Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 13/05/11

Croissance : l'Allemagne, bonne élève de la zone euro

La croissance économique a nettement accéléré au premier trimestre dans la zone euro, un rattrapage après une fin 2010 décevante qui s'avère plus fort que prévu. Selon une première estimation publiée vendredi par l'office européen des statistiques Eurostat, le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a augmenté de 0,8 % sur les trois premiers mois de l'année. Pour l'année, la Commission européenne confirme vendredi sa prévision d'une croissance économique de 1,6 % en zone euro.

Au premier trimestre, dépassant les prévisions les plus optimistes, la croissance de l'économie française a atteint 1 %, sa meilleure performance depuis près de cinq ans. Sur TF1, François Fillon a relevé que sur le premier trimestre, la croissance française était, "le double de la Grande-Bretagne et plus de deux fois la croissance dans la même période aux Etats-Unis".

L'Allemagne fait mieux. L'effet de rattrapage y a été particulièrement fort : son PIB a bondi de 1,5 %, bien plus que prévu par les économistes, après seulement 0,4 % au quatrième trimestre 2010, a annoncé vendredi son Office fédéral des statistiques. Il y a moins de deux ans, responsables politiques et économistes ne voyaient pas l'Allemagne revenir à son niveau d'avant-crise avant 2013.

Manifestement, la dynamique de l'année 2010, où la croissance s'est établie à 3,6 %, plaçant l'Allemagne dans le peloton de tête européen, se poursuit malgré l'augmentation des risques sur la scène internationale, de la crise de la dette en zone euro à la catastrophe japonaise, en passant par les fluctuations des cours des matières premières. L'Allemagne a toutefois réussi à rendre son économie moins tributaire de tous ces facteurs en réduisant sa dépendance au commerce extérieur.

Le ministre de l'économie allemand , Philipp Rösler, a souligné que l'expansion du pays était en train de s'accélérer. "Les chiffres prouvent que l'économie allemande continue de prendre de la vitesse", écrit-il dans un communiqué. "La reprise s'est poursuivie, se montrant très solide au premier trimestre." Le gouvernement allemand a confirmé sa prévision d'expansion pour l'ensemble de l'année 2011 à + 2,6 %. De plus en plus d'économistes croient à une croissance de 3 % ou plus cette année.

 

Source: Lemonde

 


 
 
posté le 13/05/11

Le Nigérian aux 107 femmes

Au Nigeria, un homme défie les autorités religieuses: Bello Maasaba, 87 ans, guérisseur musulman, a épousé 107 femmes. Et la frénésie conjugale du vieil homme ne s'est pas calmée avec l’âge; ce n’est plus en mois que l’on compte l’intervalle entre deux nouveaux mariages, mais en semaines. Tous des mariages d’amour, précise le Los Angeles Times. Aujourd’hui, il a 86 femmes, âgées de 19 à 64 ans, plus neuf qui sont mortes et douze qui ont divorcé. Il a eu 185 enfants dont 133 encore en vie, le plus jeune âgé d’un mois.

Dans sa maison aux 89 pièces et aux colonnes dorées, la concorde règne. Des haut-parleurs disséminés dans la maison et dans la rue permettent à ses femmes et ses nombreux fidèles d’écouter l’enseignement du guérisseur.

Longtemps, Maasaba a vécu une vie ordinaire, partageant son temps entre ses deux femmes et son travail dans le textile, puis dans une entreprise de sucre. Mais dans les années 1970, il reçut une étrange visite. L’archange Gabriel lui serait apparu et lui aurait ordonné d'épouser davantage de femmes.

Heureusement pour lui, sa notoriété de guérisseur attire les fidèles qui le rétribuent généreusement. Il peut donc subvenir aux besoins des quelque 5.000 membres de sa famille élargie. Aishetu Ndayako a épousé Maasaba en quarantième et quelques noce. Veuve sans ressources et avec six enfants, elle avait entendu dire qu’il était un homme bon. Elle raconte son mariage:

«Il n’y avait aucun problème entre les femmes. Elles étaient toutes très tranquilles. Honnêtement, nous ne nous sommes jamais disputées. Pas même une fois. Il m’aimait. La nourriture était bonne. Il tuait souvent des vaches. Il donnait assez d’argent à chacune des femmes.»

