Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 31/05/11

Un africain candidat à la succession de DSK au FMI

   L’Europe ne peut plus prétendre être seule à avoir les personnalités compétentes et expérimentées pour diriger le système monétaire international. Les pays émergents disposent d’un large vivier de candidats remarquables de même que l’Afrique. Parmi les huit candidats, qui risquent bien d’être dépassés par Christine Lagarde figure, Trevor Manuel, actuel ministre des Finances d’Afrique du Sud.

 


 
 
posté le 31/05/11

Ogooué-Lolo : de multiples atouts inexploités

 


 
 
posté le 30/05/11

Tournée Républicaine : L’Ogooué Lolo « Capitale » du Gabon pour trois jours

En foulant le sol de la province de l’Ogooué Lolo ce matin du 30 mai 2011, Ali Bongo Ondimba a fait de cette partie du territoire national, la « Capitale » politique du Gabon pour une durée de trois jours.

 


 
 
posté le 30/05/11

Bénin: 1er gouvernement de Yayi Boni 2, les grandes leçons d’un remaniement

Le président de la République a formé le samedi 28 mai son premier gouvernement qui compte 26 portefeuilles ministériels. Mais contrairement à ses promesses lors de son investiture au Stade Charle de Gaulles à Porto-Novo, le Dr Yayi Boni n’a pas pris en compte le critère de l’équilibre régional. Le nombre de portefeuilles ministériels a été effectivement revu à la baisse. Il passe désormais de 30 à 26. Mieux, c’est un vrai balayage qui a été opéré, parce que seulement 19,23% de l’ancienne équipe sont maintenus. En d’autres termes, le gouvernement a été remanié à 80, 77%. Deux ministres rescapés ont passé entièrement le premier quinquennat avec Yayi Boni. C’est le cas de Pascal Irénée Koupaki et Issifou Kogui N’douro. Rékyath Madougou et François Abiola viennent du dernier gouvernement et Martial Sounton a été choisi en pleine crise Icc-services pour remplacer Armand Zinzindohoué. Cinq anciens conseillers ont été repêchés et sept députés cèdent leurs places à leurs suppléants. Il s’agit de Marcel de Souza promu ministre d’Etat chargé du Plan, Raphaël Edou, le nouveau locataire du ministère de la décentralisation, Lambert Koty aux Travaux publics, Max Awèkè à la communication et Didier Aplogan à la Jeunesse et aux sports pour les premiers. Alassane Soumanou Djimba de l’Enseignement secondaire et technique, Eric N’dah de l’Enseignement primaire, Nassirou Bako Arifari des Affaires étrangères, Blaise Ahanhanzo-Glélé de l’Environnement, Martial Sounton de la Réforme administrative et François Abiola de l’enseignement supérieur sacrifient leurs sièges de parlementaires. Deux maires abandonnent également leurs communes pour siéger au gouvernement. C’est le cas de Blaise Ahanhanzo d’Abomey et Katé Sabaï de Banikoara. On peut conclure au vu de ces réalités, que ces députés et maires perdront tous leur mandat électif jusqu’aux prochains scrutins, dès que le président Yayi Boni prendra la décision de se séparer d’eux. Il y a plusieurs hommes de l’ombre qui viennent aux affaires par ce remaniement. C’est le cas des ministres Safiatou Bassabi et Jean-Michel Abimbola. Sans être nommés conseillers, ils étaient assez souvent consultés dans le cadre des recherches de solution à certaines préoccupations au sommet de l’Etat. Deux anciens ministres du Général Mathieu Kérékou, en l’occurrence Me Marie-Elise Gbèdo et Dorothée Akoko Kindé Gazard reviennent aux affaires. Deux directrices centrales remplacent leurs propres ministres. C’est le cas de Mathys Adidjatou, directrice de cabinet au ministère de l’Economie et des finances et Memounatou Kora Zaki, directrice générale du travail. Il y a également un candidat malheureux à l’élection présidentielle passée en la personne de Me Marie-Elise Gbèdo et Benoît Dègla qui n’a pas pu sauver son siège de député. L’équilibre régional sacrifié Ce premier gouvernement de Yayi Boni 2 n’a pas tenu compte du critère de l’équilibre régional. C’est une vraie injustice qui a été faite à certains départements du pays. Car, pendant que certains se taillent la part du lion, les autres n’ont eu droit qu’à la portion congrue. Dans le cas d’espèce, c’est les départements de l’Atlantique-Littoral et du Borgou-Alibori qui peuvent se frotter les mains avec cinq portefeuilles ministériels chacun. Le premier département est représenté par Pascal Irénée Koupaki, Marcel de Souza, Marie-Elise Gbèdo, Didier Aplogan et Valentin Djènontin. En ce qui concerne le Borgou-Alibori, ce sont les ministres Nassirou Bako-Arifari, Fatoumatou Djibril Amadou, Rékyath Madougou, Jonas Gbian et Issifou Kogui N’douro qui les représentent. Les départements du Zou-Collines arrivent en troisième position avec trois pour le Zou (Blaise Ahanhanzo, Martial Sounton et Lambert Koty) et deux pour les Collines avec Benoit Dègla et Max Awèkè. Les départements de l’Atacora-Donga viennent en quatrième position avec trois ministères qui sont partagés entre Alassane Soumanou Djimba, Eric N’dah et Memounatou Kora Zaki. Ensuite, arrivent les départements de l’Ouémé-Plateau avec deux ministères chacun. Mathys Adidjatou et Madina Séphou pour le premier et François Abiola et Jean-Michel Abimbola pour le Plateau. C’est le Mono-Couffo qui s’en sort avec un représentant par département. Dorothée Akoko Kindé Gazard pour le Mono et Raphaël Edou pour le Couffo. Pis, dans certaines régions et parfois poste pour poste, le président Yayi Boni a remplacé un cadre par un autre. C’est le cas par exemple de Me Zacharie Baba Bodi par Safiatou Bassabi au Mcri dans la Donga, Désiré Adadja par Max Awèkè à la communication dans Savalou. Un portefeuille informel de 1er ministre Le président Yayi Boni a effectivement prévu un portefeuille de premier ministre dans son premier gouvernement. Il réédite l’expérience du quinquennat 1996-1998 sous le Général Mathieu Kérékou. Ainsi, comme Me Adrien Houngbédji, Pascal Irénée Koupaki ne forme pas de gouvernement et n’a aucun pouvoir reconnu par la constitution. Ici, il joue juste le rôle de suppléant informel pour le président Yayi Boni et le remplace en son absence. Il coordonne l’action gouvernementale, dirige les réunions du Conseil des ministres qui ne nécessitent pas la présence du chef de l’Etat. Il gère certaines attributions du ministre du plan, surtout en ce qui concerne le développement. En dehors du secteur de l’éducation qui est resté saucissonné en trois ministères, la réduction des charges de l’Etat a débouché sur la mise ensemble de plusieurs anciens départements. C’est le cas du Ministère du Travail et de la fonction publique et ceux du commerce et de l’industrie. Les femmes mieux loties que par le passé 08 femmes ministres dans ce premier gouvernement du deuxième quinquennat du président Yayi Boni. C’est effectivement les 30% promis à la gente féminine lors de son investiture à Porto-Novo. C’est plutôt une première depuis 1990. Encore que la formule a été étendue à l’Assemblée nationale et le député Sofiath Schanou est devenue présidente du groupe parlementaire ‘’Refondation paix et développement’’. Dans la même foulée des innovations, on remarque que le président Yayi Boni a rajeuni son équipe gouvernementale. C’est au moins une dizaine de jeunes cadres qui ont été promus samedi passé pour faire valoir leur expérience aux côtés de quelques aînés chapeautés par Pascal Irénée Koupaki. Gouvernement d’ouverture ? Il est aujourd’hui difficile d’affirmer que la promesse d’ouvrir le gouvernement à l’opposition a été respectée. En réalité, le ministre Blaise Ahanhanzo Glélé représente beaucoup plus la Renaissance du Bénin que l’Alliance ‘’Union fait la Nation’’. Or, il n’est pas facile dans les conditions actuelles de situer cette formation politique entre la mouvance et l’opposition. D’ailleurs, l’Union est aujourd’hui très divisée et les ténors du grand groupe ne se reconnaissent pas dans les positions prises à la Renaissance du Bénin, tant à l’Assemblée nationale, que dans le gouvernement, et à travers son communiqué de presse. Les jours à venir permettront à l’opinion publique de mieux se situer. Par ailleurs, si ouverture il devrait y avoir, ce n’est pas un seul ministre qui représentera l’opposition dans ce gouvernement. Un gouvernement politiquement faible Ce gouvernement pourrait bien être remanié dans au plus 16 mois. On y retrouve très peu de politiciens retors comme membres. En dehors du ministre François Abiola, Nassirou Bako-Arifari, Réckyath Madougou, Eric N’dah qui peuvent se prévaloir d’un parcours politique et dans une certaine mesure Lambert Koty, Blaise Ahanhanzo et Benoit Dègla, les autres sont peu ou prou des profanes en politique. Pourtant, un gouvernement est d’abord et avant tout politique. A cette insuffisance, viennent s’ajouter les difficultés pour le chef de l’Etat à conduire à bien son expérience de la primature. C’est à ce niveau d’ailleurs qu’il faut s’attendre à de pires complications. S’il est vrai que c’est sa parfaite entente avec Pascal Irénée Koupaki qui a permis cette innovation, le temps risque bien de faire son œuvre et le pire pourrait arriver. Surtout avec les conflits de leadership latents dans ce gouvernement. En effet, Issifou Kogui N’Douro est demeuré ministre d’Etat, alors que son collègue Pascal Irénée Koupaki a pris de l’ascendance sur lui et est devenu pratiquement le chef d’Etat adjoint par qui les instructions au sommet seront répercutées aux autres. Mieux, avec son portefeuille dont les prérogatives s’étendent à plusieurs autres départements ministériels et en premier au plan de Marcel de Souza, il faut s’attendre à des crises perpétuelles qui pourraient précipiter un remaniement préjudiciable à certains.

 


 
 
posté le 30/05/11

La France, gendarme de l’Afrique?

Côte d’Ivoire et Libye: Paris est sur tous les fronts. Est-ce le retour de la France comme «gendarme de l’Afrique»? Un récent rapport d’information du Sénat français sur la «politique africaine de la France» apporte des éléments de réponse.

 


 
 
posté le 29/05/11

Allemagne: légumes «mortels»,l'origine de la bactérie pas identifiée

Les autorités allemandes ont indiqué dimanche que la source de la contamination de légumes par une bactérie à l'origine d'au moins dix décès, n'avait toujours pas été identifiée. «Tant que les experts en Allemagne et en Espagne ne sont pas capables d'identifier avec certitude l'origine de l'agent pathogène, l'alerte générale sur les primeurs reste valable», a déclaré la ministre pour l'Alimentation, l'Agriculture et la Protection des consommateurs, Ilse Aiger, dans un entretien accordé au quotidien Bild am Sonntag.

