Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 04/05/11

La tension, une affection silencieuse

Les personnes dont la pression artérielle est trop élevée ont de l'hypertension artérielle. En langage courant, vous dites "avoir de la tension". Quel que soit le terme, l'hypertension ou la tension, cela signifie que la pression du sang dans vos artères est trop importante.

Le coeur, les veines et les artères constituent le système cardiovasculaire. Il est composé de vaisseaux : les veines et les artères, dans lesquels circule le sang sous l’effet du coeur, qui agit comme une pompe. Comme tout liquide qui circule dans un tuyau, le sang exerce ainsi une pression sur les parois des veines et artères. Quand la pression est trop élevée, les artères vieillissent plus vite et le coeur fait d'avantage d'effort, il s'use aussi plus vite. Le système cardiovasculaire est alors en danger.

Quel est ce danger ?

Les artères apportent de l'oxygène dans tout votre corps, du cerveau aux jambes, des reins au coeur… Lorsque la pression du sang est trop élevée, les artères de tous ces organes indispensables à la vie s'usent donc plus vite. Et un jour ou l'autre, cette usure invisible se manifeste et c'est l'accident - comme pour les freins d'une voiture qui lâchent un jour. Avoir de la tension et ne pas la traiter risque ainsi d'être très fâcheux à la longue pour le corps. Les risques sont nombreux et graves : la tension favorise l'infarctus du myocarde (l'attaque cardiaque), l'angine de poitrine, les accidents vasculaires cérébraux (les attaques cérébrales), l'insuffisance rénale, l'insuffisance cardiaque et l'artérite des membres inférieurs…

Une maladie insidieuse

Mais le plus ennuyeux quand on a de la tension, c'est que l'on ne s'en rend pas compte. Contrairement à beaucoup de maladies que vous ressentez (la grippe, l'angine, l'arthrose, l'appendicite…), la tension est une maladie silencieuse : il n'y a en général aucun symptôme. La seule façon de savoir si vous avez de la tension est de la mesurer. La seule façon de savoir si vous avez de la tension est de la mesurer. La tension s'exprime à l'aide de deux chiffres ; pour une tension normale, le premier chiffre doit être inférieur à 14 et le second inférieur à 9.

L'usure due à la tension sur les organes vitaux - le coeur, le cerveau, les reins...- se produit lentement mais sûrement, en 10, 20 ou 30 ans. Si une mesure indique que vous avez de la tension, pas d'affolement : cela ne requiert pas un traitement d’extrême urgence. Il faut d'abord que soient faites plusieurs mesures concordantes pour confirmer cette hypertension. Quant au traitement, les médicaments en sont une partie très importante, ils sont même le plus souvent indispensables.

 

Source: doctissimo

 


 
 
posté le 04/05/11

Feymania, l'arnaque à la camerounaise

Vingt ans après son apparition, la mécanique bien huilée de l'escroquerie la plus célèbre du Cameroun fait encore des victimes.

L’arnaque commence à être connue des habitants de Yaoundé. Elle y circule de bouche à oreille, histoire de prévenir les potentielles victimes, mais aussi de rire un peu de la crédulité des mougous, les pigeons qui se sont laissés prendre au piège du Feyman, l’arnaqueur.

Marie, française installée à Yaoundé, la cinquantaine, en a fait l’amère expérience. Marie (ce n’est pas son vrai prénom, elle souhaite garder l’anonymat) prend donc place un matin dans un taxi collectif où sont déjà installés un policier, un jeune musulman vêtu du boubou traditionnel du nord du pays (parfois appelé aladji), une femme d’âge mûr qui rentre visiblement du marché et, naturellement, le conducteur —qui se révèleront par la suite tous complices.

L’aladji se montre rapidement nerveux et finit par révéler avoir fui son village avec une importante somme d’argent appartenant à son marabout (maître spirituel) qui l’exploitait. Le policier intervient alors, fait valoir sa fonction et saisit le sac d’argent dans le coffre du taxi dont il extirpe des liasses de billets, menaçant le fuyard de l’arrêter. Après délibération, les autres passagers émus par l’histoire du jeune voyageur acceptent généreusement de garder le silence, à condition bien sûr de se partager le butin. Reste à conjurer le mauvais sort que le marabout n’a pas manqué de jeter aux billets de banque dérobés. L’aladji propose donc tout naturellement une séance de prières pour «désensorceler» l’argent. Une contribution en monnaie sonnante et trébuchante de la part de chacun des passagers aiderait à la démarche mystique. La suite coule de source.