Mais ce tableau heureux ne réjouit pas tout le monde. Il y a trois ans, les autorités islamiques de la province de Niger, un état régi par la charia, la loi islamique, a exigé de Maasaba qu’il divorce de 82 de ses femmes afin de n’en garder que 4, le nombre maximum autorisé par les textes coraniques. Face à son refus, la police l’arrêta le 15 septembre 2008 et le conduisit en prison où il passa 22 jours.

La persévérance de ses femmes, qui ont manifesté contre son emprisonnement, permit de le faire libérer sous caution. Les charges qui pesaient contre lui furent définitivement abandonnées: la Haute Cour d’Abuja convoqua chacune de ses femmes afin qu’elles confirment avoir librement accepté le mariage. A la 57e réponse positive, les juges baissèrent les bras et ordonnèrent sa libération.

Maasab ne prend pas son rôle de guérisseur à la légère:

«Quand l’une de mes femmes meurt, je ne suis pas bouleversé. C’est Dieu qui me les a données et c’est Dieu qui me les reprend. [Quand un des enfants est malade], je leur dis de ne pas aller à l’hôpital, elles doivent m’informer et prier. Certaines de mes femmes ne me font pas assez confiance. Elles vont à l’hôpital dans mon dos. Mais si quelqu’un fait quelque chose dans mon dos, l’enfant va développer une grosseur sur le corps et finira par mourir.»

Les dons que Dieu a transmis à Maasaba ne se limitent pas aux pouvoirs curatifs. Lorsqu’on lui demande comment il arrive à satisfaire les besoins «romantiques» de ses nombreuses femmes, il répond avec assurance:

«Dieu, dans sa grande sagesse, m’a donné le pouvoir et la force de leur fournir l'apport sexuel dont elles ont besoin. Si je ne les satisfaisais pas, elles partiraient.»

 

Source: Slate Afrique

 


 
 
posté le 13/05/11

Mitterrand et l'Afrique, l’aventure ambiguë

L'ancien président a marqué de son empreinte les relations entre la France et ses anciennes colonies. Retour sur ces quatorze années de politique.

 

A la notable exception du président Charles de Gaulle, le président François Mitterrand est le chef d’Etat français qui aura le plus marqué l’Afrique dans les relations entre la France et ses anciennes colonies. De son accession au pouvoir en 1981 jusqu’à la fin de ses deux septennats en 1995, ses rapports avec l’Afrique ont été ambigus, à l’image de la politique africaine de la France. Sauf qu’en tant que chef d’Etat, il a su imprimer sa marque personnelle sur le cours de l’histoire des pays anciennement colonies françaises ou d’expression française. Une marque diversement appréciée par les Africains, partagés entre reconnaissance et déception.

Les Africains n’oublieront jamais, en effet, que c’est sous la présidence de François Mitterrand que l’ex-président Thomas Sankara du Burkina Faso fut assassiné en 1987 lors du coup d’Etat mené par le président Blaise Compaoré. Non sans la complicité de la France, des présidents ivoirien Félix Houphouët-Boigny et togolais Gnassingbé Eyadema. La disparition du jeune capitaine-président reste le grand point d’ombre de la politique mitterrandienne en Afrique.

Vu de France, il est difficile d’imaginer ce que la Haute-Volta devenue Burkina Faso (le pays des hommes intègres) sous Thomas Sankara représentait pour toute l’Afrique. L’exemple d’une Afrique digne et fière, le refus de la mendicité et de la soumission, la preuve que tout est possible par le travail et la méritocratie, mais surtout que la politique consiste à servir le peuple plutôt que de se servir du peuple. Bref, le réveil de l’Afrique. La mort du président Thomas Sankara est encore assimilée de nos jours à la fin de l’Afrique dont les Africains rêvent. D’autant plus qu’il symbolisait tout l’espoir d’un continent en une nouvelle gouvernance et un nouveau leadership. Et cela par la pédagogie de l’exemple.

Atermoiements et tergiversations

Concernant le génocide de 1994 au Rwanda, les Africains ont été certes scandalisés par son ampleur. Mais il n’en demeure pas moins que beaucoup sont sceptiques quant à l’implication de la France par un soutien quelconque. Ils ne comprennent pas que le président François Mitterrand n’ait pas pu peser beaucoup plus tôt en faveur d’un compromis politique entre l’ancien président Juvénal Habyarimana assassiné et la rébellion du Front patriotique rwandais (FPR) dirigé alors par l’actuel président Paul Kagamé.

