Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 30/04/11

Ouganda: des émeutes éclatent entre police et manifestants

Au moins deux manifestants ont été tués par balle, vendredi 29 avril, à Kampala, la capitale ougandaise, et 120 personnes ont été hospitalisées, dont onze blessées par balle, selon le bilan de la Croix-Rouge ougandaise. Ces manifestations visaient à protester contre l'arrestation, la veille, du chef de l'opposition, Kizza Besigye, qui mène un mouvement de protestation contre la cherté de la vie.

 


 
 
posté le 30/04/11

Maroc: attentat à Marrakech, malgré la terreur, «le printemps du Maroc va continuer»

Des jeunes du mouvement du 20-Février ont organisé vendredi un sit-in à Marrakech afin de dénoncer l'attentat meurtrier de la veille. Seize personnes ont été tuées...

 


 
 
posté le 30/04/11

La dette africaine : quelles solutions ?

Prise dans toutes les tourmentes, l’économie africaine ne prend pas de mieux. Même si la croissance se décline à deux chiffres dans certains pays, le lourd poids de la dette vient assombrir chaque année les horizons budgétaires. Pour quelques spécialistes, l’une des solutions reviendrait à échapper à cette spirale qui fait qu’on annule pour réemprunter ou alors on s’endette pour payer le service… d’une dette dont on n’a toujours pas retourné le capital. Une option dite du « désendettement-réendettement ». Pour d’autres, un peu plus radicaux, on devrait imposer de rééquilibrer la répartition des richesses dans le monde. Cela d’autant plus que la question de la dette part de repères idéologiques pour s’achever dans les choix de politique publique. Au niveau des chiffres, la dette publique africaine - estimée aujourd’hui à 300 milliards $ - concerne essentiellement les pays de l’Afrique sub-saharienne, le Maghreb étant lié au Moyen-Orient dans les indicateurs disponibles. Cette dette publique est composée de plusieurs titres qui vont des prêts multilatéraux dus aux Institutions aux emprunts privés en passant par les dettes bilatérales dues à des États tiers. Malgré le Cadre de viabilité mis au point par les bailleurs de fonds pour mieux coordonner les financements, les pays africains devront prendre certaines résolutions. Ces dernières sont d’abord un ralentissement du recours systématique aux emprunts, une discipline budgétaire stricte qui tient compte de la fluctuation des taux de change et la mise sur pied d’initiatives permettant des rentrées financières plus importantes. Enfin, l’imprudence en matière de gestion économique est l’un des facteurs responsables de l’échec du développement de tissus industriels et de filières commerciales rentables. En dehors de ces propositions relevant de la logique comptable, plusieurs appellent de leurs vœux à une annulation totale de la dette africaine. Les raisons avancées vont de l’argument historique, réparation pour le pillage des ressources, à l’argument économique qui explique que le remboursement de la dette se fait dans des mesures disproportionnées et inéquitables, en passant par l’argument juridique qui invoque la nature de plusieurs régimes ayant contracté des dettes appelées « odieuses ». À ces éléments s’ajoute l’argument politique qui veut que l’ensemble des décisions économiques du Sud en général, et des pays africains en particulier, est décidé dans les grandes capitales occidentales et au sein d’institutions dans lesquelles ces nations n’ont pas de pouvoir de décision. Cela demande donc un changement radical de politique et d’attitude. Est-ce réaliste et possible ? Plusieurs économistes sont affirmatifs à ce sujet. D’abord parce que la conjoncture de l’après-crise est favorable à plusieurs niveaux. Au titre du remboursement parce que les taux d’intérêt sont très bas dans les banques centrales des pays occidentaux, au niveau des matières premières dont la hausse des prix permet d’engranger des devises fortes et enfin sur la circulation des capitaux, de nombreux placements se font du Nord vers le Sud sous forme d’investissements directs. Malgré sa fragilité apparente, elle augure de meilleures perspectives pour la santé économique des pays africains. Politiquement parlant, les mouvements sociaux et une plus grande ouverture politique ont imposé une meilleure gouvernance. Cela impose une rupture avec une certaine orthodoxie en mettant sous contrôle citoyen un ensemble de leviers financiers et économiques et permettrait d’être un peu moins à la merci des institutions internationales et leurs solutions pas toujours indiquées. L’exemple des pays d’Amérique latine est là pour le démontrer et des gouvernements comme celui de l’Équateur sont allés jusqu’à inscrire dans leur Constitution des règles précises à propos de l’endettement public. Deux articles y déterminent et limitent strictement les conditions dans lesquelles les autorités peuvent contracter des emprunts et rejettent la possibilité d’emprunter pour payer d’anciennes dettes. Autant de pistes à explorer qui rejoindront les voies déjà gagnantes des intégrations régionales et du renforcement des économies nationales.

 


 
 
posté le 30/04/11

Eviction de Gbagbo: le rôle de la France “pose problème“, selon Kagamé

Le rôle de la France dans l'éviction en Côte d'Ivoire de Laurent Gbagbo "pose problème", selon le président du Rwanda, Paul Kagamé, qui a dans le même temps soutenu l'intervention militaire internationale conduite entre autres par Paris en Libye. Interrogé par l'hebdomadaire Jeune Afrique sur les images de la chute de l'ex-président ivoirien, Paul Kagamé juge que si elles "ont quelque chose de tragique", elles "sont aussi largement artificielles". "Elles tendent à démontrer que ce sont les forces d'Alassane Ouattara qui ont procédé à cette arrestation, mais plus je les regarde et plus je vois derrière l'ombre du metteur en scène étranger", ajoute-t-il. "Le fait que, cinquante ans après les indépendances, le destin du peuple ivoirien, mais aussi son économie, sa monnaie, sa vie politique, soient encore contrôlés par l'ancienne puissance coloniale pose problème. C'est cela que ces images montrent avant tout", insiste Paul Kagamé. Au sujet de la Libye, le président rwandais considère que "les Occidentaux et l'Otan interviennent là où ça les arrange et pas ailleurs. C'est sans doute exact. Mais cela étant dit et même si cela relève du +double standard+, tout vaut mieux que de rester les bras croisés face à des massacres", précise-t-il. "Je ne peux qu'être d'accord avec le principe d'une responsabilité de la communauté internationale à l'égard des peuples de ce monde. Le génocide qu'a connu le Rwanda en 1994 est là pour le démontrer a contrario. Cette même communauté avait l'obligation morale d'intervenir et l'on sait qu'elle a failli à son devoir", ajoute Paul Kagamé. Interrogé d'autre part sur l'opposition à son pouvoir formée par d'ex-généraux et des dissidents de son parti, le chef d'Etat assène que "ces gens n'ont ni base, ni légitimité, ni avenir". "Pour moi, cette initiative est tout simplement inexistante", précise-t-il.

 


 
 
posté le 29/04/11

La FFF dément avoir mis en place des quotas discriminatoires dans le foot français

L'information a secoué le monde du ballon rond. Jeudi 28 avril dans la soirée, le site Mediapart a annoncé que les dirigeants de la Fédération française de football (FFF) souhaitaient établir des quotas discriminatoires dans les différentes équipes de France.

 


 
 
posté le 29/04/11

Réunion de haut niveau sur le sida 2011

Pour les trente années d’existence de l’épidémie de sida et le dixième anniversaire de la Session extraordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU sur le VIH/sida, qui a fait date, les dirigeants de la riposte mondiale au sida examineront les progrès réalisés et traceront son avenir lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU sur le sida 2011 qui aura lieu du 8 au 10 juin 2011 à New York.

 


 
 
posté le 29/04/11

Stratégie de l'ONUSIDA 2011-2015

La Stratégie de l´ONUSIDA 2011-2015 constitue, pour le Programme commun, une feuille de route qui intègre les objectifs concrets et pose les jalons de la réalisation de la vision de l’ONUSIDA : « zéro nouvelle infection au VIH – zéro discrimination – zéro décès dû au sida ».

 


 
 
posté le 29/04/11

Voici le communiqué final du conseil des ministres du 28 avril 2011.

A l’entame des travaux, le Conseil des Ministres a fermement condamné l’attentat meurtrier survenu ce 28 Avril 2011, à Marrakech au Maroc et qui a occasionné de nombreuses victimes.

 


 
 
posté le 29/04/11

Préavis de grève : les centrales syndicales et le gouvernement fument le calumet de paix

Au terme de plus d’une semaine d’âpres négociations entre les 13 centrales syndicales qui avaient exhibé une menace de grève générale illimitée le 14 avril dernier et le gouvernement de la République, les deux parties ont fumé le calumet de paix et ont signé, le 29 avril 2011, sous le regard du premier ministre, Chef du gouvernement, Paul Biyoghé Mba, un procès-verbal de levée de préavis de grèvegénérale illimitée à compter de sa date de signature.

C’est à un véritable marathon administratif que se sont soumis, les membres du gouvernement concernés par les activités professionnels privées et publiques et les centrales syndicales. Il s’agissait pour le gouvernement, représenté par l e ministre du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance sociale, Porte-parole du gouvernement, Angélique  Ngoma et le Porte –parole des centrales, Aloïse Mbou Mbine de présenter les tenants et les aboutissants contenus dans les résolutions issues des négociations.

 


 
 
posté le 29/04/11

Le Président gabonais consulte les forces politiques au sujet de la biométrie

Le Président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a convié hier le Premier Ministre, les représentants des institutions constitutionnelles, les membres du gouvernement, les responsables des communautés religieuses, la société civile, les secrétaires généraux des partis politiques pour une réunion de concertation au sujet de la mise en place de la biométrie au Gabon, en vue des prochaines élections législatives.

Cette réunion fait suite aux appels répétés des différents partis politiques et de la société civile concernant l’utilisation de la biométrie dans le cadre des prochaines élections législatives. Répondant favorablement à leur demande, le Président de la République a pris l’option d’une large concertation avec les forces vives de la nation. L’objectif est d’expliquer les choix possibles en matière de biométrie, afin que tous les intervenants politiques disposent de la même information.

 


 
 
posté le 29/04/11

Madagascar : sabotage du jet présidentiel le jeudi 28 Avril 2011

Le Président de la Haute Autorité de la Transition, SEM Andry Nirina RAJOELINA, son épouse, le Président du Congrès de la Transition, SEM Randrianantoandro RAHARINAIVO, et le Ministre des Affaires étrangères, Mme Yvette SYLLA, s’embarquaient ce Jeudi 28 Avril 2011 à 15h, à l’aéroport de la Base aéronavale d’Ivato, à bord d’un jet privé pour aller joindre la Zambie, en vue de l’entretien qu’ils devront avoir avec le Président de la République de Zambie, SEM Rupiah Bwezani BANDA.

