Jean-Pierre Oyiba et Philibert Andzembe veulent être blanchis des soupçons de corruption qui pesent sur eux et, surtout, obtenir de l'argent. Ils envisagent de demander des réparations à la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac).
C’est par acclamation que les membres de l’Opposition Politique ont plébiscité hier, mercredi 24 août 2011, à l’Eglise Notre Dame de Fatima, M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, candidat commun de l’Opposition Politique Congolaise à la présidentielle de novembre prochain. Cette désignation, a-t-on précisé, repose sur un critérium défini par le Bureau de la modération de l’Opposition intitulé : «le programme commun et accord de gouvernement», un texte adopté par l’ensemble de leaders des partis politiques de l’Opposition présents dans la salle.
«j'ai vu d'autres bébés mourir. Je prie Dieu chaque minute pour qu'il sauve mon petit bébé», souffle Fatouma en regardant un de ses deux fils, Ali, souffrant de malnutrition aigüe.Sous une chaleur de près de 50 degrés, dans les campagnes désolées de Djibouti, des mères assistent, souvent impuissantes, à l'agonie de leur enfant.Le visage creusé, Fatouma est arrivée il y a deux jours au centre d'accueil de Balho, ville frontière avec l'Éthiopie, avec ses deux enfants en bas âge, Ali et Abdo.Bien que Balho dispose d'installations (forage, site d'accueil des enfants malnourris) largement absentes dans les campagnes environnantes, le taux de mortalité infantile reste élevé.«L'une des principales causes est l'eau. L'eau du forage est très salée et cela peut causer des problèmes sanitaires aux enfants et surtout aux femmes enceintes», explique Hassan Ismail, coordinateur du programme de nutrition pour le nord de Djibouti.À 25 km de là, Garabtisan, perdu au bout d'une piste de rocaille basaltique, offre des scènes de désolation. Dans ce petit village de garnison, où population civile et militaire vivent côte à côte, les carcasses de chèvres jonchent le sol, d'autres bêtes, faméliques, tiennent à peine debout.«C'est très difficile de survivre face à une telle sécheresse. Nous ne nous inquiétons plus pour nos cheptels, mais pour nos propres vies. Nous sommes en danger», s'alarme Moumina, une mère de famille qui a perdu son bébé la semaine dernière. «Il est mort de malnutrition», raconte-t-elle d'une voix cassée par l'émotion.«Nous sommes très touchés par la sécheresse. Nos cheptels ont été décimés. Nous n'avons pas d'eau. Et nos enfants meurent de malnutrition», renchérit Houmed, un ancien du village.À Djibouti, 146 000 personnes souffrent de la sécheresse selon le Programme alimentaire mondial (PAM), soit 18% des quelque 800.000 habitants de ce petit pays au bord de la Mer Rouge. 12 millions de personnes, dans toute la Corne de l'Afrique et l'Est du continent, sont dans la même situation, à la suite de plusieurs saisons sèches consécutives.«La situation va vraisemblablement se dégrader» dans le pays, a prévenu l'agence onusienne du PAM, citant entre autres «la perte de 70 à 80% du bétail ces dernières années du fait de la maladie et de la faim, un pouvoir d'achat de moins de 0,68 dollar par personne et par jour, l'augmentation de 40 à 50% du prix de la farine depuis mai sur la plupart des marchés en raisons de la hausse des prix internationaux».Au pied du mont Siyarou, Garabtisan, dans la région de Tadjourah, ne bénéficie ni de puits, ni d'école, ni de dispensaire, et aucune aide internationale n'y est visible.Le village ne peut compter que sur deux bassins enterrés et une retenue d'eau, à peine humidifiée par la pluie de la nuit précédente. La population doit s'approvisionner en eau au forage de Balho.Plus de 300 familles ont bénéficié il y a deux semaines d'une aide alimentaire d'urgence (sucre, farine, riz, huile, de dattes et de lait) de la part de la cellule gouvernementale de crise.Mais en dépit de la mise en place il y a plus d'un mois d'une équipe médicale mobile, la malnutrition semble toujours gagner du terrain dans la région.«Il y en a tous les jours, des morts», reconnaît Abdourazak Daoud, préfet de Tadjourah.«Depuis avril la situation se détériore. Le nombre des enfants victimes de malnutrition sévère augmente tous les jours», explique Hassan Ismail.Sur 65 enfants examinés, 30 souffrent de malnutrition, ajoute-t-il. «La sécheresse en est la première cause, mais il y a surtout le problème de l'( 'approvisionnement en) eau», explique-t-il.
