Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 14/05/11

De coups d'État en dictatures, l'histoire convulsive d'Haïti: Première république noire indépendante

Première république noire indépendante en 1804, la «perle des Antilles» d'alors a connu depuis deux siècles de chaos politique.

La «perle des Antilles»

Au commencement d'Haïti étaient les populations Taïnos (du groupe des Arawaks) et Caraïbes. L'actuel nom du pays vient d'ailleurs d'«Ayiti», qui signifiait en langue Taïnos «Terre des hautes montagnes». Mais c'est l'arrivée de Christophe Colomb, en 1492, qui fait basculer l'île (aujourd'hui divisée entre Haïti à l'ouest et la République dominicaine à l'est) dans l'histoire mondiale. Le découvreur la nomme «Española», devenu «Hispaniola». Les Espagnols, qui ne pensent qu'à exploiter l'or que renferment les sous-sols de ce territoire, forcent les autochtones à travailler dans leurs mines. En moins d'un quart de siècle, les populations indigènes sont décimées. Elles seront remplacées par des esclaves envoyés d'Afrique.

Au XVIIe siècle, des Français commencent à investir l'île pour y installer des plantations, notamment de canne à sucre. Comme les Espagnols, ils recourent massivement à l'esclavage. En 1697, Louis XIV se fait céder la partie occidentale d'Hispaniola, par le traité de Ryswick, sous l'appellation Saint-Domingue. Colonie la plus prospère des possessions françaises d'outre-mer, elle est surnommée «perle des Antilles».

 

Première république noire

Les choses se gâtent pour la France après la révolution de 1789. Le vent du changement porte jusqu'à Saint-Domingue, où les esclaves sont 700.000, quand les Blancs qui les encadrent sont moins de 50.000. La révolte éclate en 1791. Toussaint Louverture, leader du mouvement, se rallie à la France quand celle-ci consent en 1794 à abolir l'esclavage. Mais la menace de son rétablissement par Bonaparte l'amène à reprendre les armes. Le 8 juillet 1801, Toussaint Louverture proclame l'autonomie de l'île. Bonaparte, qui n'est pas encore empereur mais premier Consul, répond par l'envoi d'une puissante expédition. Mais les troupes françaises sont battues. Une victoire que Toussaint Louverture, mort en captivité dans l'intervalle, ne verra pas. Ses successeurs proclament le 1er janvier 1804 leur indépendance définitive, faisant d'Haïti la première république noire libre de l'histoire. En 1814, le traité de Paris rattachera à nouveau l'est de l'île (qui deviendra la République dominicaine) à l'Espagne, la république d'Haïti n'en gardant que la partie occidentale.

De coups d'État en dictatures

L'ancienne colonie n'a quitté l'esclavage que pour plonger dans deux siècles de chaos politique. Entre 1804 et 1957, quelque 24 chefs d'État sur 36 seront renversés ou assassinés. Pour ajouter à ces difficultés, les Américains décident à la faveur de la première guerre mondiale d'occuper militairement le pays, jusqu'en 1934. Une occupation dure, qui ne permet pas au pays de sortir de la misère. L'épisode crée malgré tout des liens durables : par la suite, plus d'un million d'Haïtiens se sont réfugiés au États-Unis, en Floride surtout.

Les Duvalier, 29 ans de tyrannie familiale

En 1957, le médecin François Duvalier, dit «Papa Doc», arrive au pouvoir lors d'élections truquées avec l'appui de l'armée. Il établit un régime dictatorial, s'appuyant sur sa milice personnelle, les «Tontons macoutes». Autoproclamé président à vie, il meurt en 1971, non sans avoir désigné son fils, Jean-Claude, comme successeur.

«Baby Doc» devient donc le nouveau président à vie et perpétue la tradition familiale des milices violentes et de la corruption. «Il faut que les choses changent ici», déclarera en 1983 le pape Jean-Paul II, en visite sur cette terre très catholique. C'est chose faite en 1986 : au terme de manifestations anti-gouvernementales qui font plusieurs dizaines de morts, «Baby Doc» est contraint à l'exil. Il ne reviendra qu'en 2011, pour être inculpé de corruption et vol.

