Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 03/05/13

Gabon: Communiqué final du conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2013

 

 

 

 

 

L’intérêt de ces assises vise invariablement et irrévocablement la concrétisation de grands desseins prescrits dans le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) dont les principaux se résument par :

 

  • le développement harmonieux et durable de notre pays, créant ainsi la richesse ;
  • l’amélioration des conditions de vie des populations, tout en réduisant la pauvreté et les inégalités sociales dans la paix, la sérénité, la concorde et la justice ;
  • le rayonnement de notre pays qui doit demeurer attrayant et digne d’envie.

Le Conseil des Ministres s’est réjoui de l’engagement manifeste des femmes pour les activités agricoles dans le cadre de la célébration de la Journée Nationale de la Femme dont le thème portait sur « L’Agriculture ».

 

A cet effet, le Conseil des Ministres s’est félicité de la détermination des plus hautes autorités de l’Etat dans la mise en œuvre des mesures d’accompagnement et d’encouragement pour le retour à la terre, terre nourricière, afin de contribuer à la sécurité alimentaire pour que le Gabon Vert devienne une réalité.

 

Dans le même sillage et répondant à une invitation officielle de Sa Majesté Le Roi Mohamed VI du Maroc, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a effectué une visite de travail au Maroc dans la ville de Meknès, terreau par excellence de la culture oléicole et la production d’huile d’olive aux fins de prendre part au Salon International de l’Agriculture du Maroc (SIAM).

 

A cette occasion, notre pays le Gabon a fait montre d’une originalité typique, dans le cadre du Salon International de l’Agriculture du Maroc (SIAM), par l’étalage de ses richesses dans un pavillon qui lui a été réservé.

 

Aussi, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a-t-il décliné son ambition découlant du pilier Gabon Vert pour la valorisation du potentiel agricole adapté aux besoins de nos populations et a fait la promotion de nos terres fertiles et du marché gabonais porteur, ouvert et offert aux Investisseurs Marocains.

 

Le Plan Stratégique Sectoriel de l’Agriculture, perçu unanimement par les acteurs essentiellement féminins et Investisseurs Marocains du monde agricole comme une feuille de route sur la base de laquelle le Gabon et le Maroc peuvent asseoir et bâtir une Coopération Sud-Sud, s’appuyant sur le Plan Maroc Vert dont le pragmatisme, le réalisme et la réussite sont incontestables.

 

Le « prix du mérite » dénommé Ali BONGO ONDIMBA a été décerné au Président de la République Gabonaise pour la qualité de l’ambition déclinée dans le Plan Sectoriel de l’Agriculture et le programme Gabon Bleu.

 

Sur un tout autre plan et sur invitation du Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale, Son Excellence Idriss DEBI ITNO, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président en exercice de la Communauté Monétaire des Etats d’Afrique Centrale, a pris part à un Sommet des Chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) à Ndjaména au Tchad.

 

A l’issue des travaux, le Conseil National de Transition (CNT), dispose de la plénitude du pouvoir législatif. Il est chargé de préparer le projet de Constitution à soumettre au suffrage populaire.

 

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement réitèrent leur totale confiance au Comité de Suivi de l’Accord de Libreville sous l’égide de Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo.

 

Le Sommet a adopté une feuille de route relative à la composition et au fonctionnement du Conseil National de Transition (CNT) et un document comportant des éléments pour l’élaboration d’une autre feuille de route pour la transition en République Centrafricaine (RCA).

 

EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE

 

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, DE LA FRANCOPHONIE, CHARGEE DU NEPAD ET DE L’INTEGRATION REGIONALE

 

Le Conseil des Ministres a marqué son accord aux demandes d’agréments de leurs Excellences :

 

  • Monsieur Hisham Fathy Mohamed MOSTAFA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Arabe d’Egypte près la République Gabonaise, avec résidence à Libreville ;
  • Monsieur Ram MANOHAR, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de l’Inde près la République Gabonaise, avec résidence à Kinshasa en République Démocratique du Congo ;
  • Monsieur Arvind MAHESHWARI, en qualité de Consul Honoraire du Gabon à Mumbai en Inde.

 

MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DE LA COMMUNICATION ET DE LA POSTE

 

Madame le Ministre a informé le Conseil des Ministres, qui en a pris note, de la célébration de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse, du 02 au 03 Mai 2013, à l’Auditorium Maison Georges RAWIRI, sous le thème : « Parler sans crainte – assurer la liberté d’expression dans tous les médias ».

MINISTERE DES EAUX ET FORETS

 

Le Conseil des Ministres a marqué son accord au Ministre pour la célébration, du 11 au 12 Mai 2013, de la « Journée Mondiale des Oiseaux Migrateurs » sous le thème : « Travailler en réseau pour les oiseaux migrateurs ».

 

MINISTERE DE LA FAMILLE ET DES AFFAIRES SOCIALES

 

Le Conseil des Ministres a approuvé la célébration dans la province de l’Estuaire, de la fête des mères, qui aura lieu le Dimanche 26 Mai 2013.

L’édition de cette année a pour thème : « La mère face aux défis actuels de notre société, cas des mères chefs de famille et économiquement faibles  ».