 


 
 
posté le 29/04/11

Etats-Unis: Obama officialise le remaniement de son équipe de défense et de renseignement

Le président américain Barack Obama a annoncé jeudi 28 avril le remaniement en profondeur de son équipe de défense et de renseignement, confiant en particulier à ces nouveaux responsables la mission de gérer la transition en Afghanistan.

 


 
 
posté le 29/04/11

Conflit Thaïlande-Cambodge : les combats continuent malgré le cessez-le-feu

Un soldat thaïlandais a été tué par les forces cambodgiennes, dans la soirée du jeudi 28 avril, malgré l´accord de cessez-le feu conclu le jour même entre la Thaïlande et le Cambodge. Des militaires des deux camps confirment que les combats continuent près du temple de Ta Krabei, à la frontière entre les deux pays. Mais ils se renvoient la responsabilité de ces attaques. Le colonel cambodgien Suos Sothea accuse les Thaïlandais d'avoir tiré des obus, vendredi 29 avril, autour du temple de Ta Krabei. "Nous ne pouvons pas [leur] faire confiance, affirme-t-il. Hier, ils disaient qu'ils allaient stopper les combats et maintenant, ils nous attaquent de nouveau.

 


 
 
posté le 28/04/11

RDC : sur les traces des assassins de Kabila

Marlène Rabaud et Arnaud Zajtman se penchent sur le meurtre du président congolais en 2001. Un forfait qui a profité à plus d’un.

 


 
 
posté le 28/04/11

Russie: le Béninois Jean Grégoire Sagbo, premier élu noir de Russie

Gros bourg de 8 000 habitants dans la province de Tver, à deux heures de Moscou, Novozavidovo a beau jouxter le territoire d'une des résidences du président russe et être un lieu de villégiature prisé des Moscovites, il connaît tous les maux de la gloubinka, la province profonde. L'emploi est rare, les logements sont vétustes, les fruits et les légumes sont chers. En hiver, le chauffage fait parfois défaut, en été, c'est l'eau chaude.

 


 
 
posté le 28/04/11

Cameroun: la banane, un sujet très sensible

La projection d’un documentaire intitulé « la Banane », très critique à l’égard de la société Plantation du Haut Penja (PHP), premier producteur de bananes au Cameroun vient d’être interdite par la police camerounaise. Bien que le réalisateur se défende de ne viser personne à travers ce film, ce dernier dénonce entre autre, les conditions de travail et de rémunération des travailleurs de cette firme, ce qui lui a valu d’être censuré. Et plus largement, la thématique du film permet de s’ interroger sur les subventions de la filière banane et ses critères d’attribution. PHP est une société détenue à 60% par la Compagnie fruitière, basée à Marseille et près de 40% par l’américain Dole ainsi que par des actionnaires privés camerounais. Société extrêmement puissante, elle compte « dans ses rangs des élites locales et des responsables politiques ». En effet, PHP est membre de l’Association de la banane camerounaise, un lobby dirigé par un député du parti au pouvoir, beau-frère du ministre du Commerce, lequel n’est rien de moins que le président du conseil d’administration de PHP. PHP « fait ce qu’elle veut à qui elle veut », ses dirigeants « sont capables de tout » a condamné un homme d’affaires camerounais. « La Banane » n’a pas du tout été au goût de cette compagnie franco-américaine. En effet, ce documentaire se veut très critique en dénonçant tout d’abord l’expropriation des terres de petits exploitants qui sont ensuite remises à PHP. « Des personnes qui ont refusé de céder leurs terres ont été emprisonnées » affirme le réalisateur. Ce film révèle, par ailleurs, l’existence de procédés douteux voire illégaux, concernant l’accaparement de ces terres par PHP. Ce documentaire s’indigne également des « conditions de travail exécrables » des 6000 ouvriers qu’emploie l’entreprise. La moyenne salariale chez les ouvriers est de FCFA 23 000 (35 euros) par mois, en dessous du salaire minimum fixé à environ 43 euros. Selon le réalisateur, certains employés cumulent jusqu’à « 14 heures » de travail par jour. Ajouté à cela, l’absence de liberté syndicale, les licenciements abusifs ainsi que l’exposition de la population aux risques sanitaires liés à l’épandage de pesticides, PHP avait été pointé du doigt dans un rapport de 2009 du Comité catholique contre la faim et le développement (CCFD) et Oxfam-Agir, qui classait cette entreprise parmi les « peu scrupuleuses » que l’Union européenne (UE) devrait contrôler. Depuis dix ans, PHP et deux autres entreprises à capitaux étrangers se partagent chaque année 5 millions d’euros. Or l’UE continue de subventionner la filière banane, malgré les nombreuses critiques qu’elle suscite, pour améliorer sa compétitivité. Elle reste par ailleurs complétement silencieuse face au comportement arbitraire de PHP. Sur le marché international, le Cameroun doit faire face à la concurrence des produits en provenance des Antilles françaises et des Canari espagnol qui bénéficient des subventions directes de leurs pays. Autre concurrente, la banane dollar de l’Amérique latine qui entre sans limitation de volume sur le marché européen, principale destination des bananes camerounaises. Le Cameroun bénéficie d’un accès libre et illimité au marché européen avec un droit de douane nul, mais ce pays souffre tout de même d’un déficit de compétitivité dû à un coût de production élevé par rapport aux coûts de production de ses concurrents. Quelques jours avant que la police camerounaise interdise la projection de ‘La Banane », une équipe réalisant un documentaire sur l’accaparement des terres par la Sosucam (Société sucrière du Cameroun), principal producteur de sucre du pays, avait été placée en garde à vue pendant une nuit. Un entrepreneur a révélé timidement qu’il était difficile de parler de ces secteurs primordiaux pour le Cameroun, car beaucoup de personnalités y avaient des intérêts.

 


 
 
posté le 28/04/11

Togo: Un défilé militaire et civile marque le 51e anniversaire de l'indépendance

Un défilé militaire et civil de plus de 2 heures de temps a constitué l'apothéose des manifestations marquant la célébration du 51e anniversaire de l'Indépendance du Togo, mercredi sur le boulevard du nouveau palais de la présidence de la République à Lomé, a constaté sur place l'agence Xinhua. Le chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé a assisté de bout en bout à cette manifestation, en présence du président de l'Assemblée nationale Abass Bonfoh, du Premier ministre Gilbert Houngbo, des membres du gouvernement, des députés à l'Assemblée nationale, des diplomates accrédités au Togo, des chefs traditionnels et d'une foule des grands jours. Une parade des différents corps des forces armées togolaises, de la police, des groupes constitués et folklotriques a été l'essentiel de ce défilé marqué par le passage aérien de l'aviation militaire. L'honneur a été fait à la phanphare de l'armée du Ghana, invitée spéciale de la célébration, de donner le ton du défilé. Pour une première fois, une délégation de l'Union des forces de changement (UFC), principal parti de l'opposition togolaise, entré au gouvernement à l'issue d'une politique de "large ouverture", a pris siège à la loge officielle. C'est le cas aussi de plusieurs autres partis politiques qui ont modéré leur position vis-à-vis du Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir), au regard de l'apaisement socio-politique en cours dans le pays depuis quelques années. Peu avant du défilé, le président Gnassingbé a porté une dizaine de personnes dont des chefs traditionnels et des officiers supérieurs de l'armée à différents grades des distinctions honorifiques du Togo.

 


 
 
posté le 28/04/11

Burkina Faso: nouvelle mutinerie

Une mutinerie de policiers qui a éclaté mercredi soir à Ouagadougou s'est étendue, jeudi, à plusieurs villes du Burkina Faso, dont Bobo-Dioulasso. Après des mutineries dans l'armée les semaines précédentes, la mutinerie de mercredi a touché une caserne de CRS (compagnie républicaine de sécurité). Des tirs ont d'abord été entendus vers 22 heures (minuit à Paris), affirment des témoins contactés par téléphone, dans cette caserne du quartier de Dassasgho, dans l'est de la capitale burkinabè, soumise depuis près de deux semaines à un couvre-feu nocturne. Le Burkina Faso a connu ces dernières semaines une série de mutineries militaires, à Ougadougou et dans plusieurs autres villes, qui se sont souvent traduites par des pillages, mais c'est la première fois que des policiers se mutinent. Tout commes les soldats qui ont fini par obtenir satisfaction, ces policiers réclament une amélioration de leurs conditions financières. Cette mutinerie intervient quelques heures après une nouvelle manifestation violente de commerçants et de jeunes à Koudougou, ville du centre du Burkina Faso d'où, après la mort d'un jeune dans une manifestation, était partie le 22 février la vague de contestation populaire qui frappe le pays depuis. Les commerçants protestaient contre la décision du maire, membre du parti au pouvoir, dont ils ont réclamé la démission, de fermer une quarantaine de boutiques pour non-paiement d'arriérés de taxes locales, et le prix élevé selon eux des emplacements sur le marché de la ville. Il ont ensuite été rejoints par de jeunes élèves. Les manifestants ont mis le feu au domicile du maire, au siège de la police municipale, à celui de l'établissement public chargé de la gestion du marché de la ville, ainsi qu'au domicile de son directeur, et pillé un grand restaurant, sans que les forces de l'ordre n'interviennent. Les manifestations de colère contre la vie chère et le régime du président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987, proviennent de la quasi-totalité des couches de la population : militaires, jeunes, élèves et étudiants, magistrats, commerçants, personnels de santé, producteurs de coton et maintenant policiers. Le bilan de ces manifestations est d'au moins six morts. Pour tenter de contrer le mécontentement populaire grandissant, M. Compaoré, militaire arrivé au pouvoir par un coup d'Etat, a nommé un nouveau premier ministre, Luc Adolphe Tiao, qui a formé un gouvernement composé de proches et de fidèles du président, et qui s'y est attribué le ministère de la défense. Il a également limogé les principaux chefs de l'armée. L'opposition a appelé à une grande manifestation, samedi à Ouagadougou, contre le régime du chef de l'Etat qui, depuis 1991, s'est fait réélire quatre fois avec plus de 80 % des voix dans des scrutins contestés par ses opposants.