Aristide, l'espoir déçu du premier président librement élu

En 1990, la première élection démocratique de l'île porte au pouvoir le père Jean-Bertrand Aristide. L'espoir généré par ce prêtre proche des couches populaires, pourfendeur des «Tontons macoutes» et de l'impérialisme américain, est immense. L'euphorie sera de courte durée, Aristide étant renversé au bout de six mois par un putsch militaire. Il reprendra son poste à la faveur d'une intervention américaine, en 1994. Mais dès lors, le régime n'aura de cesse de se durcir. C'est le retour à un système de milices, les «Chimères», et à la corruption. Aristide quitte le pouvoir en 1996, revient en 2000 mais fait face en 2004 à une grave insurrection. Sous la pression des États-Unis et de la France, il finit par démissionner et s'exile en Afrique du Sud (pour en revenir, comme Duvalier, en 2011). Dans le même temps, 7500 Casques bleus arrivent dans le pays pour tenter de le stabiliser.

Un pays dévasté par les fléaux

En 2006, René Préval accède à la présidence. Son arrivée au pouvoir marque la fin de la dictature et des milices, mais pas du chaos. Haïti est alors l'un des pays les plus pauvres au monde. 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté (deux dollars par jour), plus de la moitié dans un état de pauvreté extrême (moins d'un dollar).

À cette sitation économique désastreuse s'ajoutent les fléaux naturels qui frappent régulièrement le pays. En 2008, année des émeutes de la faim qui ont secoué le pays, quatre ouragans dévastent Haïti, faisant 800 morts. Deux ans plus tard, le 12 janvier, un séisme majeur secoue la région de Port-au-Prince. Il fait 250.000 morts et laisse plus de 1,2 million de sinistrés. À la mi-octobre, le choléra fait son apparition, tuant près de 5000 personnes.

C'est dans ce contexte qu'a été élu en mars dernier Michel Martelly. La victoire surprise de l'ex-chanteur populaire montre l'ampleur de la défiance des Haïtiens à l'égard de la classe politique. «J'ai les mains propres», n'avait cessé de mettre en avant «Sweet Micky» pendant sa campagne. Une campagne durant laquelle il a promis «une nouvelle ère» pour Haïti. Sa tâche est immense.

 

Source: Le Figaro

 


 
 
posté le 14/05/11

Champions League africaine: Le TP Mazembe exclu

Le Tout Puissant Mazembe, tenant du titre de la Ligue des Champions, a été exclu de la compétition pour avoir aligné un joueur non qualifié. Cette décision fait suite à une plainte du club tanzanien de Simba, éliminé par le club congolais lors du 2e tour de la compétition. La formation tanzanienne faisait valoir que le défenseur congolais Janvier Bokungu, entré en seconde période, n'aurait pas dû jouer.

La CAF a précisé que Bokungu ne pouvait pas participer à la compétition car il avait signé illégalement son contrat avec le Tout Puissant alors qu'il était encore lié au club de l'Espérance de Tunis jusqu'à la fin de la saison. «Janvier a rompu son contrat avec l'Espérance et Mazembe n'a aucun problème avec le joueur ou son ancien club. Il a été acquis après un accord mutuel», a déclaré le manageur général du Tout Puissant, Frederic Kitengie.

 

Source: L´Equipe

 


 
 
posté le 14/05/11

Guinée: les vérités de l´opposant Cellou Dalein Diallo

Dans une interview exclusive, l’ancien Premier ministre guinéen et candidat malheureux de la dernière présidentielle dit tout : les contours du verdict de la Cour suprême, l’alliance Sidya-Abbé, la neutralité du général Sékouba Konaté, l’affaire Dadis, Bolloré-Getma, les cent jours d’Alpha Condé, ses relations avec Wade, ses prix de la paix, son avenir politique.

Cellou Dalein Diallo : « Je me sens à l’aise au Sénégal. J’ai des relations privilégiées avec le président Wade, qui est tout pour moi. Je viens souvent prendre ses conseils. »

Les Afriques : Après deux tours présidentiels bien disputés face à votre adversaire Alpha Condé, vous avez accepté d’être le grand perdant ?

Cellou Dalein Diallo : Je voudrais avant tout remercier Les Afriques pour m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer sur ce qui s’est passé et continue de se passer dans mon pays. Vous savez bien que j’étais arrivé en tête avec 44% des suffrages au premier tour, loin devant le candidat du RPG (parti de l’actuel président). Sans compter l’apport au second tour de mes alliés, dont entre autres l’ex-Premier ministre Sidya Touré (16%) et le candidat Abbé Sylla (5%). Mathématiquement, les dès étaient pipés. Avec la cascade d’éléments avérés de fraude de nos adversaires en notre possession, d’intimidation sur nos militants, de banditisme et de violences perpétrées contre mes partisans, j’ai accepté le verdict de la Cour suprême. Je suis un légaliste. J’ai sauvé la Guinée de la guerre civile. Les germes étaient là et j’étais conscient des conséquences humaines et matérielles incalculables. L’unité nationale et la paix civile étaient en danger.

