Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 05/05/11

L´Afrique: une guerre française cachée pendant quarante ans

Il convient de s'en souvenir, surtout avec l'actualité récente de la Côte d'Ivoire et les révolutions arabes. Faire la guerre contre le peuple, tuer des civils ? Kadhafi et Bechir El Assad n'ont rien inventé. " Le Canard Enchaîné ", dans l'article ci-dessous, nous rappelle les massacres (plus de 100 000 morts) perpétrés par la France, " patrie des droits de l'homme ", au Cameroun et le soutien de l'ancien colonisateur à une dictature qui n'avait rien à envier aux dictateurs arabes d'aujourd'hui...

Une guerre française cachée pendant quarante ans

Récemment diffusée sur La chaîne Public Sénat, l'enquête « Foccart, l'homme qui dirigeait l'Afrique » éclaire un passé militaire glorieux et pourtant méconnu de la France. Avec l'appui des gouvernements de la IVe République puis de De Gaulle et de Foccart, son conseiller Afrique, Paris a mené des guerres secrètes sur ce continent.

Exemple, la répression menée au Cameroun, entre 1956 et 1962, dont le bilan dépasse sans doute 100 000 morts. Tandis que s'installait un régime de terreur et de torture.

Telle est aussi la conclusion d'un récent ouvrage, « Kamerun ! » (éditions La Découverte), fruit d'une enquête très documentée des journalistes Thomas Del- tombe et Marcel Domergue et de l'historien Jacob Tatsitsa.

Tout commence avec la création de l'Union des populations du Cameroun (UPC), un parti pacifique qui, en 1948, a l'audace de réclamer l'indépendance. Avant de passer à la lutte armée (attentats, assassinats), huit ans plus tard, en 1956. Le haut-commissaire de cette colonie française se nomme alors Pierre Messmer (futur Premier ministre, de 1972 à 1974). Avec l'accord du gouvernement, il déclenche la répression. « Puisqu'ils n'acceptent pas le jeu démocratique (sic), je les... élimine », commentera-t-il, à la télé, des années plus tard.

Messmer peut bientôt compter sur le soutien du ministre de l'Outre-Mer, le SFIO Gaston Defferre (il sera ministre de l'Intérieur de Mitterrand en 1981), qui se félicitera, dans ses Mémoires, de cette « pacification ». Il obtient, en 1957, l'appui du ministre des Armées, Jacques Chaban-Delmas, lequel crée, en Algérie, le Centre d'entraînement à la guerre subversive, confié au sinistre colonel Bigeard. Plusieurs de ses élèves feront leurs classes au Cameroun. Messmer appelle aussi à ses côtés des anciens d'Indochine, comme lui.

Parmi eux, Daniel Doustin, futur patron de la DST, qui finira directeur de cabinet de Raymond Barre à Matignon. Dans une note confidentielle, Doustin déplore la rébellion : « Ils préfèrent remonter aux cocotiers et être libres... » Nombre de coloniaux gouvernent par le racisme et la diabolisation de certaines ethnies, par exemple les Bamilékés, vivier de l'UPC, victimes d'effroyables pogromes.

Références nazies

A l'approche de l'indépendance promise en 1960 par de Gaulle, la France met en place une administration néocoloniale. On installe ainsi le président Ahmadou Ahidjo, et l'on dote le pays d'une Constitution sur mesure, assortie d'accords secrets d'assistance militaire. Les conseillers du Président sont nommés par les Français. Au nombre desquels Samuel Kamé, qui avoue son admiration pour les régimes fascistes et cite volontiers Hitler et Goebbels. C'est avec ces alliés que Paris prépare son ultime opération avant de retirer le gros de ses troupes : la liquidation de l'UPC, qui persiste à combattre pour une authentique indépendance.

Camps à l'allemande

Depuis la fin de 1959, les opérations antiguérilla se sont intensifiées. La torture n'a plus pour seul but de faire parler les chefs maquisards, elle devient systématique à l'égard des opposants. Gégène, baignoire, balançoire, importées d'« Indo » ou d'Algérie, sont pratiquées dans tous les postes de police. Des prisonniers sont jetés vivants dans les chutes d'eau de la rivière Metchié. L'un d'eux, en tombant, entraînera d'ailleurs dans la mort un gendarme français.

Des camps de concentration sont édifiés. Ancien haut-commissaire (il sera plus tard ambassadeur, puis maire de Cannes), Maurice Delauney évoque, dans ses Mémoires, celui de Bangou : « J'avais été prisonnier en Allemagne, je savais comment ça se passait ! J'avais fait un camp avec des barbelés, des miradors. » Il abrite de 700 à 800 détenus, gardés par des gendarmes français et camerounais.

