Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 29/06/11

Gabon: débat en direct sur la page Facebook du président

Suite au succès généré le 27 juin dernier par l’initiative du Président de la République en vue de donner aux Gabonais l’opportunité de poser leurs questions, faire part de leurs attentes et suggestions et partager leurs initiatives personnelles sur le thème de « l’emploi des jeunes », Son Excellence Ali Bongo Ondimba a décidé de poursuivre son action sur sa page Facebook et sollicite davantage de contributions pour encore plus de dialogue !
 


 
 
posté le 29/06/11

Gabon: le Président Ali Bongo Ondimba accélère son processus de réformes

Le Chef de l’État gabonais a présidé, à Lambaréné (Moyen –Ogooué), le 6ème Conseil des Ministres délocalisé. Comme lors des précédents Conseils en province, le Président Ali Bongo Ondimba a annoncé de nouvelles réformes visant à accélérer le processus d’émergence du Gabon.
 


 
 
posté le 28/06/11

La CPI et l’Afrique

La Cour pénale internationale (CPI) a décidé une fois de plus de poursuivre, pour des faits relevant de sa compétence, un dirigeant africain. Après le président soudanais, Omar El Béchir, voici venu le tour du président libyen, Mouammar Kadhafi, de courir après un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, siégeant à La Haye aux Pays-Bas. Curieusement, c’est encore contre un leader politique africain que l’instance judiciaire de La Haye a décidé de délivrer son mandat. Apparemment, son procureur, l’Argentin Luis Moreno O’Campo, n’aurait d’yeux que pour les Africains. A son avis, s’il y a des crimes relevant de la compétence de la CPI, l’Afrique battrait le record mondial en la matière. Que des crimes aient été commis en Asie, plus précisément en Afghanistan, en Irak, au Liban, en Syrie, ou encore en Israël, pour le procureur de la CPI, aucun d’entre eux ne relèverait des crimes retenus dans le traité de Rome créant la CPI. Seuls ceux commis en Afrique énervent les dispositions de ce traité. Concernant la CPI, la République démocratique du Congo en sait quelque chose. Car, l’institution judiciaire internationale doit en partie son existence à la présence dans ses geôles de quelques Congolais incriminés pour des faits relevant de sa compétence. Qu’importe ! L’acharnement dont fait preuve actuellement la CPI sur les leaders africains est de mauvais aloi. Il traduit l’ambition sordide de mater les leaders africains jusqu’à les mettre à genou pour les avoir finalement à ses dépens. Dans les geôles de la CPI, c’est l’Afrique qui fournit le plus grand lot. Alors que le continent noir n’est pas le seul sur cette planète où des crimes contre l’humanité sont commis. En Irak ou en Afghanistan, il y a pire que ce qui s’est fait sur le sol africain. Mais, face aux atrocités qui se commettent en Irak, en Afghanistan, ou régulièrement en Israël, la CPI n’y voit que blanc comme neige. Elle a volontairement fermé les yeux, se désintéressant complètement des faits qui sont pourtant de son entière compétence. Nous pensons que l’Afrique doit aujourd’hui ouvrir grandement les yeux pour savoir jauger ses intérêts chaque fois qu’il faut s’engager dans un traité ou accord international. Ce n’est pas pour rien que des pays – et pas des moindres – comme les Etats-Unis n’ont jamais ratifié le traité de Rome. Ils doivent avoir vu juste. L’évolution des faits sur le terrain leur donne raison. A l’instar des institutions de Bretton Woods (Fonds monétaire international et Banque mondiale), la CPI n’a été créée que pour asservir davantage l’Afrique en vue de la maintenir le plus longtemps possible dans le giron de la communauté internationale. Il est temps pour l’Afrique de se relever comme un seul homme pour barrer la route au nouveau projet de sa recolonisation. Le front commun formé contre le mandat d’arrêt qui court encore à l’encontre du président soudanais est déjà un pas sur cette voie. Tout comme la mobilisation dont fait preuve actuellement l’Afrique, avec la réunion organisée en Afrique du Sud, en rapport avec la crise libyenne, est à mettre à l’actif de cette Afrique en voie d’émancipation. Le moment est arrivé, pensons-nous, pour l’Africain de réécrire son histoire, sans interférence aucune. C’est le seul moyen d’honorer la mémoire de ses dignes fils, tels que Kwame Nkrumah, Patrice Lumumba et bien d’autres encore, qui ont payé de leur vie pour l’indépendance de l’Afrique.

 


 
 
posté le 28/06/11

Sénégal: l'armée déployée à Dakar après de violentes manifestations

Des soldats ont été déployés, mardi 28 juin, autour des bâtiments publics de Dakar. Des véhicules  blindés gardaient la présidence et au moins un hélicoptère de combat survolait la capitale sénégalaise au lendemain d'une nuit d'émeutes provoquée par des coupures de courant chroniques et prolongées.

 


 
 
posté le 28/06/11

Guinée équatoriale : L’étrange affaire des "soeurs" Simpore

La sélection féminine de Guinée équatoriale va participer à sa première Coupe du monde sans deux de ses stars, Salimata et Bilguisa Simpore. Les deux soeurs sont en effet accusées d’être des hommes.

 


 
 
posté le 27/06/11

L'alcool pourrait nuire à la santé des spermatozoïdes

La baisse du nombre de spermatozoïdes constatée chez les hommes, en Europe et aux États-Unis, au cours des dernières décennies pourrait bien être due, au moins en partie, à une exposition à l'alcool in utero.

 


 
 
posté le 27/06/11

La diaspora congolaise et la révolution du Ndombolo

La musique adoucit les mœurs, dit-on. Le rythme endiablé du Ndombolo altéreraient la conscience politique d’une population congolaise essoufflée par 32 ans de dictature, 15 ans de guerre, le tout couronné par une corruption endémique et une quasi-absence d’État.

 


 
 
posté le 27/06/11

Rwanda: Pauline Nyiramasuhuko, le visage féminin du génocide

Après dix ans de procès, Pauline Nyiramasuhuko a été condamnée à la prison à perpétuité pour génocide et crimes contre l’Humanité. Retour sur le parcours de cette ex-ministre, coupable d’incitation aux massacres et aux viols lors du conflit rwandais.