 


 
 
posté le 28/04/11

CÔTE D'IVOIRE: L'ex-putschiste "IB" tué par les forces de Ouattara

Les forces du président ivoirien Alassane Ouattara ont tué mercredi soir l'ex-putschiste Ibrahim Coulibaly, dit "IB", chef du "commando invisible" dans le nord d'Abidjan, qui était perçu comme une menace par le pouvoir même s'il avait contribué à la chute de Laurent Gbagbo. Plusieurs centaines de membres des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), équipés de pick-up surmontés de mitrailleuses lourdes et de lance-roquettes, ont lancé mercredi matin une attaque d'envergure contre le fief d'"IB" dans le quartier populaire d'Abobo (nord), a constaté l'AFP. Après cette "opération de sécurisation et de pacification", "+IB+ est allé se réfugier dans une cour (d'habitations) non loin d'une usine à PK-18 (secteur nord d'Abobo)", a déclaré à l'AFP le capitaine Léon Kouakou Alla, porte-parole du ministère de la Défense. Dans cette cour, Ibrahim Coulibaly "a pris en otage toute une famille. Les FRCI ont effectué des tirs de sommation à deux reprises et il a réagi avec des tirs nourris. Les FRCI n'ont eu d'autre choix que de riposter, et la riposte lui a été fatale", a ajouté le porte-parole. L'affrontement qui a eu lieu vers 20H00 (locales et GMT) a fait "deux soldats tués et plusieurs blessés" côté FRCI, et "sept morts" dans le camp adverse, dont "IB" lui-même, a-t-il précisé. Les FRCI avaient durant la journée progressé dans son fief sans rencontrer de réelle résistance, alors que la population se terrait chez elle ou avait fui la zone, a constaté un journaliste de l'AFP. Mais à la mi-journée, l'ancien putschiste se disait en "lieu sûr" et assurait même qu'"en temps opportun" il lancerait une "contre-offensive". Le "commando invisible" avait contribué à la chute de l'ex-président Laurent Gbagbo le 11 avril, en déstabilisant son régime par la prise de contrôle progressive du nord d'Abidjan au début de l'année. Le président Ouattara avait appelé vendredi l'ex-putschiste de 1999 et 2002 à désarmer ses hommes, sous peine d'y être contraint par la force. "On demandait une semaine, dix jours, le temps de bien expliquer aux combattants qu'ils doivent désarmer sans conditions. Il faut les convaincre qu'ils peuvent déposer les armes sans craindre pour leur vie", avait déclaré à l'AFP au début de l'offensive Félix Anoblé, numéro deux du "commando invisible". "IB" avait demandé à être reçu par le chef de l'Etat pour se mettre à sa disposition. Son entourage avait mis en cause le Premier ministre Guillaume Soro, accusé de faire obstacle à cette demande. M. Soro a été l'adversaire historique d'Ibrahim Coulibaly au sein de la rébellion responsable du putsch raté de 2002 contre M. Gbagbo, force dont il prit finalement la tête et qui forme désormais le gros des FRCI. Des affrontements meurtriers avaient opposé en 2004 le camp Soro et celui d'"IB". Ibrahim Coulibaly, l'un des personnages les plus mystérieux de la scène ivoirienne depuis une décennie, avait revendiqué ces derniers jours sa part dans la chute de Laurent Gbagbo, tout en assurant se placer sous l'autorité d'Alassane Ouattara, dont il avait été le garde du corps. Abobo était l'un des derniers quartiers d'Abidjan qui échappaient au contrôle des FRCI. Elles doivent encore éliminer la menace des miliciens pro-Gbagbo de Yopougon (ouest), qui opposent toujours une résistance farouche. Dans un entretien au quotidien français La Croix à paraître jeudi, Alassane Ouattara a évalué à près de 3.000 morts le bilan des violences post-électorales en Côte d'Ivoire, tandis que les Nations unies font état de près de 1.000 morts. Il a annoncé qu'il prévoyait d'organiser sa cérémonie d'investiture le 21 mai et qu'il allait créer "d'ici deux semaines" une commission Vérité et Réconciliation à la sud-africaine. Il compte nommer un "gouvernement d'union nationale" avant la fin mai.

 


 
 
posté le 28/04/11

Gabon : André Mba Obame commence-t-il à comprendre ?

Après sa convocation à la jacobolerie nationale (Assemblée Nationale) et la mise en place d’une commission de jacobiers  pour l’entendre, lui, le « président de la république du PNUD », André Mba Obame (AMO) s’est ressaisi et a convoqué son petit comité pour contourner la démarche des jacoboliers. Amer et généreux en confodences, il a ainsi remonté le moral au plus bas de ses plus proches combattants.

 


 
 
posté le 28/04/11

Gabon : Majorité et Opposition autour d’Ali Bongo Ondimba

Selon une source officielle, une concertation politique va se dérouler à partir de ce jeudi à Libreville, entre les différents acteurs politiques du Gabon, sous l’égide du Chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba.

 


 
 
posté le 28/04/11

Gabon : Les Israéliens au chevet de l’agropastorale

Une convention a été signée dernièrement à Libreville, entre le Gabon par le biais du ministère de l’Agriculture et la société israélienne « Mori Investments », filiale du groupe « LR Group » pour la mise en place effective de six fermes agropastorales sur le territoire gabonais afin de résoudre les problèmes liés aux exportations de légumes et de volaille.

 


 
 
posté le 28/04/11

Coupe de la CAF : Missile FC jouera gros à Tizi Ouzou

En match aller des huitièmes de finale de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF), le représentant gabonais, Missile FC a battu à plate couture la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) d’Algérie par (3-0), samedi dernier au Stade Monedan de Sibang à Libreville.

 


 
 
posté le 28/04/11

Gabon : Hausse des prix de denrées alimentaires

Les prix des produits alimentaires de première nécessité, tels que le lait, l’huile, la farine et le sucre connaissent ces derniers temps, une variation des prix sur le marché gabonais, notamment à Libreville.

 


 
 
posté le 27/04/11

En prévision de la Can 2012 au Gabon : Les Panthères du Gabon au centre des débats..

Lesquels furent animés le 22 avril dernier par le président de la Fégafoot, Placide Engandzas, qui a parlé du marketing autour du Onze national, et le sélectionneur national Gernot Rohr qui, lui, a épilogué sur les aspects techniques de l’équipe nationale du Gabon.

Le 22 avril 2011 à la « Maison du foot », le président de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), Placide Engandzas, et le sélectionneur national Gernot Rohr, étaient face à la presse. Au centre de la rencontre : évoquer l’aspect marketing autour des Panthères et faire le bilan technique de la marche des Panthères depuis l’arrivée de Gernot.

 


 
 
posté le 27/04/11

Tibet: Un juriste de 43 ans succède au dalaï-lama au poste de Premier ministre du gouvernement en exil

Lobsang Sangay a été élu facilement ce mercredi Premier ministre du gouvernement tibétain en exil.

 


 
 
posté le 27/04/11

Belgique:Un an sans gouvernement, la Belgique accélère son évaporation

Le 26 avril 2010, la démission du gouvernement d’Yves Leterme, le premier ministre belge, présentée le 22 avril, était acceptée par le roi Albert II. Le 26 avril 2011, la Belgique est toujours administrée par le gouvernement en « affaires courantes » de Leterme Yves…

 


 
 
posté le 27/04/11

Etats-Unis: Obama contraint de s'expliquer sur son lieu de naissance

Barack Obama est-il vraiment né à Hawaii ? La controverse a pris de l'ampleur ces dernières semaines, et l'intéressé devrait s'exprimer ce mercredi.

 


 
 
posté le 27/04/11

France: Non-lieu pour les deux policiers de l'affaire de Clichy-sous-Bois

Les familles de Zyed Benna et Bouna Traoré, morts électrocutés en 2005 dans un transformateur EDF où ils s'étaient réfugiés après une course-poursuite avec des policiers, vont se pourvoir en cassation.

 


 
 
posté le 27/04/11

Les problèmes ophtalmologiques récurrents chez les Gabonais

 


 
 
posté le 27/04/11

A 48 H de la fin de la campagne pour les législatives de 2011 au Bénin: Boni Yayi met sa troupe en ordre de bataille

Les chefs de partis ou d’alliances de partis de la majorité présidentielle ont été conviés hier au Palais de la présidence pour une rencontre avec le chef de l’Etat, Boni Yayi. Les échanges ont porté sur la kyrielle de listes qui soutient le président de la République. En dehors des listes que sont RDL Vivoten, Union pour la Relève (UPR) et Force Espoir (FE), l’Alliance G13 Baobab, l’Union fait la Nation, Réveil Patriotique (RP), plus d’une douzaine d’alliances de partis se réclament de la majorité présidentielle. Elles sont entre autres : Mouvement pour le Réveil, la Démocratie et le Développement (MRDD), Forces Nouvelles pour la Démocratie et le Développement (FNDD), Alliance-Nouvelle-Force-2011 (ANF-2011), Front d’Action Commun pour l’Emergence d’une Ethique Nouvelle au Bénin (FACEEN-Bénin), Alliance Force dans l’Unité (AFU), Alliance Cauris 2, Alliance Nouveau Courage (ANC 2011), Union Sacrée d’Eveil pour le Développement (USED), Union pour le Bénin (UB), Notre Destin Commun (NDC), Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), Parti Pour l’Union Républicaine (PUR), Mouvement du Bénin-Lutte Contre la Pauvreté (MB-LCP) et Alliance Amana. Primo, le chef de l’Etat a demandé à tous ses partisans de taire les querelles pour se serrer les coudes afin d’aller aux élections législatives en rang serré. Secundo, il a exhorté ses partisans à tout mettre en œuvre pour éviter l’affrontement entre leurs électeurs. Il ressort donc de cette rencontre que les candidats Fcbe et des autres listes de la mouvance présidentielle ont été appelés à mouiller le maillot afin d’accorder au chef de l’Etat une majorité confortable à l’issue du scrutin du 30 avril prochain. Car, sans cette majorité confortable, le chef de l’Etat aura du mal à conduire à bien son projet de société pour lequel les Béninois à l’issue du scrutin du 13 mars dernier l’ont élu dès le premier tour. Même si deux élections ne se ressemblent pas, les partisans du Dr Boni Yayi entendent confirmer que le K.O de la présidentielle du 13 mars dernier est loin d’être l’œuvre de la fraude tant décriée par l’opposition. Il faut souligner que cette rencontre entre le président Yayi et ses partisans survient après treize jours de campagne et que dans 72 heures, les Béninois seront plus ou moins édifiés sur cette stratégie de l’actuel locataire de la Marina.