En revanche, même tardive, l’«Opération Turquoise» a été appréciée à sa juste valeur. On peut même dire, sur le Rwanda, que la France est restée sur les traditionnels atermoiements de sa politique africaine. Sauf que le conflit a vite dégénéré en un génocide perpétré par les Hutu qui détenaient le pouvoir contre les Tutsi qui voulaient le conquérir. Sur fond d’antécédents historiques et sociopolitiques.

François Mitterrand a, du reste, eu la même attitude de tergiversations sur différents conflits, au Tchad notamment. Pendant la guerre du Lac Tchad en 1992 entre la rébellion du Mouvement pour la démocratie et le développement (MDD) et l’armée loyale au président Idriss Déby Itno, il a fallu du temps pour que la France se décide à envoyer ses avions de chasse mettre les rebelles en déroute.

Le poids du sommet de La Baule

Les Africains et l’histoire retiendront, malgré tout, une contribution tout à fait positive. Le président François Mitterrand est celui qui aura accompagné les processus de démocratisation de la fin des années 80 en Afrique. Grâce à son habileté politique à anticiper et à s’inscrire dans le cours de l’histoire.

En effet, face à la déferlante des contestations prodémocratiques qui gagnaient les anciennes colonies d’Afrique noire, le sommet France-Afrique de La Baule en 1990 a été déterminant. En décidant que la France allait dorénavant lier l’aide au développement à l’ouverture démocratique, il a ainsi mis les régimes dictatoriaux au pied du mur, quand on sait que cette aide a longtemps constitué comme une assurance-vie pour lesdits régimes.

Cette décision politique majeure a incité les peuples africains à ne pas s’arrêter en si bon chemin dans leurs revendications à plus de démocratie. Résultat: tous les pays francophones d’Afrique noire sont passés des anciens régimes de partis uniques à de nouveaux régimes de multipartisme fondés sur des principes démocratiques. Qu’importe que les démocraties naissantes ou rétablies montrent des signes d’essoufflement aujourd’hui, il s’agit bel et bien là d’un grand acquis à mettre à l’honneur de François Mitterrand. Dont acte!

 

Source: Slate Afrique

 


 
 
posté le 12/05/11

Afrique du Sud: des lesbiennes sont violées pour être "guéries

Jeudi 5 mai, une adolescente de 13 ans, qui revendiquait son homosexualité, a été violée sur le chemin de son école, dans le centre de Pretoria, la capitale de l'Afrique du Sud, selon le ministère de la justice. En début de matinée du dimanche de Pâques, le 24 avril, c'est le corps de Noxolo Nogwaza, une lesbienne de 24 ans, qui a été retrouvé dans une ruelle du township de Kwa Thema, situé à l'est de Johannesburg.

Crâne écrasé, dents arrachées, yeux exorbités, son visage était méconnaissable selon des témoins. Des parties de son corps ont été lacérées avec des tessons de verre, et des préservatifs usagés ont été retrouvés près du cadavre. La veille, dans un bar, cette militante pour les droits des personnes homosexuelles avait eu une altercation verbale avec un groupe d'hommes qui faisaient des avances à sa petite amie.

Peu relayés dans la presse locale, ces deux faits tragiques illustrent un phénomène persistant en Afrique du Sud – et même en augmentation selon des associations –, baptisé le viol "correctif". Des hommes obligent des lesbiennes à avoir des relations sexuelles avec eux, jugeant que cela permettra à celles-ci d'être "soignées" et d'être remises "dans le droit chemin".

"La mort de Nogwaza est le dernier d'une longue série de crimes sadiques visant les lesbiennes, les homosexuels et les transsexuels en Afrique du Sud", a réagi dans un communiqué l'organisation internationale Human Rights Watch.

LES POLICIERS FERMENT LES YEUX

Selon l'association Luleki Sizwe basée au Cap, 31 lesbiennes ont été tuées au cours de la dernière décennie en Afrique du Sud. Chaque semaine, plusieurs lesbiennes seraient violées dans le pays, mais il est difficile de connaître l'ampleur exacte du phénomène en raison de l'absence de statistiques officielles.

Les victimes lesbiennes vont rarement porter plainte au commissariat le plus proche car elles y trouvent souvent des policiers qui préfèrent fermer les yeux et qui pour certains d'entre eux, estiment même qu'elles l'ont "bien mérité", favorisant ainsi une culture de l'impunité.

