Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 28/05/13

NOTE D´INFORMATION AUX MILLITANT(E)S

 

 


 

Il est porté à la connaissance des militantes et militants du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne : Conformément aux instructions du « Distingué Camarade » Ali BONGO ONDIMBA, Président du parti, l´Union des Jeunes du Parti Démocratique Gabonais (U.J.P.D.G) jouissant désormais d´une autonomie d´action et de déploiement, va installer un bureau fédéral en Allemagne.

Pour la mise en place effective de cette structure, rattachée directement au bureau national de l`Union des Jeunes du parti Démocratique, bureau dirigé par le Camarade Vivien Amos PEA , il est demandé aux militantes et militants souhaitant faire partie de ladite structure de bien vouloir se manifester le plus rapidement possible.

Les postes suivants sont à pourvoir au sein du bureau provisoire :

1- Délégué(e) fédéral(e) UJPDG
2- Secrétaire Administratif, chargé(e) de l´Organisation et de la Discipline
3- Secrétaire, chargé (e) du Recrutement et de la Formation des militantes et militants
4- Secrétaire, chargé(e) de la communication, porte-parole de l´UJPDG Allemagne
5- Trésorier(e) fédéral(e)

Ce bureau sera chargé de suivre les démarches administratives auprès du Bureau national UJPDG.

Je tiens à rappeler aux uns et aux autres que la nouvelle structure jouira entre autre d´une autonomie financière et ne dépendra nullement de l´actuel bureau fédéral.

Les objectifs majeurs de ladite structure seront :

1. Le recensement de l´ensemble des militants et sympathisants du parti en Allemagne ;
2. La reprise effective des activités du parti en Allemagne ;
3. Le déploiement des structures de base sur tout le territoire allemand ;
4. L´installation d´un bureau fédéral UJPDG Allemagne ;
5. La prise de contact avec notre représentation diplomatique ;
6. Le maintien du dialogue permanent avec l´ensemble de la communauté gabonaise en Allemagne ;
7. Préparer les échéances de 2016.

Que tous ceux qui veulent réellement s´engager en politique et qui soutiennent l´action du Président de la République se manifestent pour apporter leur contribution au développement du Gabon et au rayonnement du Parti Démocratique Gabonais à travers le monde.

Merci de votre attention.
Salutations militantes.

Le Camarade Secrétaire fédéral

Fait à Mannheim, le 28 mai 2013

 

 


 
 
posté le 15/05/13

Nigéria : l'état d'urgence déclaré dans trois états frappés par des attaques de Boko Haram

 

 

 

Le président nigérian Goodluck Jonathan a déclaré mardi l'état d'urgence dans trois Etats - Borno, Yobe et Adamawa - frappés par les attaques du groupe islamiste extrémiste Boko Haram. Il a assuré que des "mesures extraordinaires" étaient nécessaires pour répondre à la violence croissante.

 

 

Le président nigérian Goodluck Jonathan a déclaré mardi l'état d'urgence dans trois Etats frappés par les attaques du groupe islamiste extrémiste Boko Haram, en assurant que des "mesures extraordinaires" étaient nécessaires pour répondre à la violence croissante. 

 

"Je déclare l'état d'urgence dans les Etats de Borno, Yobe et Adamawa", a annoncé le chef de l'Etat dans un discours télévisé, en référence aux trois Etats du nord-est frappés par des qui ont été théâtre d'une série d'attaques particulièrement sanglantes menées par Boko Haram. Des renforts militaires seront "immédiatement" déployés dans cette partie du pays, a-t-il dit. 

 

Les violences sont "une déclaration de guerre"

 

Le président a présenté comme "une déclaration de guerre" les dernières violences revendiquées par le groupe et il a pour la première fois reconnu que Boko Haram avait pris le contrôle de certaines parties de l'Etat de Borno. 

Dans une vidéo reçue lundi par l'AFP, le chef présumé de Boko Haram, Abubakar Shekau, avait revendiqué deux attaques très meurtrières dans l'Etat de Borno: celle de Baga, le 16 avril, qui avait été suivie d'une violente répression par l'armée, ayant fait au total 187 morts et celle de Bama menée le 7 mai, qui s'était soldée par au moins 55 morts. 