 


 
 
posté le 27/04/11

Législatives 2011 au Bénin : grogne dans les CED : Menaces sur le scrutin du 30 avril

Emérico Adjovi, coordonnateur des douze Commissions électorales départementales (Cèd) est intervenu hier au sujet des points de discorde entre la Céna et ses démembrements. Après avoir menacé sur la tenue des élections, il supplie le chef de l’Etat à s’impliquer dans cette crise pour sa résolution. Au nom de tous les autres Commissions électorales départementales (Cèd), Emérico Adjovi en sa qualité de coordonateur de toutes les Ced du Bénin a effectué hier une sortie médiatique au cours de laquelle il a supplié le chef de l’Etat, Dr Yayi Boni à s’impliquer dans la crise qui divise depuis peu la Céna et ses démembrements. Mais avant de lancer cet appel ; l’intervenant a tout d’abord listé quelques uns des nombreuses raisons qui justifient leur revendication. Emérico Adjovi a donc évoqué la marginalisation dont ses collègues, les membres des Commissions électorales d’arrondissement font l’objet quant aux primes et dotations dans le budget de l’institution en charge de l’organisation des élections en république du Bénin. Pour soutenir cette affirmation, l’intervenant a pris exemple sur la carburation journalière qui est de 2.000f. Cfa pour les membres des Cèd contre 12.000f. Cfa pour les membres de la Céna. De même, il n’a pas laissé pour compte les allocations forfaitaires de supervision estimées à 7.500.000f. Cfa pour les membres de la Céna contre zéro franc Cfa pour les membres des Cèd et Cea. Laissant de côté les revendications, Emérico Adjovi a fait savoir que la tenue des élections pour le 30 avril prochain est aussi menacée pour d’autres raisons à savoir le non affichage des listes électorales dans les bureaux de vote. A en croire le coordonnateur des douze Cèd, tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites, la tenue des élections est menacée. La réaction de Joseph Gnonlonfoun ? A travers un message télévisé, Joseph Gnolonfoun, président de la Commission électorale nationale autonome a répondu aux revendications des démembrements de l’institution dont il a la charge. A l’en croire, il a déjà mené les démarches nécessaires pour que ces manifestants entrent en possession de ce qu’on leur doit sur la base des salaires indiqués dans leur contrat de base. Mais ce qui est inquiétant dans cette affaire est que si les démembrements de la Céna ne démordent pas et que les autorités non plus ne lâchent pas, quelle serait la finalité. Toujours est-il que le peuple béninois dans l’un ou l’autre des cas s’impatiente pour aller aux urnes le 30 avril prochain afin de désigner ses représentants pour la 6ème législature.

 


 
 
posté le 27/04/11

Nouveau gouvernement du Niger : Issoufou garde les ministères stratégiques

Le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir) s’est taillé la part du lion dans le premier gouvernement formé sous la présidence de Mahamadou Issouffou et dirigé par le premier ministre Brigi Rafini. Les ministères stratégiques, dont celui de la Défense, des Affaires étrangères et des Finances, reviennent ainsi à des membres du parti présidentiel, dans une équipe qui compte 24 membres, selon la liste du gouvernement rendu publique le 21 avril 2011 et parvenue à Ouestafnews. Mohamed Bazoum, Mahamadou Karidjo et Foumakoye Gado, respectivement ministre d’Etat des Affaires étrangères, ministre de la Défense nationale et ministre des Mines et de l’Energie, sont tous trois des « ténors » du PNDS, selon le correspondant d’Ouestafnews à Niamey, qui rappelle que le Niger a besoin de soigner son image par une diplomatie « plus offensive » après l’ère Tandja, marquée par des violations répétées de la Constitution ayant suscité des condamnations tous azimuts de la part de la Communauté internationale, et alors que le président Issoufou promet des mesures « hardies » pour combattre le terrorisme, qui prend pied dans ce pays sahélien, où des cas de rapt d’occidentaux ont été souvent rapportés. Cette mission reviendra à Mohamed Bazoum, un homme politique ( le président par intérim du Pnds), mais a l’avantage d’avoir déjà occupé ce ministère entre 1991 et 1995. Quant au ministre des Mines, Foumakoye Gado, (secrétaire général du PNDS), c’est est un universitaire nanti d’un doctorat en Physique. Il fait partie du premier cercle au sein du parti présidentiel qui l’avait déjà désigné au même poste en 1993, au moment où Mahamadou Issoufou était Premier ministre. Il prend ce département au moment où le Niger, sixième producteur mondial d’uranium, espère intégrer (en 2012) le cercle des pays producteurs du pétrole. Au ministère de la Défense nationale, c’est un enseignant du secondaire, Mahamadou Karidjo, également militant de première heure du PNDS, qui sera aux commandes. Le portefeuille des Finances est occupé par Ouhoumoudou Mahamadou, un militant peu connu du PNDS, mais que l’on présente comme quelqu’un de « très expérimenté », car ayant travaillé dans plusieurs organisations internationales. Défini plutôt comme un technocrate proche du président Issoufou, la rumeur l’avait même pressenti au poste de Premier ministre. Selon des indiscrétions des proches du parti présidentiel, son handicap réside « dans le fait qu’il provient de la même région que le président de la république ». Le ministère de l’Intérieur, Abdou Labo (rang de ministre d’Eta), est quant à lui un dissident de la Convention démocratique et sociale (CDS, opposition). Cet ingénieur de l’Aviation civile, en rupture de ban avec le CDS, dont il est le vice-président, a été plusieurs fois été ministre dans le gouvernement de Hama Amadou, sous le règne de l’ex-président Tandja. L’autre grande caractéristique de ce gouvernement, qui compte six femmes, c’est sa « taille réduite » (24 membres contre 33 pour la dernière équipe sous le régime de Mamadou Tandja), dans un continent habitué à voir des gouvernements pléthoriques.

 


 
 
posté le 27/04/11

Les Usa annulent la totalité de la dette de la Rd Congo

Comme conséquence de l’atteinte du Point d’achèvement de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (IPPTE), et grâce au quitus du Club de Paris en novembre 2010, les Etats-Unis d’Amérique ont accepté d’annuler la totalité de la dette de la Rd Congo. Cette dette était de l’ordre de 1.823.769.400 dollars Us. Ceci va permettre à la Rd Congo d’allouer les sommes jadis affectées au payement de la dette dans les dépenses pro-pauvres (éducation, santé, agriculture, infrastructures, etc.). La coopération entre les Etats-Unis d’Amérique et la Rd Congo sont au bon fixe. Pour preuve, le ministre congolais des Finances, Matata Ponyo Mapon et l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Rd Congo, James Entwitle ont signé un accord en vue de l’annulation d’une somme d’environ 1,8 milliards de dollars Us. C’est donc l’aboutissement d’un long processus qui a débuté en 1999, lorsque les Etats-Unis d’Amérique avaient octroyé la remise totale de la dette congolaise. Malheureusement, cette décision n’avait jamais été mise en application, en l’absence d’un processus qui devait matérialiser cette volonté. « Grâce à l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés qui a conduit au Point de décision, il fallait attendre longtemps pour l’atteinte du Point d’achèvement en 2010 qui a consacré l’annulation d’environ 11 milliards de la dette congolaise », a indiqué Matata Ponyo, avant de dire que lorsque la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont donné le certificat, il fallait que le Club de Paris se réunisse en novembre 2010 et grâce auquel on a obtenu la confirmation de tous les partenaires. Après ce laborieux processus, les Etats-Unis d’Amérique ont été obligés de confirmer la remise totale de la dette congolaise. Dans son discours, le ministre des Finances a apprécié à son juste titre le geste posé par le gouvernement des Etats-Unis. En effet, la Rd Congo doit faire face à des dépenses, notamment pour la construction des infrastructures (routes, hôpitaux, etc.), pendant que ses ressources internes sont limitées. Voilà pourquoi le geste du Gouvernement Américain va non seulement alléger la charge du Gouvernement congolais, mais aussi permettre à celui-ci de lutter efficacement contre la pauvreté. Signalons aussi que ce fait va permettre à la Rd Congo d’orienter les ressources vers les secteurs pro-pauvres (éducation, santé, infrastructures, agriculture, etc.). A ce sujet, le ministre des Finances s’est engagé à mener des politiques favorables à la réduction de la pauvreté. De même, il va œuvrer pour la stabilisation du cadre macro-économique, tout en veillant à l’assainissement du climat des affaires. C’est ici que Matata Ponyo a lancé un appel à l’ambassadeur américain d’être l’ambassadeur du gouvernement congolais auprès des hommes d’affaires américains pour qu’ils viennent massivement investir au pays de Joseph Kabila. La Rdc redevient considérable C’est l’avis de l’ambassadeur américain, James Entwitle , qui s’est dit très ravi de la signature de cet accord. Selon lui, cet acte témoigne des efforts énormes fournis par la Rd Congo à remplir toutes les conditions pour atteindre le point d’achèvement de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés. « Cet accord annulera 100% de la dette impayée de la Rd Congo aux Etats-Unis d’Amérique estimée à 1,8 milliards de dollars Us », a-t-il dit, avant d’avouer que ce geste marque le soutien de son pays au peuple congolais. Par ailleurs, les Etats- unis promettent de redoubler leurs efforts pour un climat des affaires qui attire les investissements. A en croire l’ambassadeur, atteindre le point d’achèvement permet de libérer l’espace budgétaire et construire une croissance économique. Et aussi de rompre avec le cycle d’endettement et mettre un terme aux relations entre pays débiteurs et emprunteurs. Il a loué les mesures prises dernièrement par l’Argentier congolais, qui d’après lui sont indispensables pour créer un développement, promouvoir la croissance et réduire la pauvreté. Relevons que l’annulation de la dette signifie que la Rd Congo n’a pas bien utilisé l’argent reçu. Sinon, elle aura une bonne économie. Voilà pourquoi un dispositif a été mis en place afin de permettre de ne pas revenir à ce cycle infernal.

 


 
 
posté le 27/04/11

Tchad/Présidentielles: Tous les camps crient "victoire"

Tous les observateurs donnaient le président sortant Idriss Déby Itno grand favori au scrutin présidentiel de lundi dernier. Mais ses deux adversaires ne l'entendent pas ainsi. "La tendance est en notre faveur", a confié Senoussi Moktar, un des directeurs de campagne du candidat Pahimi Padacké Albert à N'Djaména. Selon lui, le leader du Rassemblement National des Démocrates Tchadiens (RNDT-Le Réveil) pourrait même remporter l'élection présidentiel dès le premier tour. Dans le camp de l'Alliance Socialiste pour le Renouveau Intégral (ASRI) de Nadji Madou, l'on crie aussi victoire. "Malgré les irrégularités, le candidat d'ASRI sera au deuxième tour avec le candidat du MPS (NDLR: Mouvement Patriotique du Salut, parti au pouvoir)", déclare un des porte-parole du candidat Nadji Madou. Au MPS dont on est sûr de la victoire du "candidat de la Renaissance du Tchad" depuis longtemps, c'est le taux de participation qui intéresse. "A cette élection présidentielle, les gens sont sortis plus nombreux que lors des dernières élections législatives", a estimé Mahamat Hissène, porte-parole du président sortant Idriss Déby Itno. Selon la Commission Electorale Nationale Indépendante, aucune difficulté d'ordre humaine et matérielle n'a été signalée lors des opérations de vote du lundi dernier. "Nous avons préparé la présidentielle en tenant compte des dysfonctionnements signalés lors des législatives du 13 février 2011", a affirmé Nassarmadji Ngaringem, 1er vice-président de la CENI. "Le scrutin présidentiel s'est déroulé dans de bonnes conditions", a également noté le ministre de l'Administration du territoire, Kedallah Younous Hamid. Il s'est réjoui de l'engouement qui aurait été de taille, fixant le taux de participation à "plus de 90%". Cependant, il a regretté le comportement des membres de la Céni représentants des candidats boycotteurs qui ont "tout fait pour saboter le scrutin". "Nous considérons que l'élection présidentielle n'a pas eu lieu dans le Sud du pays", a déclaré un des représentants de l'opposant Ngarlejy Yorongar qui -avec Saleh Kebzabo et Wadal Abdelkader Kamougué- a appelé les Tchadiens à boycotter le scrutin du 25 avril. Il estime à plus de 85% le taux d'abstention dans les principales villes comme Moundou, Sarh, Bongor, Doba ou encore Laï.