A cet effet, les activités prévues sont les suivantes :

 

  • une causerie/débat sur le thème de la journée ;
  • un renforcement de capacités matérielles des mères chefs de famille économiquement faibles.

 

AU TITRE DES MISSIONS – SEMINAIRES – CONFERENCES

 

MINISTERE DES EAUX ET FORETS

 

Le Ministre a sollicité et obtenu du Conseil des Ministres, l’accord pour la tenue à Libreville de deux (2) ateliers dont l’objectif global est la présentation du Plan d’Actions National de Lutte contre l’Exploitation Forestière Illégale dans les Provinces du Woleu-Ntem et de l’Ogooué Ivindo, notamment à Oyem et à Makokou. Ces deux (2) rencontres seront précédées par un atelier national sur le lancement du Plan d’Actions National de Lutte contre l’Exploitation Forestière Illégale, le 15 Juin 2013, à Libreville.

 

Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.

La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.

 

 

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :

 

MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT

 

CABINET DU MINISTRE

 

-        Conseiller Chargé de la Protection de l’Enfance, de la Planification Stratégique et de la Prospective en Matière de Ressources Humaines : Mme AÏLA NGOUONI Maryse, née DUBOZE.

 

-        Conseiller Chargé des Questions Administratives : M. BOULOUPI Jean Julien.

 

M. MOUNDZIEOUD KOUMBA Louis Claude, précédemment conseiller en Communication  est remis à la disposition de son administration d’origine.

 

 

MINISTERE DE LA SANTE

 

CABINET DU MINISTRE

 

-        Conseiller Chargé de la Qualité des Soins et des Questions Médicales : DrANTCHOUEY épouse AMBOURHOUET BIGMANN Anne Marie Françoise, précédemment Directeur des Affaires Médicales au Centre Hospitalier Universitaire d’Angondjé.

 

DIRECTION GENERALE DE LA SANTE

 

-        Directeur Général Adjoint 1 de la Santé : Dr NGOMO Jean Juste, précédemment Directeur de la Réglementation et de la Qualité des Soins, en remplacement du Professeur NGUEMA MVE Raymond.

 

-        Directeur Général Adjoint 2 de la Santé : M. ROTIMBO Alain Charles.

 

-        Directeur de la Réglementation et de la Qualité des Soins : Dr ONDO EYENE Catherine, précédemment Inspecteur Général Adjoint de la Santé.

 

DIRECTIONS REGIONALES DE SANTE

 

-        Directeur Régional de Santé Libreville/ Owendo : Dr NZENGUE Antoine, en remplacement du Dr ANTIMI Jonasse Solange épouse NDEMBI.

 

-        Directeur Régional de Santé du Moyen Ogooué : M. NGOMBI Gilbert.

 

-        Directeur Régional de Santé de la Ngounié : Dr MAKAYA Nigel.

 

-        Directeur Régional de Santé de la Nyanga : M. NSANG SALLA Louis.

 

-        Directeur Régional de Santé de l’Ogooué-  Maritime : Dr BEKALE ELOQUET Pamphile.

 

-        Directeur Régional de Santé du Woleu-Ntem : Dr GUIKOUMBI René.

 

CENTRES DE SANTE

 

Médecins Chefs des Centres de Santé :

 

-        Centre de Santé de Nzeng-Ayong : Dr BESSAYI FOUMANGOYE Pierre, en remplacement du Dr MBOUGHE NDONG Françoise.

 

-        Centre de Santé de la Peyrie : Dr OGOULIGUENDE Gisèle épouse MIBINZOU, en remplacement du Dr MAKAYA Nigel Igor.

 

-        Centre de Santé d’Awendjé : Dr MBOUGHE NDONG Françoise, précédemment en service au centre de Santé de Nzeng-Ayong.

 

-        Centre de Santé Communautaire d’Owendo : Dr ALLOGNON MAHOUTONDJI Christian, en remplacement du Dr BOUBINDJI Armel.

 

-        Centre de Santé de Lalala : Dr ATSAME EBANG, précédemment en service au Centre Hospitalier Régional de Port-Gentil, en remplacement du Dr MINTO’O NTOUGOU Ernest Junior.

 

-        Centre de Santé Maternelle et Infantile d’Akébé : Dr TSOUBOU MAGAMBOU Diane, précédemment en service au Centre de Santé de Louis.

 

 

-        Centre de Traitement Ambulatoire-CHUL : Dr NSI Alexandrine Sylvie.

 

-        Centre de Santé  Urbain de Makokou : Dr BITEGHE Bernard.

 

CENTRES MEDICAUX

 

Médecins Chefs des Centres Médicaux :

 

-        Centre Médical de Léconi : Dr NZAMBA NZAMBA Luc.

 

-        Centre Médical de Moanda : Dr MOUPIGA Priscille.

 

-        Centre Médical de Fougamou : Dr MBIKOU Achille.

 

-        Centre Médical de Ndendé : Dr DYATT-A-MAYOMBO Kévin Cédric.

 

-        Centre Médical de Mimongo : Dr DAFFE Modibo.

 

-        Centre Médical de Mitzic : Dr MALANDA Jean Pierre.

 

-        Centre Médical de Minvoul : Dr IBIATSI Dieudonné.