 


 
 
posté le 29/05/11

Ratko Mladic, l'Attila serbe

Depuis l'arrestation de Slobodan Milosevicen 2001, Ratko Mladic se savait traqué. Son rêve -tailler de force une grande Serbie dans la dépouille de l'ancienne Yougoslavie- était parti en fumée depuis longtemps. Consumé, d'abord, par les accords de Dayton, qui avaient mis fin à la guerre de Bosnie en 1995. Enseveli par la mort en prison de son mentor Slobodan Milosevic, dont il fut le bras armé en Bosnie et par l'extradition de son homologue politique Radovan Karadzic en 2008. Dépassé enfin, par la volonté des réformateurs serbes de rejoindre l'Europe.

 


 
 
posté le 29/05/11

Les habitants de Malte se sont prononcés par référendum pour la légalisation du divorce.

Les habitants de Malte se sont prononcés par référendum pour la légalisation du divorce. Ce petit pays est le dernier en Europe où le divorce était encore interdit.

 


 
 
posté le 27/05/11

Gabon : Un autre incident au domicile d’André Mba Obame

Un véhicule à bord duquel avaient pris place le substitut du procureur de la République et des éléments de la Direction Générale des Contre-ingérences et de la Sécurité Militaire (DGCISM) communément appelée « B2 », se rendant au domicile d’André Mba Obame a essuyé hier des jets de pierre de la part de ses partisans.

 


 
 
posté le 27/05/11

Législatives 2011 au Gabon : Casimir Oyé Mba candidat dans le Woleu-Ntem ?

La discrétion de Casimir Oyé Mbasur la scène politique gabonaise depuis la dissolution de l’Union Nationale (UN) pourrait faire dire à plus d’un observateur de la vie politique gabonaise que l’ex-Député de Zamaligué (Komo Mondah) s’est détourné de la politique.

 


 
 
posté le 27/05/11

Des figures de la gauche israélienne pressent l'Europe de reconnaître l'Etat de Palestine

Dans une lettre ouverte, une vingtaine de personnalités de la gauche israélienne, comme Avraham Burg, ancien président de la Knesset et de l'Agence Juive, appellent les Etats européens à voter en faveur de l'indépendance de la Palestine, au mois de septembre prochain, lors de l'Assemblée générale des Nations Unies.

 


 
 
posté le 27/05/11

Gabon : Blaise Louembé doit-il assumer le retard dans la réalisation du projet de 5000 logements sociaux par an?

Le projet de construction des 5000 logements sociaux par an annoncé par le Chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba connait un retard dans son exécution, suscitant l’ire du Premier Ministre gabonais Paul Biyoghé Mba, qui a interpellé le Ministère en charge de l’Habitat, mercredi lors d’une séance de travail, sur l’urgence de rattraper les choses dans les six mois à venir.

 


 
 
posté le 26/05/11

Un émergent à la tête du FMI, ça changerait quoi?

"La nationalité d'un candidat à la direction du FMI est aussi importante que celle d'un arbitre de Coupe du Monde", affirme sur son blog Felix Salmon de Reuters. Lors de sa nomination, en 2007, Dominique Strauss-Kahn avait assuré que son successeur devrait venir d'un pays émergent, pour mieux refléter les nouveaux équilibres mondiaux.

 


 
 
posté le 26/05/11

L'étrange stratégie de Mba Obame

A quand le prochain épisode du feuilleton dont André Mba Obame, dit «AMO», est le héros? Le principal opposant au président gabonais Ali Bongo, dont il fut pendant 25 ans un ami très proche, fait à lui seul l’actualité du Gabon depuis bientôt deux ans. Dernier événement en date: la levée par l’Assemblée nationale, le 5 mai 2011, de son immunité parlementaire, qui donne la possibilité aux autorités de lancer une procédure judiciaire contre lui. Mba Obame, 54 ans, pourrait bien être poursuivi pour haute trahison.

 


 
 
posté le 23/05/11

Sarkozy l’Africain

Nicolas Sarkozy a de quoi se réjouir. Lui, que l’on disait peu au fait des réalités africaines. Lui, que l’on disait peu soucieux de se frotter aux réalités du continent, aura connu une belle semaine africaine. La victoire d’Alassane Ouattara, intronisé président de Côte d'Ivoire le 21 mai 2011 dans la capitale Yamoussoukro, c’est un peu la sienne. Et même beaucoup la sienne. Sans l’intervention des troupes françaises de la Licorne, Alassane Ouattara aurait-il réussi à prendre possession du palais présidentiel? Rien n’est moins sûr. La communauté internationale avait reconnu sa victoire à la présidentielle du 28 novembre 2010. Mais Laurent Gbagbo restait maître d’Abidjan, la capitale économique. Les troupes du Président sortant jouissaient d’un bel armement. Elles s’étaient bien préparées à la bataille d’Abidjan.

 


 
 
posté le 23/05/11

Le drame oublié des réfugiés ivoiriens au Liberia

Ce fut l'un des tout premiers signaux de la guerre qui se préparait en Côte d'Ivoire. Dès le mois de janvier 2011, le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations unies signalait des mouvements de populations de l'ouest de la Côte d'Ivoire vers le Liberia. Traumatisés par les exactions et massacres commis fin 2002 et début 2003 dans leur région, des milliers d'Ivoiriens avaient commencé à fuir, alors que débutaient des attaques armées dans certaines localités.

 


 
 
posté le 23/05/11

Séminaire de formation du militant à Siegen ( Section ouest)

PARTI DEMOCRATIQUE GABONAIS

FEDERATION D´ALLEMAGNE

   BUREAU FEDERAL
 


 
 
posté le 20/05/11

France - Côte d'Ivoire : Sarkozy, l'investiture de Ouattara et la Françafrique

En assistant à l’investiture d’Alassane Ouattara, le chef de l’État français Nicolas Sarkozy veut montrer son soutien au nouveau président ivoirien. Mais il compte aussi afficher sa rupture avec la "Françafrique". Paradoxe ?

 


 
 
posté le 20/05/11

Libye : "des exactions "anti-noirs" dans les zones rebelles"

 


 
 
posté le 20/05/11

R.C.A : le dernier voyage d'Ange-Félix Patassé

Aujourd'hui, vers 15 heures, à l'aéroport de Bangui M'Poko, l'avion transportant le corps d'Ange-Félix Patassé s'est posé sur le tarmac en provenance de Douala. L'émotion était alors à son comble et des milliers de personnes attendaient pour rendre un dernier hommage à celui qui présida aux destinées du pays pendant une décennie. Unis dans un élan fraternel, dépassant les habituelles querelles de politique politicienne, les membres de la classe politique centrafricaine, opposition et gouvernement confondus, se sont pressés autour de la dépouille de l'ancien Président. Outre le Président François Bozizé et de nombreux membres du gouvernement, les opposants Nicolas Tiangaye et Martin Ziguélé étaient présents. Porté par la garde républicaine en tenue d'apparat, le cercueil du "Petit frère de Jésus" a tout d'abord reçu les honneurs militaires dûs à un ancien Président, avant de quitter l'aéroport pour un dernier tour en ville. Sur le parcours, de l'avenue des Martyrs à l'avenue Koudoukou en passant par l'avenue de l'Indépendance, des centaines de banguissois ont salué la mémoire de cet orateur hors pair et dont la compétence était unanimement reconnu par tous. Demain, vendredi, une veillée mortuaire sera organisée au domicile de AFP dans le quartier Fouh, avant les obsèques nationales prévues samedi toute la journée. Pour mémoire, rappelons qu'Ange-Félix Patassé a été Président de la République Centrafricaine de 1993, date de son élection au suffrage universel, à 2003, date de son renversement par le Général François Bozizé. Son gouvernement a été marqué par de nombreux troubles (notamment l'épisode tragique des Banyamulenge) qui rendirent nécessaire sa destitution. Par la suite, et après un exil de cinq ans au Togo, Patassé est rentré au bercail pour se présenter à l'élection présidentielle en tant que candidat indépendant. Cette fois, il n'obtiendra pas plus de 20 % des suffrages exprimés, se plaçant tout de même en deuxième position derrière François Bozizé. Souffrant d'un diabète récurrent et de fortes fièvres, il décéda le 5 avril dernier à Douala (Cameroun), alors qu'il se rendait pour raisons sanitaires à Malabo, en Guinée-Equatoriale. Avec sa disparition, c'est une page de l'histoire de la République Centrafricaine qui se tourne et il incombe désormais à la jeune génération de s'atteler à en écrire de nouvelles.

 


 
 
posté le 19/05/11

Côte d'Ivoire: Rumeurs de coup d`Etat, pourquoi le Ghana fait peur aux nouvelles autorités

Un coup d'Etat contre les autorités ivoiriennes se prépare-t-il depuis le territoire ghanéen? Cette information alimente de plus en plus les rumeurs et fait la manchette de certains journaux de la place, outre les murmures dans les couloirs du pouvoir actuel. A l'instar du Burkina Faso hier, pour le régime Gbagbo déchu, le Ghana commence à faire peur aux nouveaux dirigeants ivoiriens, qui redoutent que ce pays serve de base arrière à un autre coup de force en Côte d'Ivoire.

 


 
 
posté le 19/05/11

Chronique diplomatique Afrique : 53 Etats… Mais quelles absurdités constitutionnelles ?

Je ne vous apprends rien sur l’Afrique : c’est un continent de 53 Etats. Mais cette semaine, je ne vous épargnerai pas des ‘’vilains défauts, qui affligent le continent africain. 53 Etats, mais que d’absurdités constitutionnelles, de médiocrités démocratiques !Je vous donne cette semaine, le scénario, qui fait des 53 Etats d’Afrique, le dépôt de toutes sortes d’expériences démocratiques, politiques, diplomatiques, et économiques, de l’Europe, des Etats-Unis. Que personne ne se trompe. L’Afrique est malade.

 


 
 
posté le 18/05/11

Le Cameroun célèbre vendredi la 39è édition de la création de l’Etat unitaire

Les Camerounais vont célébrer vendredi le 20 mai 2011, la trente-neuvième édition de l’avènement de l’Etat unitaire qui consacre l’unification des deux Etats fédérés les Cameroun de culture anglophone et francophone. La célébration de la Fête nationale de l’Unité est un événement majeur pour le Cameroun qui a officiellement accédé à l’indépendance le 1er janvier 1960. Après la réunification des deux Cameroun le 1er octobre 1961, le Cameroun a fonctionné sous un système de l’Etat fédéral avec deux Etats, deux gouvernements, deux assemblées et deux systèmes judiciaires. Le référendum organisé en 1972 a permis la création de l’Etat unitaire, une option politique qui a permis de revoir la Constitution, le pays étant désormais doté d’un seul gouvernement, d’un seul parlement et d’un système judiciaire unique. En attendant le défilé qui sera organisé à travers le pays, et dont le chef de l’Etat Paul Biya présidera personnellement les manifestations à Yaoundé, le pays vibre au rythme des manifestations sportives et culturelles.

 


 
 
posté le 18/05/11

Gabon : Mba Obame a-t-il peur ?

La Présidence de la République gabonaise, dans un communiqué publié hier, a dénoncé les propos « calomnieux » du député André Mba Obame sur un éventuel complot contre lui.