« Je suis un légaliste. J’ai sauvé la Guinée de la guerre civile. Les germes étaient là et j’étais conscient des conséquences humaines et matérielles incalculables. »



LA : Pourtant, la Cour suprême avait examiné vos recours avant la proclamation définitive du scrutin…

CDD : Justement non. C’est regrettable. J’étais fondé sur ma victoire. Malgré nos recours, motivés par des preuves irréfutables de fraudes à grande échelle, les scènes de déplacements au forceps des communautés acquises à notre cause, les scènes de violences et de menaces de mort, la Cour suprême n’a pas jugé utile d’examiner ces nombreux cas. A ce niveau-là, j’ai été choqué par l’attitude de cette haute juridiction dont je suis respectueux.



LA : On soutient que votre alliance avec Sidya et Abbé Sylla vous a porté préjudice ?

CDD : Comment ça ? Je crois que Sidya, Abbé et les autres m’ont beaucoup apporté. Il suffit de jeter un coup d’œil sur les résultats pour s’en apercevoir. Que voulez-vous ? Quand l’adversaire fait ce qu’il veut, sans la moindre inquiétude... Nos partisans, croyez-moi, ont vécu une situation douloureuse et complexe durant cette élection. Nos adversaires, qui ont entretenu artificiellement cette tension aux relents ethniques entre les deux tours, ont inventé cette histoire d’empoisonnement alimentaire pour dénigrer la communauté peulh, dont le seul tort était de voter Cellou. On nous a mis à dos toutes les autres communautés du pays pour voter contre notre camp. Ni le pouvoir de transition, encore moins les institutions gouvernementales et judiciaires de l’Etat n’ont réagi.

LA : Vous doutez de la neutralité de l’ancien régime de transition, présidé par le général Sékouba Konaté ?

CDD : Les langues se sont déliées durant cette présidentielle sur fond de rumeurs et d’anecdotes. Sa position vis-à-vis du champ politique m’avait laissé dubitatif. Au regard des opérations de chasse à l’homme à Siguiri, des morts d’hommes et des destructions généralisées de biens appartenant aux communautés ethniques favorables à notre alliance, l’ex-président Sékouba et son ancien Premier ministre Jean Marie Doré n’ont ni condamné les actes, ni ouvert une enquête. C’était frustrant. Les fondements de l’unité nationale étaient en état de dégradation avancée, violant les principes de la république.



LA : Vous voulez dire que vous étiez victime d’un complot politique et militaire ?

CDD : Absolument. Depuis la mort du général Lansana Conté, j’étais devenu la cible du régime du capitaine Moussa Dadis Camara. On a cherché à me disqualifier dans la course présidentielle. C’était, si vous voulez, la formule « Tout sauf un Peulh au pouvoir ». Les hommes de Dadis ont lancé des opérations de représailles et d’intimidation contre ma personne. Un jour, manu militari, des soldats ont débarqué dans ma maison pour la fouiller. Ils ont dit qu’ils étaient à la recherche d’armes cachées qui seraient destinées à renverser le pouvoir. Dadis Camara a voulu me coller des audits. Après arrivent les événements du 28 septembre 2009. Là, j’ai échappé à une tentative d’assassinat. J’ai frôlé la mort ; puisqu’on m’a tiré une balle. A la suite de ces tragiques événements, je me suis retrouvé avec quatre côtes cassées. C’est le président sénégalais Abdoulaye Wade qui m’avait affrété d’urgence un avion médicalisé pour quitter Conakry. Les autorités avaient refusé que je quitte le pays. Grâce à l’intervention de Wade auprès de Dadis Camara, j’ai été autorisé à quitter le pays.



LA : Justement, où en est-on avec le dossier Dadis Camara au niveau de la Cour pénale internationale ?

CDD : Les choses avancent. Plusieurs hauts responsables de la CPI ont séjourné en Guinée et ont réitéré leur volonté de faire toute la lumière sur ces douloureux événements. Une liste de personnes mises en accusation existe. Après deux ans d’observations, le constat est sans appel. Car la juridiction guinéenne s’est avérée incapable ou incompétente de juger jusque-là l’affaire. A mon avis, dans de pareilles situations, c’est la CPI qui devrait juger les dossiers. Les Guinéens veulent savoir ce qui s’était réellement passé ce jour-là et voir juger les tortionnaires.