 

Boko Haram entend instaurer un Etat islamique dans le nord à majorité musulmane. L'insurrection qu'il a lancée, et sa répression par les forces de sécurité, ont fait quelque 3.600 morts depuis 2009. 

Après le bain de sang de Baga, Washington avait demandé au gouvernement nigérian "plus qu'une simple réponse sécuritaire" face à "l'extrémisme violent" de l'organisation islamiste Boko Haram. La force conjointe de l'armée et de la police - déployée dans le Nord-Est pour combattre les islamistes - est régulièrement accusée d'exécutions sommaires et de violences envers les civils par diverses organisations internationales de défense des droits humains. 

Des mesures plus agressives

Le président nigérian, qui avait lancé une proposition d'amnistie pour les insurgés, a soutenu mardi que la stratégie incluant "persuasion, dialogue et larges consultations" serait poursuivie, tout en faisant valoir que le déchaînement de violences l'obligeait à présent à prendre des mesures plus agressives. "Nous les pourchasserons, nous irons les repêcher", a-t-il dit à propos de ceux qui collaborent avec les insurgés. 

 

Jonathan, au pouvoir depuis trois ans, avait déjà déclaré l'état d'urgence en janvier 2012 à la suite d'une vague de violences perpétrés par les extrémistes de Boko Haram, mais le décret s'appliquait alors seulement à certaines zones dans quatre Etats. En cherchant à imposer cette mesure dans des Etats entiers, le chef de l'Etat doit d'abord obtenir l'autorisation des parlementaires nigérians, ce qu'il a promis de faire. 

 

Quand l'ancien président Olusegun Obasanjo avait déclaré l'état d'urgence par deux fois, en 2004 et 2006, il avait révoqué des gouverneurs d'Etat démocratiquement élus et les avait remplacés par d'anciens officiers militaires, nommés administrateurs pour gérer les Etats. Mais le président Goodluck Jonathan s'est engagé à ne pas user d'une telle méthode.

 

"Les gouverneurs et les autres membres de la direction politique dans les Etats concernés continueront à s'acquitter de leurs responsabilités", a-t-il dit.

 

Source: L´Expresse

 


 
 
posté le 15/05/13

Tchad: Déby triomphe au Mali et arrête ses opposants

 

 

 

 

Le président tchadien a célébré lundi la victoire de ses troupes contre les djihadistes tout en dénonçant un «complot» contre lui.

 

 

En ce lundi, le président tchadien, Idriss Déby, aurait pu savourer tranquillement son triomphe. À l'occasion de retour au pays d'une partie du contingent envoyé combattre les islamistes au Mali, un grand défilé militaire a été organisé dans N'Djamena. La foule a accueilli ses héros, 700 hommes et des blindés, sur les quelque 2000 qui ont combattu al-Qaida dans le Sahara.

 

L'action des troupes tchadiennes, qui a été lourdement payée (38 morts et 47 blessés), a recueilli des louanges tant en Afrique qu'en Occident, à commencer par la France, qui n'a cessé de remercier cet appui précieux. Dimanche, le président malien par intérim s'est même rendu dans un camp militaire au nord du Tchad pour rendre hommage «aux martyrs du Mali» et a décoré le chef du contingent, le général Mahamat Déby, qui n'est autre que le fils adoptif du chef de l'État. À la tribune, ce dernier, qui peut désormais rêver du Tchad comme d'une puissance régionale, a tout de même conservé un air tendu.

 

Dans la capitale, les esprits n'étaient pas totalement à la fête. Depuis début mai, une série d'arrestations d'élus et de journalistes a gâché l'ambiance. Pour expliquer ces rafles, le président Idriss Déby a dénoncé une «très grande conspiration». Les faits connus sont en réalité maigres. Le 1er mai, des militaires ont investi une maison de la capitale et une église. De brefs combats auraient fait trois morts et une vingtaine de personnes auraient été arrêtées. Dans les heures suivantes, deux députés et trois officiers supérieurs étaient appréhendés, pour la plupart chez eux.

