Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 19/05/11

Côte d'Ivoire: Rumeurs de coup d`Etat, pourquoi le Ghana fait peur aux nouvelles autorités

Un coup d'Etat contre les autorités ivoiriennes se prépare-t-il depuis le territoire ghanéen? Cette information alimente de plus en plus les rumeurs et fait la manchette de certains journaux de la place, outre les murmures dans les couloirs du pouvoir actuel. A l'instar du Burkina Faso hier, pour le régime Gbagbo déchu, le Ghana commence à faire peur aux nouveaux dirigeants ivoiriens, qui redoutent que ce pays serve de base arrière à un autre coup de force en Côte d'Ivoire.

 

Des raisons, il y en a assez, en effet, pour justifier cette crainte. En faisant un bref retour en arrière, l'on se souvient encore de ces bruits identiques en début d'année 2002 faisant état, à chaque fois, d'un coup d'Etat en préparation depuis le territoire burkinabé. A cette époque, les autorités ont même tenté de désamorcer la bombe par des réunions de travail avec notamment les ministres de la Défense et de l'Intérieur, Moïse Lida Kouassi et Feu Boga Doudou et leurs homologues du Burkina. Au court de ces séances de travail, le Burkina, complice ou non, aurait posé clairement la présence et les mouvements suspects de soldats déserteurs de l'armée ivoirienne en exil sur son sol.

 

On se souvient aussi de la décision de l'ancien chef de l'Etat portant amnistie de ces soldats pour leur permettre de regagner le pays. Le message était-il passé ? Les autorités ivoiriennes avaient-elles négligé ou s'étaient-elles méprises du coup en préparation? La suite, on la connait. Un certain 19 septembre 2002, la Côte d'Ivoire s'est réveillée sous des bruits de bottes. Depuis lors, le pays n'a pas encore retrouvé sa quiétude d'antan.

 

Dix ans après, le schéma est quasiment le même. Changement de cap, nouveaux acteurs , mais scénario presque identique. Si les ''IB'', ''Zaga Zaga'', Koné Zackaria... et Chérif Ousmane se sont retrouvés au Burkina pour échapper au pouvoir d'alors à la suite d'un coup de force manqué, cette fois, ce sont les soldats des forces spéciales fidèles à Laurent Gbagbo qui se sont évanouis dans la nature au lendemain des combats épiques, qui ont vu la chute de l'ancien président.

 

Comme pour le scénario, précédent, ici aussi on a affaire à des soldats en cavale. Premier point. Deuxième point, ces soldats sont annoncés pour la plupart chez le voisin. En effet, le Ghana étant la frontière la plus proche et la plus accessible à partir d'Abidjan où les combats ont fait rage entre le 05 et le 11 avril dernier, les combattants pro-Gbagbo, acculés par les frappes aériennes de la Licorne et de l'Opération des nations unies (ONUCI), ont presque tous convergé et trouvé refuge dans ce pays pour éviter de se livrer en pâture aux éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) à leurs trousses.

 

Même si certains ont juste transité par Accra pour s'envoler sous d'autres cieux, la plupart de ces soldats, partis sans grand moyen, se sont établis sur le territoire ghanéen, créant ainsi un regroupement dangereux à l'image de ce qui s'est préparé à Ouagadougou. Des militaires en cavale, c'est toujours un danger pour leur pays d'origine. N'ayant d'autre moyen que l'usage des armes, ils entrent toujours par la force et ce sont les régimes qui en payent le prix. Troisième point, à côté de ces militaires en cavale, la grande majorité des cadres et dignitaires de l'ex-régime ont également choisi le Ghana pour refuge.


Frappés par une interdiction de séjour dans les pays d'Europe et rejetés par bien des Etats africains, qui ont pris fait et cause pour l'adversaire Alassane Ouattara, aujourd'hui au pouvoir, les proches de Laurent Gbagbo ne pouvaient avoir d'autres destinations que chez les voisins de l'Est. Notamment le Bénin, le Togo, et en particulier le Ghana, lieu de transit pour tous, où beaucoup ont préféré s'abriter.