LA : Quel bilan tirez-vous des 100 jours du président Condé ?

CDD : J’avoue que je suis déçu. Le chef de l’Etat est à côté de la plaque. Les populations continuent de souffrir des maladresses qu’il pose depuis trois mois. Lui et son gouvernement ont sapé les libertés publiques, l’Etat de droit, la démocratie devant garantir la dignité des citoyens. J’attendais de ce régime des avancées démocratiques significatives, et non des actes qui menacent l’unité du pays. On n’a pas senti une politique de réconciliation nationale. Alpha Condé règne d’une main de fer. Les forces de police et militaires ont brutalisé et tiré des balles réelles sur mes militants qui étaient venus m’accueillir à l’aéroport après quatre mois d’absence. Des personnes innocentes, dont des enfants mineurs, sont en détention arbitrairement. Leur seul tort est d’avoir fait le déplacement pour accueillir leur leader. C’est absurde, indigne et triste pour notre démocratie.



LA : N’avez-vous pas peur des audits ?

CDD : Pas du tout. Avant ce nouveau régime, les autres avaient essayé de m’intimider. On a cherché à nuire à ma réputation quand j’étais aux affaires. A tout prix on veut créer des ardoises artificielles par-ci par-là. Depuis qu’on parle des audits, je n’ai pas reçu le rapport. Je souhaite que ces audits sortent. Je sais que je me suis imposé une rigueur dans la gestion des deniers publics dans les ministères que j’ai dirigés.



LA : Le président Wade est votre protecteur et parrain. Ce qui explique votre fréquent repli à Dakar ?

CDD : Le Sénégal est ma deuxième patrie. C’est ici que je me ressource. Mes liens avec ce pays sont forts et anciens. Ma famille est là. Je me sens à l’aise au Sénégal. J’ai des relations privilégiées avec le président Wade, qui est tout pour moi. Je viens souvent prendre ses conseils. Il est une fierté et une grande école pour le monde politique africain. C’est aussi lui qui m’a exfiltré de Conakry.



LA : Et l’affaire du port de Conakry qui oppose Bolloré à Getma ?

CDD : Ce dossier m’a indigné. Je ne comprends toujours pas cette décision de l’Etat de résilier le contrat de concession attribué à Getma. Toutes les compagnies avaient soumissionné, et Getma avait l’offre la mieux-disante par rapport à Bolloré. On chasse quelqu’un pour le faire remplacer unilatéralement par un ami. La justice française se prononcera sur ce dossier.



LA : Qu’est-ce que ça vous fait de recevoir les prix de l’OPAD à Lomé et le Cauri d’Or de la Paix à Dakar ?

CDD : Un sentiment de grande satisfaction. Ces distinctions qui viennent d’instances et d’organisations respectables me poussent à continuer d’œuvrer pour la paix en Afrique et dans le monde. A Lomé, j’ai reçu le Prix de l’Observatoire panafricain de la démocratie, et à Dakar j’ai reçu le Prix du Cauri d’Or de la Paix, décerné par le MEDS. Avant ces prix, je dois dire que j’ai reçu des lettres de félicitations de Ban-Ki-Moon, de Jean Ping de l’UA, et les hommages de Koffi Annan, qui souhaite me confier des missions internationales de médiation. Je compte ne pas prendre de poste fixe. Mais je reste disposé à faire des missions ponctuelles. Je reste au service de mon pays. Je lui dédie ces prix.



LA : L’après Alpha Condé joue-t-il en votre faveur ?

CDD : On verra. Je me consacre pour l’instant à mon parti (UFDG), qui totalise 48% des suffrages du pays. Des échéances électorales importantes nous attendent. Il faut qu’on s’ouvre davantage, corriger nos failles et restructurer le parti si nécessaire. Nous avons combattu l’ethnocentrisme, le tribalisme. C’est un parti à grande diversité ethnique et présent dans 38 circonscriptions du pays.


Source: Les Afriques

 

 


 
 
posté le 13/05/11

Conseil des ministres du 12 mai 2011

A l’ouverture des travaux, le conseil des ministres a loué l’initiative prise par le président de la République, chef de l’Etat, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, de réunir, pour la deuxième fois, le Conseil National Climat, en présence des personnalités tant nationales qu’internationales.

