Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 02/05/11

Le Congo Brazzaville accueillera le sommet des trois Bassins Forestiers Tropicaux

La protection des forêts primaires est au coeur des enjeux de préservation de l'environnement. La République du Congo abritera le Sommet des trois Bassins Forestiers Tropicaux du 31 Mai ou 03 Juin 2011. Principaux concernés: le Bassin du Congo, le Bassin Amazonien et le Bassin du Bornéo-Mékong.

L’objectif global de ce Sommet est de promouvoir la coopération Sud-Sud et Nord-Sud par l’échange d’expériences et d’informations pour une gestion durable des écosystèmes forestiers des trois Bassins, lesquels constituent, non seulement, 80 % des forêts tropicales de la planète mais aussi, abritent les 2/3 de la biodiversité terrestre. En plus, ces forêts assurent la subsistance de plus d’un milliard de personnes.

Un capital de biodiversité unique

Le Bassin du Congo abrite un capital unique de biodiversité avec près de la moitié des espèces terrestres connues et 60% des espèces végétales et animales répertoriées. Aux fonctions écologiques et environnementales essentielles de ces forêts à l’échelle planétaire s’ajoutent, pour les pays du Bassin du Congo, des enjeux économiques et socioculturels considérables.

Près de 70% de la population, dont les pygmées, en dépendent pour leur habitat, leur besoins alimentaires et énergétiques, leur vie socio-traditionnelle, etc. En République centrafricaine, le secteur forestier représentait 9,7% du PIB en 1995. Au Gabon, la filière bois emploie 28% de la population active. Au Cameroun, 80% de la population tire son énergie de la biomasse qui représente 64% de l’énergie consommée dans le pays.

Engagements pour la protection du Bassin du Congo

La prise de conscience des enjeux des forêts tropicales du Bassin du Congo s'est nettement accélérée avec le Sommet de la Terre de Rio en 1992. La pression exercée par les ONG et les bailleurs de fonds internationaux a conduit les gouvernements à refondre leurs cadres juridiques et institutionnels, à se doter de cadres d’actions cohérents et à adopter progressivement des instruments de planification, de gestion et de surveillance modernes.

Au niveau sous-régional, les Chefs d'Etat ont tenu un premier Sommet sur les forêts à Yaoundé en 1999, au cours duquel, ils ont adopté une importante Déclaration exprimant leur engagement pour la conservation et la gestion durable de leurs écosystèmes forestiers. Il convient de souligner que cette Déclaration a reçu le soutien des Nations Unies, à travers la résolution 54/214 de l'Assemblée générale invitant la Communauté internationale à appuyer la mise en œuvre des résolutions contenues dans cette Déclaration.

Au cours de leur deuxième Sommet sur les forêts, à Brazzaville en février 2005, les Chefs d'Etat ont signé le Traité relatif à la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale. Ce texte à valeur juridique et contraignante, engage les Etats de la sous-région à inscrire dans leurs priorités nationales, la conservation et la gestion durable des forêts ainsi que la protection de l’environnement. Plusieurs organes et processus sous-régionaux ont été mis en place.

Quelles attentes à l’issue de ce sommet

De manière spécifique, le Sommet s’informera sur l’état actuel des ressources forestières des trois Bassins. A l’issue de ce Sommet, il est prévu la signature d’un Traité ou d’un Accord de Coopération entre les trois Bassins, devant servir de plateforme de concertation et d’échanges sur les questions forestière et climatique.

Le Traité ou l’Accord à signer prendra en compte les pays forestiers tropicaux non membres des Bassins circonscrits qui désirent s’y associer. De même, sera adoptée une déclaration commune sur les forêts tropicales et le climat, dans le cadre des négociations de l’Accord sur le climat dont la conclusion se fera à la COP-17, à Durban, en Afrique du Sud.

A noter que le Sommet réunira près de trois cent participants venant des trois Bassins concernés, d’autres pays non membres et sous-régions, ainsi que des partenaires au développement.

 

Source: Afrique Avenir

 


 
 
posté le 02/05/11

Bassin du Congo : un député camerounais dénonce le non-versement des fonds de contrepartie

Président du Syndicat national des exploitants forestiers du Cameroun et, entre autres, observateur de l'Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), le député camerounais Roger Nkodo Dang a dénoncé samedi le non-versement des contreparties attendues des pays du Nord, en rapport avec l'exploitation des ressources du Bassin du Congo en Afrique centrale.