 

PROGRAMMES NATIONAUX

 

Programme National de Lutte Contre le Paludisme

 

-        Directeur : Dr SAFIOU Abdoul Razack, Médecin en Santé Publique, en remplacement du Dr NZENGUE Etienne.

 

Programme National de Santé Maternelle et Infantile

 

-        Directeur : Dr ANTIMI Jonasse Solange épouse NDEMBI, précédemment Directeur de la Région Sanitaire Libreville/Owendo, en remplacement du Dr Yolande NZAME épouse VIERIN.

 

INSPECTIONS GENERALES

 

INSPECTION GENERALE DES SERVICES

 

-        Inspecteurs :

 

·       Mme NZENZE Antoinette.

 

MM.

 

·       ATSOUGOU Jean Baptiste ;

·       NZIKOKO LOBA Jean ;

·       OYONE BEKALE Etienne.

 

INSPECTION GENERALE DE LA SANTE

 

-        Inspecteur Général : Professeur NGUEMA MVE Raymond, précédemment Directeur Général Adjoint 1 de la Santé.

 

-        Inspecteur Général Adjoint : Dr NZIENGUI MAKITA Daniel, précédemment Directeur Régional de la Santé, en remplacement du Dr ONDO EYENE Catherine.

 

 

-        Inspecteurs Centraux, Chefs de Division :

 

·       Dr BINGOURE Jean Martin, Chef de Division Médecine.

 

·       Dr  BIDONA Bernadette, Chef de Division Pharmacie.

 

·       Dr ABEKE Marc, Pharmacien, Chef de Division Laboratoire.

 

·       Mme NGOLET Chantal épouse BOUHOUAMA, Chef de Division Formation.

 

·       Mme DJEKELE NKOLO Octavie épouse RAOUF, Chef de Division Réglementation et Législation.

 

·       M. SAMEDI Gilbert, Chef de Division Génie Sanitaire et Hygiène Publique.

 

-        Inspecteurs Centraux :

 

·       Dr MENDENE MOZOGO Joseph ;

·       Dr BIYOGHO OBAME Grégoire ;

·       Mme ADA ENI Denis épouse LORIOT ;

·       Dr SOSSA SIMAWANGO.

 

INSPECTIONS REGIONALES DE SANTE

 

-        Inspecteur de la Région Sanitaire de l’Estuaire : Dr ABOGHE MENGOME Damas.

 

-        Inspecteur de la Région Sanitaire du Sud-Est (Haut-Ogooué) : M. ECKEMBE KOUMANGOYE Mathurin.

 

-        Inspecteur de la Région Sanitaire du Sud (Nyanga) : M. MOMBO DITSOGA Jean Grégoire, précédemment Directeur Général Adjoint des Ressources Humaines.

 

-        Inspecteur de la Région Sanitaire de l’Ogooué-Maritime : M. MPIGA Alain.

 

-        Inspecteur de la Région Sanitaire du Nord (Woleu-Ntem) : M. ABESSOLO MENGUE Prosper.

 

 

CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE LIBREVILLE

 

DIRECTION GENERALE

 

-        Directeur Général Adjoint 1 : M. ANGOUE NKOGHE David Nestor.

 

-        Directeur Général Adjoint 2 : Dr MAKAYA Augustine Paulette, précédemment Directeur des Affaires Médicales du CHUL, en remplacement de Mme MOUNGUENGUI Gisèle.

 

-        Directeur des Affaires Médicales : Mme MOUANGUE Gertrude épouse MINSO.

 

-        Directeur Technique : M. IBANDOU Ludovic.

 

CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE D’ANGONDJE

 

INSTITUT DE CANCEROLOGIE

 

-        Directeur : Professeur BELEMBAOGO Ernest.

 

HOPITAL UNIVERSITAIRE D’ANGONDJE

 

DIRECTION DES AFFAIRES FINANCIERES

 

-        Directeur : Mme OVONO BETOE Chantal.

 

DIRECTION DES AFFAIRES MEDICALES

 

-        Directeur : Professeur ATEGBO Simon.

 

CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE D’OWENDO

 

DIRECTION GENERALE

 

-        Directeur Général : M. MATSOUPA Aimé Christian.

 

-        Directeur Général Adjoint : Professeur MWANYOMBET OMPOUNGA Lucien.

 

-        Directeur des Affaires Médicales : Dr MAMBANA Clément.

 

-        Directeur des Ressources Humaines : Mme ELAGA Joséphine.

 

 

HOPITAL DE LA COOPERATION SINO-GABONAISE DE LIBREVILLE

 

-        Directeur Général : Mme MOUNGUENGUI Gisèle, précédemment Directeur Général Adjoint 2 du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville, en remplacement de M. MBOUMBA Paul Timothée II.

 

HOPITAL SPECIALISE DE NKEMBO

 

-        Directeur  Administratif et Financier : M. BOUSSAMBA MABIKA Jean Marie.

 

SERVICE D’AIDE MEDICALE D’URGENCE

 

-        Directeur : Dr SOAMI Vladimir.

 

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION ET D’ACTION SOCIALE ET SANITAIRE

 

-        Directeur Général : M. KEBA MOUKOUMI Anasthase, en remplacement de M. ASSONGO Léonard.