En effet, conformément aux engagements pris au Sommet de Copenhague en décembre 2009, à savoir, entre autres, amener le Gabon vers un développement à faible émission de carbone, élément du Gabon vert, notre pays doit à terme, élaborer son Plan national climat, en vue de participer à l’effet global de lutte contre les changements climatiques.

Le conseil des ministres se réjouit de ce que cette initiative soit soutenue par des puissances mondiales telles que les Etats-Unis et la France.

Aussi, le président de la République, chef de l’Etat invite-t-il l’ensemble des composantes de la Société à s’approprier cette problématique dans ce combat d’avant-garde, afin que notre pays devienne l’un des pionniers de la lutte susmentionnée.

Sur un tout autre plan, dans le souci de permettre aux chefs de missions diplomatiques et de postes consulaires ainsi qu’aux responsables des services centraux, de s’approprier la nouvelle vision de la politique extérieure du Gabon, contenue dans le Projet de Société « L’Avenir en Confiance », le président de la République, chef de l’Etat, don excellence Ali BONGO ONDIMBA a décidé de la tenue, à Libreville, du 11 au 15 Juillet 2011, de la Xème Conférence des Ambassadeurs avec pour thème central : « Pour une diplomatie au service du Gabon Emergent ».

AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

MINISTERE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT

Sur présentation du Ministre, le Conseil a adopté le projet de décret déterminant les conditions de dépôt et de publication des conventions collectives du travail.

Pris en application des dispositions de l’article 122 du code du travail, le présent texte dispose que les conventions collectives du travail sont applicables à partir du jour qui suit leur dépôt au greffe du Tribunal du Travail et à l’Inspection du Travail du ressort.

Elles font l’objet de publication sans frais au Journal Officiel de la République Gabonaise.

MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION ET DE LA DECENTRALISATION

Le conseil des ministres a adopté le projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la plate-forme nationale pour la Prévention et la Réduction des Risques de Catastrophe (PNPRRC).

Le PNPRRC est un mécanisme de coordination et d’orientation regroupant divers acteurs impliqués dans la réduction de risques de catastrophe, notamment les Administrations publiques sectorielles, les Organes de gestion de catastrophe, des Associations et Organisations Non Gouvernementales, la Société Nationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ainsi que les acteurs du Secteur privé.

La Plate-forme Nationale comprend :

• le Comité de Pilotage ; • la Coordination Nationale ; • le Secrétariat permanent ; • les Comités provinciaux.

MINISTERE DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT, LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, DE L’INTEGRATION REGIONALE, CHARGE DES DROITS DE L’HOMME

Le Ministre a présenté au Conseil qui l’a adopté, le projet de décret portant réorganisation de la Direction Générale des Archives Nationales, de la Bibliothèque Nationale et de la Documentation Gabonaise, en abrégé « DGABD ».

Pris en application des dispositions de la loi n° 20/2005, du 03 Janvier 2006, le présent texte comprend quatre (4) chapitres qui traitent respectivement :

de ses attributions ; de son organisation et fonctionnement ; des dispositions communes ; des dispositions diverses et finales.

S’agissant de ses attributions, la DGABD, rattachée au Secrétariat général du gouvernement, est chargée d’appliquer la politique du gouvernement en matière d’information documentaire, scientifique, technique, administrative et historique au niveau national.

Pour son fonctionnement, la Direction générale des archives nationales, de la bibliothèque nationale et de la documentation Gabonaise comprend :

La Direction des Archives Nationales ; la Direction de la Bibliothèque Nationale ; la Direction de la Documentation Gabonaise ; la Direction Technique ; la Direction des Personnels et des Moyens ; les Directions Provinciales, Départementales et Communales.

EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE

MINISTERE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DES LOISIRS

Le conseil a autorisé le ministre à organiser des concertations portant définition d’une politique du sport dans notre pays.

MINISTERE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME, DE L’ECOLOGIE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

Le Ministre a obtenu l’accord du Conseil pour procéder : à la normalisation de l’urbanisation, en partenariat avec le Ministère de l’Aménagement du Territoire ; et à l’adressage de la ville de Libreville, en collaboration avec la Mairie de Libreville.