Ça ne va pas bien au sein de la majorité au pouvoir. Entre les principaux alliés c’est la méfiance. De surcroît entre le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) et le Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN/FA Lumana/Africa). A l’interne même des partis c’est la même ambiance. Aussi n’est-il pas rare d’entendre les militants de la majorité étaler leur linge sale dans la rue. Une ambiance qui présage d’un bouleversement au sein du paysage politique.A la veille de son départ pour le pays de l’oncle Sam, le Président de la République, Issoufou Mahamadou aurait reçu des leaders de la majorité politique. Ceux seraient venus pour lui exposer le problème de nominations aux hautes fonctions de l’Etat, une façon de donner une suite à toutes les critiques exposées ouvertement çà et là par des militants de la majorité comme quoi le PNDS est en train de faire le partage de la hyène, la grosse part pour moi, le reste, débrouillez vous.
Le président équato-guinéen Teaodoro Obiang Nguema est en "tournée nationale pour demander à la population de voter en faveur lors du référendum" prévu entre novembre et décembre 2011 en vue de la réforme de la constitution, a annoncé samedi la radio d'Etat. Parmi les réformes figurent la réduction du nombre maximum de mandats présidentiels à 2 ainsi que la durée de celui-ci de 7 à 5 ans, la création d'un Sénat, d'une Cour des Comptes, d'un Conseil national pour le développement économique et social, la création du conseil de la république de 15 membres qui seront charges de conseiller le président sur les questions ou sujets d'intérêt national et la création de la cour des compte pour contrôler la corruption.Lors d'une rencontre avec l'opposition en mars, M. Obiang, au pouvoir depuis 1979, a reconnu la "nécessité" de limiter le nombre de mandats présidentiels, de créer un sénat et des mécanismes de contrôle anti-corruption. Le 10 mai, il avait proposé un calendrier de réformes politiques devant aboutir à un référendum avec notamment la création d'une commission chargée d'élaborer les réformes. Le 15 juillet, le parlement national réuni en session extraordinaire à Malabo a donné son feu vert pour soumettre au référendum la réforme de la constitution élaborée à Annobon, l'ilot situé à 700km au nord de Malabo.L'opposition a boycotté cette réforme. Le principal opposant et seul député de l'opposition Placido Mico la qualifiant de " mensonge", et l'Union populaire (UP) avait indiqué ne pas prendre part "pour éviter de faire la figuration et que leurs exigences n'étaient pas au préalable prises en compte notamment la libération de tous les prisonniers de conscience, le retour au bercail de tous les exilés politiques etc.".La dernière réforme de la loi fondamentale de ce pays de l'Afrique centrale date de 1991 et a permis l'instauration du multipartisme en Guinée équatoriale.
Selon le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Lucas Abaga Nchama, également président de la Commission bancaire de l'Afrique centrale (COBAC), les établissements de crédit de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) présentent actuellement une situation financière satisfaisante. En fin avril 2011, les banques en activité ont enregistré un excédent de trésorerie d'environ 2986 milliards de francs CFA, soit 4,5 milliards d'euros. M. Abaga Nchama a annoncé cette performance récemment à Libreville, lors de la cérémonie d'inauguration du siège de la COBAC. Dans les années antérieures, ces banques accusaient un déficit de trésorerie de 125 millions d'euros. Une étude réalisée par la COBAC sur les tarifications des services et opérations des banques de la CEMAC indique les grandes entreprises bénéficient en moyenne d'un taux d'intérêt de 8,74%, les PME de 11,55% et les particuliers de 15,69%. Le Gabon et le Cameroun se distinguent comme les pays où l'intermédiation bancaire est la plus poussée, avec respectivement 34,5% et 30% des crédits amortissables octroyés sur cette période. Au Gabon, par exemple, 74,5% des crédits ont été octroyés par BGFI Bank. Au Cameroun par contre, la BICEC et Afriland ont accordé respectivement 30,53% et 24,96% des crédits.
L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a été inculpé et placé en détention préventive pour "crimes économiques", de même que son épouse Simone Gbagbo, a annoncé jeudi 18 août le procureur de la République d'Abidjan.
L'ex-vice Premier ministre Nzanga Mobutu, fils de l'ancien président Mobutu Sese Seso, a été désigné candidat à la présidentielle de novembre 2011, à l'issue de la convention de son parti, l'Union des démocrates mobutistes (UDEMO) tenue vendredi à Kinshasa. Nzanga Mobutu, a promis d'être à la hauteur des attentes de la population, avant d'indiquer que son parti n'a pas signé des alliances pré-électorales. Selon lui, son programme sera axé notamment sur les réformes institutionnelles et économiques. On rappelle que Nzanga Mobutu a été révoqué le 10 mars 2011, de ses fonctions de vice-Premier ministre chargé de l'Emploi, travail et la prévoyance sociale des suites d'absence prolongée à l'étranger. A cet effet, l'UDEMO, son parti, a donc contraint de quitter la coalition formée avec l'AMP (Alliance pour la majorité présidentielle) et le Parti lumumbiste unifié (PALU) du patriarche Antoine Gizenga. Une coalition issue d'un «partenariat politique» conclu au lendemain du second tour de l'élection présidentielle de 2006. Placé en 4ème position aux présidentielles 2006, Nzanga Mobutu avait indiqué dans une interview, qu'il était contraint de signer l'accord de coalition avec l'AMP et PALU en vue de transcender les clivages idéologiques et longtemps antagonistes, ainsi que les considérations d'ordre personnel et le risque de fracture en deux blocs de la Nation à l'issue du premier tour. A la tête de l'UDEMO, parti créé en 2005, il avait appelé à voter Kabila au second tour de la présidentielle. Son parti compte une dizaine de députés à l'Assemblée nationale.