 

Il leur serait reproché d'avoir voulu renverser le président en collaboration avec un petit groupe rebelle peu actif et aujourd'hui dirigé depuis la France par Djédouboum Sadoum. L'autre cible est l'Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), une autre rébellion suffisamment puissante en 2008 pour entrer les armes à la main dans N'Djamena mais aujourd'hui affaiblie.

 

L'un de ses anciens cadres, rallié au régime, a été arrêté. Moussa Tao Mahamat est présenté comme le cerveau du complot. Dans les jours suivants, deux autres députés ont rejoint les prisons. Un élu de la majorité, Routouang Yoma Golom et un opposant, Gali Ngothé Gatta. Gali semble en passe de devenir la nouvelle bête noire du pouvoir.

 

L'an dernier, il avait passé plus d'un mois à l'ombre sous l'accusation rocambolesque de complicité de braconnage de phacochère. En parallèle, deux journalistes ont également été incarcérés, notamment Éric Topona, le secrétaire général de l'Union des journalistes tchadiens.

 

 

Plusieurs ONG internationales ont protesté contre ces arrestations, particulièrement contre celles de députés censés être protégés par leur immunité. En réponse à ces accusations, le gouvernement a assuré contre toute évidence avoir agi en flagrant délit. «Ces arguments mal ficelés démontrent que tout ce complot ne repose en réalité pas sur grand-chose», explique un spécialiste de la question tchadienne en soulignant que la diversité des personnes appréhendées, sans grands liens entre elles, et la faiblesse du cerveau de l'affaire, Moussa Tao Mahamat, un quasi-inconnu sur la scène politique tchadienne, rendent l'idée de la conspiration encore moins crédible.

 

«Il n'y a rien eu contre Idriss Déby. C'est juste pour préparer les élections législatives de 2015 en mettant la pression sur les opposants», affirme au Figaro, Saleh Kebzabo, chef de file de l'opposition. En voyage en Afrique du Sud lors des arrestations, le député assure qu'il rentrera bientôt au Tchad. «Si les autorités veulent m'entendre, elles le pourront.»

 

Pour lui, ces accusations de complot trahissent aussi une certaine nervosité du pouvoir. Elles arrivent alors que fin mars, Timane Erdimi, un chef rebelle réfugié au Qatar a annoncé reprendre les armes. Si beaucoup doutent de la capacité d'Erdimi de relancer une guerre, ce fut néanmoins une mauvaise nouvelle pour Déby.

 

D'autant que le président s'inquiète aussi officiellement des menées de certains de ses ennemis réfugiés à Benghazi en Libye. Il n'ignore pas non plus que si son aura internationale est au plus haut, dans le pays la misère qui s'aggrave et le manque de transparence de la répartition des revenus pétroliers provoquent de fortes tensions. «Idriss Déby a mis un coup de semonce car il sait qu'il peut se le permettre», glisse un diplomate.

 

La France s'est ainsi contentée, et encore tardivement, de faire part de préoccupation après les arrestations. Une preuve que Paris n'entend pas critiquer en ce moment cet allié indispensable au Mali même au nom de principes avec lesquels François Hollande avait promis de ne jamais transiger.

 

Source: Le Figaro

 


 
 
posté le 15/05/13

Italie: Le combat de Cécile Kyenge pour l’intégration sera long

 

 

 

 

Le décès des suites de ses blessures de Daniele Carella, survenu mardi 14 mai, porte à trois le nombre des victimes de Mada Adam Kabobo. Ce ressortissant ghanéen de 21 ans, arrivé clandestinement en Italie, a attaqué à coups de pioche plusieurs personnes dans les rues de la petite localité de Niguarda, proche de Milan, le 11 mai au petit matin. Arrêté immédiatement et emprisonné, Mada Adam Kabobo n’a pu expliquer clairement son geste sinon pour dire aux enquêteurs "avoir entendu des voix qui lui disaient des choses méchantes".