 

-        Secrétaire Général : M. EGNINA NDOMBI Dieudonné.

 

CENTRE HOSPITALIER REGIONAL AMISSA BONGO DE FRANCEVILLE

 

-        Directeur des Affaires Médicales : Dr MOTELE TSIBA Jean.

 

-        Directeur des Soins Infirmiers : Mme NTSAME Flavienne.

 

 

CENTRE HOSPITALIER REGIONAL GEORGES RAWIRI DE LAMBARENE

 

-        Directeur Général : M. MBOUMBA Paul Timothée II, précédemment Directeur de l’Hopital de la Coopération Sino-Gabonaise de Libreville, en remplacement de M. MOMBO MOUNGUENGUE Edouard.

 

CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE MOUILA

 

-        Directeur des Affaires Médicales : Dr NZENGUE-A-KASSA  Youssouf.

 

-        Directeur des Soins Infirmiers : Mme NDZOUBA Julienne.

 

CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE TCHIBANGA

 

-        Directeur Général : M. BOUNANG POMBA Yves Armand.

 

CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE MAKOKOU

 

-        Directeur Général : M. BOUDAMA MADIYA Bernard.

 

CENTRE HOSPITALIER REGIONAL PAUL MOUKAMBI DE KOULA-MOUTOU

 

-        Directeur des Affaires Médicales : Dr EDOU Apollinaire.

 

-        Directeur des Soins Infirmiers : Mme MOUMBANGOU Félicité.

 

CENTRE HOSPITALIER REGIONAL D’OYEM

 

-        Directeur Général : M. MOMBO MOUNGUENGUE Edouard, précédemment Directeur du Centre Hospitalier Régional Georges RAWIRI de Lambaréné, en remplacement de M. OYONO BEKALE Etienne.

 

-        Directeur des Affaires Médicales : Dr NGUEMA MENIE.

 

                                       FIN.

 

Source: Gouvernement

 


 
 
posté le 29/04/13

Santé: Vaccination, 10 idées fausses à corriger

  

  

 

Idée fausse n°1: L’amélioration de l’hygiène et de l’assainissement feront disparaître les maladies – les vaccins sont inutiles. FAUX

Les maladies contre lesquelles nous pouvons nous faire vacciner réapparaîtront si nous mettons fin aux programmes de vaccination. Même si une meilleure hygiène, le lavage des mains et l’eau potable contribuent à protéger les populations contre les maladies infectieuses, de nombreuses infections peuvent encore se propager, quel que soit notre degré de propreté. Si les gens ne sont pas vaccinés, des maladies devenues rares, telles que la poliomyélite et la rougeole, ressurgiront rapidement.

Idée fausse n°2: Les vaccins ont des effets secondaires nocifs à long terme qui ne sont pas encore connus. La vaccination peut même être mortelle. FAUX

Les vaccins sont très sûrs. La plupart des réactions vaccinales sont habituellement mineures et passagères, un bras douloureux ou une légère fièvre par exemple. Les manifestations post-vaccinales graves sont extrêmement rares et elles font l’objet d’un suivi et de recherches approfondies. Vous courez un risque beaucoup plus grand si vous contractez la maladie évitable par la vaccination que si vous vous faites vacciner contre celle-ci. Par exemple, dans le cas de la polio, la maladie peut entraîner la paralysie; la rougeole peut provoquer une encéphalite ou la cécité, et certaines maladies évitables par la vaccination peuvent même être mortelles. S’il est vrai qu’un seul cas de dommage grave ou de décès dû à un vaccin est toujours un cas de trop, il n’en reste pas moins que les avantages de la vaccination dépassent largement les risques et, sans les vaccins, beaucoup, vraiment beaucoup plus de dommages et de décès seraient à déplorer.

Idée fausse n°3 : Le vaccin combiné contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche et le vaccin contre la poliomyélite sont responsables du syndrome de mort subite du nourrisson. FAUX

Il n’existe pas de lien de cause à effet entre l’administration de ces vaccins et la mort subite du nourrisson. Toutefois, ces vaccins sont administrés à un âge où les bébés peuvent être frappés par le syndrome de mort subite du nourrisson (MSN). En d’autres termes, les décès par MSN survenant après la vaccination sont une coïncidence et se seraient produits même si le nourrisson n’avait pas été vacciné. Il est important de ne pas oublier que ces quatre maladies sont potentiellement mortelles et que les nourrissons qui n’ont pas été protégés contre celles-ci par la vaccination courent un risque de décès ou d’incapacité grave.

Idée fausse n°4: Les maladies évitables par la vaccination sont quasiment éradiquées de mon pays, aussi il n’y a pas de raison de se faire vacciner. FAUX

Bien que les maladies évitables par la vaccination soient devenues rares dans de nombreux pays, les agents infectieux qui en sont responsables continuent à circuler dans certaines parties du monde. Dans un monde hautement interdépendant, ces agents peuvent passer les frontières et infecter quiconque n’est pas protégé. En Europe occidentale par exemple, depuis 2005, des flambées de rougeole ont frappé les populations non vaccinées en Allemagne, en Autriche, en Belgique, au Danemark, en Espagne, en France, en Italie, en Suisse et au Royaume-Uni. Aussi les principales raisons de se faire vacciner sont, d’une part, se protéger soi-même et, d’autre part, protéger les personnes qui nous entourent. La réussite des programmes de vaccination, comme la réussite des sociétés, dépend de la coopération de chaque individu pour assurer le bien-être de tous. Nous ne devons pas compter sur les personnes qui nous entourent pour arrêter la propagation d’une maladie ; nous avons aussi, chacun d’entre nous, notre rôle à jouer.