L’Initiative riz, au- delà du fiasco financier, a entraîné l’augmentation illicite du prix du riz aux dépens des masses travailleuses de notre pays. Là aussi, il faut dire que tôt au tard le peuple malien demandera des comptes. - Si sous Moussa Traoré, l’école était malade, aujourd’hui, hélas, elle se désintègre sous l’œil indifférent des décideurs de la République. De nos jours, l’école est devenue le sanctuaire de toutes les violences verbales et physiques non seulement entre les élèves et étudiants d’une part, mais aussi de l’autre côté, contre les professeurs. Peut- on aussi taire que l’école malienne est devenue un véritable dépotoir intellectuel. Cette baisse vertigineuse du niveau de nos contrefaçons, à toutes choses qui déshonorent notre système éducatif national et pour cause : - Pour jeter la poudre aux yeux de ceux qui voulaient les croire, les autorités maliennes ont imposé à notre peuple et pour saboter la formation de nos enfants, ce qu’elles avaient gracieusement appelé la «Nouvelle école fondamentale» (NEF). Le Programme décennal de l’éducation et de la culture a achevé de plonger notre système éducatif dans le labyrinthe de la déconfiture. La méthode syllabique est abandonnée au profit de la Pédagogie convergente. Tout se passe au Mali comme si notre système éducatif est le champ d’essai de méthodes colmatées par les néo colonialistes pour assassiner notre école et cela par la faute expresse de nos dirigeants sous l’œil insouciant de nos politiques à la recherche d’intérêts sordides.
Il a déclaré: «Je suis et je resterai votre fidèle serviteur» C’est suivant l’article 70 de la Constitution de la république du Tchad, concernant l’entré en fonction d’un président élu, que le président du Conseil Constitutionnel du Tchad, Monsieur Houdeingar David Ngarimadene, maître de la cérémonie officielle de l’investiture qui a renvoyé ce lundi 8 aout 2011, le président de la République du Tchad Idriss Deby Itno, dans l’exercice de ses fonctions après avoir prêté serment en présence des onze chefs d’Etats des pays d’Afrique, d’autres représentants chefs d’Etats, des responsables des grandes institutions africaines et tchadiennes, ainsi que des nombreux invités. C’est aux environs de 12 heures (heure locale) que la cérémonie a commencé avec la lecture des différents procès verbaux de l’élection présidentiel du 25 avril dernier. Lecture de la délibération spéciale transférant le siège provisoire du Conseil Constitutionnel a été également faite par Monsieur Derkem Djoseph. Juste après la prestation de serment, un insigne de Grand Maître de l’Ordre National a été remis à Monsieur Idriss Deby Itno. S’en est suivi l’exécution de l’hymne National ponctué de vingt et un (21) coups de canon. Le Président de la République du Tchad, Chef de l’Etat a livré une allocution d’une vingtaine de minute, pleine d’espoir et des promesses. Il a annoncé de multiples projets pour le prochain mandat de cinq ans placé sous le signe du développement rural. Selon le président le développement du Tchad passe par le développement rural, puisque l’homme qui a faim n’est pas un homme qui est libre. «Mon élection est la victoire de tous les tchadiens. Mon ambition est de faire du Tchad un pays uni dans un monde en perpétuel émergence. Je compte relever tous les défis de la mondialisation», amorce Monsieur Idriss Deby Itno. Selon lui, il va travailler dans l’Unité, Travail et le Progrès, qui n’est autre que le sigle de la devise de la république du Tchad.
Le stade des Martyrs (80.000 places assises) débordait de monde mardi après-midi pour le meeting de rentrée de tournée politique d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), rentré du Katanga via Nairobi, capitale du Kenya.
La décision de S&P d'abaisser la note de la dette américaine a fait craindre tout le week-end l'avènement d'un krach boursier, phénomène qui n'est pas survenu sur les marchés depuis 1987.
Le temps s'est-il arrêté au Cameroun ? À trois mois de l’élection présidentielle, rien n’est encore décidé. Ni la date du scrutin ni celle à laquelle doit se tenir le congrès du parti au pouvoir. Paul Biya lui-même n’a pas officiellement dit qu’il serait candidat… Enquête sur une énigme.
Comme un médecin légiste, le Conseil d’Etat a déclaré jeudi la mort définitive de l’UN. Le parti de Zacharie Myboto qui vivait depuis la prononciation de sa dissolution par le Ministre de l’Intérieur, sous assistance respiratoire, a finalement rendu l’âme, un an et sept mois seulement après sa création.