 

Financièrement nantis pour la plupart, une connexion éventuelle entre ces dignitaires de l'ex-régime avec des militaires en cavale ne peut que susciter inquiétude et angoisse dans le camp des dirigeants à Abidjan. Ce n'est un secret pour personne, nombreux sont les partisans et des pontes de l'ancien régime, qui n'ont pas encore avalé la pilule, celle de la chute brutale de leur mentor, Laurent Gbagbo dont les images humiliantes continuent de faire le tour du monde sur des médias étrangers ou des sites Internet.

 

Aussi, n'est-il pas exclu que bien de ces cadres, dont certains fulminent encore de colère, ruminent une vengeance et se disposent à soutenir formellement un mouvement armé, qui voudra renverser le régime en place. L'autre élément du puzzle, le quatrième enfin, qui suscite la crainte des autorités au pouvoir, ce sont les liens étroits qu'entretenait l'actuel président ghanéen avec l'ancien président ivoirien.

 

John Atta Mills et Laurent Gbagbo ont affiché aux yeux du monde entier la grande amitié qui les lie. Au point où l'on disait même du Ghanéen que sa campagne à la présidentielle de son pays aurait été financée par son homologue ivoirien. Au lendemain de son élection, le successeur de John Kufuor et son homologue ivoirien vont achever de convaincre les plus dubitatifs sur leur complicité par les visites d'amitié respectives dont ils vont mutuellement se gratifier.

 

Du coup, quand courent des rumeurs d'un coup d'Etat à partir du Ghana et que ce pays tarde à démentir l'information, la nouvelle gagne vite en crédibilité. D'où les regards tournés vers l'Est comme c'était le cas sur le nord hier. Une ambiance bien connue des Ivoiriens, qui ne sont plus à leur premier coup du genre.

 

Les autorités ghanéennes démentent toute implication

Le Ghana refuse qu'on l'accuse d'abriter une opération de déstabilisation du nouveau régime ivoirien, qui serait en préparation sur son territoire. Le président ghanéen John Atta Mills a en effet déclaré, par la voix de son ambassadeur en Côte d'Ivoire, que son pays ne servira pas de base pour déstabiliser les nouvelles autorités légitimées par le Conseil constitutionnel le vendredi 06 mai dernier. « Le président John Atta Mills veut la paix en Côte d’Ivoire. Il travaille aussi aux efforts de paix avec Alassane Ouattara, proclamé président élu par le Conseil constitutionnel et qui sera investi le samedi 21 mai dans la capitale politique, Yamoussoukro », a dit le diplomate ghanéen, selon le site afriscoop.com.

 

Outre l'ambassadeur ghanéen en Côte d'Ivoire, le vice-ministre chargé de l’information, Samuel Okudzeto Ablakwa, a lui aussi démenti catégoriquement cette information diffusée par certains médias ivoiriens, affirmant que le Ghana « n’avait et n’allait jamais donner l’abri aux comploteurs du coup d’Etat et qu’il préférait jouer un rôle important en faveur du rétablissement de la paix en Côte d’Ivoire ».

 

M. Ablakwa a affirmé, selon l'agence de presse Xinhua, que le président ghanéen John Evans Atta Mills « avait établi une relation cordiale avec le nouveau président ivoirien et voulait maintenir une paix durable avec le pays voisin francophone ». Xinhua précise que ce démenti formel fait suite à une accusation du Ghana, rapportée par le quotidien proche de l'opposition New Statesman, et imputée aux autorités ivoiriennes, qui accuseraient le président Mills d'avoir donné l'abri aux dissidents du nouveau régime.

 

Cela est appuyé par le confrère ivoirien Le Nouveau Réveil qui a barré à la Une d'une de ses parutions : « Une résistance hostile à Ouattara se prépare activement au Ghana ». Dès lors, la suspicion devenait grande et a poussé les autorités ghanéenes à clarifier les choses à travers ce démenti. Faut-il le rappeler, fuyant les affrontements meurtriers suite à la crise post-électorale, singulièrement après la capture de l'ancien président Laurent Gbagbo, nombreux sont ses partisans qui ont trouvé refuge au Ghana voisin.

 

A l'approche de l'investiture qui va consacrer définitivement Alassane Ouattara comme le nouveau président ivoirien, des informations persistantes font état d'un coup de force en préparation pour renverser le tout nouveau régime. Vrai ou faux ?