Peu crédible? Peut-être. Marie, qui a passé au final près de trois heures dans le taxi et s’est fait délester de quelques dizaines de milliers de francs CFA estime pourtant avoir l’esprit cartésien:

«Comme l’un d’eux se faisait passer pour un policier, j’avais peur. Vu comme la police fonctionne ici, j’avais peur d’aller contre la volonté commune. Et puis bien sûr, il faut l’avouer, il y a l’appât du gain. Je trouvais malhonnête d’extorquer l’Aladji mais lui-même nous proposait habilement de partager le gain. Au début, j’ai cru à une caméra cachée, mais après je me suis laissé prendre au jeu, je me suis laissée submergée. C’est un engrenage.»

Cette capacité à endormir la conscience du mougou est une constante d’une histoire de Feyman à l’autre. Autre ingrédient de base: la cupidité des victimes qui les empêche par la suite de communiquer sur le drame. Marie en sait quelque chose; elle n’a évidemment pas pu porter plainte. Vingt ans après son apparition, la «Feymania» semble toujours opérer son charme.

Le Feyman, figure mythique des années 90

C’est au début des années 90 que le Cameroun découvre avec un mélange de crainte et de fascination les premiers Feymen. Le plus connu d’entre eux reste incontestablement Donatien Koagne. Le «King» comme il est bientôt surnommé, roule carrosse à l’étranger où il est passé maître dans l’art d’emprunter les billets de banque pour les multiplier grâce à une technique révolutionnaire —en théorie du moins.

Car malgré l’apparente simplicité du traquenard, Donatien peut se vanter d’avoir épinglé à son tableau de chasse plusieurs chefs d’Etat africains et autres grands de ce monde. Sa mort au Yémen, où il aurait été condamné à l’amputation d’un bras avant de mourir en prison, achèvera d’en faire un mythe. Dans le quartier très populaire de New-Bell à Douala où le phénomène est apparu, la figure populaire du Feyman prend bientôt des allures de héros moderne. Argent facile, grosses cylindrées et champagne qui coule à flot dans les boîtes de nuit; la Feymania fait rêver une frange de la jeunesse paupérisée des grandes villes camerounaises.

Pour les sociologues qui se sont penchés sur la question, leur apparition est loin d’être fortuite. Dominique Malaquais, auteur d’une recherche sur le sujet pour le Centre d’études et de recherche international de Science Po note le contexte économique, politique et social particulier dans lequel naît la feymania. Corruption, ajustement structurel, dévaluation du franc CFA et espoir déçu d’alternance démocratique après le scrutin présidentiel contesté de 1992  ont achevé de désillusionner la jeunesse. Pour la presse, qui relaie abondamment les faits d’armes des Feymen, il ne fait pas de doute que les arnaqueurs disposent d’appui en haut lieu —ce qui leur permettrait de jouir d’une forme d’immunité, moyennant une partie de leur argent sale.

Un «métier» en constante évolution

Vingt ans plus tard, que reste-t-il de ces figures mythiques de la Feymania? En 2001, la Dominique Malaquais pressent déjà une évolution du «métier».

«L’escroquerie financière de haut vol, qui fut longtemps la chasse gardée de la classe dirigeante et, à moindre degré, d’un petit groupe d’affairistes plus ou moins liés à celle-ci s’est démocratisée», écrivait-elle alors.

L’actualité semble aujourd’hui lui donner raison. En lieu et place des cheiks arabes et autres chefs d’Etat, le Feyman moderne semble aujourd’hui s’en prendre au tout-venant. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont également passées par là. Les arnaques aux cartes Visa ou aux objets d’art anciens via Internet sont légions. Pour le reste, la bonne vieille formule reste inchangée: thésauriser l’argent du pigeon en lui faisant miroiter un gain facile ou une vie meilleure.

En janvier dernier, les mésaventures d’un présumé Feyman arrêté après qu’une jeune internaute porta plainte est contée par la presse sous le titre «Un faux blanc détourne 4 millions». Depuis des mois, la dulcinée flirtait sur le Net avec un prétendu américain qui lui promettait le mariage. A l’heure d’obtenir visa et passeport, l’américain oriente alors sa fiancé vers un homme de confiance qui n’est autre que le «faux blanc» en personne, chargé de lui faciliter les démarches grâce à l’argent qu’elle ne manquera pas d’avancer.