Idée fausse n°5: Les maladies infantiles évitables par la vaccination font simplement partie des désagréments de la vie. FAUX

Il ne faut pas considérer les maladies évitables par la vaccination comme des «désagréments de la vie». Les maladies telles que la rougeole, les oreillons et la rubéole sont des maladies graves qui peuvent entraîner de sérieuses complications à la fois chez les enfants et chez les adultes, parmi lesquelles la pneumonie, l’encéphalite, la cécité, la diarrhée, les infections auriculaires, le syndrome de rubéole congénitale (si une femme est infectée par la rubéole en début de grossesse), et la mort. Toutes ces maladies et les souffrances qui leur sont associées peuvent être évitées grâce aux vaccins. A défaut de vaccination contre ces maladies, les enfants sont inutilement vulnérables.

Idée fausse n°6: Donner à un enfant plus d’un vaccin à la fois peut augmenter le risque d’effets secondaires néfastes, et surcharger son système immunitaire. FAUX

Les données scientifiques montrent que l’administration de plusieurs vaccins en même temps n’a aucun effet néfaste sur le système immunitaire de l’enfant. Les enfants sont exposés chaque jour à plusieurs centaines de substances exogènes qui déclenchent une réponse immunitaire. Le simple fait de consommer de la nourriture introduit dans l’organisme de nouveaux antigènes, et nombreuses sont les bactéries qui vivent dans la bouche ou le nez par exemple. Un rhume banal ou une affection de la gorge exposera l’enfant à un nombre d’antigènes beaucoup plus important que les vaccins. Les principaux avantages de l’administration de plusieurs vaccins en une seule fois sont le nombre plus limité de consultations, qui permet d’économiser temps et argent, et de plus grandes chances pour les enfants de recevoir les vaccinations recommandées à temps. En outre, lorsqu’il est possible de bénéficier d’une vaccination combinée, par exemple contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, cela signifie moins d’injections.

Idée fausse n°7: La grippe est juste gênante, et le vaccin n’est pas très efficace. FAUX

La grippe est beaucoup plus qu’une simple gêne. C’est une maladie grave qui tue de 300 000 à 500 000 personnes chaque année dans le monde. Les femmes enceintes, les jeunes enfants, les personnes âgées à la santé médiocre et toute personne atteinte d’une affection chronique, telle que l’asthme ou une cardiopathie, courent un risque plus élevé d’infection grave et de décès. La vaccination des femmes enceintes présente l’avantage supplémentaire de protéger leurs nouveau-nés (il n’existe actuellement pas de vaccins pour les bébés de moins de six mois). La vaccination offre une protection contre les trois souches de la maladie ayant la plus forte prévalence au cours d’une saison donnée. C’est le meilleur moyen de limiter vos risques de contracter une mauvaise grippe et de la transmettre à d’autres personnes. Éviter la grippe signifie éviter des coûts médicaux supplémentaires et les pertes de revenus dues aux jours d’absence professionnelle ou scolaire.

Idée fausse n°8: Mieux vaut s’immuniser par la maladie que par les vaccins. FAUX

Les vaccins agissent sur le système immunitaire et entraînent une réponse immunitaire semblable à celle produite par l’infection naturelle, mais ils ne provoquent pas la maladie et ne font pas courir à la personne immunisée le risque de complications éventuelles. À l’inverse, le prix à payer pour obtenir cette immunité par une infection naturelle peut être un retard mental, dans le cas de l’Haemophilus influenzae de type b (Hib); des malformations congénitales, dans le cas de la rubéole; un cancer du foie, dans le cas du virus de l’hépatite B; ou la mort, dans le cas de la rougeole.

Idée fausse n°9: Les vaccins contiennent du mercure, qui est dangereux. FAUX

Le thiomersal est un composé organique contenant du mercure qui est ajouté à certains vaccins comme agent conservateur. C’est l’agent conservateur le plus fréquemment utilisé pour les vaccins qui se présentent en flacons multi-doses. Il n’existe aucune donnée probante attestant que la quantité de thiomersal utilisée dans les vaccins représente un risque pour la santé.

Idée fausse n°10: L’autisme est causé par les vaccins. FAUX

Il s’est avéré que l’étude de 1998 qui avait soulevé de nombreuses inquiétudes quant à la possibilité d’un lien entre le vaccin antirougeoleux-antiourlien-antirubéoleux (ROR) et l’autisme, comportait de graves irrégularités et la revue qui avait publié cet article l’a ensuite retiré. Malheureusement, la publication de cet article avait semé un vent de panique et conduit à une chute des taux de vaccination puis, en conséquence, à des flambées des maladies visées. Aucune corrélation n’a pu être établie entre le vaccin ROR et l’autisme ou les troubles

 


 
 
posté le 29/04/13

Madagascar: Présidentielle, des Candidats à problème

 

Le dépôt des candidatures à la présidentielle a pris fin, dimanche 28 avril. La Cour électorale spéciale doit statuer sur un nombre record de 49 dossiers. Et publier d’ici à la fin de la semaine la liste de ceux qui ont été validés. Un travail qui s’annonce laborieux.

