiera à son épouse B.J qu’il sentait, en cette mission, un piège tendu à sa personne.

 

On se demande si, cette mission n’était pas un prétexte pour éliminer Julien Boulanga Nguiendet de sa famille. L’attitude de ses collègues du ministère est, du moins surprenante, car nul ne peut comprendre cet abandon d’un collègue dans de telles conditions (état de santé critique au cours d’une mission). Le ministère des PME-PMI a le devoir républicain de faire toute la lumière sur cette mort suspecte au risque de donner du crédit d’un  meurtre crapuleux et programmé.

 

Signalons que le Ministère a réagi par un droit de réponse publié par le même éditeur dans la parution de la semaine. Le contenu vous sera livré dans notre prochaine revue de presse.

 

Pluie de faux permis de conduire sur Ntoum

 

Le phénomène a pris ces derniers temps, rapporte « La Griffe » du 1er juillet 2011, des proportions inquiétantes. En effet, une mafia s’est installée dans la localité avec pour marché : l’établissement de permis de conduire provisoires. Des faux qu’ont d’abord établi à des inconditionnels du MCD, un parti de qui on connaît et qui nourrit des ambitions fantastiques autour de la magistrature suprême.

 

On  n’explique autrement l’activisme qui s’est emparé des bras armés de Ben Laden. Sylver Ntoutoume, chef de cabinet de l’incontournable Julien Nkoghe Bekalé, et Ngoma Ngoma, alias “mange tout“, chargé du protocole, procèdent à un recensement des étrangers qui ne dit son nom. Avec des termes de bidasse, ils leur exigent de fournir des photos d’identité et une somme de 150.000 francs destinées à l’établissement du permis provisoire.

 

La SNBG a officiellement mis fin à son activité d’exportation de grumes

 

La Société Nationale des Bois du Gabon (SNBG), rapporte « Gabon Matin » du 30 juin 2011, a officiellement mis fin, mardi 28 juin 2011, à son activité d’exportation de grumes pour se lancer résolument dans la transformation locale du bois. Réuni pour décider de cette reconversion qui cadre avec la politique édictée par le Gouvernement en matière, son Conseil d’administration présidé par Pierre Ngavoura, s’est justement tenu sur le site abritant les usines, qui dans un futur proche, assureront cette transformation.

 

A en croire le quotidien, la mutation de la SNBG et, surtout, sa matérialisation sur le terrain, montre que la décision prise par le Président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba de transformer le bois gabonais sur place était salutaire pour l’économie du Gabon, du fait de la valeur ajoutée que cette activité industrielle va induire.

 

La deuxième édition de la Journée portes ouvertes de la Direction Générale des Impôts (DGI)

 

L’esplanade de l’immeuble Arambo (Bercy) de Libreville, écrit « L’Union » du 1er juillet 2011, va abriter le 2 juillet 2011, la deuxième édition de la Journée portes ouvertes de la Direction Générale des Impôts (DGI). Organisée sous le thème «Impôts et développement», cette manifestation sera un cadre d’échange entre l’administration fiscale et l’ensemble des agents économiques, à savoir les ménages, les entreprises, les autres administrations et les partenaires au développement.

 

Cette Journée a permis de découvrir les services et fonctionnement de l’administration fiscale, d’accéder à la documentation fiscale pour mieux la comprendre, de créer une synergie entre l’administration fiscale et les usagers du service public, d’établir une relation de confiance pour améliorer le civisme fiscal et d’inculquer aux citoyens le concept de l’acquittement volontaire de l’impôt.

 

Selon le directeur général, Joël Ogouma, lors de la conférence de presse, la DGI a engrangé l’année écoulée, 486 milliards de FCFA de recettes fiscales hors-pétrole. En termes de perspectives, l’administration prévoit l’élargissement de l’assiette de l’impôt, l’amélioration du recouvrement, la modernisation de ses services, l’amélioration du contrôle fiscal, la maitrise efficiente des dépenses fiscales et la lutte contre le secteur informel.