 


 
 
posté le 27/04/11

Le Togo célèbre aujourdhui le 51e anniversaire de son Indépendance

Le Togo célèbre mercredi le 51e anniversaire de son indépendance; une date qui coïncide avec la première année du second mandat de Faure Gnassingbé à la tête du Togo. De mars 2010 à mars 2011, le Togo a en effet vécu intensément au rythme des réformes profondes engagées aussi bien dans le domaine politique, économique que social. Si le premier quinquennat avait surtout été consacré au chantier de la réconciliation nationale et de la normalisation avec les partenaires étrangers (Union européenne, FMI, Banque mondiale, etc…), le second met résolument l’accent sur la relance économique, les grands travaux, les exigences de la bonne gouvernance et la gestion rigoureuse des finances publiques. Faure Gnassingbé n’en néglige pas pour autant la poursuite de la réconciliation et le dialogue avec l’ensemble de la classe politique. Le principal parti d’opposition, l’UFC, fête lui aussi sa première année au sein du gouvernement.Pour prendre la mesure de l’évolution que connaît le Togo, on lira en annexe le bilan 2010-2011 ; les réalisations et les chiffres parlent bien mieux que de longs discours.

 


 
 
posté le 27/04/11

Argent, pouvoir, corruption, maraboutage, pillage: Enquête sur une mafia au cœur de l’économie togolaise