 

Mais la plus récente plainte pour Feymania émane d’un groupe de 12.000 personnes qui se seraient fait «feyre» par un programme d’octroi de prêt aux acteurs de l’informel à travers le pays. En déposant 10% de la somme espérée, le programme proposait aux épargnants sous 60 jours un prêt sur 20 mois à un taux d’intérêt défiant toute concurrence (1,2%) —moyennant la constitution d’un dossier réduit au strict minimum. Trop beau pour être vrai? Selon Moussa Yimga, de l’Association nationale des opérateurs du secteur informel à l’origine de la plainte, le scénario bien ficelé des présumés arnaqueurs laisse croire à un acte de Feymania:

«Les drapeaux français qu’ils avaient placé dans leurs antennes ou en logo sur leurs prospectus, leur campagne de publicité… tout semblait authentique. Ils nous ont laissé croire à une institution sérieuse.»

Moussa Yimga va plus loin:

«Il y a forcément certaines autorités derrière cette histoire. Depuis 8 mois qu’on réclame notre argent, ce n’est qu’aujourd’hui que les autorités découvrent cette feymania.»

En attendant les résultats de l’enquête ouverte à la suite des plaintes déposées par ces épargnants, ces derniers ne décolèrent pas et disent ne plus réussir à subvenir à leurs besoins. Certains sont malades, d’autres ont été quittés par leurs conjoints, un groupe de travailleurs handicapés aurait même confié toute leur épargne aux gestionnaires indélicats. L’humoriste français Alphonse Allais ne se serait donc pas trompé quand il disait: «Il faut prendre l'argent là où il se trouve, c'est-à-dire chez les pauvres. Bon d'accord, ils n'ont pas beaucoup d'argent, mais il y a beaucoup de pauvres.»

 

Source: Slate

 


 
 
posté le 03/05/11

Diabète : Un enfant qui boit et urine beaucoup doit consulter

En progression chez l'enfant, le diabète de type 1, anciennement appelé insulinodépendant, est encore souvent diagnostiqué trop tardivement, lorsque le jeune patient souffre d'une acidocétose dont les conséquences peuvent être fatales.

Votre enfant se met à boire énormément, sans que sa soif ne semble étanchée ? Il se rend souvent aux toilettes et se remet à faire "pipi au lit" ? Peut-être souffre-t-il d'un diabète de type 1, comme de milliers d´autres enfants de moins de 15 ans. Pour lever le doute, consultez rapidement un médecin qui procédera à un dépistage de sucre dans ses urines. Avec ce test simple, vous éviterez à votre enfant des complications potentiellement graves.

Le diabète de l'enfant et de l'adolescent est une maladie auto-immune au cours de laquelle les cellules β du pancréas ne fabriquent plus d'insuline. Cette carence en insuline provoque l'accumulation de sucre dans le sang. Au-delà d'un certain seuil et en l'absence de traitement, l'hyperglycémie va provoquer la production de corps cétoniques par le foie : c'est ce qu'on appelle la cétose. Elle se manifeste par l'apparition de nausées, de vomissements et de douleurs abdominales. L'acidocétose correspond à l'acidification du sang due à l'accumulation excessive de ces corps cétoniques. Cet état provoque une fatigue intense, des troubles respiratoires et des troubles de la conscience. Il menace surtout le pronostic vital de l'enfant.

Si l'on ne peut pas encore prévenir le diabète de type 1, on peut toutefois prévenir les complications de l'hyperglycémie par une vigilance accrue à l'égard de ses premières manifestations. Les deux signes révélateurs d'un diabète sont la polyurie (l'envie fréquente d'uriner) et la polydipsie (une soif intense) dans 98 % des cas. L'énurésie ("pipi au lit") ne survient que dans 40 % des cas et n'est pas caractéristique chez le petit enfant, tandis que la fatigue et la perte de poids surviennent plus tard.

Or, dans 40 % des cas, l'enfant est conduit aux urgences alors qu'il présente déjà une acidocétose. Cette complication grave du diabète, qui peut évoluer vers un coma voire un décès, est d'autant plus rapide que l'enfant est jeune, survenant parfois en quelques heures.

L'acidocétose est plus importante chez les enfants âgés de 0 à 4 ans, qui passent plus rapidement du stade d'hyperglycémie à celui d'acidocétose. En revanche, les cas sévères sont plus fréquents chez les 10-14 ans, chez lesquels les symptômes alarment peu les parents.