 

Les regards sont tournés vers le Ghana, où plusieurs militaires fidèles à l'ancien régime auraient également trouvé refuge. Le président ghanéen qui nie toute implication dans ce présumé coup d'Etat, est annoncé à l'investiture du nouvel homme fort de la Côte d'Ivoire le 21 mai à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne.

 

Source: L´Inter

 


 
 
posté le 19/05/11

Chronique diplomatique Afrique : 53 Etats… Mais quelles absurdités constitutionnelles ?

Je ne vous apprends rien sur l’Afrique : c’est un continent de 53 Etats. Mais cette semaine, je ne vous épargnerai pas des ‘’vilains défauts, qui affligent le continent africain. 53 Etats, mais que d’absurdités constitutionnelles, de médiocrités démocratiques !Je vous donne cette semaine, le scénario, qui fait des 53 Etats d’Afrique, le dépôt de toutes sortes d’expériences démocratiques, politiques, diplomatiques, et économiques, de l’Europe, des Etats-Unis. Que personne ne se trompe. L’Afrique est malade.

 

Suivez. En République centrafricaine, le Président François Bozizé, fraîchement réélu, se croit à la tête d’un royaume : son fils est ministre de la Défense, son gendre, chargé de l’Economie et du Budget. Curieusement, les ‘’Blancs’’ aiment bien ces absurdités de gestion ‘Etat. François Bozizé est un ami de ‘’qualité’’ de Nicolas Sarkozy.

 

Au Sénégal, le président Abdoulaye Wade, âgé de plus de 80 ans, ne veut pas quitter le pouvoir à Dakar. Après deux mandats constitutionnels, le président Abdoulaye Wade veut un troisième mandat présidentiel. Il veut même saisir le Conseil constitutionnel sénégalais. Encore très ridicule, Abdoulaye Wade se fâche, quand l’opposition lui répond que son geste est anticonstitutionnel.

 

Respectivement, au Tchad et au Burkina Faso, Idriss Déby et Blaise Compaoré sont élus à 90% et 89%. Vous avez dit n’importe quoi ? Moi aussi. Blaise Compaoré et Idriss Déby ont chacun plus de 20 ans à la tête de leur pays. Ils ont tripatouillé la Constitution. Et, personne ni à N’Djamena, ni à Ouaga, n’accorde un signe à la valeur des urnes. Mais, Blaise Compaoré et Idriss Déby se croient dans l’assiette du bonheur. Et pourtant, ce qu’ils font, n’est qu’absurdités constitutionnelles et démocratiques. Curieusement, les Blancs aiment ces chefs d’Etat du continent, qui gèrent leur pays, dans un système d’émotion anti-démocratique.

 

Mais la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, sont au même moment prêts à jeter Idriss Deby, Blaise Compaoré, devant l’opinion publique de leur pays. Tôt ou tard, ils seront décriés, comme Ben Ali et Hosni Moubarack.

 

En Côte d’Ivoire, ça fait vraiment rire. Très poliment, je suis déçu des institutions républicaines ivoiriennes. Surtout à cause de ce qui s’est passé avant, pendant et après l’élection présidentielle. Une élection à double prestation de serment et d’investiture. Je n’ai rien compris de cette moralité constitutionnelle de l’histoire politique et démocratique de la Côte d’Ivoire.

 

Laurent Gbagbo, déclaré président de Novembre à Avril, est tout à coup, présumé suspect et déchu de son fauteuil présidentiel au profit d’Alassane Ouattara. Bavure constitutionnelle ? Du jamais vu. Dans quel pays sommes-nous ? Henri Konan Bédié, qui rit sous cape de cette bavure constitutionnelle, peut lui aussi de façon ‘’mutuelle’’ demander son investiture, au nom de son expérience politique, tout en proclamant Ouattara Alassane ‘’forclos’’. Henri Konan Bédié avait 12 chantiers, malheureusement inachevés. Ouattara Alassane à 10 chantiers. Faut-il rire ?