Ingrid Ataféinam Awadé est incontestablement la femme la plus puissante du Togo aujourd’hui à la faveur de ses relations intimes avec Faure Gnassingbé. Née le 3 mars 1973 d’une famille modeste, d’un père enseignant et directeur d’école, elle fit ses études primaires et secondaires à Kara. Un de ses camarades de classe aujourd’hui à l’extérieur du pays se rappelle l’image d’une fille très agitée mais intelligente qui fréquentait l’EPP Karozo encore appelée EPP Chaminade que dirigeait son père Awadé Tchaa. Nous sommes dans les années 1985. Ce souvenir si proche est aussi lointain car la belle (sic) Ingrid a grandi, mieux, a mûri au point d’être aujourd’hui la femme la plus incontournable de la galaxie de Faure Gnassingbé capable de faire et de défaire les hommes et les femmes du système. Un privilège impensable et inimaginable du vivant de Gnassingbé Eyadema. Diplomée en Sciences de gestion et nantie d’un DESS en contrôle de gestion et système d’information, elle débarque au Togo dans les années 1998. Très vite elle fut présentée par un membre de sa famille, Général de son état, à Alexis Lamsey Looky comme expert comptable. A l’époque on cherchait au sein du pouvoir à faire la promotion des filles du Nord et principalement de Kara. C’est donc Alexis Lamseh Looky à l’époque DG de l’UTB qui se chargea d’intégrer progressivement Ingrid Awadé et Nathalie Bitho, alors Mme Atchollé dans le système financier. Elle gravit rapidement les marches, travaille au Fonds GARI qu’elle quitte le 30 avril 2003. Elle s’occupera ensuite de la SGI (Société de gestion et d’intermédiation), une filiale de la BRVM (Bourse régionale des valeurs mobilières) basée à Abidjan, poste qu’elle cumulera avec celui du DG des impôts jusqu’en 2008 avant de le céder à un de ses proches, Assigbi Mensah. Elle a profité de sa position de première responsable de la SGI-Togo pour faire le tour de plusieurs barons du RPT civils comme militaires et les convaincre d’investir des centaines de millions dans la BRVM. De la présidence à la DGI, une montée en puissance Lorsque le 5 février 2005 le général Eyadema quitta le monde des vivants, la nomenklatura RPT au lieu d’organiser une succession respectant la Constitution, alla chercher un certain Faure Gnassingbé qu’on imposa à la suite d’un tripatouillage constitutionnel unique au monde. Le règne des jeunes loups venait ainsi de commencer, pour le plus grand malheur du RPT et des Togolais. C’est alors que dame Ingrid réussit on ne sait trop de quelle manière, à se glisser dans le cabinet présidentiel au poste de conseillère financière de Faure Gnassingbé. De sources concordantes, elle aurait été introduite dans le circuit par un baron aujourd’hui en disgrâce. Au lendemain de sa prise sanglante du pouvoir, Faure Gnassingbé était soucieux d’asseoir son règne. Il se débarrassa en douceur de certains collaborateurs de son défunt père, notamment au niveau des régies financières et des sociétés d’Etat. C’est alors qu’Ingrid Ataféinam Awadé fut catapultée en juin 2006 à la Direction Générale des Impôts en remplacement du Colonel De Souza Galley. Dès sa prise de fonction, elle se charge d’asseoir son autorité par des affectations expéditives, punitives et fantaisistes des cadres des services des impôts et du recrutement par vague de ses proches. Dans la guerre de tranchée pour le contrôle du pouvoir qui oppose Faure à son frère cadet Kpatcha Gnassingbé, Ingrid Awadé qui était précédemment amie du député de la Kozah avant de rallier le palais de la Marina, se chargea de neutraliser les soutiens financiers de l’ex-ministre de la Défense. C’est ainsi qu’elle déclara la guerre sous le couvert de redressement fiscal à des entreprises ou sociétés de Libanais proches de Kpatcha. Bassam El Najar, Ramco et bien d’autres sont passés à la trappe. Cette supposée traque des investisseurs véreux et faux payeurs n’était qu’un prétexte, puisque une fois ces sociétés démantelées, les amis et proches de Faure Gnassingbé prennent la relève avec les mêmes pratiques mafieuses. Ingrid Awadé, ses hommes, ses méthodes et le pillage organisé de l’économie togolaise Après avoir démantelé le réseau de Kpatcha Gnassingbé, Ingrid Awadé s’est empressée de mettre le sien en place. Pour la circonstance, elle s’entoure d’une brochette de personnes d’horizon divers. A plusieurs reprises, «La Lettre du Continent» a mentionné dans ses révélations Kpatcha Bassayi, le directeur de l’entreprise de BTP CENTRO, Germain Meba de CIB-INTA, Docteur Michel Kodom propriétaire d’une clinique de la place et responsable de l’ONG AIMES-Afrique. Notre confrère mentionne également le commissaire divisionnaire AHARH Ahawaré, directeur de la documentation nationale et bien d’autres personnes. Des rumeurs dans les milieux des BTP non confirmées par nos investigations font état de ce que le matériel lourd dont dispose l’entreprise CENTRO serait une propriété de celle qu’on surnomme la «dame de fer». On comprend alors pourquoi la plupart des grands chantiers ne tombent que dans l’escarcelle de CENTRO, notamment le siège de la DGI en face de l’Ambassade des USA qui aurait coûté plus de 8 milliards de FCFA. C’est également à cette entreprise que revient souvent la construction des palais du jeune monarque disséminés, sur l’ensemble du territoire national, particulièrement à Cacaveli, Agou, Blitta, Kouméa, Défalé, Dapaong. Les plans de ces palaces sont conçus par une jeune architecte du nom de Limazié travaillant à CENTRO. Selon des indiscrétions, le palais d’Agou aurait couté plus de 2 milliards de francs CFA mais aurait été construit avec du matériel de qualité douteuse. C’est d’ailleurs à l’entreprise CENTRO qu’est revenue la construction de plusieurs villas luxueuses à la cité OUA où doivent être hébergés les chefs d’Etat attendus pour le 51è anniversaire de l’indépendance du Togo le 27 avril prochain. L’architecture intérieure, notamment la décoration et l’ameublement est revenue à une société de la même Ingrid gérée par sa petite sœur Abidé Awadé résidant au Canada. Germain Meba, Directeur général de CIB-INTA et le Docteur Michel Kodom propriétaire de la clinique Immaculée Conception et responsable de AIMES-Afrique sont choyés dans la galaxie Ingrid. Le premier a une exclusivité sur le marché des produits informatiques et des nouvelles technologies appliquées. Quant au second, il est à la tête d’une clinique où l’ensemble du matériel, à en croire certaines sources, serait financé par la Directrice générale des impôts. Il en est de même de l’ONG AIMES-Afrique dont le matériel serait de dernière génération alors que le gouvernement peine à trouver les moyens pour doter les hôpitaux de matériels adéquats. Le Docteur Kodom n’est pas le seul à être dans les bonnes grâces d’Ingrid Awadé. Sa femme d’origine Ghanéenne se voit régulièrement confier le juteux marché de commande des pagnes qui servent à habiller les populations lors des festivités organisées par le pouvoir de Faure. Pagnes de qualité douteuse qu’elle commande au Ghana avec à la clé une facture très salée. Dans une récente révélation, «La Lettre du Continent» a rapporté qu’Ingrid Awadé intervient également dans la sécurité de son «ami» Faure Gnassingbé. Pour la circonstance, elle s’attache les services du commissaire divisionnaire AHARH Ahawaré, directeur du service de la documentation nationale et de certains officiers israéliens actifs à la présidence appartenant au réseau du sulfureux Charles Debbasch. Ce commissaire divisionnaire responsable du club de basket Swallows dont Ingrid est membre, reste toujours, selon certaines sources, le premier responsable des RG (Renseignements généraux). A l’égard de tous ces gens, Ingrid Awadé sait être généreuse. En guise de récompense aux multiples services rendus, elle les arrose de biens matériels, notamment de somptueuses villas par dizaine, des terrains, des voitures de luxe, des comptes bancaires garnis et même des appartements à l’extérieur. Certains de ses proches dont les épouses sont devenues des commerçantes bénéficient de passe-droits pour déverser sur le marché togolais des tonnes de marchandises sans payer les impôts et les taxes douanières. Selon des sources généralement bien informées, la Directrice générale des impôts aurait offert récemment à l’épouse d’un de ses proches une voiture de luxe de marque Lexus et une Peugeot 607 au fils de la même personne élève dans un lycée de la place. Elle sait également entretenir les hauts gradés de l’armée (chefs corps, chefs de renseignement, responsables des forces de sécurité) à qui elle envoie de temps à autre des millions de francs. Nos investigations nous ont conduit au ministère de l’Economie et des Finances où Ingrid Awadé tient les locataires des lieux en respect, en commençant par le premier responsable Adji Ottèth Ayassor. Ce dernier qui donne l’impression d’un homme de rigueur reçoit paradoxalement ses ordres de sa subordonnée, c’est-à-dire de la Directrice des impôts qu’il appelle volontiers «Maman». La dernière illustration est cette fameuse décision d’envoyer les agents des impôts au cordon douanier pour prélever directement la TVA, une décision suscitée sans doute par la Directrice des impôts. Au sein du ministère de l’Economie et des Finances, certains cadres sont scandalisés par l’assujettissement du ministre à la Directrice. Cette dernière n’hésite pas à distribuer à la fin de chaque semaine des billets de banque à certains agents du ministère afin que les dossiers venant des impôts soient traités avec diligence. Quant aux autres services de l’Etat qui ne mouillent pas les cadres dudit ministère, leurs dossiers traînent souvent dans les tiroirs. Ingrid Awadé, c’est aussi la fuite organisée des capitaux vers l’extérieur. Depuis son arrestation à l’aéroport de Paris Roissy Charles de Gaulle en 2007 avec une forte somme d’argent avant d’être relâchée suite à l’intervention de la présidence togolaise, elle s’est désormais tournée vers les pays peu regardants sur l’origine des centaines de millions qui arrivent sur leur territoire. Pour ce faire, Dubaï est devenu la destination privilégiée. D’importantes sommes d’argent quittent le Togo chaque semaine en direction de ce pays ou vers d’autres destinations comme le Canada où réside la petite sœur de la Directrice des impôts. Une fuite importante de capitaux qui échappe curieusement à la fameuse ANR qui s’acharne sur de pauvres commerçants qui gagnent leur argent à la sueur de leur front. Comment peut-on oublier que c’est elle qui signe les titres fonciers? Elle profite de sa santé financière pour collectionner les immeubles sur l’ensemble du territoire national. A Kara, on dénonce une spéculation foncière tous azimuts à laquelle elle et sa famille se livrent en achetant à tour de bras les terrains bâtis et non bâtis dans la ville. Ingrid déteste le RPT et pousse constamment Faure à créer son parti C’est une évidence qu’entre Ingrid Awadé et le RPT, ce n’est pas le grand amour, pour ne pas dire que la «dame de fer» voue une antipathie au vieux parti qui a porté Faure Gnassingbé au pouvoir en 2005. Selon toujours «La Lettre du Continent», au lendemain des élections législatives et après l’embastillement de Kpatcha Gnassingbé, elle projetait de créer un parti pro Faure Gnassingbé afin de se débarrasser du lourd passé politique hérité de feu Eyadema. Mais ce projet qui date de l’arrivée de Faure Gnassingbé au pouvoir a foiré à plusieurs reprises par la volonté des caciques du régime. Mais selon des sources crédibles, l’idée ne serait pas définitivement rangée au placard. Pour les campagnes électorales dans lesquelles elle joue un rôle majeur, elle prive le RPT de moyens et s’appuie sur son propre réseau d’associations et d’obligés. On évoque l’association d’un de ses proches Noel D’Poukn, responsable du matériel à la direction des impôts, propriétaire d’une agence de communication. En moins de deux ans, ce jeune est devenu un Crésus de la place. On cite également le frère cadet d’un proche d’Ingrid, avocat de son état qui aurait abandonné son travail en Suisse pour s’établir à Lomé où il obtient le juteux marché de la confection des Tee-shirt pour les grandes manifestations du pouvoir. Toujours pour les activités politiques, il ne faut pas oublier de mentionner la fameuse ONG NAFA qui dit être dans la micro finance. C’est dans les sacs de jute que le Béninois qui dirige cette ONG prend régulièrement sa part du gâteau togolais, c’est-à-dire des billets de banque. Il faut ajouter à cette liste d’autres obligés qui sillonnent régulièrement le territoire national avec des centaines de millions dans des mallettes. A défaut de créer un parti pour son «ami», Ingrid Awadé utilise l’arme financière contre le RPT dont la trésorière Ibrahima Méimounatou serait sa rivale dans un autre registre. Toutes les activités que nous venons de mentionner sont financées par les recettes des impôts ponctionnées directement à la source et des centaines de millions perçus dans les sociétés d’Etat. Rien d’étonnant lorsqu’on sait qu’a chaque année, le budget national du Togo est toujours squelettique alors que le pays regorge d’énormes potentialités. L’économiste Michel Nadim Khalife déclarait dans une analyse que chaque année environ 300 milliards de francs CFA quittent le Togo pour des destinations inconnues. Ingrid Awadé généreuse et dangereuse Ingrid Awadé sait entretenir ses amis, ses proches et ses obligés en les couvrant de bien matériels mais aussi en leur offrant des facilités pour s’enrichir à une vitesse exponentielle. La plupart de ses fidèles sont devenus, comme elle, en l’espace de quelques années, des millionnaires. Mais elle aime aussi se faire respecter. Comme on le dit, le pouvoir est au bout de l’argent. Dans le harem du «jeune prince» où gravitent plusieurs prétendantes, dame Ingrid Awadé joue son va-tout et n’hésite pas à créer des ennuis à ses adversaires et à ses concurrentes (sic). Sylvestre Mensah l’oncle de Faure Gnassingbé, député à l’Assemblée nationale et proche de la Directrice des impôts l’a appris à ses dépens. Il a été sommé de vider en trois jours la luxueuse villa d’Ingrid qu’il occupait à la résidence de la caisse. Son crime est d’avoir représenté Faure Gnassingbé au baptême d’un enfant d’une de ses rivales. Quelques mois auparavant lors de son 47è anniversaire, le sieur Sylvestre Mensah aurait reçu de la même dame, selon nos sources, une forte somme d’argent et des cartons de champagne. Un autre directeur d’une société d’Etat a failli perdre son poste après avoir accordé un marché de publicité à une rivale de la «dame de fer». Elle s’est également brouillée sans que l’on ne sache pourquoi avec sa camarade Nathalie Bitho. Conséquence, cette dernière a été virée du gouvernement. Marquant «le prince» à la culotte, elle s’occupe de la commande de ses effets personnels. Femme de pouvoir, elle adore le champagne, particulièrement la marque adorée de son «ami», le Taitingher vendu à plus de 1200 euros la bouteille. Selon des sources concordantes, elle en ingurgite des fois au point de rentrer dans un état second. Autre illustration de sa prodigalité et de son emprise sur son prince charmant et les biens de l’Etat, il nous revient que le chocolat qu’elle consomme se commande depuis Paris et lorsque le stock finit, c’est avec, tenez-vous bien, l’avion présidentiel qu’elle va s’approvisionner. Dans l’entourage même de Faure, elle règle ses comptes à tous ceux qui osent l’importuner. Ce n’est pas Gilbert Bawara qui nous démentirait. De même que d’autres barons civils comme militaires tombés aujourd’hui en disgrâce. Pour sa propre protection et sa puissance, elle affectionne des marabouts nationaux comme internationaux qui défilent toute l’année à son domicile. Le dossier sur les méthodes, les pratiques, les réseaux mafieux de celle qui se prénomme officieusement première dame nous prendrait des pages entières. L’essentiel à retenir est que sortie de nulle part, issue d’une famille plus ou moins modeste, elle a réussi en 5 ans de règne de Faure Gnassingbé à changer de statut social pour devenir une milliardaire dans un pays où plus de 62% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Ange noir ou démon blanc, nymphomane ou femme de caractère, jusqu’où ira Ingrid Atafeinam Awadé dans sa recherche effrénée du pouvoir, de l’argent et de la puissance? Cette question reste une préoccupation majeure de la plupart des barons du RPT relégués aux oubliettes de l’histoire et surtout des opérateurs économiques victimes permanentes des règlements de comptes sous le couvert de redressement fiscal.

 


 
 