MINISTERE DE LA SANTE, DES AFFAIRES SOCIALES, DE LA SOLIDARITE ET DE LA FAMILLE

Sur présentation du Ministre, le Conseil a approuvé :

La mise en place d’un Conseil d’Administration au sein de chacun des huit (8) Centres Hospitaliers Régionaux de notre pays ; le démarrage de l’analyse de situation du phénomène des enfants sans acte de naissance au Gabon, qui sera réalisée sur toute l’étendue du territoire pendant trois (3) mois, à compter du 16 Mai 2011.

Par ailleurs, le Ministre a sollicité et obtenu l’accord du Conseil pour l’organisation, le 15 Mai 2011, de la « Journée Internationale des Familles » ainsi que la célébration, le 29 Mai prochain, de la Fête des Mères sous le thème « La mère transmettrice de valeurs ».

A cet effet, les manifestations y relatives se dérouleront à Lambaréné (dans la Province du Moyen-Ogooué) et comprendront comme activités principales :

La décoration des mères de familles nombreuses ; l’organisation d’un cross ; l’octroi des layettes à l’Hôpital Albert SCHWEITZER.

MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, DE L’INNOVATION ET DE LA CULTURE

Le Conseil a marqué son accord au ministre pour la tenue : du 1er Conseil Scientifique de l’Ecole Doctorale Régionale qui aura lieu les 1er et 02 Juin 2011, à Franceville, dans la Province du Haut-Ogooué ; d’un Forum de cadrage général des partenaires « public-privé » pour une gouvernance universitaire innovante, qui aura lieu dans la deuxième quinzaine du mois de Juin, à Libreville.

MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE, CHARGE DE LA REFORME DE L’ETAT

Le Conseil a autorisé le Ministre à organiser la 12ème édition de la « Journée Africaine de l’Administration et du Service public », du 22 au 24 Juin 2011, à Libreville.

MINISTERE DES EAUX ET FORÊTS

Le Ministre a sollicité et obtenu du Conseil, l’accord pour : la tenue d’un Atelier Régional sur la transformation plus accrue du bois au Gabon, les 06 et 07 Juin 2011 ; l’organisation conjointe, du 05 au 11 Juin 2011, à Libreville, de la Semaine de l’Environnement et du lancement de l’Année Internationale des Forêts dont les thèmes portent respectivement sur : « Forêts : la Nature à votre service » et « Forêt pour la vie ».

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Madame le Ministre a fait au Conseil des Ministres, qui en a pris acte, le bilan d’étape des formations courtes et qualifiantes par alternance, avec pour objectifs, de former les jeunes déscolarisés et de leur faire acquérir un minimum de compétence en alternant systématiquement pratique et théorie, pour leur permettre d’exercer dans les Secteurs du Bois, Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) et de l’Agriculture.

Il en ressort que sur 600 apprenants au démarrage de l’opération, 580 jeunes ont été formés et sont aptes à assister un ouvrier dans l’exercice de son métier au sein des trois (3) secteurs susvisés.

AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES

Le conseil a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.

La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

ZONE FRANCHE DE L’ILE MANDJI

M. Mathieu NGOUNGOULOU, précédemment Commissaire Adjoint est remis à la disposition de son administration d’origine.

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DU TOURISME

DIRECTION GENERALE DES MARCHES PUBLICS

DIRECTION GENERALE

Directeur Général : Commissaire Général SOCKAT Jean Félix, Commissaire de l’Air, confirmé.

Directeur Général Adjoint : M. MBIKA Camille, Inspecteur Central du Trésor, confirmé.

Secrétaire Particulière du Directeur Général : Mme LENDOYE Justine épouse LEMAMI, Diplômée de l’Ecole de l’Intendance des Forces Armées Royales du Maroc.

Chargés d’Etudes : Mme SIGATADY Pamela, Administrateur Civil, confirmée : M. ATANA N’DALY Juste Rock, Master Managent des Projets, confirmé ; M. MABOUNA KOUASSI, DEA en Sociologie, Economie et Social.

DIRECTION TECHNIQUE

Directeur Technique : M. ASSELE NTIMI Igor, Ingénieur des T. P, confirmé.

Chef de Service de la Normalisation et des Contrôles Techniques : M. MBIRA Pamphile, Ingénieur des TP, confirmé.

Chef de Service des Moyens Informatiques et des Nouvelles Technologies de l’Information : M. NDIADE BOUROUBOU BEN OUMAR, Ingénieur Informaticien, confirmé.