 

De cette bavure constitutionnelle en Côte d’Ivoire, la comédie juridique vient du président du Conseil constitutionnel qui aura investi deux présidents, avec des résultats douteux. Youssouf Bakayoko, président de la Commission électorale indépendante ‘’fuit’’ de la Côte d’Ivoire, son propre pays, après avoir mal informé, les 5 millions d’électeurs ivoiriens sur les vrais résultats. A mon avis, la Côte d’Ivoire reste la championne en titre des absurdités constitutionnelles, démocratiques et politiques.

 

Un pays où tout le monde a foulé aux pieds les lois républicaines. Depuis une quinzaine d’années, la Côte d’Ivoire peine à se doter de véritables hommes politiques, d’institutions républicaines solides, et d’une société civile qui se suffit. De nombreux Ivoiriens ne savent pas faire la différence entre la loi, le droit et la justice. Combien d’Ivoiriens savent-ils que l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire a coûté plus de 300 milliards de F CFA ? L’absurdité constitutionnelle que traverse la Côte d’Ivoire depuis plusieurs années, reflète le manque de qualité des hommes politiques.

 

C’est pourquoi la gestion de l’histoire politique en Côte d’Ivoire est émaillée d’absurdités démocratiques, de passions inutiles, et de malaise. Il faut le dire sans crainte, qu’organisée dans cette indignation excessive, l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, n’a pas été un succès. C’est clair, et qu’on ne se trompe pas : l’Afrique est un continent à 53 Etats…Mais des Etats plein d’absurdités constitutionnelles, politiques et de médiocrités démocratiques.


C’est la sixième chaîne de télévision privée sénégalaise qui émettra très bientôt. Alors qu’en Côte d’Ivoire l’on est encore loin de la libération de l’espace audio-visuel.

 Par Ben Ismaël

 

Source: L´intelligent d´Abidjan

 


 
 
posté le 18/05/11

Le Cameroun célèbre vendredi la 39è édition de la création de l’Etat unitaire

Les Camerounais vont célébrer vendredi le 20 mai 2011, la trente-neuvième édition de l’avènement de l’Etat unitaire qui consacre l’unification des deux Etats fédérés les Cameroun de culture anglophone et francophone.

La célébration de la Fête nationale de l’Unité est un événement majeur pour le Cameroun qui a officiellement accédé à l’indépendance le 1er janvier 1960.

Après la réunification des deux Cameroun le 1er octobre 1961, le Cameroun a fonctionné sous un système de l’Etat fédéral avec deux Etats, deux gouvernements, deux assemblées et deux systèmes judiciaires.

Le référendum organisé en 1972 a permis la création de l’Etat unitaire, une option politique qui a permis de revoir la Constitution, le pays étant désormais doté d’un seul gouvernement, d’un seul parlement et d’un système judiciaire unique.

En attendant le défilé qui sera organisé à travers le pays, et dont le chef de l’Etat Paul Biya présidera personnellement les manifestations à Yaoundé, le pays vibre au rythme des manifestations sportives et culturelles.

 

Source:Afrique Avenir

 


 
 
posté le 18/05/11

Gabon : Mba Obame a-t-il peur ?

La Présidence de la République gabonaise, dans un communiqué publié hier, a dénoncé les propos « calomnieux » du député André Mba Obame sur un éventuel complot contre lui.

« Depuis quelques jours, Monsieur André Mba Obame, député à l’Assemblée nationale (Haut Komo), se répand dans les médias nationaux et internationaux ainsi qu’auprès des chancelleries étrangères sur un rocambolesque et prétendu complot visant à attenter à sa vie et qui prendrait sa source à la Présidence de la République. Ce scenario sorti de l’imagination fébrile schizophrène de M. André Mba Obame prêterait à sourire si les faits évoqués n’étaient aussi graves », rapporte le communiqué.

Et de poursuivre : « La Présidence de la République gabonaise dénonce avec la dernière vigueur de tel propos dont l’objectif unique est d’offrir à leur auteur une nouvelle occasion de se donner en spectacle pour essayer vainement d’échapper à la justice de son pays ».

La Présidence de la République a rappelé toutefois, le comportement déviant de André Mba Obame ce dernier temps. Une allure marquée par des faits et actes qui n’ont pas attiré l’attention des gabonais si ce n’est qu’un poigné de sympathisants à base de la fibre tribalo-ethnique.