L'année 1960 est terrible. « Je décide d'entreprendre une véritable reconquête », écrit le Premier ministre, Michel Debré. Une note secrète (mars 1960) de l'état-major, dirigé par le général Max Briand, recommande d'« annihiler les groupes terroristes ...et leurs sympathisants », ce qui autorise les massacres de masse. Briand a rapporté d'Indochine cette riche idée : exposer les têtes coupées des rebelles sur la place publique. L'ouest du pays est bombardé. Des centaines de milliers de personnes sont déplacées dans des « villages de regroupement ».

En octobre, le Sdece (future DGSE) repère le chef de l'UPC, Félix Moumié, à Genève et le fait assassiner (empoisonnement) par son agent William Bechtel. Conseiller ès affaires africaines et barbouzardes de De Gaulle, Jacques Foccart rend compte de tous ses faits et gestes au Général, prétend qu'il n'y est pour rien... Le coup porté à l'UPC est rude, mais le conflit avec le pouvoir d'Ahidjo continuera pendant des années. Les Français, concluent les auteurs, ont installé une dictature durable, mais aussi une « coopération » politique, économique et militaire qui a servi de modèle aux relations entre la France et plusieurs autres pays d'Afrique francophone...

Enfin, Paris a entretenu la guerre d'un régime contre son propre peuple. Et l'on prétend que Kadhafi ou Assad ont innové dans le genre...

 

Source: Mwinda

 


 
 
posté le 05/05/11

Internet: Des arnaqueurs toujours plus ingénieux

On vous l’a déjà sûrement fait. Le coup du richissime héritier de Sani Abacha ou du général Gueï qui, incapable de mettre personnellement la main sur la fortune familiale bloquée dans un compte bancaire très surveillé, sollicite les bons offices d’un anonyme. Vous, en l’occurrence, dont les qualités humanistes et la capacité de frappe peuvent aisément permettre de débloquer la situation. Contre forte récompense. Auparavant, il vous faut simplement communiquer vos cordonnées bancaires. Ce qui s’ensuit dès cet instant, du moins pour les nigauds qui mordent à l’hameçon, est digne d’un film de 007. Quand ledit compte n’est pas tout bonnement délesté de son contenu, ce sont d’autres avoirs, y compris la vie, qui sont menacés.

En février dernier, pas moins qu’un député suisse de 71 ans, par l’odeur d’un héritage de 9 millions d’euros alléché, en a fait la triste expérience. L’honorable avait été saisi de la bonne nouvelle par un vulgaire e-mail, de type Spam. Donc, reconnaissable entre tous et à esquiver automatiquement. Après plusieurs mois d’échanges virtuels avec des escrocs Togolais, l’homme s’est rendu dans le pays pour récupérer son bien. Mauvaise idée. Il est enlevé à son arrivée par des bandits qui demandent plutôt une rançon d’un million d’euros. Après avoir négocié une rançon au rabais -5.000 euros-, il est autorisé à appeler sa femme qui prévient les autorités. Diligents, celles-ci appréhendent très rapidement les preneurs d’otage. « J’ai d’abord hésité en pensant que c’était une arnaque. Mais, finalement, j’ai décidé d’aller voir, par curiosité et goût de l’aventure. Jamais je n’aurais pu penser que ça tournerait si mal », expliquera plus tard la victime.

Selon des experts en cybercriminalité, la plupart des victimes d’arnaques sur le net sont naïvement appâtées par la perspective du gain. « Avec la pauvreté ambiante, les gens sont très sensibles aux rentrées d’argent faciles. Donc, beaucoup ne réfléchissent pas quand ils reçoivent des propositions pécuniaires dans leur boîte. Le premier réflexe est toujours de coopérer », explique un expert d’Interpol. Lesdites arnaques touchent tous les domaines : achat en ligne d’articles à des prix défiant toute concurrence et jamais livrés, loterie, voyance, voyages…

La dernière en date et qui fait de nombreuses victimes, malgré les alertes des autorités compétentes, est le « phishing ». Encore appelé « hameçon », elle sévit par mail et a fait son nid dans le développement du spam. La technique consiste à amener les internautes à révéler des informations personnelles ou financières via un message électronique ou un site Web frauduleux. « Tout commence par la réception d'un mail. Vous recevez de votre banque, de votre fournisseur d'accès ou d'un cyber marchant un message de forme tout à fait habituelle (avec le logo et les couleurs de l'entreprise) vous informant qu'un regrettable incident technique a effacé vos coordonnées. Vous êtes invité à cliquer sur un lien vous menant au site de l'entreprise en question pour ressaisir soit votre numéro de carte bleue, vos identifiants et mot de passe de connexion. Vous êtes en confiance et suivez attentivement les consignes…Vous venez de fournir volontairement votre numéro de compte ou vos mots de passe à un escroc qui va s'empresser d'utiliser votre compte », explique Carl Gwet, informaticien.