posté le 27/04/11

Tunisie : l'Europe refuse et l'immigration et le plan Marshall

Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi se sont rencontrés à Rome pour évoquer le sort des Tunisiens venus de Lamedusa. Ils ont demandé la révision des accords de Schengen et le renforcement des frontières extérieures. Mais toujours rien pour développer la Tunisie. La Révolution de jasmin ne sent plus la rose. Du moins pour les Européens. La chute du régime de Ben Ali a provoqué la fuite de milliers de Tunisiens vers l’Union européenne et son espace Schengen sans frontières. On compterait 25 000 migrants arrivés en Europe par l’Île de Lampedusa en Italie. Rome, lassée de jouer les gardes-frontières pour les 27, a octroyé des papiers à ces migrants dans l’espoir qu’ils rejoignent vite la France, Selon les accords de Schengen, les titres de séjour même attribués par Rome permettront en effet à leurs titulaires de séjourner librement en France pendant 3 mois. Histoire de les faire partir au plus vite, les autorités italiennes auraient même distribué des billets de trains gratuits aux migrants selon RTL . On compte déjà 400 de ces migrants ayant trouvé refuge dans un square du XIXe arrondissement de Paris. Une manifestation de migrants a même eu lieu mardi. La France et l'Italie s’étaient déjà écharpées sur cette question, Paris a d’ailleurs émis des critères très stricts pour autoriser le séjour des migrants possédant un titre de séjour italien, une cinquantaine de Tunisiens dans ce cas ont déjà été refoulés. Ils se sont d’ailleurs rencontrés mardi à Rome pour discuter du sujet. Ils ont convenu de proposer à la Commission et au président du Conseil Européen Herman Van Rompuy de réviser les accords de Schengen afin de rétablir temporairement les contrôles aux frontières intérieures en cas de fort afflux migratoire. « Nous disons qu'il n'y a aucune raison de ne pas évoquer la clause de sauvegarde si un pays est défaillant à garder les frontières des autres » a rappelé Nicolas Sarkozy à Rome. Cette possibilité de contrôles temporaires existe déjà « en cas de menace grave pour l'ordre public ou la sécurité intérieure », clause utilisée en France suite aux attentats de 1995 ou lors du Sommet de l’Otan à Strasbourg en 2009 et en Allemagne lors de la Coupe du Monde 2006 pour éviter l’arrivée de hooligans. A la base, il s’agit donc plus d’une mesure face un péril imminent de sécurité plus qu’un palliatif pour gérer un afflux de migrants économiques. Dans leur lettre à la Commission et au Président du Conseil, la France et l’Italie ont également proposé un renforcement des moyens de l’agence Frontex, chargée de surveiller les frontières extérieures de l’UE. Cette agence est actuellement soumise au bon vouloir des Etats membres. Elle est censée éviter qu’un Etat aux frontières de l’Union se retrouve seul face à une crise migratoire. C’est pourtant ce qui a été le cas à Lampedusa malgré l’intervention de Frontex. Un isolement pris en compte par Paris et Rome qui ont demandé « une plus grande collaboration » avec les pays du sud de la Méditerranée. Le Conseil européen de juin sera largement consacré au sujet. Verrouillage Prime des salariés: on commence par les boss du CAC 40 ! Rama Yade: Allons enfants de Sarkozie, le jour de trahison est arrivé! Sarkozy supprime le bouclier fiscal... et ronge l'ISF Pour l’heure, la stratégie choisie par Paris et Rome semble donc le verrouillage des frontières tant intérieures que extérieures. Tous deux en difficulté dans les sondages, Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi ont besoin de donner des gages de fermeté à leurs électorats respectifs. Mais d'un autre côté, les deux dirigeants ne pouvaient remettre en cause Schengen sans passer pour des souverainistes sur la scène européenne. D'où cette solution intermédiaire. « Nous voulons que Schengen vive, et pour que Schengen vive, Schengen doit être réformé », a d’ailleurs déclaré Nicolas Sarkozy. Comme un ballon d’essai, la proposition française d'un rétablissement des contrôles avait déjà fuité avant le Sommet, entraînant un tollé politique. Cela reste pourtant une solution de court terme. Le verrouillage ne peut résoudre à lui seul la question migratoire et l’abolition des frontières encore moins. Une aide aux pays d'origine est également nécessaire pour s'attaquer au problème à la base : la pauvreté, le chômage.... D'ailleurs, en 2007, Nicolas Sarkozy avait brandi sa doctrine du co-développement pour réguler l'immigration en France. Mais aujourd'hui, l’aide au développement de la Tunisie semble peu présente des débats au profit de polémiques sur le nombre d’étrangers à accueillir. Ce discours simpliste, on le refuse même au PS. « On ne peut pas refuser de soutenir financièrement le Maghreb et s’étonner des flux migratoires », a tonné Jean-Christophe Cambadélis, chargé des relations internationales, dans Libération. Il ajoute que la priorité doit aller à « un Plan Marshall d’intervention pour cette région du monde », c’est seulement ensuite que le socialiste évoque un « statut provisoire » pour ces migrants. La doctrine de la rue de Solférino semble avoir évolué, tout se passe comme si l’idée d’une France terre d’accueil dans un monde sans frontières était déjà dépassée. Radinerie Et l’aide apportée par les Européens semble bien chiche pour l’instant. Suite à la chute de Ben Ali, l’Union européenne avait déjà débloqué 17 millions d’euros en urgence. Une somme qualifiée de « ridicule » par le ministre tunisien de l’Industrie Afif Chelbi .« L'Europe démontre de cette manière ne pas avoir saisi la portée de l'événement historique qui s'est produit sur la rive sud de la Méditerranée », a-t-il ajouté. Un autre volet d’aide a été encore annoncé en mars par Bruxelles mais ce n’est qu’une avance sur les 160 millions déjà attribués à la Tunisie pour 2012-2013. Ces 160 millions pourraient être doublés après le 24 juillet, quand une Assemblée constituante sera élue. De son côté, la Banque européenne d’investissement, qui dépend de l’UE, a accordé la somme de 1,87 milliards d’euros à la Tunisie. Mais il s'agit de prêts et non de subventions. Du côté des Etats, on essaie aussi d’être généreux. La France a déjà débloqué… 350 000 euros d’aide d’urgence. En déplacement la semaine dernière à Tunis, Alain Juppé à promis une aide de 350 millions d’euros... sur la période 2011-2012. Pour l’heure, il n'y a a donc pas de Plan Marshall d'urgence digne de ce nom. Ce n’est pas étonnant dans une Europe où la rigueur budgétaire semble devenue la règle. Fermer les frontières devient alors une fuite en avant, une façon de ne pas voir que cette émigration venant d'une Tunisie avant tout une contrainte économique dans un pays encore déstabilisé par la chute de Ben Ali. Cette stratégie un calcul à court terme, la répression d’une immigration économique massive risque de coûter plus au final que l’aide au développement des pays d’origine. La Commission a d’ailleurs récemment dénoncé la radinerie des Etats membres, notamment la France à ce sujet. Bruxelles semble soudain découvrir les bienfaits de la dépense publique. Mais il reste aux Tunisiens de faire appel aux prêts du FMI et d’appliquer en retour sa solution miracle : privatiser les plages. La famille Alliot-Marie pourrait être intéressée.

 


 
 
posté le 27/04/11

Armée burkinabè : les raisons de la colère

C’est un banal fait divers qui a mis le feu aux poudres, fin mars. Pour la première fois, des mutins s’en sont pris à des symboles de l’État burkinabè, preuve que le malaise est profond dans cette armée où l’on a recruté à tour de bras ces dernières années. Enquête. La hiérarchie militaire enchaîne les réunions depuis la mutinerieUne quinzaine de stations-service entièrement ravagées ? ; des commerces pillés ? ; la demeure du chef d’état-major, Dominique Djindjéré, vidée de tous ses biens, comme celle du ministre de la Défense, Yéro Boly ? ; le maire de la capitale, Simon Compaoré, et sa femme menacés et molestés… Les mutins de l’armée burkinabè n’ont pas fait dans la demi-mesure dans la nuit du 22 au 23 mars. Quelques heures durant, Ouagadougou a vécu à l’heure ivoirienne. " Ça tirait dans tous les sens. C’était très tendu. On ne savait pas quoi faire ", témoigne un ressortissant français. Une adolescente de 15 ans, touchée à la tête par une balle perdue, est décédée quelques jours plus tard. D’autres villes - Gaoua, Banfora, Tenkodogo - ont subi les foudres des soldats en colère, mais c’est Fada N’Gourma, dans l’Est, qui en garde la trace la plus visible ? : son palais de justice a été éventré par un tir d’obus. Lance-roquettes Des soldats équipés comme s’ils partaient à la guerre (kalachnikovs, lance-roquettes) s’en prenant aux plus hauts dirigeants de l’État ?? " Ce n’est plus l’armée, c’est un vrai foutoir ", titrait le quotidien L’Observateur Paalga. Un colonel le reconnaît ? : " Les hommes étaient incontrôlables. Aucun gradé ne pouvait leur faire entendre raison. " Selon un proche conseiller du chef de l’État, Blaise Compaoré, la hiérarchie militaire a même pensé envoyer les unités d’élite pour les maîtriser. " En cinq minutes, l’affaire aurait été réglée, indique notre source. Mais le président a dit non. Il ne voulait pas de morts. " Mais le traumatisme est important - tant au sein de l’armée, où l’on ne cache pas avoir été ébranlé par cette révolte, que parmi la population. Certes, ce n’est pas la première fois que les troupes sortent de leurs casernes. Les précédents ne manquent pas ? : en 1999, en 2006, en 2007… Mais cette fois, les mutins ont franchi un cap en prenant pour cibles les symboles de l’État. " Vous imaginez la situation ?? Comment le ministre de la Défense et le chef d’état-major pourront-ils passer leurs troupes en revue après ce qui s’est passé ?? " s’inquiète Ablassé Ouédraogo, ancien ministre des Affaires étrangères de Compaoré. " Si on est allé chez eux, c’était pour manifester contre la hiérarchie. C’était réfléchi ", assure Philippe. Ce soldat de 1re classe a fait partie des mutins. Dans l’armée depuis bientôt dix ans, il n’a pas voulu révéler son identité - d’où ce prénom d’emprunt. S’il regrette les pillages et jure que la plupart ont été perpétrés par des bandits qui ont profité de la situation, il assume le reste. " Cette histoire, ça a été la goutte d’eau. Il y a un vrai malaise aujourd’hui dans l’armée ", explique-t-il. Pour comprendre la furie des soldats, il faut aller au-delà du simple fait divers qui les a mis en rage. À l’origine ? : une banale affaire de mœurs. L’histoire d’un homme venu faire des travaux dans la maison d’un soldat, qui aurait fait des avances à sa femme et qui a fini nu sur sa mobylette dans les rues de Ouaga, après avoir été molesté par le militaire en question et quatre de ses frères d’armes. Sur la route, un gendarme l’arrête. L’homme porte plainte. La justice civile s’empare de l’affaire. Premier courroux des militaires ? : " Pourquoi la justice civile, alors que nous avons une justice militaire ?? " s’indigne Philippe. Deuxième courroux ? : le 22 février, le procureur requiert six mois de prison avec sursis contre les militaires, mais, le 22 mars, le juge rend un verdict plus sévère. Il leur inflige douze à quinze mois de prison ferme - ce qui signifie, pour ces hommes, la radiation des rangs de l’armée. Chez les troufions, on ne saisit pas les arcanes de la justice ? : on pensait que le réquisitoire du procureur avait valeur de jugement. " Pourquoi un deuxième jugement ?? " demande naïvement Philippe. Pas très regardants Immédiatement, les condamnés sont incarcérés à la prison militaire, au camp Sangoulé-Lamizana, à l’est de la capitale. Tous sont issus de récentes promotions (2008 et 2009). Ceux qui ont fait leurs classes avec eux n’acceptent pas le verdict. Avec d’autres, ils décident d’aller les libérer, puis de descendre dans la rue. Dans les régions, ce sont aussi des jeunes recrues qui font le coup de feu - à Fada N’Gourma, ils en profitent pour libérer un des leurs, condamné et incarcéré pour viol. Pour les armes, ce n’est pas un problème. " Depuis quelques jours, à cause de l’agitation sociale qui régnait, nous avions été appelés en renfort. Les armes étaient donc en circulation, alors que d’habitude elles sont bloquées dans les magasins ", explique le colonel Amadou Thera, chargé des relations publiques des armées. Les mutins sont nombreux et sont, pour la plupart, des soldats de 2e classe inexpérimentés. Irresponsables ?? Depuis trois ans, l’armée burkinabè, forte d’environ 12 ?000 hommes, a multiplié les recrutements - environ 1 ?000 par an en 2008, 2009 et 2010 - afin de suppléer les soldats partis au Darfour dans le cadre de la mission de l’ONU et les nombreux départs à la retraite. Mais, selon un expert militaire que l’on ne peut nommer car soumis au devoir de réserve, ces recrutements laissent à désirer. " On était dans la logique du chiffre. On a été peu regardant sur la qualité des hommes. " Un colonel reconnaît que, à la suite de cette mutinerie, les méthodes de recrutement vont changer. " Jusqu’à présent, il n’y avait pas de test psychologique et on prenait n’importe qui. Il faut qu’on réfléchisse à recruter des hommes qui ont au moins le brevet. " Ces jeunes n’ont en outre peut-être pas reçu la formation adéquate, avance l’expert. " L’encadrement est léger. Il manque des cadres. Toutes les armées qui envoient des soldats dans des missions de l’ONU connaissent ce problème. " Selon lui, ces recrues sont d’autant plus difficiles à gérer que la plupart d’entre elles sont des " diaspos " ? : des Burkinabè qui ont grandi en Côte d’Ivoire. " Leurs codes sont différents, dit-il. Ils ont une autre discipline. " Leur rôle dans la mutinerie permet à certains cadres du régime d’avancer la thèse de " la main ivoirienne " dans les tensions actuelles. Sans preuve pour l’instant. Des Burkinabè comme les autres La furie du 22 mars s’explique aussi par le fossé qui sépare les gradés et les soldats de rang. Pendant que les officiers s’embourgeoisent, la rumeur leur prêtant un sens des affaires aiguisé, les troufions galèrent au quotidien. Ils ne sont pas à plaindre ? : un soldat de 1re classe touche 80 ?000 F CFA (122 euros) par mois, un bon salaire ici. Mais ils ont des revendications salariales. " Nos chefs en avaient connaissance depuis longtemps, le ministre aussi, mais ils n’ont rien fait ", regrette Philippe. Tout cela suffit-il à prendre les armes ?? Une discussion de quelques minutes avec le mutin permet de comprendre que le malaise est plus profond. Comme les autres séditieux, il ne comprend pas la sanction de la justice, alors que, tous les jours, bruissent des rumeurs d’affaires bien plus graves touchant des dignitaires du régime. " Le Burkina a mal à sa justice, admet Ablassé Ouédraogo. Ce n’est pas un hasard si ce sont des jeunes qui ont fait ça. " Après tout, ils ont le même âge que les étudiants qui ont mis le feu au pays ces dernières semaines, incendiant gouvernorats et commissariats, saccageant les domiciles des ministres de l’Éducation et des Affaires étrangères. La hiérarchie militaire enchaîne les réunions depuis la mutinerie. Des réformes sont attendues. " L’armée a montré ses défaillances, estime un cadre du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, au pouvoir). Comment est-il possible que le chef d’état-major ne soit pas prévenu plus tôt par les services de renseignements, pourtant réputés, qu’une horde d’hommes armés approche de sa maison ?? Comment expliquer que des jeunes soldats aient un accès à des armes lourdes ?? " Mais beaucoup pensent que le problème est plus global. " Les soldats sont avant tout des Burkinabè comme les autres, rappelle Philippe, telle une évidence. Ils ont les mêmes problèmes. " Les armes en plus.