« Depuis quelques jours, Monsieur André Mba Obame, député à l’Assemblée nationale (Haut Komo), se répand dans les médias nationaux et internationaux ainsi qu’auprès des chancelleries étrangères sur un rocambolesque et prétendu complot visant à attenter à sa vie et qui prendrait sa source à la Présidence de la République. Ce scenario sorti de l’imagination fébrile schizophrène de M. André Mba Obame prêterait à sourire si les faits évoqués n’étaient aussi graves », rapporte le communiqué.

 


 
 
posté le 18/05/11

Le paradoxe de l’opposition gabonaise

Bâtie sur les cendres du système monolithique du Parti unique, au lendemain de l’avènement du pluralisme politique, l’opposition gabonaise, et singulièrement les orphelins du défunt UN, nourris et entretenus gracieusement, depuis des décennies par les fonds communs et autres décaissements de l’Etat, et pour d’aucuns, il suffisait de citer leurs noms pour que les règles de déontologie administrative s’effonde, décrie le manque de prospective et de lisibilité de la gestion actuelle des affaires de l’Etat.

A qui veut-on faire avaler cette amère pilule ? Certainement à un enfant qui n’est pas encore sorti du sein de sa mère. Ou à des Gabonais qui ont vu le clientélisme érigé en règle de vie durant ces dernières vingt années. L’accaparement des biens publics, comme mode de gestion des ressources humaines et financières. Effaçant ainsi sur les écrans la prospective et la transparence de la conception de la chose de l’Etat.

 


 
 
posté le 17/05/11

RD CONGO: 17 mai 1997 – 17 mai 2011, Libération ou occupation?

Depuis quatorze ans, le 17 mai est devenu un jour férié en République démocratique du Congo. Cette journée marque l’accession de Laurent-Désiré Kabila au pouvoir suprême avec le soutien décisif des armées rwandaise et ougandaises. C’était le 17 mai 1997. Les Zaïro-Congolais – par fierté ou par amnésie collective - feignent souvent d’oublier que ce sont les régimes du Rwandais Paul Kagame et de l’Ougandais Yoweri Museveni qui ont décidé un jour de mettre sur pied une «rébellion zaïroise» dénommée «Alliance des forces politiques pour la libération du Congo-Zaïre» (AFDL). Ce mouvement devait servir initialement d’alibi pour la traque des miliciens Hutu et autres éléments des ex-Forces armées rwandaises.

 


 
 
posté le 17/05/11

Rwanda:30 ans de prison pour Bizimungu, l'ex-chef d'état-major de l'armée rwandaise pendant le génocide

Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), basé à Arusha a condamné l'ex-chef d'état-major de l'armée rwandaise Augustin Bizimungu à 30 ans de prison pour son rôle dans le génocide de 1994. Le général Bizimungu avait été nommé à la tête de l'armée le 16 avril 1994 en plein génocide. A l’époque, d'après ce tribunal, composé de juges internationaux, il avait un contrôle total sur les forces rwandaises . L'ex officier supérieur ne semblait nullement être affecté après l'annonce du verdict. Il aurait personnellement identifié et ordonné l'élimination physique de nombreux Tutsis qu’il désignait sous le terme ' cafards'. La Cour lui reproche également d'avoir promis à des militants des armes et de l'essence destinés à incendier de nombreuses maisons. Par ailleurs, la Cour a aussi condamné l'ancien chef d'état-major de la gendarmerie, le général Augustin Ndindiliyimana pour crimes de génocide mais a ordonné sa libération du fait qu'il a déjà purgé une peine de 11 ans de prison. Le général Augustin Bizimungu a été arrêté en Angola le 12 avril 2002, puis transféré au Tribunal Pénal International pour le Rwanda à Arusha, suite au mandat d'arrêt lancé par le même tribunal. Le génocide au Rwanda a fait, selon l'ONU, environ 800.000 morts, essentiellement parmi la minorité tutsi.

 


 
 
posté le 17/05/11

Prendre des antirétroviraux empêche de transmettre le sida

Si l'on sait depuis longtemps que le traitement des personnes infectées par le virus du sida par une combinaison d'antiviraux leur permet d'avoir une espérance de vie quasi normale, on suspectait aussi depuis quelques années déjà que ces médicaments représentaient aussi un élément potentiel de prévention.

 


 
 
posté le 16/05/11

Alassane Dramane Ouattara : Ni Burkinabè, ni « Pawéogo »

Le Président Alassane Dramane Ouattara qui vient pour la première fois au Burkina, en tant que chef d’Etat n’est pourtant pas étranger. Ivoirien de nationalité, il n’y a aucun doute. Portrait d’un chef d’Etat ivoirien qui doit sa personnalité au Burkina Faso et qui est loin d’être un « Pawéogo ». Alassane Dramane Ouattara est l’un des politiciens qui a soulevé le plus de passions contradictoires en Côte d’Ivoire. Pour ses partisans, il est l’homme providentiel, le sauveur d’une Côte d’Ivoire à la dérive, mais aussi celui qui redonnera leur dignité aux Ivoiriens originaires du Nord du pays. Pour ses adversaires, il est celui qui, en utilisant cette cause, a mené le pays à la guerre pour satisfaire des ambitions demeurées intactes. Né le 1er janvier 1942 à Dimbokro, dans le Centre de la Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara décroche son Baccalauréat à 20 ans, au lycée Philippe Zinda Kaboré de Ouagadougou, capitale de la Haute-Volta, aujourd’hui Burkina Faso. Titulaire d’un doctorat en sciences économiques à l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie, Alassane D. Ouattara commence sa carrière professionnelle au Fonds monétaire international (FMI) à New york, en 1968, en tant qu’économiste. Il a été directeur du département Afrique. Cinq ans plus tard, le voici recruté à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), dont le siège se trouvait alors à Paris, avant d’être transféré à Dakar en 1978. Il y travaillera comme chargé de mission, conseiller du gouverneur, directeur des études, puis vice-gouverneur. « J’ai fait une partie de mes études au Burkina, à l’époque Haute-Volta. Après le Baccalauréat, j’ai obtenu une bourse américaine au titre de l’aide accordée à ce pays, et je suis donc parti aux Etats-Unis avec un passeport voltaïque. Ceci ne remet nullement en cause mes droits et devoirs en tant qu’Ivoirien. (...) J’ai exercé les fonctions de vice-gouverneur de la BCEAO pour la Haute-Volta pendant deux ans. […] je l’ai fait à la suite d’un accord entre le président Houphouët et les autorités voltaïques », s’est confié M. Ouattara à la presse. En effet, en octobre 1988, le président Houphouët-Boigny le choisit pour prendre la tête de la BCEAO, après la mort du gouverneur Abdoulaye Fadiga. Son passage au FMI et les liens tissés, notamment avec les Français Michel Camdessus, alors directeur général ou encore Jean-Claude Trichet, directeur du Trésor français de l’époque et actuel président de la Banque centrale européenne (BCE), lui seront utiles lorsque, deux ans plus tard - à un moment où la région traverse une très mauvaise passe économique-Félix Houphouët-Boigny lui confie, en avril 1990, la présidence d’un « Comité interministériel chargé de l’élaboration et de la mise en application du programme de stabilisation et de relance », en Côte d’Ivoire. A ce titre, il supervise l’ensemble de l’action économique et financière du pays. Agé de 48 ans, cet archétype des technocrates africains « made in New York », très en vogue à l’époque au sud du Sahara, vient bousculer les habitudes des barons du PDCI, l’ex-parti unique. Ces derniers voient d’un mauvais œil cet outsider - cet « étranger », murmurent déjà certains. D’autant que Félix Houphouët-Boigny, déjà très âgé, lui donne carte blanche. La tâche est impopulaire. Il s’agit de mettre en place un programme d’ajustement structurel. Ce qui suppose une cure d’amaigrissement drastique de l’Etat. Car le pays connaît une grave crise. Le fameux « miracle ivoirien », né du développement de la production du cacao et du café s’est évanoui. Et pour débloquer leur aide, les institutions financières internationales réclament de profondes réformes. Beaucoup louent son bilan et ses efforts de remise en ordre du pays. Mais, les mesures d’austérité qu’il impose suscitent du mécontentement. Il peut toutefois se targuer du soutien inconditionnel d’Houphouët-Boigny. Mais le père de l’indépendance ivoirienne, meurt le 7 décembre 1993. Le destin de son Premier ministre, va alors basculer. Les années de braise Les jours qui suivent la disparition du père de la nation restent un inépuisable sujet de débat. M. Ouattara est accusé d’avoir voulu tenter de prendre la succession d’Houphouët-Boigny, alors que, d’après l’article 11 de la Constitution, ce rôle revient au président de l’Assemblée nationale, Henri Konan Bédié. Ce qu’il a toujours contesté. "Jamais je n’ai voulu prendre sa succession. Cela ne correspondait pas du tout à mes principes moraux et politiques", avait-il affirmé dans la presse. La rupture est consommée avec Henri Konan Bédié, qui devient le deuxième président de la Côte d’Ivoire indépendante. Le 24 décembre 1999, une mutinerie se transforme rapidement en coup d’Etat, portant au pouvoir le général Robert Guéi ancien chef d’état-major des armées, tombé en disgrâce, quelques années plus tôt. Le président Bédié fuit le pays. Les prisonniers du RDR sont libérés et Alassane Ouattara reçoit du nouvel homme fort l’assurance qu’il peut rentrer en toute tranquillité à Abidjan. Ce qu’il fait dès le 29 décembre. L’ancien Premier ministre a-t-il été l’instigateur du coup d’Etat ? Le fait que les numéros deux et trois de la junte militaire, les généraux Palenfo et Coulibaly, soient des proches et que figure parmi les « mutins », un de ses anciens gardes du corps, le sergent Ibrahim Coulibaly, sert de base à ceux qui l’accusent. Ce qu’il nie vigoureusement, en se disant opposé à la prise de pouvoir par la force. Laurent Gbagbo en a d’ailleurs fait un thème lors de la campagne du deuxième tour de la présidentielle de 2010, pour inciter les électeurs d’Henri Konan Bédié à lui apporter leurs voix : « Si vous aimez Bédié, vous devez voter pour celui qui l’a fait revenir d’exil, plutôt que pour celui qui l’a fait partir en exil », a-t-il martelé. Sa nationalité contestée A l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 1995, Alassane Ouattara ayant entre-temps, réintégré les rangs du Fonds monétaire international, envisage d’être candidat. Le concept d’ivoirité, promu par le président Bédié, met à mal la cohabitation, traditionnellement bonne, entre populations originaires du Nord, majoritairement musulmanes, et les autres peuples de Côte d’Ivoire. Pour l’en empêcher, Bédié fait adopter un code électoral sur mesure en décembre 1994 dont une disposition stipule que tout candidat à la magistrature suprême doit « être Ivoirien de naissance, né de père et de mère eux-mêmes Ivoiriens. Il doit n’avoir jamais renoncé à la nationalité ivoirienne […] et résider de manière continue, en Côte d’Ivoire depuis cinq ans. » Laurent Gbagbo, leader du FPI, qualifie ce texte de « liberticide, raciste, xénophobe et dangereux ». Ce dernier formera même un Front républicain contre Henri Konan Bédié avec le RDR, parti fondé, en 1994, par Djeni Kobina, à la suite d’une scission au sein du PDCI au pouvoir et dont Alassane Ouattara prendra plus tard, la direction. Sur le conseil, dit-il, du président togolais de l’époque, Gnassingbé Eyadéma, Alassane Ouattara renonce à se présenter à la présidentielle face à Henri Konan Bédié. Il retourne au FMI, en qualité de directeur adjoint. Revenu au pays en 2000, cette fois, Alassane Ouattara est bien décidé à se lancer dans la présidentielle, mais la Commission électorale invalide sa candidature pour "nationalité douteuse". Celle d’Henri Konan Bédié l’est tout autant, car l’ancien président déchu a passé sa visite médicale de candidat en France et non en Côte d’Ivoire. Dès le début de la transition militaire, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo ont clairement pris leurs distances. Exit le Front républicain. Les deux hommes sont désormais rivaux. Au fil des mois, les relations entre l’ancien Premier ministre et le général Guéi, tournent également au vinaigre. En mai de la même année, le chef de la junte affirme avoir réuni des preuves d’atteinte à la sureté de l’Etat contre le RDR. Le 22 octobre 2000, Laurent Gbagbo est alors le seul poids lourd politique en piste face au général Guéi. Le leader du FPI est finalement déclaré vainqueur, le 26 au soir, au terme de trois journées de violentes manifestations contre une tentative de coup de force électoral du général Guéi, puis entre partisans du FPI et du RDR. Alassane Ouattara, pour qui Laurent Gbagbo est illégitime, réclame la tenue d’une nouvelle élection présidentielle. Non seulement, il n’obtient pas gain de cause, mais le 1er décembre 2000, la Cour suprême rejette une nouvelle fois sa candidature, aux élections législatives. Son parti choisit le boycott. Des affrontements opposent ses partisans aux forces de l’ordre. Malgré tout, le 25 mars 2001, le RDR participera aux élections municipales où il devancera le PDCI et le FPI. Accusé d’être à l’origine de la tentative de coup d’Etat de septembre 2002, Alassane Ouattara, décide de quitter le pays et trouve exil en France. En 2006, l’ancien haut fonctionnaire regagne son pays dans l’espoir de participer à une nouvelle élection qui s’est finalement déroulée en novembre 2010. Vingt ans après être entré en politique, et au terme d’une campagne très dure, Alassane Ouattara se retrouve finalement face à Laurent Gbagbo au second tour d’une présidentielle historique. Grâce à son alliance avec son ennemi d’hier, Henri Konan Bédié, il est déclaré vainqueur du scrutin le 2 décembre, par le président de la Commission électorale indépendante. Résultats jugés invalides par le Conseil constitutionnel, qui proclame à son tour, la victoire de Laurent Gbagbo, le lendemain. Ce que dément, le représentant du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire qui reconnaît la victoire de l’ancien Premier ministre. Mais le pays est plongé dans une crise sanglante qui réveille le clivage Nord-Sud. Ce technocrate a dû recourir aux armes pour arracher le 11 avril 2011 à son rival, le pouvoir. Alassane Dramane Ouatarra épouse en secondes noces, Dominique née Novian au début des années 90. Femme d’affaires ayant fait fortune dans l’immobilier, Dominique Ouattara joue un rôle important auprès de son mari, notamment à travers sa fondation Children of Africa.