 


 
 
posté le 24/06/11

Les six femmes les plus influentes d'Afrique

Elles occupent toutes les sphères d'activités. Le succès de la carrière de ces Africaines en font des personnalités incontournables sur le continent.

 


 
 
posté le 24/06/11

Sénégal: la révolution des cacahuètes

La «Peanut Revolution», révolution des cacahuètes, comme l’ont déjà surnommée certains commentateurs, a commencé à Dakar. En quelques heures, jeudi 23 juin 2011, la rue a fait plier le régime du président Abdoulaye Wade, 85 ans, au pouvoir depuis 2000. La paisible capitale dakaroise s’est transformée en véritable champ de bataille entre manifestants et forces de l’ordre.

 


 
 
posté le 24/06/11

Nouveau pouvoir ivoirien : Les vérités de Thabo MBeki

«Pourquoi les Nations Unies privilégient-elles les anciennes puissances coloniales sur notre continent ? », interroge l’ancien président Sud-africain Thabo Mbeki dans le présent article qu’il a à l’origine rédigé pour le Magazine Américain, Foreign Policy. Il affirme que le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies a pris l’étrange décision d’outrepasser son mandat en Côte d’Ivoire en se permettant de déclarer le vainqueur de l’élection présidentielle contrairement à sa mission telle que détaillée par le Conseil de Sécurité.

 


 
 
posté le 23/06/11

Le président sénégalais renonce à réformer la Constitution

Face à la colère de la rue, le président sénégalais, Abdoulaye Wade, a renoncé in extremis, jeudi 23 juin, à son projet controversé de réforme constitutionnelle qui devait assurer son élection et le passage du pouvoir à son fils après son départ, a annoncé aux députés son ministre de la justice, Cheikh Tidiane Sy.

 


 
 
posté le 23/06/11

La situation des réfugiés congolais et rwandais

Il existe actuellement 89.000 réfugiés rwandais en RD Congo disséminés entre les provinces de l’Est et du Centre et près de 53.000 réfugiés congolais actuellement au Rwanda au camp de réfugiés de Kiziba. Tous des déplacés forcés suite aux guerres qui ont secoué la sous région depuis le début des années nonante à ce jour. Les uns ayant fui le Rwanda suite au génocide et à l’avancée des soldats du FPR durant leur conquête du pays les autres ayant dû abandonner leurs localités du Kivu en Rd Congo pour se réfugier au Rwanda suite aux différents combats entre l’armée Congolaise et les groupes armés tels que le CNDP et le RCD. Actuellement, selon une déclaration du Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies faite à Radio Okapi, organe de presse de la mission de l’ONU en RDC, environ 90% de ces réfugiés rwandais installés dans la province du Kasaï orientale, en RD Congo, seraient demandeurs de la nationalité congolaise car, selon le HCR, ils se sont intégrés, participent à la vie socio-économique locale, jouissent des mêmes droits que les congolais mais sans droit de participer à la vie politique ou aux élections. De l’autre côté, au Rwanda, la situation des réfugiés congolais est tout à fait différente. L’intégration n’est pas vécue de la même manière. Les moyens mis en place pour leur intégration restent faibles et ces derniers ne manifestent pas le même désir de rester au Rwanda et encore moins d’en demander la nationalité. Pour ces réfugiés, l’optique du HCR est à la formation scolaire mais aussi au retour en RD Congo. Le décor étant planté, voici « là où les romains s’empoignèrent« ! Compte tenu de la situation créée en 1997 par LD Kabila qui vit se déverser en RD Congo, alors République du Zaïre, des milliers de soldats dont beaucoup étaient des Rwandais ou rwandophones qui n’ont pas laissé un très bon souvenir aux congolais en général et aux kinois en particulier, compte tenu du ressenti des populations congolaises sur la politique étrangère de Kigali, qui crée un sentiment d’injustice face aux crimes supposés ou avérés de l’armée rwandaise ou de ses « succursales que sont des mouvements armées de libération pseudo congolais comme le CNDP et le RCD, il sera dur de faire accepter à la population congolaise comme à ses diasporas cette demande de naturalisation de réfugiés rwandais en RD Congo. Il y a déjà eu par le passé des cas de populations rwandaises venues en territoire Zaïro-Congolais qui furent acceptées, intégrées et même placées à de hautes fonctions par feu le président Mobutu grâce à leur compétence comme ce fut le cas de Mr Bisengimana et d’autres. Cependant, le contexte était différent car il n’y avait pas de contentieux entre le Rwanda et le Zaïre. Or actuellement, le peuple congolais dans sa généralité verrait l’acceptation de Kinshasa à cette demande comme une allégeance plus qu’officielle à Kigali en le débarrassant d’une population parfois encombrante voire dérangeante. Il est vrai que beaucoup de réfugiés rwandais en RD Congo ne demandent qu’à pouvoir retourner chez eux mais dans le cadre d’un dialogue inter rwandais garantissant leur intégrité. Un dialogue en demi teinte voire biaisé car répondant d’abord aux attentes du régime de Kigali seul. Car comment comprendre que d’un côté les réfugiés congolais aspirent à retourner chez eux et les réfugiés rwandais à demander une naturalisation? Ce qui sous entend qu’ils doutent de l’intégrité de leur vie une fois au pays et de la sincérité du dialogue inter rwandais. Naturaliser ces populations, c’est peut-être allumer à nouveau une autre bombe à retardement que le peuple congolais n’a plus du tout envie de voir exploser à sa figure après avoir fraternellement ouvert sa porte à ses frères des Grands Lacs dans les années 60, 70 et 80. La liberté et les droits dont ils jouissent actuellement sont suffisants pour mener une vie paisible et stable. Mais de là à demander la nationalité, il est une frontière symbolique à ne pas franchir. Les blessures encore ouvertes dans la conscience collective du peuple congolais ne peuvent nous permettre le luxe d’octroyer ce droit à une population « extra frontalière », pour ne pas utiliser le terme étranger, même au nom de la paix sociale et des droits de l’homme et des réfugiés, d’acquérir la nationalité congolaise dans ces temps troublés que nous traversons encore en tant que Nation Congolaise. Ce n’est pas le bon moment et ce n’est pas la bonne demande… de la part du HCR.