 

Complètement dramatique

 

Longtemps la deuxième ville minière du Haut-Ogooué, note « La Loupe » du 28 juin 2011, Mounana s’est vue mourir à petit feu. Aujourd’hui, le spectacle d’un village doté de vieilles bâtisses qui fait pleurer, qui a connu la splendeur de cet endroit cosmopolite où cohabitait tout le monde.

 

L’ère de l’opulence est révolue, la prospérité et l’abondance sont loin derrière. Mounana a connu son ère de vaches grasses. Oui une commune florissante où vivait près de 8000 âmes a fini par s’éteindre à cause du manque de vision de la gestion approximative de la Comuf, principale sinon unique vache laitière. Au reste, les avis sont partagés sur les causes de la décadence de Mounana. Pour les uns, l’épuisement des gisements.

 

Pour les autres, la mauvaise gestion. Dans les deux cas, nous pensons que la qualité de la gestion doit être incriminée parce que même après l’épuisement des réserves d’uranium, il y a certains acquis qui devraient être conservés et perpétués.

 

Comment fonctionnait Mounana ?

 

Il y avait d’un côté, note le journal précité, Mounana et sa principale activité, l’exploitation minière ; de l’autre côté, il y avait la famille dynastique Myboto et sa principale activité, la politique. Au final, cet homme était l’Alpha et l’Oméga. De quelles facilités myboto en tant qu’individu n’a-t-il pas bénéficié de la Comuf ? Une interrogation à laquelle seul Egide Boundono-Simangoye pourra répondre.

 

Quelle démesure ! A-t-on besoin d’avoir été dans une école d’architecture pour comprendre que le domaine des Myboto n’aura pas coûté moins de 4 milliards de francs. Le vrai chiffre ne sera jamais connu puisqu’il y a un temps, tout et Myboto se confondait : la facture et le payement était sa fonction. Puisque l’histoire ne reste jamais muette même lorsqu’elle est bâillonnée, tout finira par se savoir. D’ailleurs les langues commencent à se délier, le grand déballage est pour bientôt. Les autres vont suivre la voie qu’il a tracé en énonçant son hypocrite, mais révélateur, « j’assume ! ».

 

36 corps abandonnés au CHL

 

Intitule « Gabon Matin » du 30 juin 2011. En effet, selon ce journal, 36 corps sont abandonnés par les familles au Centre Hospitalier de Libreville (CHL) dont 23 identifiés. Pour la situation de ces corps abandonnés, il s’agit d’abord des personnes accidentées qui sont transportées par des pompiers, la police, les gens de bonne volonté et n’ont pas souvent des pièces pour les identifier. Ce sont des « corps X ». Il y a de l’autre côté, une démission des parents et un véritable manque de solidarité dans les familles.

 

Le CHL est un hôpital à caractère public et national qui est de ce fait, dans l’obligation d’accueillir tous les patients se trouvant dans un état de maladie.

 

Football : 50 millions de FCFA débloqué pour la LINAF

 

« Gabon Matin » du 1er juillet, à la faveur d’une réunion de travail, le 30 juin à Libreville, avec la Ligue Nationale de Football (LINAF), la Fédération Gabonaise de Football (FEGAFOOT), une enveloppe de 50 millions de FCFA, a été débloquée par le ministère des Sports, pour que la saison 2010-2011 aille à son terme.

 

Selon la FEGAFOOT, 25 millions iront à la LINAF pour qu’elle organise les 4 dernières journées du championnat national et règle ses ardoises. Le reste permettra à la FEGAFOOT d’organiser la Coupe du Gabon (15 millions) et le tournoi de montée en première division (10 millions).

 

Le National-Foot avait déjà été interrompu entre février et mars derniers suite remplacement de l’ancien bureau directeur de la LINAF, accusé notamment de «mauvaise gestion».

 

Source: Infos gabon