 


 
 
posté le 16/05/11

Calendrier des activités

- Samedi 28 mai 2011, séminaire de formation du militant de la section ouest à Siegen à partir de 13h précises;

 


 
 
posté le 14/05/11

De coups d'État en dictatures, l'histoire convulsive d'Haïti: Première république noire indépendante

Au commencement d'Haïti étaient les populations Taïnos (du groupe des Arawaks) et Caraïbes. L'actuel nom du pays vient d'ailleurs d'«Ayiti», qui signifiait en langue Taïnos «Terre des hautes montagnes». Mais c'est l'arrivée de Christophe Colomb, en 1492, qui fait basculer l'île (aujourd'hui divisée entre Haïti à l'ouest et la République dominicaine à l'est) dans l'histoire mondiale. Le découvreur la nomme «Española», devenu «Hispaniola». Les Espagnols, qui ne pensent qu'à exploiter l'or que renferment les sous-sols de ce territoire, forcent les autochtones à travailler dans leurs mines. En moins d'un quart de siècle, les populations indigènes sont décimées. Elles seront remplacées par des esclaves envoyés d'Afrique.

 


 
 
posté le 14/05/11

Champions League africaine: Le TP Mazembe exclu

Le Tout Puissant Mazembe, tenant du titre de la Ligue des Champions, a été exclu de la compétition pour avoir aligné un joueur non qualifié. Cette décision fait suite à une plainte du club tanzanien de Simba, éliminé par le club congolais lors du 2e tour de la compétition. La formation tanzanienne faisait valoir que le défenseur congolais Janvier Bokungu, entré en seconde période, n'aurait pas dû jouer.

 


 
 
posté le 14/05/11

Guinée: les vérités de l´opposant Cellou Dalein Diallo

Dans une interview exclusive, l’ancien Premier ministre guinéen et candidat malheureux de la dernière présidentielle dit tout : les contours du verdict de la Cour suprême, l’alliance Sidya-Abbé, la neutralité du général Sékouba Konaté, l’affaire Dadis, Bolloré-Getma, les cent jours d’Alpha Condé, ses relations avec Wade, ses prix de la paix, son avenir politique. Cellou Dalein Diallo : « Je me sens à l’aise au Sénégal. J’ai des relations privilégiées avec le président Wade, qui est tout pour moi. Je viens souvent prendre ses conseils. » Les Afriques : Après deux tours présidentiels bien disputés face à votre adversaire Alpha Condé, vous avez accepté d’être le grand perdant ? Cellou Dalein Diallo : Je voudrais avant tout remercier Les Afriques pour m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer sur ce qui s’est passé et continue de se passer dans mon pays. Vous savez bien que j’étais arrivé en tête avec 44% des suffrages au premier tour, loin devant le candidat du RPG (parti de l’actuel président). Sans compter l’apport au second tour de mes alliés, dont entre autres l’ex-Premier ministre Sidya Touré (16%) et le candidat Abbé Sylla (5%). Mathématiquement, les dès étaient pipés. Avec la cascade d’éléments avérés de fraude de nos adversaires en notre possession, d’intimidation sur nos militants, de banditisme et de violences perpétrées contre mes partisans, j’ai accepté le verdict de la Cour suprême. Je suis un légaliste. J’ai sauvé la Guinée de la guerre civile. Les germes étaient là et j’étais conscient des conséquences humaines et matérielles incalculables. L’unité nationale et la paix civile étaient en danger. « Je suis un légaliste. J’ai sauvé la Guinée de la guerre civile. Les germes étaient là et j’étais conscient des conséquences humaines et matérielles incalculables. » LA : Pourtant, la Cour suprême avait examiné vos recours avant la proclamation définitive du scrutin… CDD : Justement non. C’est regrettable. J’étais fondé sur ma victoire. Malgré nos recours, motivés par des preuves irréfutables de fraudes à grande échelle, les scènes de déplacements au forceps des communautés acquises à notre cause, les scènes de violences et de menaces de mort, la Cour suprême n’a pas jugé utile d’examiner ces nombreux cas. A ce niveau-là, j’ai été choqué par l’attitude de cette haute juridiction dont je suis respectueux. LA : On soutient que votre alliance avec Sidya et Abbé Sylla vous a porté préjudice ? CDD : Comment ça ? Je crois que Sidya, Abbé et les autres m’ont beaucoup apporté. Il suffit de jeter un coup d’œil sur les résultats pour s’en apercevoir. Que voulez-vous ? Quand l’adversaire fait ce qu’il veut, sans la moindre inquiétude... Nos partisans, croyez-moi, ont vécu une situation douloureuse et complexe durant cette élection. Nos adversaires, qui ont entretenu artificiellement cette tension aux relents ethniques entre les deux tours, ont inventé cette histoire d’empoisonnement alimentaire pour dénigrer la communauté peulh, dont le seul tort était de voter Cellou. On nous a mis à dos toutes les autres communautés du pays pour voter contre notre camp. Ni le pouvoir de transition, encore moins les institutions gouvernementales et judiciaires de l’Etat n’ont réagi. LA : Vous doutez de la neutralité de l’ancien régime de transition, présidé par le général Sékouba Konaté ? CDD : Les langues se sont déliées durant cette présidentielle sur fond de rumeurs et d’anecdotes. Sa position vis-à-vis du champ politique m’avait laissé dubitatif. Au regard des opérations de chasse à l’homme à Siguiri, des morts d’hommes et des destructions généralisées de biens appartenant aux communautés ethniques favorables à notre alliance, l’ex-président Sékouba et son ancien Premier ministre Jean Marie Doré n’ont ni condamné les actes, ni ouvert une enquête. C’était frustrant. Les fondements de l’unité nationale étaient en état de dégradation avancée, violant les principes de la république. LA : Vous voulez dire que vous étiez victime d’un complot politique et militaire ? CDD : Absolument. Depuis la mort du général Lansana Conté, j’étais devenu la cible du régime du capitaine Moussa Dadis Camara. On a cherché à me disqualifier dans la course présidentielle. C’était, si vous voulez, la formule « Tout sauf un Peulh au pouvoir ». Les hommes de Dadis ont lancé des opérations de représailles et d’intimidation contre ma personne. Un jour, manu militari, des soldats ont débarqué dans ma maison pour la fouiller. Ils ont dit qu’ils étaient à la recherche d’armes cachées qui seraient destinées à renverser le pouvoir. Dadis Camara a voulu me coller des audits. Après arrivent les événements du 28 septembre 2009. Là, j’ai échappé à une tentative d’assassinat. J’ai frôlé la mort ; puisqu’on m’a tiré une balle. A la suite de ces tragiques événements, je me suis retrouvé avec quatre côtes cassées. C’est le président sénégalais Abdoulaye Wade qui m’avait affrété d’urgence un avion médicalisé pour quitter Conakry. Les autorités avaient refusé que je quitte le pays. Grâce à l’intervention de Wade auprès de Dadis Camara, j’ai été autorisé à quitter le pays. LA : Justement, où en est-on avec le dossier Dadis Camara au niveau de la Cour pénale internationale ? CDD : Les choses avancent. Plusieurs hauts responsables de la CPI ont séjourné en Guinée et ont réitéré leur volonté de faire toute la lumière sur ces douloureux événements. Une liste de personnes mises en accusation existe. Après deux ans d’observations, le constat est sans appel. Car la juridiction guinéenne s’est avérée incapable ou incompétente de juger jusque-là l’affaire. A mon avis, dans de pareilles situations, c’est la CPI qui devrait juger les dossiers. Les Guinéens veulent savoir ce qui s’était réellement passé ce jour-là et voir juger les tortionnaires. LA : Quel bilan tirez-vous des 100 jours du président Condé ? CDD : J’avoue que je suis déçu. Le chef de l’Etat est à côté de la plaque. Les populations continuent de souffrir des maladresses qu’il pose depuis trois mois. Lui et son gouvernement ont sapé les libertés publiques, l’Etat de droit, la démocratie devant garantir la dignité des citoyens. J’attendais de ce régime des avancées démocratiques significatives, et non des actes qui menacent l’unité du pays. On n’a pas senti une politique de réconciliation nationale. Alpha Condé règne d’une main de fer. Les forces de police et militaires ont brutalisé et tiré des balles réelles sur mes militants qui étaient venus m’accueillir à l’aéroport après quatre mois d’absence. Des personnes innocentes, dont des enfants mineurs, sont en détention arbitrairement. Leur seul tort est d’avoir fait le déplacement pour accueillir leur leader. C’est absurde, indigne et triste pour notre démocratie. LA : N’avez-vous pas peur des audits ? CDD : Pas du tout. Avant ce nouveau régime, les autres avaient essayé de m’intimider. On a cherché à nuire à ma réputation quand j’étais aux affaires. A tout prix on veut créer des ardoises artificielles par-ci par-là. Depuis qu’on parle des audits, je n’ai pas reçu le rapport. Je souhaite que ces audits sortent. Je sais que je me suis imposé une rigueur dans la gestion des deniers publics dans les ministères que j’ai dirigés. LA : Le président Wade est votre protecteur et parrain. Ce qui explique votre fréquent repli à Dakar ? CDD : Le Sénégal est ma deuxième patrie. C’est ici que je me ressource. Mes liens avec ce pays sont forts et anciens. Ma famille est là. Je me sens à l’aise au Sénégal. J’ai des relations privilégiées avec le président Wade, qui est tout pour moi. Je viens souvent prendre ses conseils. Il est une fierté et une grande école pour le monde politique africain. C’est aussi lui qui m’a exfiltré de Conakry. LA : Et l’affaire du port de Conakry qui oppose Bolloré à Getma ? CDD : Ce dossier m’a indigné. Je ne comprends toujours pas cette décision de l’Etat de résilier le contrat de concession attribué à Getma. Toutes les compagnies avaient soumissionné, et Getma avait l’offre la mieux-disante par rapport à Bolloré. On chasse quelqu’un pour le faire remplacer unilatéralement par un ami. La justice française se prononcera sur ce dossier. LA : Qu’est-ce que ça vous fait de recevoir les prix de l’OPAD à Lomé et le Cauri d’Or de la Paix à Dakar ? CDD : Un sentiment de grande satisfaction. Ces distinctions qui viennent d’instances et d’organisations respectables me poussent à continuer d’œuvrer pour la paix en Afrique et dans le monde. A Lomé, j’ai reçu le Prix de l’Observatoire panafricain de la démocratie, et à Dakar j’ai reçu le Prix du Cauri d’Or de la Paix, décerné par le MEDS. Avant ces prix, je dois dire que j’ai reçu des lettres de félicitations de Ban-Ki-Moon, de Jean Ping de l’UA, et les hommages de Koffi Annan, qui souhaite me confier des missions internationales de médiation. Je compte ne pas prendre de poste fixe. Mais je reste disposé à faire des missions ponctuelles. Je reste au service de mon pays. Je lui dédie ces prix. LA : L’après Alpha Condé joue-t-il en votre faveur ? CDD : On verra. Je me consacre pour l’instant à mon parti (UFDG), qui totalise 48% des suffrages du pays. Des échéances électorales importantes nous attendent. Il faut qu’on s’ouvre davantage, corriger nos failles et restructurer le parti si nécessaire. Nous avons combattu l’ethnocentrisme, le tribalisme. C’est un parti à grande diversité ethnique et présent dans 38 circonscriptions du pays.