Chargés d’Etudes : M. EDZANG Raphaël, diplômé de l’IEF, confirmé ; Mme AKOMA NDONG Stéphanie Ida épouse MBOUMBA, diplômé de l’IEF, confirmé ; Mme DONA Rose Stella Alida, Ingénieur des TP, confirmé ; Mme AMOUDJI NDISSI Mariette, diplômée en audit Finances, confirmée ; M. OTHA NGALI Jocelyn, Ingénieur Mécanique, confirmé ; Mme MENGUE OBOUNOUI Nadine, Maîtrise en Science de Gestion, confirmée ; M. LEGNONGO Ben Constant, Ingénieur Bâtiment et Génie Civil, confirmé ; Mme MOUCKONGA Marie Gabrielle, Diplômée en Gestion d’Exploitation Agricole, confirmée ; M. ROUMAYNE Antoine, Informaticien, confirmé ; M. NEMBE Jean Patrice Junior, Ingénieur des TP, confirmé ; Mme NZE MEFANE Alice épouse ELLA NGUEMA, Ingénieur Agronome, confirmé ; Mme MOUSSAVOU Reine Lydie, DESS en Gestion d’Entreprise ; M. ENGUINGORI KASSIBI, Urbaniste.

DIRECTION JURIDIQUE

Directrice Juridique : Mme NZAMBA MAVIOGA Suzette, diplômée en droit, confirmée.

Chef de Service du Secrétariat Technique de la Commission Nationale des Marchés Publics : M. MOUENDJI Kenny, diplômé de l’IEF, confirmé.

Chargés d’Etudes : M. MBIAME ADZOGOBO Dany Narcisse, diplômé de l’IEF, confirmé ; M. BONGO Rodrigue, diplômé de l’IEF, confirmé ; M. NGONGA Bastide, dipômé de l’ENA, confirmé ; Mme NDONGO Carole, diplômée en gestion, confirmée ; Mme MOUNGUENGUI Lauris Gaëlle, diplômée de l’IEF, confirmée ; Mme MOURIMA Létitia, diplômée de l’EPCA, confirmée ; Mme NGOUA OBIANG Ghislaine, diplômée de l’IEF, confirmée ; Mme BABONGUI Brigitte, diplômée en Ressources Humaines, confirmée.

DIRECTION ADMINISTRATIVE ET DES MOYENS

Directeur Administratif et de Moyens : M. NDONGO Jean Serge, diplômé de l’IEF en remplacement de M. ENGANDJI Jean.

Chef de Service du Personnel et des Moyens : M. MAYI Sosthène, diplômé de l’ENA, en remplacement de Mme AVOME OKOME Durance.

Chef de Service Courrier, de la Documentation de l’Information et de la Communication : M. DOUCKA LOUEMBET Guerric Bichou, Master II en Economie Appliquée.

Chargés d’Etudes : Mmes BONGA BAKISSI Georgette, diplômée en Economie, confirmé ; ENGOGHO NGAYILA Pamela, confirmée ; MOUANDJOURI KENGUE Mirabelle, diplômée de l’ENA, confirmée.

MINISTERE DE LA SANTE, DES AFFAIRES SOCIALES, DE LA SOLIDARITE ET DE LA FAMILLE

CABINET DU MINISTRE

Directeur de Cabinet : M. NGWA EMANE, Ingénieur génie civil.

Chef de Cabinet : M. NGOYI Dieudonné, Professeur de lycées et collèges.

Secrétaire Particulière du Ministre : Mme KENGUE Nelly Elvire, Assistante de Direction.

Secrétaires de Cabinet : Mmes : KOMBA MBADA Aline ; MINANGA Aline Pélagie.

Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme KANGA MOUBOUELI Gisèle, Secrétaire de Direction.

Chef du Protocole : M. NZENGUE Jérémie, Professeur de lycées et collèges.

Aide de Camp : Maréchal des logis Avélain MOUELE.

Attaché de Presse : M. KOUSSOU Dieudonné Désiré.

Chargés de Missions : Mmes : NYANGUI Florence ; BABOUTSI Marie ; BISSIEME Thérèse ; M. MOUELE MOUBELE Cyprien.

Chauffeur Particulier du Ministre : M. MOUANDZA Steeve.

MINISTERE DES TRANSPORTS

DIRECTION GENERALE DES TRANSPORTS TERRESTRES

Directeur Général : M. OKOMBA MBOUROU Jonas.

Directeur Général Adjoint 1 chargé de l’Informatique et des examens du permis de conduire : M. OBOUNOU Florent.