"Ceux qui exploitent les forêts ont des bénéfices. Mais, ceux qui préservent n'ont rien en retour en termes de compensations", s' est insurgé le parlementaire camerounais lors d' une rencontre avec la presse à Yaoundé sur le thème "développement et gestion durable des écosystèmes forestiers du Bassin du Congo et le dilemme des contreparties : cas de Somalomo".

Somalomo est une petite commune enclavée de la région de l'Est du Cameroun, située dans la réserve de biosphère du Dja classée patrimoine mondial de l'Unesco. Pour M. Nkodo Dang, "c'est la commune forestière la plus pauvre, parce qu'il ne se déroule pas les activités classiques. Un seul car de transport en commun s' y rend une fois par semaine. Les villages croupissent dans la misère".

Plus exactement, cette commune est desservie par une piste rurale mal entretenue. "Lorsqu' on arrête les villageois avec des cargaisons de gibier, pourtant principale nourriture et source de revenus de ces populations, on les emmène en prison à Abong-Mbang. L' homme de Somalomo vit à l'état primitif. Personne n'a jamais soulevé ce problème. Le changement climatique, ça s'impose à nous. Le cycle agricole est perturbé", déplore le député à l'Assemblée nationale.

Dans un jugement sans appel, il a affirmé qu'en matière d'exploitation inique des ressources forestières, "le cas de Somalomo est le plus pathétique dans le Bassin du Congo". Mais, il remarque que de la République démocratique du Congo (RDC) au Gabon, en passant par la Guinée équatoriale ou encore le Congo, les conditions de vie des populations riveraines du Bassin du Congo sont lamentables : pas de cases de santé, de routes et d' écoles.

Alors que les Etats ont accepté de gérer durablement leurs forêts, une conditionnalité des bailleurs de fonds pour l'octroi d'aides au développement, les fonds de contrepartie ne se manifestent pas, dénonce Roger Nkodo Dang.

"Les fonds de contrepartie, ce n'est pas l' aide au développement. Donc, ça ne devrait pas être conditionné et on devrait les verser directement aux populations", interpelle-t-il.

Deuxième poumon écologique de la planète après l'Amazonie, le Bassin du Congo s'étend sur 10 pays d' Afrique centrale : le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine (RCA), la RDC, le Rwanda, Sao Tome et Principe, et le Tchad.

 

Source: Xinhuanet

 


 
 
posté le 02/05/11

Rwanda: Le chef de la rébellion hutu jugé en Allemagne mercredi

Le chef de la rébellion rwandaise hutu Ignace Murwanashyaka et son adjoint Straton Musoni sont jugés à partir de mercredi en Allemagne pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre en République démocratique du Congo (RDC) en 2008 et 2009.

Murwanashyaka, 47 ans, est accusé de diriger depuis 2001 "une organisation terroriste", les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), depuis l'Allemagne où il s'est installé il y a 20 ans.

Il avait été arrêté en novembre 2009 avec Straton Musoni, 49 ans, son bras droit depuis 2004 et qui vivait en Allemagne depuis 1994.


Les deux Rwandais doivent répondre de 26 chefs d'accusation de crimes contre l'humanité et 39 de crimes de guerre commis en 2008 et 2009 par les miliciens des FDLR contre des centaines de civils en RDC, lors de violences qui ont fait plus de 200 morts:


meurtres, viols, pillages et incendies de villages, recrutement d'enfants-soldats, utilisation de civils comme boucliers humains.

 

Source: Angola Press

 


 
 
posté le 02/05/11

Rwanda-Gabon: RwandAir ouvre le 15 mai une liaison Libreville-Kigali via Brazzaville

La compagnie aérienne rwandaise RwandAir ouvre le 15 mai la liaison Kigali-Libreville via Brazzaville, a-t-on appris de source bien informée.

"Le vol inaugural est prévu le 15 mai prochain", a confié à Xinhua une source aéroportuaire.

Ce vol était initialement prévu ce 30 avril mais de détails de dernière minute ont obligé son report.

La compagnie rwandaise desservira Libreville deux fois par semaine et se propose d'être le transporteur numéro un des passagers allant du Gabon vers le Rwanda, l'Ouganda, Dubaï et d'autres destinations vers les pays du Moyen Orient.

Il y a très peu d'échanges entre le Gabon et le Rwanda. L'arrivée au Gabon de la compagnie rwandaise permettra de limiter les longs vols vers Addis-Abeba en Ethiopie (avec une nuit à Addis- Abeba) pour partir à Brazzaville ou Kinshasa, capitales de deux pays d'Afrique centrale comme le Gabon.