 


 
 
posté le 13/05/11

Conseil des ministres du 12 mai 2011

A l’ouverture des travaux, le conseil des ministres a loué l’initiative prise par le président de la République, chef de l’Etat, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, de réunir, pour la deuxième fois, le Conseil National Climat, en présence des personnalités tant nationales qu’internationales.

 


 
 
posté le 13/05/11

Comment Ben Laden envoyait ses e-mails sans Internet

Les services secrets américains disposent du plus grand arsenal informatique du monde, et des meilleurs moyens d'espionnage, mais ils n'ont jamais réussi à trouver la trace d'Oussama Ben Laden sur Internet. Conscient d'être traqué aussi dans le monde virtuel, ce dernier avait mis en place un stratagème d'une simplicité déconcertante, mais très efficace.

 


 
 
posté le 13/05/11

Croissance : l'Allemagne, bonne élève de la zone euro

La croissance économique a nettement accéléré au premier trimestre dans la zone euro, un rattrapage après une fin 2010 décevante qui s'avère plus fort que prévu. Selon une première estimation publiée vendredi par l'office européen des statistiques Eurostat, le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a augmenté de 0,8 % sur les trois premiers mois de l'année. Pour l'année, la Commission européenne confirme vendredi sa prévision d'une croissance économique de 1,6 % en zone euro.

Au premier trimestre, dépassant les prévisions les plus optimistes, la croissance de l'économie française a atteint 1 %, sa meilleure performance depuis près de cinq ans. Sur TF1, François Fillon a relevé que sur le premier trimestre, la croissance française était, "le double de la Grande-Bretagne et plus de deux fois la croissance dans la même période aux Etats-Unis".

 


 
 
posté le 13/05/11

Le Nigérian aux 107 femmes

Au Nigeria, un homme défie les autorités religieuses: Bello Maasaba, 87 ans, guérisseur musulman, a épousé 107 femmes. Et la frénésie conjugale du vieil homme ne s'est pas calmée avec l’âge; ce n’est plus en mois que l’on compte l’intervalle entre deux nouveaux mariages, mais en semaines. Tous des mariages d’amour, précise le Los Angeles Times. Aujourd’hui, il a 86 femmes, âgées de 19 à 64 ans, plus neuf qui sont mortes et douze qui ont divorcé. Il a eu 185 enfants dont 133 encore en vie, le plus jeune âgé d’un mois.

 


 
 
posté le 13/05/11

Mitterrand et l'Afrique, l’aventure ambiguë

A la notable exception du président Charles de Gaulle, le président François Mitterrand est le chef d’Etat français qui aura le plus marqué l’Afrique dans les relations entre la France et ses anciennes colonies. De son accession au pouvoir en 1981 jusqu’à la fin de ses deux septennats en 1995, ses rapports avec l’Afrique ont été ambigus, à l’image de la politique africaine de la France. Sauf qu’en tant que chef d’Etat, il a su imprimer sa marque personnelle sur le cours de l’histoire des pays anciennement colonies françaises ou d’expression française. Une marque diversement appréciée par les Africains, partagés entre reconnaissance et déception.

 


 
 
posté le 12/05/11

Afrique du Sud: des lesbiennes sont violées pour être "guéries

Jeudi 5 mai, une adolescente de 13 ans, qui revendiquait son homosexualité, a été violée sur le chemin de son école, dans le centre de Pretoria, la capitale de l'Afrique du Sud, selon le ministère de la justice. En début de matinée du dimanche de Pâques, le 24 avril, c'est le corps de Noxolo Nogwaza, une lesbienne de 24 ans, qui a été retrouvé dans une ruelle du township de Kwa Thema, situé à l'est de Johannesburg.

Crâne écrasé, dents arrachées, yeux exorbités, son visage était méconnaissable selon des témoins. Des parties de son corps ont été lacérées avec des tessons de verre, et des préservatifs usagés ont été retrouvés près du cadavre. La veille, dans un bar, cette militante pour les droits des personnes homosexuelles avait eu une altercation verbale avec un groupe d'hommes qui faisaient des avances à sa petite amie.

 


 
 
posté le 12/05/11

Guinée Bissau:Le Club de Paris annule la dette

Les pays créanciers de la Guinée Bissau membres du Club de Paris ont décidé ce mardi 10 mai 2011 d’annuler la dette de la Guinée –Bissau, suite à l’atteinte par ce pays du point d’achèvement de l’initiative Pays pauvres très endettés (PPTE) en décembre 2010. « Afin de contribuer à la restauration de la soutenabilité de la dette de la République de Guinée-Bissau, ils (les pays créanciers du Club de Paris) ont décidé d’annuler 256 millions de dollars en valeur nominale, ce qui représente l’effort incombant au Club de Paris dans le cadre de l’initiative PPTE », selon un communiqué transmis à Ouestafnews. Selon la même source les créanciers se sont également engagés « à titre bilatéral à annuler 27 millions de dollars », prenant acte de « la détermination du pays à mettre en œuvre un programme économique pour accélérer la croissance et la réduction de la pauvreté ». La Guinée-Bissau, petit pays d’Afrique de l’ouest a subi pendant plusieurs années une grande instabilité sociopolitique marquée par une guerre civile et de multiples coups d’Etat. L'initiative pays pauvres très endettés (PPTE), est une initiative conjointe du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale lancée en 996 et qui vise à assister les pays les plus pauvres du monde en rendant leurs dettes internationales « soutenables ». Ce programme concerne actuellement 40 pays , dont 33 situés en Afrique subsaharienne. Toutefois, cette approche à la crise de la dette qui plombe les économies africaines est rejetée par plusieurs organisations et mouvements internationaux qui réclament une annulation pure et simple de la dette. Hormis le Nigeria et le Cap-Vert, tous les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) sont soumis à l’Initiative PPTE, dont ils ont tous atteint le point d’achèvement en dehors de la Côte d’Ivoire et de la Guinée qui sont en phase intérimaire. Créé en 1956, le Club de Paris se défini d’après son site internet comme « un groupe informel de créanciers publics dont le rôle est de trouver des solutions coordonnées et durables aux difficultés de paiement de pays endettés ». Au total il compte 19 pays membres permanents dont les Etats-unis, l’Allemagne, le Japon et la France.

 


 
 
posté le 12/05/11

Guinnée Conakry: des soldats chez le leader de l´ opposition , intimidation ou provocation ?