La violence sexuelle (près de 500 000 viols par an), le machisme et la misogynie demeurent très présents dans la société sud-africaine. La " nation arc-en-ciel " a pourtant l'une des constitutions les plus progressistes en termes de protection des minorités. Alors que la majorité des pays africains condamnent encore pénalement l'homosexualité, les couples homosexuels sud-africains peuvent adopter un enfant depuis 2002 et se marier depuis 2006.

Ce sont surtout dans les townships, ces vastes quartiers pauvres situés à la périphérie des grandes villes, que les lesbiennes vivent un enfer. Elles sont sujettes au quotidien aux menaces qui peuvent à tout moment être mises à exécution. A l'image de cet homme qui lance à cette militante lesbienne : "Tu as besoin de prendre une leçon car tu te comportes trop comme un homme." Celle-ci raconte que son ex-copine est morte du sida après avoir été contaminée lors d'un viol par plusieurs hommes.

LE GOUVERNEMENT CRITIQUÉ POUR SA COMPLAISANCE

Critiqué pour sa complaisance envers ces crimes, le gouvernement sud-africain a annoncé la semaine dernière la création d'un groupe de travail chargé de proposer des mesures permettant de lutter contre ces agressions (campagne de sensibilisation, mise à disposition de refuges pour des homosexuels en danger, etc.).

En quelques mois, une pétition de l'organisation internationale Avaaz réclamant la condamnation publique des viols "correctifs" par les autorités sud-africaines, avait recueilli plus de 900 000 signatures. Le texte exigeait aussi la reconnaissance pénale des crimes de haine.

En 2008, Eudy Simelane, une ancienne joueuse lesbienne de l'équipe nationale de football féminin, a été violée par plusieurs hommes, battue et poignardée 25 fois. Deux hommes ont été condamnés pour sa mort en 2009, mais à l'époque, les juges n'avaient pas estimé que son meurtre était lié à son orientation sexuelle.

 

Source: Lemonde

 


 
 
posté le 12/05/11

Guinée Bissau:Le Club de Paris annule la dette

Les pays créanciers de la Guinée Bissau membres du Club de Paris ont décidé ce mardi 10 mai 2011 d’annuler la dette de la Guinée –Bissau, suite à l’atteinte par ce pays du point d’achèvement de l’initiative Pays pauvres très endettés (PPTE) en décembre 2010.

« Afin de contribuer à la restauration de la soutenabilité de la dette de la République de Guinée-Bissau, ils (les pays créanciers du Club de Paris) ont décidé d’annuler 256 millions de dollars en valeur nominale, ce qui représente l’effort incombant au Club de Paris dans le cadre de l’initiative PPTE », selon un communiqué transmis à Ouestafnews.

Selon la même source les créanciers se sont également engagés « à titre bilatéral à annuler 27 millions de dollars », prenant acte de « la détermination du pays à mettre en œuvre un programme économique pour accélérer la croissance et la réduction de la pauvreté ».

La Guinée-Bissau, petit pays d’Afrique de l’ouest a subi pendant plusieurs années une grande instabilité sociopolitique marquée par une guerre civile et de multiples coups d’Etat.

L'initiative pays pauvres très endettés (PPTE), est une initiative conjointe du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale lancée en 996 et qui vise à assister les pays les plus pauvres du monde en rendant leurs dettes internationales « soutenables ». Ce programme concerne actuellement 40 pays , dont 33 situés en Afrique subsaharienne. Toutefois, cette approche à la crise de la dette qui plombe les économies africaines est rejetée par plusieurs organisations et mouvements internationaux qui réclament une annulation pure et simple de la dette.

Hormis le Nigeria et le Cap-Vert, tous les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) sont soumis à l’Initiative PPTE, dont ils ont tous atteint le point d’achèvement en dehors de la Côte d’Ivoire et de la Guinée qui sont en phase intérimaire.

Créé en 1956, le Club de Paris se défini d’après son site internet comme « un groupe informel de créanciers publics dont le rôle est de trouver des solutions coordonnées et durables aux difficultés de paiement de pays endettés ». Au total il compte 19 pays membres permanents dont les Etats-unis, l’Allemagne, le Japon et la France.

 

Source: ouestaf

 


 
 
 

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