Directeur Général adjoint 2 chargé de la Réglementation et des Inspections Provinciales : Mme LOUPDY MATIGA Clémence.

DIRECTION DE LA CIRCULATION ROUTIERE ET DU CONTROLE TECHNIQUE

Directeur : M. BIBOUNDZA PANGO Jean Bernard.

Chef de Service de la Circulation Routière : M. DJIBANDA François.

DIRECTION DES TRANSPORTS ROUTIERS

Directeur : M. NDONG NTOUTOUME Martin.

Chef de Service des Transports de Marchandises : Mme ANGUILE MADOLA.

DIRECTION DES LIAISONS INTERMODALES ET DES STATISTIQUES

Directeur : M. MIHINDOU MABOUNDOU Gervais.

Chef de Service Informatique : M. NTOUTOUME ENGONE Marc Landry, Ingénieur Statisticien Economiste.

Chef de Service Administratif et Financier : Mme OGOULA Nadine Mireille, Administrateur Economique et Financier.

DIRECTION GENERALE DE LA MARINE MARCHANDE

Directeur Général : Mme NGINGONE Clotilde, Administrateur des Affaires Maritimes.

Directeur Général Adjoint 1 : M. Christian BIGNOUMBA FERNANDES.

Directeur Général Adjoint 2 : Lieutenant Colonel ALLYNOH MOUENZI-MOUENZI.

DIRECTION GENERALE DE LA SECURITE ROUTIERE

Directeur Général : Lieutenant Colonel DZIMEZE MBA Jean, confirmé.

Directeur Général Adjoint 1 : M. NTSAGUI Léandre.

Directeur Général Adjoint 2 : Commandant de Police NZAMBA Aurélie épouse MOUSSAVOU.

DIRECTION CENTRALE DU PERSONNEL

Directeur : Mme AYIVEGHE Nicole.

 

Source: Agence Gabonaise de Presse ( AGP)

 


 
 
posté le 13/05/11

Comment Ben Laden envoyait ses e-mails sans Internet

Les services secrets américains disposent du plus grand arsenal informatique du monde, et des meilleurs moyens d'espionnage, mais ils n'ont jamais réussi à trouver la trace d'Oussama Ben Laden sur Internet. Conscient d'être traqué aussi dans le monde virtuel, ce dernier avait mis en place un stratagème d'une simplicité déconcertante, mais très efficace.

Comme le note l'agence Associated Press (AP), qui tient ses informations d'officiels américains, Oussama Ben Laden écrivait ses messages sur son ordinateur mais n'avait pas de connexion à Internet dans la maison où il vivait. Il s'appuyait donc sur des personnes de confiance, qui transportaient ses messages sur une clé USB, jusqu'à un cybercafé où ils copiaient-collaient les textes et les envoyaient par e-mail. Ces messagers en profitaient pour copier tout message entrant sur la clé USB, pour rapporter son courrier virtuel à Oussama Ben Laden, qui ne quittait pas sa maison d'Abbottabad.

Des dizaines de milliers de documents

Cette pratique très discrète a protégé le leader terroriste des grandes oreilles de Washington. Mais paradoxalement, elle pourrait désormais beaucoup nuire à al-Qaida. Les membres du commando qui a exécuté Oussama Ben Laden ont retrouvé des centaines de clés USB dans la maison. Toute la correspondance de l'ex-numéro 1 de l'organisation terroriste est archivée et va être exploitée, par la CIA notamment. Il y aurait selon AP des dizaines de milliers de documents, ainsi que des noms et des coordonnées des contacts de Ben Laden.

La méthode comportait plusieurs inconvénients, dont le fait que les intermédiaires avaient accès à l'ensemble des messages. La lenteur du processus, dont on ne connaît pas exactement le rythme, pourrait aussi avoir été un handicap pour l'organisation terroriste. Difficile en tout cas de comprendre pourquoi Oussama Ben Laden avait conservé toutes ces archives, qui pourraient mettre en péril son organisation, alors qu'il aurait pu détruire au fur et à mesure les supports de stockage. Ou au moins essayer de supprimer les données. Mais une simple suppression n'aurait pas été suffisante, puisqu'il est souvent possible de retrouver des informations qui ont été effacées, voire par dessus lesquelles d'autres données ont été copiées. L'exploitation de cette masse de données inespérée devrait prendre des mois. Les historiens y auront peut-être, un jour, accès.

 

Source: Lepoint

 


 
 
 

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