Alors qu’aussi bien le président Alpha Condé que l'opposant, Cellou Dalein Diallo, sont hors du pays, le domicile de ce dernier a été perquisitionné dans la journée du mardi 10 mai 2011. Des bérets rouges de la garde rapprochée de la présidence de la République, s’y seraient introduits et auraient affirmé être à la recherche de « militaires » et d’« armes ». Cet acte dont ignore encore aussi bien l’identité des auteurs que celle des commanditaires demeurent, pour de nombreux observateurs, un véritable mystère, tant on ne s’y attendait pas... Quasiment, la nouvelle a surpris tout le monde. La présence en ce mardi 10 mai 2011, des militaires de la garde présidentielle dans l’enceinte de la résidence privée du candidat malheureux au second tour de l’élection présidentielle du 7 novembre dernier n’était attendue personne. Rien ne laissait présager un tel acte. Surtout que l’intéressé n’est pas actuellement en Guinée. Par ailleurs, jusque-là, le leader de l’UFDG n’était évoqué que dans le cadre de la publication des résultats de l’audit mené par le régime du CNDD. Il y a été mentionné dans le dossier de privatisation de la compagnie aérienne nationale, Air Guinée. Curieusement, les bérets rouges, qui à bord d’un 4x4, ont débarqué à son domicile de Dixinn, hier mardi, étaient à la recherche d’armes et de militaires qu’ils soupçonnent d’y être cachés. Le problème, c’est qu’ils en sont repartis, les mains vides. Ni armes, ni militaires n’auront été trouvés. D’ailleurs, même si les accusations étaient sérieuses et fondées, est-ce la meilleure manière de procéder ? N’aurait-on pas mieux fait de se munir d’un mandat de perquisition en bonne et due forme ? En tout cas, du côté des principaux lieutenants de l’UFDG, on brandit déjà l’accusation de violation de domicile. Et Bah Ouri, vice-président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, promet de se référer à la justice. La question est de savoir si on est en présence d’une justice indépendante ? Plus globalement, les proches de Cellou Dalein Diallo crient à l’intimidation. Pour eux, l’intention que cache cette descente musclée des soldats au domicile du leader de l’UFDG, est de faire peur à celui qui se présente comme chef de file de l’opposition guinéenne. Etant convaincues que la véritable menace se trouve justement être Cellou Dalein Diallo, les nouvelles autorités chercheraient alors à l’amener à se rétracter, à agir moins et pourquoi pas à fuir ? Déjà, certains observateurs assimilent son séjour actuel au Sénégal, bien après qu’il ait reçu le cauris de la paix, à une fuite déguisée. Pour ces derniers, les menaces à peine voilées par le biais des audits commencent à porter fruit. Mais ce qui rend la perquisition du domicile de Cellou Dalein Diallo totalement incompréhensible, c’est le fait qu’elle s’inscrit en porte-à-faux avec le discours de réconciliation et de cohésion sociale qui constitue la trame du message officiel des nouvelles autorités. Or, vu les cristallisations communautaires autour de la politique en Guinée, cet acte risque d’être assimilé à un acharnement contre Cellou Dalein Diallo. Surtout que lui et beaucoup de ses proches ne perdent aucune occasion de se proclamer en éternelles victimes du régime. La responsabilité du gouvernement et même du président de la République aussi fait débat. On se demande si les bérets rouges qui sont allés au domicile de Cellou sont ce qu’on appelle habituellement des «éléments incontrôlés » ou s’ils ont agi selon un ordre précis ? S’il est encore très tôt, pour se prononcer pour l’une ou l’autre de ces deux opinions, la réaction du gouvernement vis-à-vis de l’acte devrait rapidement donner une idée.

 


 
 
posté le 11/05/11

France: étudiants étrangers, des conditions d'accueil plus sévères

 


 
 
posté le 11/05/11

La FIFA de nouveau accusée de corruption au plus haut niveau

L'ex-président de la fédération anglaise de football (FA) a accusé, mardi, quatre membres du comité exécutif de la FIFA d'avoir cherché à obtenir des avantages en échange de leurs voix lors de l'attribution du Mondial 2018, attribuée en décembre à la Russie.

Témoignant devant la commission d'enquête parlementaire sur les raisons de l'échec de la candidature de l'Angleterre, candidat éliminé au premier tour du scrutin, David Triesman a affirmé que Jack Warner, de Trinité-et-Tobago, et président de la Concacaf (Amérique du Nord et centrale), avait réclamé de percevoir 2,5 millions de livres sterling (2,84 millions d'euros) afin de les remettre ensuite à une école. Le Paraguayen Nicolas Leoz, président du Conmebol (Fédération sud-américaine), aurait pour sa part demandé un titre de noblesse. Toujours selon David Triesman, le Brésilien Ricardo Teixeira, lui, aurait demandé "Que pouvez-vous pour moi ?" Quant au Thaïlandais Worawi Makudi, il aurait réclamé les droits de retransmission télévisés pour un éventuel match amical entre la Thaïlande et l'Angleterre. "Je transmettrai mes preuves à la FIFA, a dit l'ancien président de la FA.

 


 
 
posté le 10/05/11

Niger: L'ex-président Mamadou Tandja remis en liberté

L'ex-président nigérien Mamadou Tandja, renversé en février 2010 par un coup d'Etat et détenu depuis mi-janvier dans une prison près de Niamey, a été libéré mardi par la Cour d'appel, ont annoncé ses avocats. Toute la procédure engagée contre Mamadou Tandja a été annulée (par la Cour d'appel). Il est totalement exempté des faits qui lui sont reprochés, a déclaré à l'AFP un des avocats de l'ex-chef d'Etat nigérien, Me Souley Oumarou. Selon lui, M. Tandja sortira (de prison) aujourd'hui même. La chambre d'accusation de la Cour d'appel (de Niamey) a soulevé l'incompétence du juge d'instruction pour instruire des affaires concernant un ex-président, a indiqué Me Abdourahmane Lirwana, un autre avocat de M. Tandja. M. Tandja était accusé de détournement de fonds publics de quelque 4 milliards FCFA (plus de 6 millions d'euros) et de refus d'obtempérer à une décision de justice. L'ex-chef de l'Etat avait passé outre un arrêt de la Cour constitutionnelle lui interdisant d'organiser un référendum qui a eu lieu en août en 2009, pour pouvoir prolonger son second et dernier mandat légal (2004-2009). Le parquet n'avait pas encore réagi mardi à cette décision de la Cour d'appel. L'ex-président avait bénéficié d'une ordonnance de remise en liberté provisoire rendue le 3 mai dernier par la Cour d'appel mais le parquet avait fait appel de cette décision le même jour. Le oui à un prolongement de son mandat, au référendum d'août 2009 boycotté par l'opposition, l'avait largement emporté (92,5%), provoquant une grave crise politique qui a abouti à un coup d'Etat militaire le 18 février 2010. Peu après avoir été renversé, M. Tandja a été détenu dans une villa de la présidence. Il avait par la suite été inculpé et transféré mi-janvier 2011 à la prison de Kollo, près de Niamey.

 


 
 
posté le 10/05/11

Insalubrité : Kinshasa parmi les villes peu fréquentables d’Afrique

La population de Kinshasa est exhortée à regarder son environnement en face, en évitant de faire trop de poubelles, de jeter ci et là, des déchets ménagers sur le lac artificiel, sur les avenues, sur les rivières, sur les routes et même à bord de certains véhicules du transport en commun. En somme, une conscientisation accompagnée de mesures draconiennes s’impose à Kinshasa. En effet, l’assainissement de la ville de Kinshasa nécessite de grands moyens : camions, pelles mécaniques, chargeuses, râteaux, coupe-coupe… qu’il faut mettre à contribution pour faciliter l’assainissement. Cette situation d’insalubrité résulte des immondices de pastique jetés dans les rues et dans les rivières de jour comme de nuit qui place la ville de Kinshasa parmi les plus sales d’Afrique, et donc peu fréquentables. Lorsqu’on se promène dans certains quartiers de Kinshasa, l’on assiste à des scènes désolantes le long des rivières, des avenues et même des caniveaux… C’est l’insalubrité généralisée. En effet, un regard sur les rues, les avenues et les marchés inquiète, car des tas d’immondices encombrent ces lieux. Des observateurs sont d’avis que ces immondices proviennent des populations qui les jettent ci et là, sans se soucier des menaces que cela représente pour la santé publique. Dans le même ordre d’idée, des puits perdus sont vidés et déversés dans des caniveaux, de jour comme de nuit. Ces comportements anormaux ont des conséquences sur l’environnement. C’est le cas de la multiplication de microbes et d’autres vecteurs de tout genre : malaria, fièvre typhoïde, etc. L’on peut faire tant d’opérations dans le sens de tutter contre l’insalubrité. Mais hélas, lorsqu’elles ne sont pas accompagnées d’une conscientisation de la population au strict respect de l’hygiène, cela mènerait tout droit à la case-départ.

 


 
 
posté le 10/05/11

AFRIQUE FRANCOPHONE: ces cours constitutionnelles de l’apocalypse

Il y en a qui n’ont cru ni à leurs oreilles, ni à leurs yeux en entendant ou en voyant, le 6 mai dernier, le président du Conseil constitutionnel ivoirien, le professeur de droit Paul Yao N’Dré, (re)proclamant, les résultats définitifs de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Et cette fois en faveur du candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Alassane Dramane Ouattara (ADO). Pourtant, il n’y a pas eu, entre-temps, une autre élection. Dans la suite de la proclamation des résultats, le Conseil, au grand complet, a reçu le lendemain le serment du nouveau chef d’Etat. La boucle est bouclée, en ce qui concerne le Conseil constitutionnel, qui, entre décembre 2010 et mai 2011, a proclamé deux résultats et reçu le serment de deux chefs d’Etat. Il faut vraiment être en Côte d’Ivoire pour vivre pareille situation, serait-on tenté de dire. Et, apparemment, celui qui a été à la base de cette cacophonie, à savoir le président du Conseil constitutionnel, n’en a cure. Il n’y voit pas sa responsabilité personnelle dans la grave crise postélectorale qu’il a provoquée à dessein en ne disant pas le droit. Pour lui, ce qui est arrivé est la faute à tout le monde, la culpabilité de Satan "qui a possédé tout le monde". C’est sans doute pour ne pas paraître trop ridicule ou faire pousser des cris d’orfraie qu’il s’est gardé de dire que la chape de plomb qui s’est abattue sur le pays est tout simplement la volonté de Dieu. Sacré Yao N’Dré que certains de ses compatriotes ont vite surnommé M. gâchis !

 


 
 
posté le 10/05/11

Idriss Déby réélu à la présidence du Tchad avec plus de 88 % des voix

Le président tchadien sortant, Idriss Déby Itno, a été réélu dès le 1 tour de la présidentielle du 25 avril avec 88,66 % des voix, selon les résultats provisoires annoncés lundi 9 mai par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Cette dernière a établi à 64,22 % la participation à ce scrutin, boycotté par les principaux opposants. Selon le décompte de la CENI, le ministre Albert Pahimi Padacké, resté en lice, a obtenu 6,03 % des suffrages et l'huissier opposant Nadji Madou, 5,32 %.