 

Ce fait divers tragique tombe mal pour la ministre de l’intégration, Cécile Kyenge. Première femme noire à accéder au rang de ministre, elle entend, au cours de son mandat, abolir le délit d’immigration clandestine créé en juillet 2009 par le gouvernement Berlusconi sous l’influence de la Ligue du Nord et engager une réflexion sur l’instauration en Italie du "droit du sol" en lieu et place du droit du sang.

 

Au lendemain de cette tuerie, dimanche 12 mai, la Ligue du Nord avait installé dans une rue de la ville un kiosque pour recueillir des signatures contre "la citoyenneté facile pour les immigrés", comme s'il y avait un lien de cause a effet entre les premières déclarations de la ministre et l'accès de folie de Kabobo. Parmi la vingtaine de militants présents, on notait la présence du député européen Mario Borghezio, coutumier des déclarations racistes. Plusieurs habitants de Niguarda leur ont demandé de partir et de ne pas chercher "à tirer profit" de ce drame.

 

"Message dangereux"

 

Ancien ministre de l’intérieur et secrétaire général de la Ligue, Roberto Maroni a pris ses distances avec ses militants les plus "chauds". Mais il a immédiatement désavoué la ministre : "Le droit du sol ne passera jamais, a-t-il prévenu. Il n’y pas de majorité pour cela au Parlement et un tel projet pourrait faire sauter le gouvernement." Selon lui, évoquer une abolition du délit de clandestinité est "un message dangereux dressé au candidat à l’immigration et aux trafiquants qui pourrait leur faire penser qu’il y a aurait désormais en Italie un climat plus favorable".

 

Toutefois, selon les chiffres de la direction générale de la justice pénale publiés le 23 mai dans le quotidien La Repubblica, le délit de clandestinité, qui prévoit une amende de 5000 à 10 000 euros pour les clandestins, n’a été appliqué qu’à 12 reprises. Il n'a pas empêché les bateaux d'immigrants d'accoster sur les côtes de l'île de Lampedusa.

 

Cécile Kyenge ne devrait pas trouver davantage de solidarité au sein du gouvernement. Le président du conseil, Enrico Letta, a reconnu lui aussi qu’il ne serait pas facile d’avancer sur les deux idées chères à sa ministre. Il n’en a d’ailleurs pas dit un mot dans son discours de politique générale dont il veut faire la base contractuelle de son gouvernement de coalition entre la droite et la gauche. Une façon de lui faire comprendre qu'il a d'autres priorités.

 

Flopée d'injures

 

Pour le Peuple de la liberté (droite), opposé à toute modification, ces thèmes relèvent de la stricte compétence du ministère de l’intérieur, dont le locataire n’est autre qu’Angelino Alfano, responsable du … Peuple de la liberté. Il y a fort à parier que le Parti démocrate (gauche) n’ira pas à la bataille sur cette thématique trop clivante. Enfin, Beppe Grillo, le leader du Mouvement 5 étoiles, a réaffirmé son opposition à l’instauration du "droit du sol".

 

Ophtalmologue, arrivée seule en Italie à l’âge de 18 ans, Cécile Kyenge est née au Congo d’un père catholique et polygame. Elle a candidement - ou crânement -  confessé à la télévision avoir plus de trente frères et sœurs. Ce détail serait sans importance si ses adversaires ne l’avaient eux-mêmes utilisé pour l’accuser de faire l’apologie de la polygamie… Dès sa nomination, elle a reçu une flopée d’injures.

 

Le groupuscule d'extrême droite Forza Nuova a exposé une banderole raciste et insultante devant le siège de la section du Parti démocrate, où elle est inscrite, à Macerata, sur la côte adriatique : "Kyenge, retourne au Congo", pouvait-on lire. L'ex-sénateur de la Ligue du Nord, Erminio Boso, est sur la même longueur d'onde : "Je suis raciste, je ne l'ai jamais nié, fanfaronne-t-il. Kyenge doit rester chez elle, au Congo. C'est une étrangère dans ma maison. Qui a dit qu'elle était italienne? " Pour son collègue Mario Borgezio, sa nomination "est un choix de merde, un éloge à l'incompétence (...). Elle a une tête de femme au foyer".