 

Source: Xinhuanet

 


 
 
posté le 02/05/11

Gabon : De la nationalité en question

Il n’est pas dit qu’un gabonais d’adoption devienne s’il le souhaite, gabonais. Ce au bout d’un certain temps défini par la Constitution. Il lui faut au moins quinze ans de séjour ininterrompu au Gabon pour bénéficier de ce privilège. Dans le cas d’espèce, le Gabon peut être cité en exemple. De nombreux ressortissants de pays amis ont acquis la nationalité par cette procédure. Seul le Président de la République a le pouvoir d’accorder ce privilège, en collaboration avec  le service d’immigration et après une minutieuse et rigoureuse enquête de moralité. C’est ce que prévoit la loi. Et on peut le constater à travers les patronymes de bon nombre de compatriotes nés de parents expatriés qui ont acquis la nationalité : Saïzonou, Padonou, Ping, Paraiso, Mamadou, Ojukwu, et bien d’autres qui sont moins connus et qui continuent à vivre de leurs activités. Les européens ne sont pas en reste et le Gabon donne l’image d’un pays où l’harmonie et la paix entre compatriotes se vit au quotidien. Pourtant, lorsqu’il s’agit de politique, des voix s’élèvent pour crier au loup. Les dispositions constitutionnelles sont claires ici également.

Les descendants de gabonais qui ont obtenu leur nationalité ne peuvent revendiquer leurs droits civiques (voter et être élus), qu’au moins à la quatrième génération. Est-ce vraiment cette loi est appliquée au Gabon ? Si l’on prend le cas Accrombessi, il n’est au Gabon que depuis moins d’une décennie. Avoir été nommé Directeur de cabinet du Président de la République, peut poser problème. Le poste étant hautement stratégique, c’est tout de même un fort de café. Cela alimente d’ailleurs le moulin de ceux qui crient au scandale aujourd’hui.

Pourtant, ceux qui prennent ces décisions connaissent ces dispositions et acceptent tout de même que cela soit ainsi. Ils agissent là comme des gens qui ignorent les textes quand il s’agit d’eux et exigent leur application quand il s’agit des autres. Ce qui veut dire que le mal c’est les autres. Puisque s’il fallait appliquer à la lettre les dispositions constitutionnelles, il y aurait de la place pour tous les gabonais dans les arcanes de décisions.

Autour du Chef de l’Etat et dans les services spéciaux, les fonctionnaires responsables de ces services ferment généralement les yeux sur les entorses à la loi, surtout si elles viennent du haut. Il est d’ailleurs courant de voir passer en priorité les demandes de visa d’expatriés fortunés, au détriment de gabonais. Ne parlons pas de la corruption. La police de l’Air et des Frontières serait de l’avis des spécialistes, l’un des services les plus gangrenés de la République. Le mal est donc à la racine.

Et si les dirigeants sont conscients du déficit démographique qui freine le développement du pays, qu’ils lancent alors une opération de nationalisation qui toucherait au moins le tiers des expatriés vivants chez nous. Cela permettrait certainement de pouvoir à ce moment-là, verrouiller les frontières et sélectionner dorénavant avec la plus grande rigueur les entrées et les demandes de nationalisation.

Sinon, nous aurons toujours des disputes inutiles comme celle vécue  aujourd’hui et qui fait la « une » des journaux. De plus, à ce rythme, il ne serait pas surprenant de voir un quidam lancer « la gabonité » comme mode de sélection des candidats à une élection. L’exemple de nos frères de Côte d’Ivoire avec l’ivoirité est à bannir des esprits. Les conséquences ont été désastreuses pour eux. Ne tentons donc pas le diable en nous approchant trop près des démons de l’exclusion et de la xénophobie.

Si le pouvoir et l’administration peuvent s’astreindre un tant soi peu au respect scrupuleux de nos textes, on peut envisager l’avenir avec sérénité. Ces lois sont prises par des gabonais et doivent s’appliquer à tous les gabonais. L’exemple venant d’en haut, la balle est donc dans le camp des gouvernants. D’autant plus que, si la presse s’en mêle, la cacophonie est telle que les repères sont ignorés. Surtout lorsque la cible est connue et le commanditaire bourré de fric, les dérives sont toutes irrationnelles. La référence à ce que dit la loi est la seule piste qui mène à l’objectivité.

 

Source: Infos Gabon

 


 
 
 

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