 


 
 
posté le 10/05/11

Missile éliminé, fin de course pour les clubs gabonais en Coupes africaines

Seul représentant gabonais encore en lice dans une compétition continentale, Missile FC a été éliminé vendredi soir par la Jeunesse Sportive Kabylie (JSK) d'Algérie en 8eme de finale retour de la coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF); ce qui sonne la disparition totale du football national des joutes alors qu'il s'agissait la d'un excellent test de son niveau dans l'optique de la Coupe d'Afrique des Nations (Caf) co organisée en janvier 2012 par le Gabon et la Guinée Equatoriale. Missile Football Club, pourtant vainqueur au match aller par 3 buts à 0 à Libreville, a été rattrapé au score par la JSK avant de sombrer définitivement aux tirs au but à l'issue du temps réglementaire. Dans cet exercice, les ambassadeurs gabonais n'ont point réussi à inquiéter le portier algérien. A croire que Missile a laissé échapper ses chances de qualification deux semaines plus tôt en ratant un penalty qui, transformé, aurait pu changer la physionomie de la manche retour. Au delà de cette hypothèse d'école, le constat est patent. Aucun club gabonais n'aura le privilège de disputer les quarts de finale ni de la Ligue des champions ni de la Caf, cette année charnière pour le football national. Pour la symbolique, les férus du ballon rond caressaient le secret espoir de voir Missile ou Union Sportive de Bitam (USB) flirter avec le plus haut sommet des coupes africaines des clubs. Peine perdue. De toute évidence, le choc psychologique ne s'est pas produit sur des joueurs qui auraient du faire rêver le public gabonais avant la CAN et surtout l'habituer, dans l’intervalle, aux victoires voire au succès l'an prochain. Vraisemblablement, la machine à gagner - sans interruption - échappe toujours aux clubs. Il est temps que la culture de l'exploit s'incruste dans les mœurs. D'ou la question: faut-il inventer le nouveau footballeur gabonais? Celui-ci devrait avoir une vision non seulement du jeu mais aussi s'imprégner des réalités pour mieux cerner les objectifs fixes par les pouvoirs publics qui financent les activités footballistiques à coups de millions de francs CFA. Les subventions allouées dans le cadre du championnat national l’en témoignent aisément. Il est peut-être urgent qu'un contrat d'objectif soit signé par tout club qui émarge au budget de l'Etat pour tenter de mousser les prestations des acteurs gabonais engagés dans des compétitions aussi diverses que variées. Cette gouvernance suppose l'introduction de nouvelles règles du jeu dans les rapports entre dirigeants de clubs et tutelle avec l'avantage de clarifier les choix. Certes, tout club ambitionne de prendre part à une compétition prestigieuse, mais encore faudrait-il se donner les moyens pour une présence plus qu'au honorable. Place aux résultats, finies les apparitions furtives ou presque. Que le championnat (sans faille) au niveau de l'élite se corse avec des recrues qui allient savoir-faire et faire savoir. Dans les années 80 et début 90, les attaquants pouvaient à la fois séduire et produire. L'As Sogara de Port-Gentil parvenue en finale de la Coupe des vainqueurs de coupe (ancêtre de l'actuelle coupe Caf) face à Al Haly d'Egypte, avait gratifié ''son'' public, lors de son parcours, d'un football champagne et dynamique. Ce groupe désormais historique ne peut seul incarner le foot gabonais moderne qui gagne. D'autres se doivent de jouer leur partition dans un esprit de conquête. A ce titre, les regards sont désormais tournes vers les Panthères version senior dont la préparation va s'intensifier pour relever le défi de 2012 en terre gabonaise.

 


 
 
posté le 09/05/11

Vers un report des élections législatives

« J’ai écouté les différentes déclarations des représentants des partis ; je vais saisir la Cour constitutionnelle dans les meilleurs délais afin qu’elle statue sur la position consensuelle qui plaide en faveur du report des élections législatives », a déclaré le Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba, au terme de la deuxième rencontre organisée avec les principaux leaders de la Majorité républicaine et de l’opposition sur l’opportunité ou non d’introduire la biométrie dès les prochaines élections législatives, normalement prévues pour la fin de l’année.

 


 
 
posté le 09/05/11

Cameroun: Paul Biya, entre mythes et réalités

Au Cameroun, les réputations se forgent à la vitesse de l’éclair. Beaucoup ne reposent sur rien et peuvent souvent frôler la médisance ou la calomnie. D’autres sont assez facilement vérifiables et trouvent une explication dans la sociologie du pays. Paul Biya, le premier des Camerounais, n’échappe pas à cette dure réalité.

 


 
 
posté le 09/05/11

Le Burkina, paradis des (patrons des) ONG

«Burkina-Vert» dans le Yatenga, «ActeAfrica» à Loum. «Association Nobéré» dans le Zoundweogo, «Edukafaso» à Tougan, «Association Morija» à Kaya, «Solidarité en action» à Banguinsoma, «Association nationale pour le bien-être des Enseignants du Primaire du Burkina Faso» à Ouagadougou… Les Organisations non gouvernementales (ONG) et autres associations à but non-lucratif fleurissent sur la terre aride du Sahel.

 


 
 
posté le 06/05/11

Premier conseil fédéral extraordinaire

PARTI DEMOCRATIQUE GABONAIS

FEDERATION D´ALLEMAGNE

Tel : +49 176 2575 2326 / E-mail:federationpdg.allemagne@yahoo.de

 


 
 
posté le 06/05/11

La dépigmentation a la peau dure

Xessal au Sénégal, Tcha-tcho au Mali, Ambi au Gabon, Akonti au Togo, Dorot au Niger ou encore Maquillage au Congo et au Cameroun... Des appellations qui en disent long sur un mal. L’éclaircissement de la peau connaît un essor inquiétant sur le continent. Une pratique ancrée dans les mentalités depuis le XVIIe siècle avec la colonisation. En ce temps, la peau noire était perçue comme une malédiction. Dans le but de les dominer, les colons ont inculqué aux noirs le complexe de la peau claire. Cette idée reçue est la cause de la dépigmentation.

 


 
 
posté le 06/05/11

Un président élu au premier tour est-il légitime?

D'ici la fin de l'année 2011, dix-huit élections présidentielles au total auront eu lieu en Afrique. Plus qu'une occasion de renouveler les élites, c'est celle de leur offrir une nouvelle légitimité. Bon nombre de gouvernements multiplient donc les gestes (recensement, carte d'électeur biométrique, liste informatisée, déploiement d'observateurs...) pour s'en assurer et pour —objectif ultime— obtenir la reconnaissance de la communauté internationale.

 


 
 
posté le 06/05/11

Brésil: La Cour suprême reconnaît l'union civile entre homosexuels

La Cour suprême du Brésil a reconnu jeudi l'union civile pour les couples homosexuels, ce qui leur assure les mêmes droits qu'aux hétérosexuels. La décision a été adoptée à l'unanimité par les dix juges, selon le président de la Cour, Cezar Pelluzo, en dépit de la farouche opposition de l'Eglise catholique. A la différence de son voisin argentin, le Brésil n'a toutefois pas légalisé le mariage homosexuel.

 


 
 
posté le 05/05/11

L´Afrique: une guerre française cachée pendant quarante ans

Il convient de s'en souvenir, surtout avec l'actualité récente de la Côte d'Ivoire et les révolutions arabes. Faire la guerre contre le peuple, tuer des civils ? Kadhafi et Bechir El Assad n'ont rien inventé. " Le Canard Enchaîné ", dans l'article ci-dessous, nous rappelle les massacres (plus de 100 000 morts) perpétrés par la France, " patrie des droits de l'homme ", au Cameroun et le soutien de l'ancien colonisateur à une dictature qui n'avait rien à envier aux dictateurs arabes d'aujourd'hui...

 


 
 
posté le 05/05/11

Internet: Des arnaqueurs toujours plus ingénieux

On vous l’a déjà sûrement fait. Le coup du richissime héritier de Sani Abacha ou du général Gueï qui, incapable de mettre personnellement la main sur la fortune familiale bloquée dans un compte bancaire très surveillé, sollicite les bons offices d’un anonyme. Vous, en l’occurrence, dont les qualités humanistes et la capacité de frappe peuvent aisément permettre de débloquer la situation. Contre forte récompense. Auparavant, il vous faut simplement communiquer vos cordonnées bancaires. Ce qui s’ensuit dès cet instant, du moins pour les nigauds qui mordent à l’hameçon, est digne d’un film de 007. Quand ledit compte n’est pas tout bonnement délesté de son contenu, ce sont d’autres avoirs, y compris la vie, qui sont menacés.

 


 
 
posté le 05/05/11

France: un CRS refuse l'accès à une journaliste noire de TF1

"Ah bon, depuis quand ils font travailler des Noirs à TF1?" C'est par cette élégante phrase qu'un CRS a accueilli mercredi Florice Houngbo, journaliste reporter d'images pour la une. Sans qu'on lui donne d'explication, les forces de l'ordre lui ont refusé l'accès à un point presse après l'évacuation d'un immeuble parisien. "En marge d'une opération d'évacuation d'un immeuble occupé rue Bolivar à Paris, notre collègue journaliste reporter d'images Florice Houngbo s'est vue interdire d'exercer son métier simplement à cause de sa couleur de peau", écrit jeudi la Société des journalistes (SDJ) de la chaîne. 

 


 
 
posté le 05/05/11

Le numéro deux d'Al-Qaeda a-t-il trahi Ben Laden?

Les Egyptiens au sein d'Al-Qaeda, conduits par son numéro deux Ayman al-Zawahiri, auraient guidé les Américains jusqu'à Oussama ben Laden en raison de divergences entre les deux hommes à la tête du réseau, affirme jeudi le journal saoudien al-Watan.

 


 
 
posté le 04/05/11

France: après le Mediator, deux autres antidiabétiques suspectés

Après le Mediator, deux nouveaux antidiabétiques font des vagues. Actos et Competact, accusés de favoriser le développement du cancer de la vessie, divisent les experts de l'agence du médicament, selon Le Figaro. 

 


 
 
posté le 04/05/11

La tension, une affection silencieuse

Les personnes dont la pression artérielle est trop élevée ont de l'hypertension artérielle. En langage courant, vous dites "avoir de la tension". Quel que soit le terme, l'hypertension ou la tension, cela signifie que la pression du sang dans vos artères est trop importante.

 


 
 
posté le 04/05/11

Feymania, l'arnaque à la camerounaise

L’arnaque commence à être connue des habitants de Yaoundé. Elle y circule de bouche à oreille, histoire de prévenir les potentielles victimes, mais aussi de rire un peu de la crédulité des mougous, les pigeons qui se sont laissés prendre au piège du Feyman, l’arnaqueur.

Marie, française installée à Yaoundé, la cinquantaine, en a fait l’amère expérience. Marie (ce n’est pas son vrai prénom, elle souhaite garder l’anonymat) prend donc place un matin dans un taxi collectif où sont déjà installés un policier, un jeune musulman vêtu du boubou traditionnel du nord du pays (parfois appelé aladji), une femme d’âge mûr qui rentre visiblement du marché et, naturellement, le conducteur —qui se révèleront par la suite tous complices.

 


 
 
posté le 03/05/11

Diabète : Un enfant qui boit et urine beaucoup doit consulter

En progression chez l'enfant, le diabète de type 1, anciennement appelé insulinodépendant, est encore souvent diagnostiqué trop tardivement, lorsque le jeune patient souffre d'une acidocétose dont les conséquences peuvent être fatales.

 


 
 
posté le 03/05/11

Canada : Stephen Harper reconduit à la tête du gouvernement

Le premier ministre canadien sortant, le conservateur Stephen Harper, a été reconduit, lundi 2 mai, à la tête du gouvernement, son parti remportant la majorité des sièges à la Chambre lors d'élections législatives anticipées. Selon les résultats officiels provisoires, les conservateurs de M. Harper obtiennent 166 des 308 sièges de la Chambre des communes.

 


 
 
posté le 03/05/11

Un naufrage fait une centaine de morts en RDC

La surchage de l'embarcation pourrait être à l'origine du naufrage d'un bateau, lundi 2 mai, sur le Kasaï, un affluent du Congo, au centre de la République démocratique du Congo. Près de cent personnes sont portées disparues, selon les autorités locales.