 


 
 
posté le 23/06/11

Sénégal: Peur sur Dakar

Pour la dix-septième fois depuis 2000, Abdoulaye Wade a soumis aux députés un projet de loi modifiant la Constitution sénégalaise. Une proposition qui vise à élire le président de la République et le vice-président en même temps lors des prochaines élections de février 2012. Mais elle supprime également de fait le second tour, en permettant l’élection du «ticket» avec seulement 25% des suffrages exprimés. Une mesure qui maintient le pays en haleine depuis une semaine.

 


 
 
posté le 22/06/11

RDC - Des électeurs de 12 ans

La République démocratique du Congo abrite 68 millions d’habitants. En théorie, le nombre d’électeurs est bien inférieur à ce chiffre. Mais bientôt, le nombre d’inscrits sur les listes électorales pour les élections présidentielle et législative de novembre 2011 pourrait battre des des records. La campagne d’inscription sur les listes électorales est en cours, mais des fraudes ont déjà été dénoncées.

 


 
 
posté le 22/06/11

Sénégal : Abdoulaye, Karim et les voies de la succession

On connaissait le boulanger d’Abidjan, voici l’enfarineur de Dakar ! Ce n’est peut-être pas l’un qui cachait l’autre. Mais depuis que Laurent Koudou Gbagbo a été « dégagé » de l’actualité politique africaine, les feux de la rampe éclairent d’un jour nouveau Me Abdoulaye Wade, président de la république du Sénégal.

 


 
 
posté le 20/06/11

Décès de l´ancien Président zambien Frederick Chiluba

L'ancien président zambien, Frederick Chiluba, est décédé samedi matin à l'âge de 68 ans après s'être plaint de douleurs à l'estomac vendredi soir, selon son porte-parole. Deuxième président de la Zambie, Frederick Chiluba, marié et père de neuf enfants, souffrait de problèmes cardiaques et se rendait fréquemment en Afrique du Sud voisine pour son traitement. Né le 30 avril 1943, il a joué un rôle important dans la formation du Mouvement pour la démocratie multipartite (MMD) au pouvoir en 1990. Le parti l'adoube pour s'opposer au président sortant, Kenneth Kaunda, à l'occasion des premières élections multipartites d'octobre 1991 qu'il remporte sur Kaunda au pouvoir depuis 27 ans.Chiluba est réélu pour un second mandat de cinq ans en 1996 mais tombe en disgrâce après avoir tenté de modifier la constitution pour lui permettre de briguer un troisième mandat. Il choisit finalement son ancien vice-président, Levy Mwanawasa, le candidat du parti au pouvoir pour l'élection présidentielle de 2001.Une fois au pouvoir, Mwanawasa fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille et Chiluba et d'anciens membres de son gouvernement sont accusés de détournement de fonds publics dans un compte ouvert à Londres et géré par les services secrets zambiens. L'ancien patron des services secrets, Xavier Chungu, est jugé en même temps que Chiluba. Toutefois, l'essentiel des charges contre l'ancien président sont abandonnés après l'arrivée de Rupiah Banda au pouvoir. Source: Grioo.com
 


 
 
posté le 20/06/11

Dossier: succès de la diplomatie gabonaise aux Etats-Unis

De la Présidence du Conseil de sécurité à l’adoption par les Nations Unies d’une résolution sur le VIH/SIDA, de l’entretien avec son homologue Barack Obama à la signature d’un partenariat pour la formation avec l’Université de l’Oregon, de l’inauguration de la Visite virtuelle des Parcs Nationaux du Gabon à l’hommage rendu à feu le Président Omar Bongo Ondimba, de la signature d’un accord pour la construction d’un Centre Hospitalier Universitaire aux multiples entretiens avec les opérateurs économiques américains, le Chef de l’Etat a eu une semaine de travail intense et fructueuse.
 


 
 
posté le 18/06/11

Cameroun: qui a perçu les primes d’Eto’o ?

Le capitaine des Lions Indomptables a affirmé sur Stv n’avoir perçu aucune prime depuis trois ans. Au ministère des Sports, on dément. Le ministère des Sports est en ébullition depuis dimanche dernier, à la suite de la sortie de Samuel Eto’o, interviewé par nos confrères de Stv. Le capitaine des Lions Indomptables a mis à nu, tout au long de l’entretien, les errements managériaux de l’équipe nationale, où l’incompétence générale la dispute à la légèreté. Il a surtout jeté un gros pavé dans la marre, qui devrait éclabousser du beau monde au ministère. L’air de rien, Samuel Eto’o dit n’avoir pas perçu la moindre prime en équipe nationale depuis trois ans. « Je paie moi-même mes billets d’avion », a-t-il dit. Surpris, les interlocuteurs du capitaine des Lions Indomptables lui demandent s’il a vérifié la destination de son argent et s’il est sûr que son argent, au lieu de rentrer dans les caisses de l’Etat, ne finit pas dans les poches des individus. Le sourire en coin et l’air malicieux, Samuel Eto’o répond : « Je ne le pense pas. Il faut quand même avoir un minimum de confiance vis-à-vis de ces gens. Je ne vais pas regarder... Je ne pense pas qu’ils vont prendre ces sous. C’est de l’argent qui appartient à l’Etat. J’ai dit à Landry et à Monsieur Nguidjol, qui s’occupe de la gestion de l’équipe nationale : « je viens à l’équipe nationale jouer pour mon pays. Le jour où il y a un rassemblement quelque part, je n’attends pas qu’on me prenne un billet d’avion. J’achète mon billet d’avion, je débarque, je joue avec mes frères, je reprends mon avion, je pars ». André Nguidjol Si les propos de Samuel Eto’o se confirment, cela signifierait qu’il n’a pas touché le moindre sou en équipe nationale depuis 2009. C’est-à-dire pendant les éliminatoires Can/Coupe du Monde 2010, durant la Can en Angola et n’a donc pas pris un rond des 45 millions Fcfa qui avaient été versés à chaque joueur avant la Coupe du Monde en Afrique du Sud. Soit un total d’environ 80 millions de francs Cfa que Samuel Eto’o a laissés au Trésor public. Sans compter le montant des différents billets d’avion qu’il dit aussi avoir payé de sa poche. Dans une autre interview après la Coupe du Monde foireuse d’Afrique du Sud, le quadruple ballon d’or africain avait affirmé avoir dépensé plus de 200 millions de francs Cfa de sa propre poche pour la qualification des Lions à la Coupe du Monde sud-africaine. Les premières secousses de ces déclarations de Samuel Eto’o Fils ont eu lieu au ministère des Sports, notamment à la Direction administrative. Les explications qu’on y donne sont assez confuses. On affirme que les déclarations d’Eto’o ne concernent pas les trois dernières années, mais remontent à bien plus longtemps... Nous avons tenté, en vain, de rencontrer le directeur administratif des Equipes nationales, André Nguidjol, que l’on dit en mission hors du Cameroun. Au ministère des Sports, l’on affirme que le maître des lieux, Michel Zoah, n’a été au courant de cette affaire de primes de Samuel Eto’o qu’en regardant l’interview à la télé. Il aurait alors interpellé André Nguidjol, qui lui a montré toutes les décharges, indiquant que Samuel Eto’o a régulièrement perçu ses primes. Questions : les décharges présentées par le directeur administratif des Equipes nationales et supposées être celles d’Eto’o sont-elles authentiques ? Samuel Eto’o Fils aurait-il donc menti au micro de Stv ? Voilà des questions qui devraient donner du grain à moudre aux fins limiers de la police judiciaire de Yaoundé, qui enquêtent depuis quelque temps sur les malversations financières liées à la participation du Cameroun à la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud.