Si le mot a été inventé en 1996 par des pirates qui escroquaient des clients AOL en leur volant leur mot de passe, c'est surtout à partir de 2003 que le phénomène a explosé en touchant particulièrement des clients des banques américaines. Depuis, la propagation de ces arnaques est exponentielle. Selon une étude du cabinet Gartner, institut de recherche, les attaques de phishing auraient coûté aux banques et organismes de cartes bancaires américaines près de 1,2 milliard de dollars en 2004. Sous nos cieux où les statistiques sont peu fiables, le phénomène est plus que rampant. Raison pour laquelle des réunions sur la cybercriminalité se multiplient localement. Question de trouver le moyen de trancher les tentacules à cette espèce de pieuvre.

 

Source: Cameroon Tribune

 


 
 
posté le 05/05/11

France: un CRS refuse l'accès à une journaliste noire de TF1

La Société des journaliste de la chaine a vivement réagi à cette discrimination. La Préfecture de la police de Paris dit ne pas s'être saisie de l'affaire pour le moment.

"Ah bon, depuis quand ils font travailler des Noirs à TF1?" C'est par cette élégante phrase qu'un CRS a accueilli mercredi Florice Houngbo, journaliste reporter d'images pour la une. Sans qu'on lui donne d'explication, les forces de l'ordre lui ont refusé l'accès à un point presse après l'évacuation d'un immeuble parisien. "En marge d'une opération d'évacuation d'un immeuble occupé rue Bolivar à Paris, notre collègue journaliste reporter d'images Florice Houngbo s'est vue interdire d'exercer son métier simplement à cause de sa couleur de peau", écrit jeudi la Société des journalistes (SDJ) de la chaîne. 

"Tous nos confrères sans exception avaient été autorisés à se rendre au point presse. Tous, sauf notre collègue de TF1: les CRS chargés de filtrer les entrées lui en ont interdit l'accès", explique le communiqué. A aucun moment elle ne s'est montrée agressive ou hautaine à l'encontre des policiers. Elle s'est clairement identifiée, montrant son badge professionnel". 

"Regrettables à l'encontre de notre journaliste et pour l'ensemble de la chaîne"

"Profondément choquée", la journaliste a dû appeler son supérieur pour qu'il débloque la situation. Elle n'a pas encore décidé des suites à donner à l'affaire.  

La Préfecture de police de Paris déclare, de son côté, de pas s'être encore saisie de cette affaire. "Mais si nous le sommes, nous diligenterons une enquête et nous en tirerons toutes les conséquences", a assuré jeudi la préfecture de police de Paris. 

Le Parti socialiste a, lui, dénoncé "la multiplication des actes à caractère raciste. Dans le cas d'espèce, la circonstance aggravante tient au fait qu'un fonctionnaire détenteur de l'autorité publique viole la loi qu'il est censé faire respecter." 

Catherine Nayl, directrice de l'information de TF1 a annoncé qu'elle allait "adresser une lettre au préfet de police". "Ces propos nous touchent et sont plus que regrettables, à l'encontre de notre journaliste, ainsi que pour l'ensemble de la chaîne, a continué la patronne de l'info. Cela fait des années que nous sommes engagés dans une politique très active de représentativité de la diversité dans l'ensemble du groupe". Le CRS aura sans doute oublié que, parmi les têtes d'affiche de la chaîne, figure par exemple Harry Roselmack.  

 

Source: L´Expresse

 


 
 
posté le 05/05/11

Le numéro deux d'Al-Qaeda a-t-il trahi Ben Laden?

Les Egyptiens au sein d'Al-Qaeda, conduits par son numéro deux Ayman al-Zawahiri, auraient guidé les Américains jusqu'à Oussama ben Laden en raison de divergences entre les deux hommes à la tête du réseau, affirme jeudi le journal saoudien al-Watan.