 

Les huit magistrats de la Cour électorale spéciale (CES) ne vont sans doute pas beaucoup dormir cette semaine. Leur mission : examiner les 49 dossiers déposés par les prétendants à l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu le 24 juillet. Plusieurs d’entre eux risquent de ne pas satisfaire aux conditions prévues par la loi.

 

Le texte relatif à l’élection du premier président de la Quatrième République prévoit notamment que tout candidat doit « résider physiquement » à Madagascar « depuis au moins six mois » avant la clôture du dépôt des candidatures.

 

Ratsiraka, Ravalomanana : deux candidatures fragiles

 

Une condition qui pourrait poser problème à au moins deux des principaux prétendants, et non des moindres. Lalao Ravalomanana, la femme de l’ancien président malgache toujours exilé en Afrique du Sud, n’est revenue sur la Grande Île que le 12 mars dernier, officiellement pour rendre visite à sa mère malade. « Elle a été contrainte à l’exil. Et elle n’a jamais été condamnée par un tribunal. Son cas doit faire l’objet d’une lecture compréhensive », plaide Mamy Rakotoarivela, le chef de la mouvance Ravalomanana.

 

De fait, si ce dossier est rejeté, le camp de l’ancien président malgache sera amené à boycotter le scrutin présidentiel au risque de nuire à sa crédibilité, voire de provoquer des troubles. Des conséquences qui dépassent la simple application du droit. Et qui mettent un peu plus la pression sur les magistrats.

Autre cas épineux pour les membres de la CES, celui de Didier Ratsiraka.

 

L’ancien président malgache a surpris bon nombre d’observateurs en faisant déposer son dossier samedi. Mais il ne remplit pas non plus le critère de résidence. L’Amiral rouge a reposé les pieds sur le territoire malgache le 18 avril. Son dernier passage à Madagascar remontait à la fin de l’année 2011. « C’est vrai que ma candidature a peu de chance d’aboutir, reconnaît Didier Ratisraka. Mais elle va faire taire certaines critiques concernant mon âge ou ma prétendue volonté d’encourager le report des élections ».

 

"La preuve que nous avons failli"

 

Parmi les 47 autres candidats, certains pourraient également ne pas être solvables. La loi prévoit le versement d’une caution de 17 700 euros pour les frais engagés par l’administration dans l’organisation des élections. Or, seule une poignée d’entre eux peut espérer atteindre les 10% des suffrages exprimés, le seuil requis pour être remboursé par l’État. Une bonne partie des 17 candidats qui se présentent sans étiquette politique, et donc sans le soutien financier d’un parti, pourrait être confrontée à cette difficulté.

 

Artiste, opérateurs économiques, « envoyés de dieu » ou représentant du parti « Obama », certains auront surtout présenté un dossier pour faire parler d’eux, sans véritablement espérer s’aligner au départ de la course. « Ce nombre pléthorique de candidats est la preuve que nous avons failli à l’assainissement de l’espace politique malgache, estime Sahondra Rabenarivo, juriste et membre de l’observatoire de la vie publique.

 

Le code électoral n’a pas permis de limiter l’éligibilité des candidats, par exemple en les obligeant à appartenir à un parti existant, sérieux, et bien implanté au niveau national ».

La Cour électorale spéciale doit annoncer la liste des candidatures validées vendredi 3 mai au plus tard.


Source: Jeune Afrique
 


 
 
posté le 29/04/13

Santé: L’efficacité des traitements antipaludéens menacée

 

 

L’Organisation mondiale de la santé a recensé 219 millions cas de paludisme dans le monde en 2012. Les traitements à base d’artémisinine ont permis de combattre cette pandémie qui provoque 660 000 décès par an, dont 90% en Afrique. Mais ces dernières années, un phénomène de résistance de certains patients à ces traitements a été observé en Asie. L’OMS craint une propagation du phénomène et tire la sonnette d’alarme.

 

On les appelle les ACT, pour Artemisinin-based Combination Treatment. Ce sigle anglophone désigne les traitements à base d’artémisinine, un composé dérivé d’une plante chinoise. À ce dérivé est associé, dans un seul comprimé, un autre antipaludéen plus classique.

 

Il existe à ce jour cinq combinaisons différentes. Ces traitements sont particulièrement efficaces contre le paludisme. Là où ils sont disponibles, ils ont révolutionné la prise en charge des malades. En effet, les molécules plus anciennes, telles que la chloroquine, ont perdu beaucoup de leur efficacité du fait de la résistance du parasite à ces substances.