 


 
 
posté le 18/06/11

Sénégal: Wade restaure le dauphinat

Le chef de l’Etat a pris, en conseil des ministres, une décision qui fera grand bruit au Sénégal.En effet, Me Wade a initié un projet de loi constitutionnelle qui devra modifier les modalités de l’élection présidentielle. Ainsi, en lieu et place d’un seul candidat, il sera désormais exigé un ticket.Donc un président et un vice-président, comme à l’américaine. Ce projet de loi, comme le disent certains observateurs avertis, va arranger beaucoup de choses, tant du côté de la majorité présidentielle que de celui de l’opposition. La présidentielle de 2012 pourrait connaître une grande innovation si le projet de loi constitutionnelle annoncé par le chef de l’Etat en Conseil des ministres est adopté par le Parlement. En effet, il sera institué la notion de ticket pour l’élection présidentielle. Les électeurs sénégalais seront appelés à choisir simultanément un Président et un Vice-Président - dont le rôle constitutionnel est de remplacer le Président élu, en cas de décès ou d'empêchement - en 2012. Les électeurs devront tirer un bulletin sur lequel figurent les deux candidats exactement comme les deux faces d'une monnaie. Ils ne peuvent pas voter pour l'un et rejeter l'autre. C'est strictement le cas aux Usa. Deux hommes seront élus et non un seul comme on en a connu jusque-là. La nouvelle trouvaille de Wade va sans doute faire beaucoup de bruit. Mais, de prime abord, elle n’est pas si mal que ça. Du côté de la majorité présidentielle, le ticket permettra de relativiser l’âge avancé du candidat Wade à la présidentielle de 2012. Le candidat du Pds s’arrangera pour trouver un co-listier relativement jeune qui pourra rivaliser d’ardeur et de verve avec les ‘jeunes’ candidats de l’opposition. Une manière de capter tous ces électeurs révulsés par les candidats ‘has-been’. Ensuite, cette mesure va tempérer toutes les spéculations ou autres supputations autour de Karim Wade de se présenter à la présidentielle de 2012. En effet, avec une telle disposition, on voit mal Abdoulaye Wade faire de son fils Karim son co-listier en 2012 pour, en cas de victoire, se retrouver avec son fils à la tête du Sénégal comme président et vice-président. La nouvelle disposition peut également faciliter de nouvelles retrouvailles entre Wade et Idrissa Seck. Le second tenant coûte que coûte à se présenter à la présidentielle de 2012, car n’adhérant pas à la candidature de son ‘père’, un ticket ferait bien l’affaire de tous les deux. Seulement, ce ticket ne ferait pas l’unanimité au sein du Pds. Encore moins dans la tête des Sénégalais, car confirmant tout le bien qu’ils pensent de ce duo. Une mesure qui arrange tout le monde ? A défaut, Wade pourrait faire appel à Aminata Tall pour en faire sa co-listière. Une belle manière d’appliquer la loi sur la parité. Pour faire comme le vétéran américain John McCan avec la jeune Sarah Palin aux dernières présidentielles des Etats-Unis, même si Wade et les libéraux ne veulent pas connaître le même sort que ce ticket malheureux. ‘De toutes manières, il y a un petit calcul politique derrière cette idée de Wade qui ne fait rien gratuitement’, commente une source anonyme. Du côté de l’opposition, notamment de Bennoo Siggil Senegaal, le projet de loi de Wade va faciliter les choses à Dansokho et compagnie qui peinent à trouver l’oiseau rare pouvant battre Wade en 2012. Il ne s’agira plus pour eux de trouver un seul homme, mais d’en désigner deux. Une tâche beaucoup plus facile pour Niasse, Tanor, Macky Sall, Dansokho, Bathily et consorts. Surtout qu’un récent sondage a révélé qu’Abdoulaye Wade serait éliminé au 1er tour si la présidentielle avait eu lieu ces temps-ci avec en face de lui un ticket Niasse-Tanor (Tanor colistier). Il arriverait alors troisième avec 17 % des voix derrière le ticket Niasse-Tanor (26 %) et Macky Sall (18,5 %). Avec cette loi, le chef de l’Etat règle la fameuse question de la vice-présidence. Un poste qu’il a créé depuis 2009, mais qui n’a jamais été pourvu malgré plusieurs noms annoncés depuis lors. La révision du 2 juin 2009 de la Constitution de 2001 prévoit la possibilité pour le président de la République d’être assisté par un vice-président.

 


 
 
posté le 17/06/11

Législatives 2011 : L’Opposition gabonaise a-t-elle peur du scrutin ?