Citant "une source régionale intimement liée au dossier du terrorisme", le quotidien ajoute que le messager, que les services de renseignement américains filaient et qui leur a permis de retrouver la trace de Ben Laden, travaillait en fait pour Zawahiri.

Le journal affirme que ce messager est un Pakistanais, et non un Koweïtien, dont l'identité aurait été révélée par des détenus à Guantanamo.

Il aurait conduit les Américains qui le filaient jusqu'au domicile de Ben Laden les laissant croire qu'il ignorait qu'il était suivi.

"Les Egyptiens d'Al-Qaïda, qui dirigent de facto le réseau, ont tenté depuis la maladie de Ben Laden en 2004 de prendre le contrôle d'Al-Qaeda", affirme le quotidien.

Selon lui, ce sont eux qui ont convaincu Ben Laden de quitter les zones tribales pakistanaises du nord-ouest, bastion de ses alliés talibans et de se réfugier à Abottabad, ville ouverte assez facile d'accès où il a été tué par un commando américain dimanche.

Le journal ajoute qu'après le retour d'Iran d'un des chefs du réseau, l'Egyptien Saif al-Adl, à l'automne dernier, les Egyptiens du réseau ont mis en place un plan pour liquider Ben Laden de façon discrète.

Après la mort de Ben Laden, l'Egyptien al-Zawahiri, 59 ans, le "cerveau" et principal porte-parole d'Al-Qaïda, devient le premier dirigeant de l'organisation et l'homme le plus recherché du monde.

Il était le chef du groupe égyptien du Jihad islamique, qui a rejoint Al-Qaïda qu'en 1998.

 

Source: Liberation

 


 
 
posté le 04/05/11

France: après le Mediator, deux autres antidiabétiques suspectés

Après le Mediator, deux nouveaux antidiabétiques font des vagues. Actos et Competact, accusés de favoriser le développement du cancer de la vessie, divisent les experts de l'agence du médicament, selon Le Figaro. 

Mis sur le marché en 2010, les deux médicaments à base de pioglitazone du laboratoire japonais Takeda comptaient parmi les 77 produits sous surveillance renforcée, pour des "risques potentiels d'événements cardiovasculaires et de cancer de la vessie". La commission de pharmacovigilance a d'ailleurs demandé, fin mars, la suspension immédiate de leur commercialisation, sans résultat. 

"Un promoteur de cancer"

Au cours d'une réunion de la commission d'autorisation de mise sur le marché (AMM), le 7 avril, disponible en vidéo sur le site de l'Afssaps, les échanges sont très tendus.  

D'un côté, les toxicologues sont catégoriques: "La pioglitazone est un promoteur de cancer", assène l'un d'eux. Un de ses confrères rappelle quelques minutes plus tard que dans la famille des glitazones, il ne reste que la pioglitazone. "Ce sont des produits cancérogènes, dit-il, pratiquement tous ont été retirés du marché où arrêtés en cours de développement". 

Parmi la vingtaine de cancers de la vessie attribués à la molécule, un patient a été touché en trois mois de traitement.  

"Pas d'urgence"

En face, les défenseurs de l'Actos et du Competact estiment que ce sont des risques "dont on a connaissance depuis l'AMM" (en 2000) et qu'il n'y a par conséquent "pas d'urgence". Par ailleurs, une nouvelle étude a été commandée, dont l'Afssaps attend toujours les conclusions. 

Les spécialistes se divisent également sur le bénéfice de la molécule. Certains ne la considèrent pas comme un antidiabétique à part entière, d'autres estiment que des patients n'ont pas d'alternative aussi efficace. 

A l'issue de la réunion, le vote est sans appel: 21 voix contre la suspension immédiate, 4 voix pour. Les experts renvoient la décision à l'Agence européenne du médicament, qui n'interviendra pas avant juin, selon Le Figaro

Un "remake" du Mediator?

Coïncidence? Le quotidien note que les défenseurs d'Actos et Competact "sont les mêmes que ceux qui freinaient le retrait du Mediator". Un détail également relevé par Gé bapt, député PS et président de la mission parlementaire sur le Mediator: "Vous remplacez le mot Mediator par Actos et vous avez les mêmes interlocuteurs qui vous disent les mêmes choses". C'est pour lui "un remake" du Mediator où l'intérêt du patient ne prévaut pas alors qu'il s'agit aussi d'un "produit sans bénéfice avéré pour le diabétique". Il a réclamé, jeudi soir, la suspension de la commercialisation d'Actos et du Competact.

 

Source: L´Expresse

 


 
 
 

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