 

Des foyers de résistance cantonnés pour l'instant à l'Asie

 

Cette question des résistances menace désormais les ACT. Pour l

’instant, les foyers de résistance identifiés sont circonscrits à certaines zones de Thaïlande, du Cambodge, de la Birmanie et du Vietnam. Mais si les parasites résistants se répandent, en particulier en Afrique, c’est tout l’arsenal thérapeutique qui risque de s’avérer inefficace à moyen ou long terme.

 

L’Organisation mondiale de la santé suit le phénomène de près, et a lancé un plan d’urgence, d’autant qu’« aucun produit de remplacement ne sera disponible dans un avenir proche », précise l’OMS.

 

Source: RFI/ France

 


 
 
posté le 19/04/13

Tchad: Les ambitions régionales d'Idriss Déby

Le poids diplomatique et militaire d'Idriss Déby Itno n'a cessé de s'accentuer sur le continent ces dernières années, et le président tchadien est aujourd'hui devenu un acteur clef sur le continent.

Présent depuis quelques années déjà en Afrique centrale, il a étendu désormais sa sphère d'influence à l'ouest, en prenant le leadership de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma).

Mais les objectifs poursuivis par le chef de l'Etat tchadien dépassent largement celui de jouer le rôle de simple gendarme de la sous-région. Depuis la mort du Guide libyen, la tentation est grande, en effet, de prendre la place de leadership restée vacante. Mais en a-t-il seulement les moyens ?

 

Ainsi donc, ce serait par la faute de l'indélicatesse de son « frère » qu'Idriss Déby Itno aurait décidé de le lâcher, permettant à la Seleka de rentrer dans Bangui comme dans du beurre, avec les conséquences que l'on connaît. En se posant ainsi une nouvelle fois comme l'un des arbitres du jeu centrafricain, le président tchadien a donné la preuve que rien ou presque ne pouvait se produire en Afrique centrale sans qu'il n'en endosse une part de responsabilité.

 

En Afrique centrale… mais aussi, désormais, bien au-delà, puisque le Tchad a pris depuis quelques mois la tête de la Misma. Ses troupes (2 000 hommes) traquant, non sans détermination ni efficacité, les combattants d'Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) et du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), au nord du Mali, aux côtés de l'armée française.

 

Gendarme de la sous-région

 

Une intervention qui montre là encore la supériorité et les capacités de l'armée tchadienne, qui n'ont fait que se renforcer ces dernières années. « Après 2008 et l'époque où l'on a cru que son régime allait basculer, il s'est totalement rétabli et renforcé, politiquement, mais aussi économiquement, explique Thierry Vircoulon, de l'International Crisis Group. Sur le plan militaire, les Tchadiens ont fait la preuve qu'ils étaient capables de contrôler la frontière soudanaise et de surveiller ce qu'il se passait sur la frontière libyenne au Nord. Depuis, ils multiplient les interventions extérieures. »

 

Pourtant, le président tchadien avait été un temps mis à l'écart par le candidat Hollande devenu président, qui, souhaitant marquer une rupture avec certains symboles de la Françafrique, avait refusé un temps de le recevoir à Paris. Idriss Déby en avait pris ombrage, refusant même de se rendre au sommet de la Francophonie de Kinshasa. « Mais avec l'affaire malienne, il a fait une offre que la France ne pouvait pas refuser, poursuit Thierry Vircoulon. La Realpolitik a repris le dessus, et les relations franco-tchadiennes sont de nouveau au beau fixe. »

 

Devenu par la force des choses le gendarme de la sous-région, le président tchadien aurait cependant d'autres ambitions. En effet, si la nature a horreur du vide, la géopolitique également. Et Idriss Déby Itno, qui entretenait des rapports ambigus avec le leader libyen, se verrait bien assumer cette place, demeurée inoccupée depuis la mort de ce dernier. « Idriss Déby n'a eu de cesse d'alerter quant aux conséquences d'un départ précipité de Kadhafi, précise ainsi Matthieu Pellerin, chercheur associé à l'Institut français de relations internationales (IFRI) et gérant du Centre d'intelligence stratégique sur le continent africain (Cisca). Ses relations avec le Guide étaient loin d'être marquées par la confiance, mais il lui reconnaissait un rôle de régulation dans les équilibres sahéliens. Très inquiet au lendemain de la chute de Kadhafi, il a manifestement cherché à remplir ce rôle et il semble effectivement y parvenir. »

 

Etats sahélo-sahariens

 

Preuve de cette ambition - pour l'instant affichée modestement -, le président tchadien a convoqué le 16 février dernier une réunion de chefs d'Etat à Ndjamena, ressuscitant du coup la communauté des Etats sahélo-sahariens, ou Cen-Sad. Une structure créée de toutes pièces il y a quinze ans par un certain… Mouammar Kadhafi. « Il se verrait probablement bien en remplaçant de Kadhafi, confirme Thierry Vircoulon. Puisqu'il y a un vide régional, il y a une place à prendre. »

 

Selon Francis Perrin, directeur de la publication de Pétrole et gaz arabes, « par rapport à la situation d'avant le début de la production pétrolière à l'automne 2003, il y a effectivement eu une importante augmentation des ressources du gouvernement, et Idriss Déby peut bien sûr penser en utiliser une partie pour des projets qui ne sont pas seulement internes, mais aussi externes. Pour jouer un rôle. » Mais, reprend-il immédiatement, « il faut bien garder à l'esprit que si le Tchad a du pétrole, ça n'est pas pour autant une puissance pétrolière, comme l'était la Libye (…). Si le Tchad disparaissait de la carte, ça n'influerait pas sur les cours du pétrole ».