En optant de boycotter le prochain scrutin législatif, l’Opposition gabonaise qui refuse de s’aligner à la démarche du Gouvernement visant à organiser le vote dans les délais constitutionnels, conformément à la législation en vigueur, laissera peut-être le champ libre à la Majorité.

 


 
 
posté le 17/06/11

Réussir aux examens : les remèdes qui marchent

Tous les ans en période d'examens, les pharmaciens voient arriver des clients en quête «du» produit qui leur permettra d'apprendre plus et mieux, et de tenir la distance dans ce long marathon d'épreuves. Les laboratoires proposent même dès le mois de mai des coffrets de gélules faisant explicitement référence aux examens.

 


 
 
posté le 17/06/11

Les donateurs de la campagne d'Obama bien récompensés

Durant sa campagne pour la présidentielle, Barack Obama avait promis un changement des pratiques du pouvoir à Washington. Depuis qu'il est arrivé à la Maison-Blanche, le nouveau président a néanmoins perpétué une pratique ambiguë, consistant à placer nombre des généreux donateurs de sa campagne à des postes de son Administration, révèle une étude du Center for public integrity (CPI), un centre de journalisme d'investigation indépendant à Washington.

 


 
 
posté le 16/06/11

Les vraies raisons de la guerre en Lybie: Africains reveillés vous!!

A-   Les vraies raisons de la guerre en Lybie1-Premier satellite Africain RASCOM 1C’est la Libye de Kadhafi qui offre à toute l’Afrique sa première vraie révolution des temps modernes : assurer la couverture universelle du continent pour la téléphonie, la télévision, la radiodiffusion et de multiples autres applications telles que la télémédecine et l’enseignement à distance ; pour la première fois, une connexion à bas coût devient  disponible sur tout le continent, jusque dans les zones rurales grâce au système par pont radio WMAX.  L’histoire démarre en 1992 lorsque 45 pays africains créent la société RASCOM pour disposer d’un satellite africain et faire chuter les coûts de communication sur le continent. Téléphoner de et vers l’Afrique est alors le tarif le plus cher au monde, parce qu’il y avait un impôt de 500 millions de dollars que l’Europe encaissait par an sur les conversations téléphoniques même à l’intérieur du même pays africain, pour le transit des voix sur les satellites européens comme Intelsat.

 


 
 
posté le 14/06/11

Minkébé / Immigration : Les précisions du Gouvernement gabonais

Suite à la publication par certains médias, d'informations erronées, évoquant des actes de brutalité supposés sur des immigrants clandestins et des braconniers de Minkébé qui ont librement regagné leurs pays respectifs,le Gouvernement de la République, par le biais du Ministre de la Défense Nationale Rufin Pacôme Ondzounga, a tenu, le 12 juin 2011, à apporter les précisions suivantes :

 


 
 
posté le 14/06/11

Manuel à l’usage des opposants qui veulent devenir de bons présidents

La différence sémantique peut paraître subtile, mais elle est importante. Si vous êtes guidé par l’intérêt du peuple et de vos administrés, si vous êtes sincèrement soucieux de gérer les problèmes de la ville ou du pays, alors vous êtes un homme politique. En revanche, si vous ne vous intéressez qu’au siège et à la façon d’y accéder, alors vous êtes un politicien.

 


 
 
posté le 10/06/11

Programme de la commémoration du deuxième anniversaire de la disparition du Président Fondateur par les militants PDG en Allemagne

PARTI DEMOCRATIQUE GABONAIS

FEDERATION D´ALLEMAGNE

SECTION DU CENTRE
 


 
 
posté le 10/06/11

Candidature de Paul Biya aux présidentielles 2011 : le débat fait rage !

Les camerounais se rendront en théorie aux urnes en octobre prochain, pour élire à la tête de leur pays un nouveau chef. À un peu moins de quatre mois de ce rendez – vous très attendu, les tractations vont bon train sur le terrain ; tant du côté des formations politiques que de l’administration. Egalement, la nouvelle institution chargée de l’organisation de ce scrutin (ELECAM) s’attèle au quotidien à tout mettre en œuvre pour permettre au plus grand nombre de camerounais de participer à ce scrutin. C’est ainsi que des caravanes mobiles sont dispatchées sur tout le territoire national dans des carrefours et autres lieux publics, pour faciliter la tâche aux potentiels électeurs. Cependant, malgré tous ces efforts, la participation à cette présidentielle 2011 risque une fois de plus de ne pas être considérable, compte – tenu du faible engouement des camerounais pour le vote. Aussi, à l’exception de certaines figures plus ou moins importantes de l’opposition qui ont déjà à ce jour fait acte de candidature, les poids lourds de la politique camerounaise entretiennent encore le flou sur leur participation ou non à ce scrutin. Pour Ni John Fru Ndi, président du Social Démocratic Front (première force politique d’opposition), en l’état actuel des choses, il ne lui est pas possible de prendre part à cette compétition. Pour lui, ELECAM ne donne aucune garantie de transparence. Même du côté du parti au pouvoir, il est difficile de savoir qui sera leur plénipotentiaire à ce scrutin. Il est vrai que d’après les textes, l’actuel chef de l’Etat camerounais est le « candidat naturel » du RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais). Seulement, après près de trente ans au pouvoir, certains des adversaires politiques de Monsieur Biya pensent qu’il est temps pour lui de prendre un repos mérité; afin de permettre l’alternance au Cameroun. L’on se souvient aussi que si Paul Biya peut être candidat en cette année 2011, c’est grâce à sa modification de la constitution de 2008 ; car ce septennat était normalement le dernier, avant que n’interviennent cette modification de la loi fondamentale camerounaise. C’est ainsi que depuis quelques semaines, certains juristes camerounais estiment et soutiennent que cette modification de l’article 6 de la constitution camerounaise de mars 2008 ne pourrait pas permettre à monsieur Biya de briguer un autre mandat en cette année 2011 ; ceci, compte –tenu du principe de la « non retro applicabilité » des lois. Pour ces derniers, monsieur Biya ne peut pas déjà bénéficier de cette modification. S’il désire être à nouveau candidat à sa propre succession, il devrait tout d’abord – disent – ils – démissionner de ses fonctions de chef de l’Etat. Actuellement, le débat fait rage au sein de la classe intellectuelle du pays entre les pro et les adversaires de cette interprétation de la loi camerounaise. Depuis quelques semaines, cette affaire fait les choux-gras des medias du pays ; chacun y allant, suivant sa ligne éditoriale et sa sensibilité politique. Devant cet embrouillamini, les pauvres camerounais ne comprennent pratiquement rien et attendent voir quelle sera l’issu de ce feuilleton.