Il faut donc prévenir l'acidocétose lors du diagnostic de diabète chez l'enfant et l'adolescent. Car plus le diagnostic de diabète est posé tôt, plus il est facile d'initier une prise en charge et un traitement par insuline dans de bonnes conditions, en dehors d'un contexte d'urgence vitale, extrêmement stressant pour les parents.

 

Source: doctissimo

 

 


 
 
posté le 03/05/11

Canada : Stephen Harper reconduit à la tête du gouvernement

Le premier ministre canadien sortant, le conservateur Stephen Harper, a été reconduit, lundi 2 mai, à la tête du gouvernement, son parti remportant la majorité des sièges à la Chambre lors d'élections législatives anticipées. Selon les résultats officiels provisoires, les conservateurs de M. Harper obtiennent 166 des 308 sièges de la Chambre des communes.

"Les Canadiens ont choisi l'espoir, un Canada uni et fort, et nous allons gouverner pour tous les Canadiens, même pour ceux qui n'ont pas voté pour nous", a assuré M. Harper, radieux devant ses partisans qui l'ont applaudi vigoureusement à Calgary, dans l'Alberta. "Notre gouvernement défendra les intérêts de toutes les régions et de tous les Canadiens, y compris de la grande nation du Québec", a-t-il poursuivi.

Faisant allusion à la défaite des indépendantistes du Bloc québécois, dont les sièges ont été souvent repris par le Nouveau Parti démocratique (gauche), M. Harper a affirmé son intention de "bâtir un Canada plus libre et plus uni". "Les Québécois ont décidé d'envoyer des fédéralistes à la Chambre des communes, et nous allons travailler tous ensemble pour le mieux-être de notre pays."

CHUTE BRUTALE DU BLOC QUÉBÉCOIS

La chute brutale du Bloc québécois, avec seulement quatre sièges contre 47 occupés dans le Parlement sortant, annonce un tournant abrupt dans l'attitude des habitants de la province francophone et une plus grande ouverture à l'égard du Canada anglophone. Son chef, Gilles Duceppe, battu dans sa circonscription de Montréal, a annoncé sa démission.

Parmi les autres points marquants du scrutin, on relevait l'élection de la dirigeante des Verts, Elizabeth May, une première historique, et la défaite du conservateur Lawrence Cannon, ministre des affaires étrangères dans le gouvernement sortant.

La participation est restée faible, à 60,3 %, selon les chiffres provisoires, à peine plus élevée que le bas historique de 58,8 % inscrit en 2008.

 

Source: Lemonde

 


 
 
posté le 03/05/11

Un naufrage fait une centaine de morts en RDC

La surchage de l'embarcation pourrait être à l'origine du naufrage d'un bateau, lundi 2 mai, sur le Kasaï, un affluent du Congo, au centre de la République démocratique du Congo. Près de cent personnes sont portées disparues, selon les autorités locales.

Le navire, une baleinière qui transportait plus de cent passagers et diverses marchandises, a coulé dans la localité de Katoka, à 45 km de Tshikapa, une ville de la province du Kasaï-Occidental vers 1 heure, heure locale, selon les mêmes sources. Une trentaine de personnes ont été secourues à la suite du drame, mais aucun corps n'a été repêché pour le moment. L'embarcation venait de la localité de Biponga, dans le territoire d'Ilebo, et se rendait à Tshikapa, distant de 180 km.

"La baleinière est toujours engloutie sous les eaux, il faut attendre à partir de demain (mardi) pour voir émerger les corps des personnes noyées", a pour sa part précisé le commandant de la force navale de Tshikapa, le major Alexis Bola.

DES ACCIDENTS FRÉQUENTS

Les naufrages sont fréquents en RDC, vaste pays d'Afrique centrale pourvu de nombreux lacs et cours d'eau, dont le plus important est le Congo. Le 24 avril, six personnes ont été retrouvées noyées dans le naufrage d'un autre bateau sur le lac Kivu, à environ 45 km de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu (Est). Près d'une vingtaine étaient toujours portées disparues, une semaine après l'accident.

Ces accidents sont généralement provoqués par la surcharge des bateaux, le mauvais balisage des voies navigables, l'absence de signalisation des bateaux et l'inexpérience des pilotes. Par ailleurs, la plupart des embarcations ne remplissent aucune condition de sécurité (gilets et bouées de sauvetage ou signalisations lumineuses).

 

Source: Lemonde

 


 
 
 

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