 


 
 
posté le 27/04/11

Le Président Ali Bongo Ondimba dans la province de l'Ogooué-Lolo

Fidèle à sa feuille de route des conseils des ministres délocalisés, le Président de la République, son Excellence Ali Bongo Ondimba se rendra dans la province de l'Ogooué-Lolo du 9 au 12 mai 2011.

 


 
 
posté le 27/04/11

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba offre 18.000 moustiquaires imprégnées aux populations gabonaises

 


 
 
posté le 26/04/11

Santé : Flavien Nzengué Nzoundou lance la journée africaine de vaccination et contre le paludisme.

Le sixième arrondissement de Libreville a servi de cadre au lancement simultané de la journée mondiale de lutte contre le paludisme et de la semaine africaine de vaccination, sous les thèmes « Les enfants  et les femmes d’abord-Vacciner et arrêter la polio maintenant » pour le premier, et « Faire des progrès et avoir un impact » pour le second.

 


 
 
posté le 26/04/11

Politique : le Premier Ministre a présidé un conseil interministériel le 26 avril 2011

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Paul Biyoghé Mba a présidé une réunion du conseil interministériel, le 26 avril 2011 à partir de 9 heures dans la salle habituelle des services du premier ministre sise au boulevard de l’Indépendance à Libreville.

 


 
 
posté le 26/04/11

Agriculture : 6 fermes agricoles en vue sur le territoire national

Le ministre gabonais en charge de l’agriculture, Raymond Ndong Sima a signé récemment, pour le compte du Gouvernement gabonais, une convention de création de six fermes agricoles avec la société Israélienne Mory Investissement représentée par Victor Tirosh.

 


 
 
posté le 21/04/11

Les journées du dimanche 24 et lundi 25 avril fériées, chômées et payées

Source: Primature

 


 
 
posté le 20/04/11

Le professeur Faustin Archange Touadéra reconduit Premier ministre

Faustin-Archange Touadéra.(Photo : AFP)

Le Premier ministre sortant, le professeur Faustin Archange Touadéra, a été reconduit à la tête du gouvernement centrafricain par le président de la République, François Bozizé. Agé de 57 ans, professeur de mathématiques, Touadéra exerçait comme Recteur de l'Université de Bangui lorsqu'en janvier 2008, il fut nommé Premier ministre, à l'issue du Dialogue politique inclusif (DPI). En 2009, il est reconduit lors d'un remaniement partiel du gouvernement. Il s'enracine de plus en plus et devient à la création du Parti travailliste KNK du président Bozizé en 2010 le deuxième vice président. Candidat au législatives du 23 janvier dernier, Touadéra est élu dès le premier tour sous les couleurs du KNK dans la circonscription de Damara. Touadéra est reconduit au poste de Premier ministre, un mois jour pour jour, après la remise de sa démission au président de la République, le 18 mars dernier. Cette nomination est un soulagement pour la population qui commençait à s'interroger du retard constaté dans la mise en place du premier gouvernement de ce second mandat du président François Bozizé.
 


 
 
posté le 20/04/11

Diplomatie : Ali Bongo Ondimba à Rome dans les prochains jours

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba est attendu à Rome, en Italie dans les prochains jours pour une visite d’amitié et de travail.

 


 
 
posté le 20/04/11

Hama Amadou, ex-Premier ministre de Tandja, élu président du parlement nigérien

L’ex-Premier ministre nigérien, Hama Amadou, 61 ans, a été élu président du parlement nigérien, au cours d’une session extraordinaire tard dans la soirée de mardi, recueillant 103 voix favorables sur les 104 députés présents, a constaté APA. Principal allié du président Mahamadou Issoufou, le nouveau président de l’Assemblée nationale été candidat malheureux lors du premier tour de l’élection présidentielle du 31 janvier, se classant troisième avec 19,8 % avec son parti, le Mouvement démocratique nigérien (MODEN). Hama Amadou a bénéficié à la fois du vote de la majorité parlementaire, dont il est membre, et celui de l'opposition. Cet administrateur formé au Niger et en France, se réclame de la « doctrine » du général Seyni Kountché qui a dirigé le Niger sous le régime d’exception militaire de 1974 à 1987 et dont il fut le directeur de cabinet à l’âge de 35 ans. Ancien président du Mouvement national pour la société de développement (MNSD, ex-parti présidentiel) et en rupture de banc avec l’ex-Président Mamadou Tandja dont il fut le Premier ministre de 2000 à 2007, il avait bénéficié le 23 avril 2009 d’une liberté provisoire accordée par la Haute cour de justice présidée alors par le défunt Adamou Djermakoye, chef de l’ANDP, un parti allié au Chef de l’Etat. Il a séjourné pendant neuf mois à Koutoukalé (40 km au sud ouest de Niamey), une prison de haute sécurité où il était détenu depuis le 26 juin 2008 au lendemain de sa mise en accusation par le parlement dans une affaire de présumé détournement de 100 millions FCFA, destiné à aider la presse privée nigérienne. Longtemps pressenti comme le successeur à Mamadou Tandja et responsable déchu du MNSD, le parti présidentiel, Hama Amadou a été remplacé à son poste par l’ancien Premier ministre Seini Oumarou, au cours d’un congrès extraordinaire tenu le 21 février 2009 à Zinder.

Source:Afrique Avenir

 


 
 
posté le 20/04/11

Le Sénat du Gabon

Au début des années 1990, le Gabon, comme de nombreux autres pays d'Afrique, a connu un processus de démocratisation. Cela s'est traduit, sur un plan institutionnel, par l'adoption d'une nouvelle constitution, adoptée en mars 1991. Elle introduit notamment une liste de droit fondamentaux, un Conseil national de la démocratie qui doit garantir ces droits, un conseil économique et social et un système judiciaire plus indépendant. En 1997, une révision de la constitution a créé un Sénat chargé de représenter les collectivités locales.

 


 
 
posté le 20/04/11

L'Assemblée Nationale

Guy NZOUBA-NDAMA

L’Assemblée Nationale, chambre des députés du Parlement gabonais, est une institution héritée de l’organisation institutionnelle de la France, ancienne puissance colonisatrice. Elle a été successivement mise en place et a souvent changé de dénomination au fur et à mesure que l’État gabonais se rapprochait de son indépendance.

 


 
 
posté le 20/04/11

Communiqué final du Conseil des ministres du 14 avril 2011

A l'ouverture des travaux, le Président de la République Chef de l'Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a exprimé au conseil sa vive indignation au regard des actes de braconnage perpétrés dans nos Parcs Nationaux. Ces actes organisés par des immigrés avec vraisemblablement la complicité de quelques nationaux, risquent de porter entrave à la politique du "Gabon Vert" que nous sommes en train de mettre en place et qui commence progressivement à porter ses fruits.Aussi,  a-t-il instruit le Gouvernement, qui en a pris bonne note :

 


 
 
posté le 20/04/11

Nouveau Premier ministre au Burkina Faso

Le  Président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a nommé par décret le 18 avril 2011, Luc Adolphe Tiao, ancien ambassadeur du Burkina Faso en France, au poste de Premier ministre en remplacement de Tertius Zongo. Il devra former un nouveau gouvernement pour ramener le calme dans le pays suite aux dernières manifestations. 

 


 
 
 
posté le 20/04/11

Conférence de presse du SG : pour une information citoyenne
 


 
 
posté le 20/04/11

Sous la conduite éclairée du Distingué Camarade Ali BONGO ONDIMBA, Président du Parti Démocratique Gabonais (PDG), une réunion du Bureau Politique s’est tenue ce jour Vendredi 15 Avril 2011 à 15 heures, à la Cité de la Démocratie.
 


 
 
posté le 20/04/11

Mesdames, Messieurs, Chères compatriotes,