 


 
 
posté le 10/06/11

Les "biens mal acquis" africains gênent la France

Les menaces liées à l'instruction judiciaire en cours sur leurs éventuels "biens mal acquis" en France n'ont pas tempéré leur goût du luxe. Les trois présidents africains visés par la plainte déposée à Paris en 2008 par l'organisation Transparence International France (TIF) pour "recel de détournement de fonds publics" ont continué depuis lors, comme s'ils se sentaient intouchables, à amasser objets de luxe et voitures d'exception.

 


 
 
posté le 08/06/11

L'Allemagne traque les plagiats dans les thèses

 


 
 
posté le 08/06/11

Guinée: comment Bolloré a mis la main sur le port de Conakry

 


 
 
posté le 08/06/11

Ligue des champions africaine de football : le calendrier complet

C’est le 15 juillet prochain que vont débuter les matchs de poule des quarts de finales de la Ligue des champions africaine de football. La phase de poules se terminera le 18 septembre 2011, puis viendront les demis-finales en octobre et la finale mi novembre. Le calendrier complet. Les huit qualifiés sont répartis en deux groupes de quatre équipes. Cette année, les club d’Afrique du Nord sont surreprésentés avec le Raja de Casablanca dans le Groupe A, en compagnie des Nigérians de Enyimba, des Soudanais de El Hilal et des Camerounais de Coton Sport Garoua. Mais surtout le groupe B sera 100% maghrébin avec les Marocains du Wydad, les Egyptiens d’Al Ahly, les Tunisiens de l’EST et les Algériens du MC Alger. Groupe A : El Hilal (Soudan), Enyimba (Nigeria), Raja Casablanca (Maroc), Coton Sport Garoua (Cameroun). Groupe B : Wydad Casablanca (Maroc), Espérance Sportive de Tunis (Tunisie), Al Ahly (Egypte), MC Alger (Algérie). 1ère journée : 15, 16, 17 juillet 2011 Enyimba (Nigeria) V Hilal (Soudan) Raja (Maroc) V Coton Sport (Cameroun) Al Ahly (Egypte) V WAC (Maroc) MC Alger (Algérie) V EST (Tunisie) 2ème journée : 29, 30, 31 juillet 2011 Hilal (Soudan) V Raja (Maroc) Coton Sport (Cameroun) V Enyimba (Nigeria) EST (Tunisie) V Al Ahly (Egypte) WAC (Maroc) V MC Alger (Algérie) 3ème journée : 12, 13 ,14 août 2011 Enyimba (Nigeria) V Raja (Maroc) Hilal (Soudan) V Coton Sport (Cameroun) WAC (Maroc) V EST (Tunisie) Al Ahly (Egypte) V MC Alger (Algérie) 4ème journée : 26, 27, 28 août 2011 Raja (Marocco) V Enyimba (Nigeria) Coton Sport (Cameroun) V Hilal (Soudan) MC Alger (Algeria) V Al Ahly (Egypte) EST (Tunisia) V WAC (Morocco) 5ème journée : 09, 10, 11 septembre 2011 Hilal (Soudan) V Enyimba (Nigeria) Coton Sport (Cameroun) V Raja (Maroc) WAC (Maroc) V Al Ahly (Egypte) EST (Tunisie) V MC Alger (Algérie) 6ème journée : 16, 17, 18 septembre 2011 Raja (Maroc) V Hilal (Soudan) Enyimba (Nigeria) V Coton Sport (Cameroun) Al Ahly (Egypte) V EST (Tunisie) MC Alger (Algérie) V WAC (Maroc) Demis finales : ½ finales Aller : 30/09 ou 01, 02 octobre 2011 ½ Finales Retour : 14, 15, 16 octobre 2011 Deuxième de la Poule B contre le premier de la Poule A et deuxième de la Poule A contre le premier de la Poule B Finale Aller : 04, 05 ou 06 novembre 2011 Finale Retour : 11, 12 ou 13 novembre 2011

 


 
 
posté le 08/06/11

Afrique: le top 10 des accros au pouvoir

«En Afrique, on ne peut pas désigner quelqu’un du doigt en disant qu’il est un ancien chef.» Cette phrase qu’aimait répéter l'Ivoirien Félix Houphouët-Boigny explique que l’alternance politique ne soit pas la valeur la mieux partagée en Afrique. Quand on a du mal à transmettre à ses enfants le sceptre présidentiel, on s’y accroche d’années en décennies. Le Nigérien Mamadou Tandja aura payé de sa réputation cet appétit insatiable. Mais son expérience ne semble guère servir de leçon.

 


 
 
posté le 06/06/11

Cameroun: Samuel Eto'o Fils, comme Paul Biya ?