« A cet égard, il convient de rappeler ce qui suit :

- Après une campagne fondée sur le repli identitaire et au cours de laquelle il a, sans vergogne, affirmé détenir, la clé de la fraude qui allait lui donner la victoire, il n’est arrivée qu’en troisième position lors de la dernière élection présidentielle.

- M. Mba Obame a rappelé l’armée à faire un coup d’Etat dans les pages d’un magazine panafricain ; il n’a guère été entendu.

- M.Mba Obame a appelé à des journées « villes mortes », les Gabonais l’ont ignoré.

- M.Mba Obame s’est auto proclamé +président de la République+ avant d’appeler les Gabonais à l’insurrection ; le peuple gabonais ne l’a pas suivi.

- Tout ce qui précède démontre à suffisance le peu de crédit et de légitimité dont dispose M. André Mba Obame au Gabon. »

Selon les explications de la Présidence, « A la suite de son auto proclamation comme président de la République, M Mba Obame s’est rendu coupable d’un certain nombre d’infractions punies par la loi et qui ont emmené la justice à demander la levée de son immunité parlementaire. La procédure de levée de cette immunité a été conduite et réalisée dans les règles de l’art malgré les manœuvres grossières dilatoires de M André Mba Obame.

Monsieur André Mba Obame, ministre de l’Intérieur de triste souvenir, prête à autrui des pratiques dont il a dû user dans ses fonctions antérieures. Il ne trompera donc personne ».

Pour la Présidence de la République, « Le Gabon est un état de droit qui garantit la sécurité, l’intégrité et les droits des citoyens, même délinquants ou criminels. Aucun citoyen n’étant au-dessus de la loi, Monsieur André Mba Obame devra répondre devant la justice des faits qui lui sont reprochés ».

« La présidence de la République Gabonaise prie la communauté nationale et internationale de ne prêter aucun crédit aux élucubrations diffamatoires d’un politicien mû par la seule volonté de semer le trouble dans les esprits en nuisant aux institutions nationales », conclut le communiqué.

Les gabonais, qui ont découvert le contenu de ce communiqué, ont exprimé leur soutien total au Président de la République ainsi qu’aux institutions du pays, tout en dévoilant ce qu’ils pensent de Mba Obame.

« Vous savez, le Président Ali Bongo Ondimba est courageux. Moi et beaucoup des gabonais pensons qu’il est un vrai patriote. Cela se justifie par des grandes réformes qu’il a lancées. Avant, on ne le connaissait pas bien, mais aujourd’hui, on découvre l’homme par les actes posés. Ali Bongo Ondimba pense à l’intérêt de tous les gabonais parce que les grands projets qu’il a initiés c’est pour l’avenir du pays et des gabonais. Au lieu de penser à sa poche, il se bat corps et âme pour les gabonais. On voit bien qu’il n’est pas égoïste. Et nous ne pouvons que lui exprimer notre soutien pour que tout ce qu’il a initié comme projet ait jusqu’au bout. Nous pensons maintenant à notre avenir et celui de nos enfants », a indiqué M. Moussavou, enseignant du supérieur.

Et de poursuivre : « Qui ne connait pas Mba Obame, le rusé ? Tout ce qu’il a fait n’a contribué qu’au blocage et à la destruction du pays. A un moment, nous avons aveuglement cru à cet homme qui finalement nous a montré que la ruse, la haine et la manipulation. Aujourd’hui, personne ne pense encore à Mba Obame. Il n’est pas crédible vu son passé et tous les actes irresponsables qu’il a posés après l’élection présidentielle d’août 2009. Il est comme une vipère. Bref, il n’est pas le seul gabonais ».

Pour M. Minko, cadre dans une entreprise privée, « Mba Obame a grillé toutes ses cartes. Il ne lui reste que le mensonge, un terrain qu’il maitrise bien. En vrai, personne ne veut lui faire du mal. Ses agitations sont justifiées par la peur des actes qu’il a posés dans le passé. Plusieurs personnes sont victimes de Mba Obame. Aujourd’hui, n’étant plus couvert par l’immunité parlementaire, son pouvoir étant réduit, il craint la réaction de tous ses victimes qui ont fait recours à la justice. On ne pensait pas qu’il pouvait aussi avoir peur. Le tout puissant ».