 

Ainsi, alors que la Libye, avant la guerre civile, produisait jusqu'à 1,6 million de barils par jour (bpj), le Tchad, lui, dépassait péniblement les 126 000 bpj en 2010. Pas de quoi se comporter en Chavez du continent, surtout si l'on compare à certains mastodontes comme le Nigeria (2,5 millions bpj) ou même les voisins soudanais (500 000 bpj avant la partition). Même si il en avait l'ambition, Idriss Déby n'a pas les moyens financiers de s'imposer au niveau du continent, comme l'avait fait le Guide libyen, qui n'avait pas hésité à se faire appeler « Roi des rois » après son accession à la tête de l'Union africaine en 2009. Les revenus générés par le pétrole ne lui permettent pas en effet d'occuper ce rôle pour le moment.

 

« Pax tchadiana » ?

 

Un détail « intéressant en soi », interpelle néanmoins le spécialiste des hydrocarbures : les deux opérateurs principaux à la tête des consortiums, qui exploitent les gisements des principaux bassins d'exploitation (Doba et de Bangor), ne sont autres que Exxon Mobile et la société d'Etat chinoise China national petroleum corporation (CNPC), à savoir deux des principales compagnies mondiales de pétrole. Or, précise Francis Perrin, « des compagnies comme celles-là ne viennent pas dans un pays s'il n'y a rien d'intéressant. Même si aujourd'hui, en termes de production, ce n'est pas grand-chose, cela veut quand même dire, que ces investisseurs (…) pensent que le Tchad mérite quand même le détour. »

 

Des perspectives positives à long terme, qui pourraient faire du Tchad un géant pétrolier du continent ? Il est encore trop tôt pour le dire, mais elles pourraient expliquer la surimplication du Tchad dans les crises à ses frontières, afin peut-être d'imposer une « Pax tchadiana ». « Le Tchad est un pays enclavé, confirme Francis Perrin, et la question du transport du pétrole est bien sûr une question clef ».

 

Pour le moment, l'oléoduc Tchad-Cameroun, qui relie le bassin de Doba au port de Kribi au Cameroun suffit à l'acheminement du pétrole tchadien. « Il serait étonnant qu'Idriss Déby ne pense pas du tout à cette problématique à l'avenir. Je ne dis pas que c'est son unique motivation, mais il peut effectivement y avoir une place dans cette stratégie régionale, pour des enjeux pétroliers, sinon actuels, du moins futurs. » A titre d'exemple, la convention d'exploration signée en 2004 par Exxon et ses deux associés (Chevron et Petronas), porte notamment sur la région du Salamat, frontalière avec la République centrafricaine, et en proie régulièrement à des conflits ethniques et frontaliers. Si ces prospections s'avèrent positives, il faudra trouver un moyen d'acheminer ce pétrole en toute sécurité.

 

Ce qui est loin d'être le cas actuellement. Des perspectives s'avèrent également prometteuses dans le bassin du lac Tchad – le voisin nigérian espère même exploiter de son côté cette manne dès 2014 – mais là encore, la présence de Boko Haram dans la région pourrait compliquer la donne et nécessiter une présence militaire forte.

 

Menace intérieure ?

 

Le Tchad est donc perçu par ses alliés occidentaux comme un pôle de stabilité sur lequel il est plus que jamais nécessaire de s'appuyer, dans une zone rendue insécuritaire. Moins fantasque et plus prévisible que le leader libyen, le président tchadien a beaucoup moins de capacités de nuisance. Là où le Guide libyen jouait avec talent la carte diplomatique de la pression migratoire avec l'Europe, Idriss Déby ne bénéficie en effet pas d'un tel outil.

Mais s'il a accepté d'endosser les habits de gendarme régional, qui coïncident peut-être avec des ambitions de développement à venir, la reprise de conflits intérieurs pourrait contrecarrer ses plans.

 

Selon Matthieu Pellerin, « de nombreux Etats voient d'un mauvais oeil l'activisme du Tchad à commencer, me semble-t-il, par le Qatar. Faut-il s'étonner dès lors, s'interroge le gérant de Cisca, des récentes menaces de reprise d'une rébellion par Erdimi (Chef de l'Union des forces de la résistance, exilé au Qatar, et qui a annoncé récemment vouloir reprendre les armes contre Ndjamena, Ndlr) ? Comment le régime soudanais, allié du Qatar et récemment réconcilié avec le pouvoir tchadien, va-t-il se positionner par rapport à tout cela ? » Sceptique, Thierry Vircoulon, n'estime pas la menace Erdimi très sérieuse pour le moment. « Les rébellions ne peuvent être relancées que si elles ont un appui. Mais actuellement, à part l'armée tchadienne, il n'y a pas grand-chose qui tienne debout au Tchad ». Même si, ajoute-t-il de façon sibylline dans ce pays, « le danger vient toujours de la famille ».

 

Source: RFI

 


 
 
 

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