Entre les deux « joueurs », certainement les plus influents du pays, la bataille à l’éligibilité de la palme d’or de la personnalité la plus impopulaire et la plus détestée du pays fait des émules et se joue assez serrée. Lions Indomptables du Cameroun, contre les Lions de la « Téranga » du Sénégal. 47ème minute de la 2ème mi-temps ; le Cameroun qui est dans des sales draps, obtient un penalty. Après quelques moments d’hésitation et d’indécision, Samuel Eto’o Fils, le capitaine de l’équipe nationale du Cameroun, prend ses responsabilités et s’empare du ballon. Dans la grande salle où une vingtaine de spectateurs regardent le match, douze d’entre eux ouvrent les paris. « Parions 5.000fcfa qu’il va rater », lancent-ils. Ne s’arrêtant pas là, les douze spectateurs posent les genoux sur le sol, implorent Dieu, à travers son fils Jésus Christ pour exhausser leur prière. La suite, on la connaît, Samuel Eto’o Fils, manque son pénalty. A l’issue du « combat des fauves » qui s’achève par un score vierge de zéro but partout entre les deux formations, s’ouvre un « curieux » hit parade. Qui du président de la République Paul Biya ou du capitaine de l’équipe nationale du Cameroun, détient en ce moment le record de la personnalité la plus « critiquée» ? Jusqu’ici, le président Paul Biya, était en pôle position ; il en était même devenu le « souffre douleur » des Camerounais. Il suffit que les employés appartenant à un même corps de métier, entrent en grève, c’est Paul Biya qui dérange. Quand Gilbert Tsimi Evouna multiplie des « casses » dans les quartiers ou que la police municipale met les sabots sur une voiture mal garée, « est-ce qu’on va vivre dans ce pays avec Paul Biya ». Un ministre entre en rébellion avec les décisions de la Cour suprême, encore Paul Biya qui dérange. Un conducteur de ben-skin, roule à tombeau ouvert sur la chaussée, c’est la faute à Paul Biya. Lorsque à la maison, le responsable de la famille multiplie des maîtresse, furieuse et très en colère, son épouse accuse Paul Biya. Depuis quelques mois, Samuel Eto’o Fils occupe une bonne position dans cette « cathédrale de la haine et de l’animosité ». Contre le capitaine de l’équipe nationale, il y a plusieurs campagnes haineuses. Leur outrance aux frontières de l’insinuation injurieuse et de l’attaque personnelle, est devenue sans limites. Joel Matip n’est pas appelé à l’équipe nationale, c’est la faute à Eto’o Fils ; Assou Ekotto est-il blessé et ne peut venir jouer contre le Sénégal, c’est Eto’o qui dérange ; Alexandre Song refuse de serrer la main à Eto’o, c’est encore la faute au capitaine des Lions Indomptables. Tchoupo Moting fait un loupé, Eto’o ne vaut rien ; le gardien camerounais apprécie-t-il mal une balle, Eto’o là dérange. Sur le banc de touche camerounais, le staff technique fait-il un mauvais remplacement, encore la faute à Eto’o. Qu’il soit Paul Biya ou Samuel Eto’o Fils, les camerounais ne discernent plus. Ils ne ratent aucune occasion de s’écrier : « haro sur le baudet », à l’encontre de ces deux personnalités. Samuel Eto’o Fils est-il aussi redoutable et redouté au point de mettre à sa « solde », tous ses coéquipiers et le gratin de dirigeants du giron footballistique camerounais ? « C’est lui l’instigateur de tous les troubles au sein des Lions. C’est à cause de lui qu’on ne gagne plus. Il est la mauvaise graine qui gangrène l’équipe nationale... » S’indignent plusieurs camerounais. A cause du football, la société camerounaise devient au fil des jours, intolérante, irrespectueuse et haineuse. Au lieu d’être un jeu, le foot s’affirme être un espace où, on massacre les autres.

 


 
 
posté le 06/06/11

Les militaires sèment la terreur au Burkina

Le cinéaste burkinabè Boubakar Diallo ne faisait pas œuvre anachronique en réalisant, en 2006, le western L’or des Younga. Car le Burkina Faso est devenu un Far West sans foi ni loi. En ce début juin 2011, d’ailleurs, c’est bien dans le grand Ouest que règne la loi du colt.

 


 
 
posté le 06/06/11

Sénégal: Wade se paye cash un terrain à un milliard

Révélé par La Gazette, le scandale suscite l’indignation des Sénégalais. Dans sa dernière livraison, l’hebdomadaire La Gazette révèle l’achat par le président sénégalais Abdoulaye Wade d’un terrain dans le quartier huppé de Ngor Virage payé 1,3 milliards de francs CFA (près de 2 millions d’euros). Et, comme si cela ne suffisait pas, le terrain a été payé en liquide... Le « Vieux », élu en 2000 contre la promesse d’un changement dans un pays profondément en crise, n’en finit pas de décevoir ses concitoyens confrontés ces derniers jours à une reprise des délestages. Énième scandale politico-financier au Sénégal ! Selon la Gazette, le chef de l’Etat s’est donc payé cash un terrain d’une superficie de 5435 m2 situé à un jet de pierre de l’océan pour la modique somme de 1 282 000 000 francs CFA. L’affaire se serait ébruitée quand l’ancien propriétaire, un homme d’affaires sénégalais vivant au Gabon du nom de Cheikh Ahmadou Amar, s’est présenté à la banque en novembre 2010 pour y verser l’argent de la vente. Mais, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent, les institutions bancaires sont tenues d’alerter la cellule nationale de traitement des informations financières du Sénégal chaque fois qu’une somme déposée dépasse 6 millions de francs.

 


 
 