Comme vous pouvez le constater, le cas Mba Obame dérange beaucoup de gabonais. Mais, une chose est vraie, c’est la justice qui va trancher.

 

Source: Infos Gabon

 


 
 
posté le 18/05/11

Le paradoxe de l’opposition gabonaise

Bâtie sur les cendres du système monolithique du Parti unique, au lendemain de l’avènement du pluralisme politique, l’opposition gabonaise, et singulièrement les orphelins du défunt UN, nourris et entretenus gracieusement, depuis des décennies par les fonds communs et autres décaissements de l’Etat, et pour d’aucuns, il suffisait de citer leurs noms pour que les règles de déontologie administrative s’effonde, décrie le manque de prospective et de lisibilité de la gestion actuelle des affaires de l’Etat.

A qui veut-on faire avaler cette amère pilule ? Certainement à un enfant qui n’est pas encore sorti du sein de sa mère. Ou à des Gabonais qui ont vu le clientélisme érigé en règle de vie durant ces dernières vingt années. L’accaparement des biens publics, comme mode de gestion des ressources humaines et financières. Effaçant ainsi sur les écrans la prospective et la transparence de la conception de la chose de l’Etat.

Cette nouvelle trouvaille de l’UN, qui semble être un argument de poids, ne constitue qu’un écran de fumée, une coquille vide, qui a toujours habillé le comportement politique, de ceux-là mêmes qui ont entretenu autour du feu président Omar Bongo, le mensonge, la trahison, la haine pour leur pays et la course à l’enrichissement au mépris de la construction de celui-ci.

Il nous plaît de rafraîchir un peu la mémoire des uns et des autres par un petit rappel historique. De 1968 à 1988, vingt ans durant, notre pays a connu un développement exponentiel avec les plus grandes réalisations de son histoire, à l’instar de la construction du chemin de fer, l’un des grands chantiers du monde de son époque, la voirie de Libreville et certains grands édifices tels que la Cité de la Démocratie et l’Hôtel de ville, qui ont fait la fierté de notre capitale jusqu’aujourd’hui. Nous pouvons oublier la Compagnie nationale Air Gabon, notre porte-flambeau, les quartiers comme la SNI d’Owendo, de Likouala, de Nzeng Ayong. Des sociétés d’Etat comme l’Oprag, Gabon Télécom et autres.

De 1988 à 2008, avec l’arrivée des petits potentats de province, lesquels se sont vus porteurs des destinées nationales, ceux-là mêmes qui brandissent de lisibilité, l’absence de prospective, se sont d’abord acharnés sur la liquidation tous azimuts du tissu économique, pour lequel le contribuable gabonais, trois décennies durant, s’est investi. La privatisation de l’entretien de la route a entraîné l’effondrement de celle-ci. La SEEG et Gabon Télécom ont été sacrifiés sur l’autel des intérêts particuliers.

Ensuite, ils se sont attelés à la construction des trésors privés de guerre par l’enrichissement personnel au mépris de la construction du pays. Il est fondé de dire sans ambages que ce sont les années les plus sombres que le pays ait connu. La démocratie, sur le fond d’entrisme et de traîtrise, a permis aux sociologues, aux mathématiciens et autres banquiers d’horizons divers de s’enrichir outrageusement, en ignorant totalement leurs devoirs régaliens.

Aujourd’hui, faute de courage et d’honnêteté, opposants devenus, ces ennemis publics osent brandir le manque de lisibilité de la gestion, à un Président de la République qui, à un an et demi seulement de son septennat, n’a de cesse de démontrer chaque jour, que sa parole se traduit par des faits et des actes concrets.

Notre pays a pris du retard par la faute de ceux-là même qui ne pensent qu’à leurs intérêts égoïstes, qui se sont farouchement opposé à son développement, qui ne portent aucun amour pour la patrie, encore moins sur l’épanouissement de leurs compatriotes. Le souci de bien faire et d’atteindre un objectif précis donne chaque jour qui passe une autre dimension et suscite des regards nouveaux. Alors «Laissez-nous avancer…».

 

Source: Infos Gabon

 


 
 
 

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