 

Patiente et têtue, Cécile Kyenge - qui a reçu l'appui du footballeur du Milan AC Mario Balotelli, régulièrement sifflé dans les stades en raison de sa couleur de peau - explique qu’elle veut faire "avancer ses dossiers", si possible loin des polémiques. "Les Italiens ne sont pas racistes", veut-elle croire.

 

Source: Le Monde

 


 

 


 
 
posté le 08/05/13

France: Bourgi, Ouattara, Bongo Ondimba... les aventures françafricaines de Claude Guéant

 

 

 

Comme Nicolas Sarkozy, Claude Guéant s'est reconverti dans les affaires. L'ancien secrétaire général de l'Élysée a fondé un cabinet d'avocats très familial et très actif dans les milieux françafricains.

 

 

Claude Guéant aime l’Afrique. Surtout quand il s’agit d’affaires. L’ancien secrétaire général de l’Élysée du temps de Nicolas Sarkozy a d’ailleurs été à bonne école, puisque c’est Robert Bourgi en personne, le conseiller officieux de la droite française et ancien proche d’Omar Bongo Ondimba, qu’il l’a initié aux méandres de la Françafrique.

 

Dans un entretien accordé au journal Le Monde, relaté dans son édition datée du 8 mai, Guéant a accepté de revenir sur ses relations professionnelles avec certains chefs d’État du continent. Car après son échec aux législatives de juin 2012, l’ancien préfet s’est réorienté vers une carrière d’avocat. Faisant usage d’une passerelle autorisant les anciens haut fonctionnaires titulaires d'une maîtrise de droit et ayant exercé une activité juridique pendant au moins 8 ans, il a prêté son serment d’avocat en décembre 2012.

 

Pétrole et ingénierie financière

 

Mais avant même de fonder son cabinet « Guéant avocats » avec son fils François - qui a lui aussi échoué aux législatives de 2012 - , l’ancien « cardinal » de la Sarkozie a multiplié les voyages africains avec un autre membre de sa famille : Jean-Charles Charki, son gendre et le père de ses quatre petits-enfants. Banquier d’affaires, celui-ci a fondé une société, Iota, qui conseille, entres d’autres, de nombreux pays d’Afrique centrale dans les domaines du pétrole et de l’ingénierie financière.

 

Guinée équatoriale, du 17 au19 octobre 2012 ; Gabon, au début de décembre 2012 ; Côte d’Ivoire, quelques jours plus tard… Selon Le Monde, Claude Guéant est très actif, mais ne rencontre pas toujours le succès. Il n’arrive ainsi pas à convaincre le président Obiang Nguema d’acheter deux avions à une société française en difficulté, Geci International. L’affaire des biens mal acquis, dans laquelle un mandat d’arrêt international a été émis contre le fils du chef de l’État, Teodorino, est visiblement passée par là.

 

Relations cordiales

 

Les relations sont plus cordiales avec le président gabonais Ali Bongo Ondimba, avec qui il s’entretient pendant 2 heures le 3 décembre, en compagnie de Robert Bourgi, et surtout avec son vieux complice Alassane Ouattara, qui l'invite à dîner le 14 décembre. C’est d’ailleurs le chef de l’État ivoirien qui lui a offert la peinture qui trône dans son bureau d’avocat, représentant « un couple africain naïf et coloré », comme le relate Le Monde.

 

Reste que le dossier judiciaire de Guéant risque de nuire à la discrétion dont un cabinet d’avocat a si souvent besoin pour mener ses affaires. Le préfet à la retraire de 68 ans devra bientôt s’expliquer devant la justice française pour des paiements en liquide de « 20 à 25 000 euros » découverts sur son compte à l’occasion d’une enquête sur le financement présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par Mouammar Kaddafi en 2007.

 

Il devra aussi éclairer les enquêteurs sur les conditions de la vente de deux toiles d’Andries van Eertvelt à un « avocat malaysien » pour un montant astronomique de 500 000 euros. Et pour le moment, les arguments contradictoires que l'intéressé a développés pour sa défense médiatique ont plutôt tendance à montrer... qu’il est un très médiocre avocat de lui-même.

 

Source: Jeune Afrique


 


 
 
 

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