 


 
 
posté le 02/05/11

Le Congo Brazzaville accueillera le sommet des trois Bassins Forestiers Tropicaux

La protection des forêts primaires est au coeur des enjeux de préservation de l'environnement. La République du Congo abritera le Sommet des trois Bassins Forestiers Tropicaux du 31 Mai ou 03 Juin 2011. Principaux concernés: le Bassin du Congo, le Bassin Amazonien et le Bassin du Bornéo-Mékong. L’objectif global de ce Sommet est de promouvoir la coopération Sud-Sud et Nord-Sud par l’échange d’expériences et d’informations pour une gestion durable des écosystèmes forestiers des trois Bassins, lesquels constituent, non seulement, 80 % des forêts tropicales de la planète mais aussi, abritent les 2/3 de la biodiversité terrestre. En plus, ces forêts assurent la subsistance de plus d’un milliard de personnes. Un capital de biodiversité unique Le Bassin du Congo abrite un capital unique de biodiversité avec près de la moitié des espèces terrestres connues et 60% des espèces végétales et animales répertoriées. Aux fonctions écologiques et environnementales essentielles de ces forêts à l’échelle planétaire s’ajoutent, pour les pays du Bassin du Congo, des enjeux économiques et socioculturels considérables. Près de 70% de la population, dont les pygmées, en dépendent pour leur habitat, leur besoins alimentaires et énergétiques, leur vie socio-traditionnelle, etc. En République centrafricaine, le secteur forestier représentait 9,7% du PIB en 1995. Au Gabon, la filière bois emploie 28% de la population active. Au Cameroun, 80% de la population tire son énergie de la biomasse qui représente 64% de l’énergie consommée dans le pays. Engagements pour la protection du Bassin du Congo La prise de conscience des enjeux des forêts tropicales du Bassin du Congo s'est nettement accélérée avec le Sommet de la Terre de Rio en 1992. La pression exercée par les ONG et les bailleurs de fonds internationaux a conduit les gouvernements à refondre leurs cadres juridiques et institutionnels, à se doter de cadres d’actions cohérents et à adopter progressivement des instruments de planification, de gestion et de surveillance modernes. Au niveau sous-régional, les Chefs d'Etat ont tenu un premier Sommet sur les forêts à Yaoundé en 1999, au cours duquel, ils ont adopté une importante Déclaration exprimant leur engagement pour la conservation et la gestion durable de leurs écosystèmes forestiers. Il convient de souligner que cette Déclaration a reçu le soutien des Nations Unies, à travers la résolution 54/214 de l'Assemblée générale invitant la Communauté internationale à appuyer la mise en œuvre des résolutions contenues dans cette Déclaration. Au cours de leur deuxième Sommet sur les forêts, à Brazzaville en février 2005, les Chefs d'Etat ont signé le Traité relatif à la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale. Ce texte à valeur juridique et contraignante, engage les Etats de la sous-région à inscrire dans leurs priorités nationales, la conservation et la gestion durable des forêts ainsi que la protection de l’environnement. Plusieurs organes et processus sous-régionaux ont été mis en place. Quelles attentes à l’issue de ce sommet De manière spécifique, le Sommet s’informera sur l’état actuel des ressources forestières des trois Bassins. A l’issue de ce Sommet, il est prévu la signature d’un Traité ou d’un Accord de Coopération entre les trois Bassins, devant servir de plateforme de concertation et d’échanges sur les questions forestière et climatique. Le Traité ou l’Accord à signer prendra en compte les pays forestiers tropicaux non membres des Bassins circonscrits qui désirent s’y associer. De même, sera adoptée une déclaration commune sur les forêts tropicales et le climat, dans le cadre des négociations de l’Accord sur le climat dont la conclusion se fera à la COP-17, à Durban, en Afrique du Sud. A noter que le Sommet réunira près de trois cent participants venant des trois Bassins concernés, d’autres pays non membres et sous-régions, ainsi que des partenaires au développement.

 


 
 
posté le 02/05/11

Bassin du Congo : un député camerounais dénonce le non-versement des fonds de contrepartie

Président du Syndicat national des exploitants forestiers du Cameroun et, entre autres, observateur de l'Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), le député camerounais Roger Nkodo Dang a dénoncé samedi le non-versement des contreparties attendues des pays du Nord, en rapport avec l'exploitation des ressources du Bassin du Congo en Afrique centrale. "Ceux qui exploitent les forêts ont des bénéfices. Mais, ceux qui préservent n'ont rien en retour en termes de compensations", s' est insurgé le parlementaire camerounais lors d' une rencontre avec la presse à Yaoundé sur le thème "développement et gestion durable des écosystèmes forestiers du Bassin du Congo et le dilemme des contreparties : cas de Somalomo". Somalomo est une petite commune enclavée de la région de l'Est du Cameroun, située dans la réserve de biosphère du Dja classée patrimoine mondial de l'Unesco. Pour M. Nkodo Dang, "c'est la commune forestière la plus pauvre, parce qu'il ne se déroule pas les activités classiques. Un seul car de transport en commun s' y rend une fois par semaine. Les villages croupissent dans la misère". Plus exactement, cette commune est desservie par une piste rurale mal entretenue. "Lorsqu' on arrête les villageois avec des cargaisons de gibier, pourtant principale nourriture et source de revenus de ces populations, on les emmène en prison à Abong-Mbang. L' homme de Somalomo vit à l'état primitif. Personne n'a jamais soulevé ce problème. Le changement climatique, ça s'impose à nous. Le cycle agricole est perturbé", déplore le député à l'Assemblée nationale. Dans un jugement sans appel, il a affirmé qu'en matière d'exploitation inique des ressources forestières, "le cas de Somalomo est le plus pathétique dans le Bassin du Congo". Mais, il remarque que de la République démocratique du Congo (RDC) au Gabon, en passant par la Guinée équatoriale ou encore le Congo, les conditions de vie des populations riveraines du Bassin du Congo sont lamentables : pas de cases de santé, de routes et d' écoles. Alors que les Etats ont accepté de gérer durablement leurs forêts, une conditionnalité des bailleurs de fonds pour l'octroi d'aides au développement, les fonds de contrepartie ne se manifestent pas, dénonce Roger Nkodo Dang. "Les fonds de contrepartie, ce n'est pas l' aide au développement. Donc, ça ne devrait pas être conditionné et on devrait les verser directement aux populations", interpelle-t-il. Deuxième poumon écologique de la planète après l'Amazonie, le Bassin du Congo s'étend sur 10 pays d' Afrique centrale : le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine (RCA), la RDC, le Rwanda, Sao Tome et Principe, et le Tchad.

 


 
 
posté le 02/05/11

Rwanda: Le chef de la rébellion hutu jugé en Allemagne mercredi

Le chef de la rébellion rwandaise hutu Ignace Murwanashyaka et son adjoint Straton Musoni sont jugés à partir de mercredi en Allemagne pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre en République démocratique du Congo (RDC) en 2008 et 2009. Murwanashyaka, 47 ans, est accusé de diriger depuis 2001 "une organisation terroriste", les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), depuis l'Allemagne où il s'est installé il y a 20 ans. Il avait été arrêté en novembre 2009 avec Straton Musoni, 49 ans, son bras droit depuis 2004 et qui vivait en Allemagne depuis 1994. Les deux Rwandais doivent répondre de 26 chefs d'accusation de crimes contre l'humanité et 39 de crimes de guerre commis en 2008 et 2009 par les miliciens des FDLR contre des centaines de civils en RDC, lors de violences qui ont fait plus de 200 morts: meurtres, viols, pillages et incendies de villages, recrutement d'enfants-soldats, utilisation de civils comme boucliers humains.

 


 
 
posté le 02/05/11

Rwanda-Gabon: RwandAir ouvre le 15 mai une liaison Libreville-Kigali via Brazzaville

La compagnie aérienne rwandaise RwandAir ouvre le 15 mai la liaison Kigali-Libreville via Brazzaville, a-t-on appris de source bien informée. "Le vol inaugural est prévu le 15 mai prochain", a confié à Xinhua une source aéroportuaire. Ce vol était initialement prévu ce 30 avril mais de détails de dernière minute ont obligé son report. La compagnie rwandaise desservira Libreville deux fois par semaine et se propose d'être le transporteur numéro un des passagers allant du Gabon vers le Rwanda, l'Ouganda, Dubaï et d'autres destinations vers les pays du Moyen Orient. Il y a très peu d'échanges entre le Gabon et le Rwanda. L'arrivée au Gabon de la compagnie rwandaise permettra de limiter les longs vols vers Addis-Abeba en Ethiopie (avec une nuit à Addis- Abeba) pour partir à Brazzaville ou Kinshasa, capitales de deux pays d'Afrique centrale comme le Gabon.

 


 
 
posté le 02/05/11

Gabon : De la nationalité en question

Il n’est pas dit qu’un gabonais d’adoption devienne s’il le souhaite, gabonais. Ce au bout d’un certain temps défini par la Constitution. Il lui faut au moins quinze ans de séjour ininterrompu au Gabon pour bénéficier de ce privilège. Dans le cas d’espèce, le Gabon peut être cité en exemple. De nombreux ressortissants de pays amis ont acquis la nationalité par cette procédure. Seul le Président de la République a le pouvoir d’accorder ce privilège, en collaboration avec  le service d’immigration et après une minutieuse et rigoureuse enquête de moralité. C’est ce que prévoit la loi. Et on peut le constater à travers les patronymes de bon nombre de compatriotes nés de parents expatriés qui ont acquis la nationalité : Saïzonou, Padonou, Ping, Paraiso, Mamadou, Ojukwu, et bien d’autres qui sont moins connus et qui continuent à vivre de leurs activités. Les européens ne sont pas en reste et le Gabon donne l’image d’un pays où l’harmonie et la paix entre compatriotes se vit au quotidien. Pourtant, lorsqu’il s’agit de politique, des voix s’élèvent pour crier au loup. Les dispositions constitutionnelles sont claires ici également.

Les descendants de gabonais qui ont obtenu leur nationalité ne peuvent revendiquer leurs droits civiques (voter et être élus), qu’au moins à la quatrième génération. Est-ce vraiment cette loi est appliquée au Gabon ? Si l’on prend le cas Accrombessi, il n’est au Gabon que depuis moins d’une décennie. Avoir été nommé Directeur de cabinet du Président de la République, peut poser problème. Le poste étant hautement stratégique, c’est tout de même un fort de café. Cela alimente d’ailleurs le moulin de ceux qui crient au scandale aujourd’hui.

 


 
 
posté le 02/05/11

Gabon : Accrombessi-Accrombe-là…Nkani devenu

C’est un peu la discussion sur le sexe des anges, une querelle byzantine. Et du coup, on tire dans tous les sens comme si on était tous atteints de la pisttacose. Le bateau devient ivre.

La presse nationale, hormis les deux quotidiens (l’Union et Gabon Matin), fourmille des articles sur le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat. Un vrai tir groupé qui heureusement n’est que plumitif, sinon, malgré son prétendu « vaudou », Maixent aurait été écrabouillé depuis deux semaines et rejoint ses ancêtres sans comprendre les raisons de cette offensive médiatique à son détriment. C’est dire que l’homme a particulièrement occulté l’actualité et tous les canards se sont entendus pour le…canarder. Solidarité ifouratique oblige !