posté le 03/06/11

Chronique diplomatique/ G8 : Arrêtez de mentir aux Africains

L’Europe a toujours dit aux Africains que les pays membres du « G8 » sont les plus riches. Faux. C’est un mensonge poli. Que le « G8 » arrête de mentir aux Africains. La réunion qui vient de se tenir à Deauville, en France, n’est qu’une simple formule qui, chaque année, permet aux Européens d’arpenter les coulisses économiques de l’Afrique, et recenser les grands gisements de pétrole de l’Angola, du Nigeria et de gaz algérien, ou comptabiliser les prochaines tonnes de cacao du Ghana, de la Côte d’Ivoire… pour faire des affaires. La suite se fait à coup de diplomatie ‘’partisane’’, dans les restaurants, ou boîtes de nuit. Le « G8 » n’a jamais aidé, ou décidé concrètement pour les Africains. Tout est suspect, avec un communiqué final qui ‘’amuse’’ : ‘’l’économie africaine est en bonne santé’’. C’est tout. Et, les dirigeants africains y croient. Photo de famille avec l’Américain Barack Obama, ou le Français Nicolas Sarkozy, la réunion a été un succès. En réalité, les dirigeants africains connaissent leurs limites : ils n’ont aucune prééminence sur les institutions financières comme le Fonds Monétaire International, ou la Banque Mondiale. L’Ivoirien Alassane Ouattara, le Guinéen Alpha Condé, le Sénégalais Abdoulaye Wade, sont au sommet du « G8 » pour avoir été vus sur les chaînes de télévision françaises, aux côtés des caissiers de l’Union Européenne. Au sommet du « G8 », aucun chef d’Etat africain, n’a eu le courage d’alerter leurs partenaires d’Europe du malaise économique de leurs pays. Aucun dirigeant africain, ne peut décrire en chiffres, l’exploitation abusive des ressources économiques de la République démocratique du Congo, du Tchad, du Sénégal, de Madagascar, à l’Anglais David Cameron, à la chancelière allemande Angela Merkel. Bien au contraire. Les dirigeants africains se sont empressés à Deauville, à vendre les dernières tonnes de cacao de la Côte d’Ivoire à l’Union Européenne, ou les derniers kilos de bauxite guinéenne à Barack Obama. Ce qui compte pour les dirigeants africains, c’est d’être en France, à Washington, au Canada, puis au devant de la presse à Dakar, Niamey, Conakry, Abidjan, pour dire que le sommet a été un succès. C’est en ce moment précis, que Nicolas Sarkozy, Barack Obama, Berlusconi, Angela Merkel rient de la naïveté des dirigeants africains, car ils savent que la gestion de l’économie africaine se trouve toujours, entre les mains des Européens. Et, c’est cela la vérité. Abidjan, Ouaga, Dakar, Conakry, N’Djamena, Bamako, Niamey, peuvent-ils s’élever avec véhémence contre le privilège des Américains, accordé à leurs planteurs de coton ? Sassou N’guesso, François Bozizé, Ali Ben Bongo, Abdoulaye Wade, Alassane Ouattara, Joseph Kabila, peuvent-ils reprocher à l’Union Européenne l’exploitation abusive de ses relations diplomatiques avec Brazzaville, Bangui, Libreville, Dakar, Abidjan, Kinshasa ? Dans ce jeu, le « G8 » reste très clair : que l’Afrique se débrouille. En toute honnêteté, et de façon raisonnable, le « G8 » se moque de l’Afrique. Et, quand je réfléchis, je m’aperçois, que dans les sommets « G8 » et l’Afrique, il se dégage toujours, un consensus de comédie diplomatique. Le « G8 » ment aux Africains. Les 5 ou 6% de croissance de l’économie africaine, que confirme, à chaque réunion le « G8 » aux Africains sont faux. Mais, sinon, comment avec 5 ou 6% de croissance, l’Afrique tend-elle la main à l’aide extérieure ? Le « G8 » ment aux Africains. Il sera très étonnant que Barack Obama puisse mobiliser le Trésor américain pour ‘’aider’’ le Sénégal, le Madagascar. Il sera aussi très étonnant que l’Allemande Angela Merkel, puisse consacrer d’immenses ressources financières pour reconstruire la Côte d’Ivoire. Le « G8 » ment aux Africains. Ce que je sais, et qui reste établi, la France, par calcul, ou subjectivité, peut ‘’tomber’’ un régime africain. Ou soutenir un autre pouvoir africain qui aurait toléré l’influence diplomatique de Paris. Comprenez-vous mieux, pourquoi le Libyen Mouammar Kadhafi est combattu. En vérité, la Libye est économiquement loin, et forte que la France. Accessoirement, Mouammar Kadhafi n’a rien à envier à l’Anglais Davis Cameron, ou au Français Nicolas Sarkozy. Que le « G8 » arrête de mentir aux Africains. Le Canada, l’Italie, la France, l’Allemagne savent très bien que les pays africains comme l’Afrique du Sud, le Nigéria, le Soudan, sont plus riches que les 27 Etats de l’Union Européenne. Plutôt que d’accepter cette vérité, le « G8 » ment aux Africains, et impose son étiquette de ‘’nuisances militaires’’. Regardez autour de vous. Quel est le pays africain qui dirige la Banque Mondiale, alors que le «G8 » dans ses statistiques, ‘’crédibilise’’ de 5 ou 6% l’Afrique de sa croissance économique. Pour l’heure, le « G8 » doit arrêter de mentir à l’Afrique, déjà affaiblie par des rébellions, les coups d’Etat, des élections à un tour… ou même à demi-tour.

 


 
 
posté le 03/06/11

Conseil des ministres du 01 Juin 2011: Sérieux coup de balai au Ministère de l'Habitat

Lors du cinquième conseil des ministres délocalisé tenu, le 1er juin à Koula-Moutou, dans la province de l’Ogooué-Lolo, plusieurs mesures importantes visant à améliorer les conditions de vie des populations et dont nous publions ci-dessous le communiqué final ont été prises par le chef de l’Etat, notamment celles dépoussiérant le ministère en charge de l’Habitat et du logement.

 


 
 
posté le 01/06/11

Karim Wade et tonton Sarko, vers une succession dynastique au Sénégal?

On croyait Karim Wade lessivé par sa défaite cuisante à l’élection municipale de Dakar en mars 2009. C’était sans compter avec la volonté de son père, le président sénégalais Abdoulaye Wade, de le fixer au sommet de l’Etat, dès le mois de mai, à l’aide d’un portefeuille ministériel d’une ampleur démesurée: ministre d'État, ministre de la Coopération internationale, de l'Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures.

 


 
 
posté le 01/06/11

Le procès de Moubarak fixé au 3 août

  Le procès de Hosni Moubarak et de ses deux fils pour le meurtre de manifestants pendant la révolte populaire de janvier-février et pour enrichissement illégal a été fixé au 3 août, a indiqué mercredi une source judiciaire. Hosni Moubarak et ses fils, Alaa et Gamal, ainsi que l'homme d'affaires Hussein Salem doivent être jugés par le tribunal pénal du nord du Caire, présidé par Ahmed Rifaat, selon cette source.

 


 
 
posté le 01/06/11

OMS : le téléphone portable «peut-être cancérogène»

Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) de l'OMS a estimé mardi que l'usage des téléphones portables devait être considéré comme «peut-être cancérogène pour l'homme». Cette annonce qui survient à l'issue d'une réunion qui a rassemblé pendant huit jours à Lyon une trentaine d'experts de 14 pays, pourrait susciter beaucoup de réactions. En réalité, ce classement révèle l'incertitude des experts face à un risque potentiel. Outre les téléphones portables, la décision concerne également les autres téléphones sans fil.