Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 16/11/11

Que faire en cas d'oubli de pilule contraceptive ?

Peu de femmes connaissent la marche à suivre. Un collectif de gynécologues donne des conseils simples.

 

Toutes les femmes qui utilisent la pilule comme moyen contraceptif se sont un jour trouvées face à un casse-tête : que faire en cas d'oubli d'un comprimé ? Bien souvent, les recommandations ne sont pas claires. A telle enseigne qu'en cas d'oubli, un tiers des femmes ne prennent aucune mesure de rattrapage. Une question d'autant plus importante que chaque année, les oublis de pilule sont responsables d'un quart des interruptions volontaires de grossesse.

 

Dans la revue Gynécologie obstétrique et fertilité du mois d'octobre dernier, un collectif de gynécologues réunis au sein d'un groupe de réflexion intitulé «oubli de pilule» fait le point en prodiguant des messages simples et clairs à destination des femms.

 

Nous donnerons ici quatre points à mémoriser.

 

Tout d'abord, il faut savoir que le risque de grossesse est le plus élevé lors de la première semaine de prise d'un contraceptif oral. En deuxième et troisième semaine, le risque diminue.

 

Ensuite, en l'absence de rapport sexuel dans les cinq jours qui précèdent l'oubli de pilule dans la première semaine du cycle, il convient de reprendre la contraception (en laissant de côté le comprimé oublié) et de mettre en place parallèlement un préservatif lors de tous les prochains rapports sexuels du cycle. Le même comportement doit être observé en cas d'oubli de plusieurs comprimés et ce, quelle que soit la période du cycle.

 

S'il y a eu un rapport sexuel dans les cinq jours qui ont précédé un oubli de pilule dans la première semaine du cycle, il faut prévoir un contraceptif d'urgence. Et reprendre la contraception tout en mettant un préservatif lors des rapports sexuels suivants, pendant une durée de sept jours au moins.

Enfin, si l'oubli a lieu hors de la première

 

Source: Le Figaro

 


 
 
posté le 15/11/11

Six pirates somaliens présumés jugés en France

Le premier procès français de Somaliens accusés de piraterie s'est ouvert mardi à Paris et promet un vif débat entre l'accusation, qui veut mettre un coup d'arrêt à ce phénomène en expansion, et la défense, qui estime qu'on s'en prend à des lampistes.

 

L'audience à la cour d'assises des mineurs vise six hommes capturés en septembre 2008 dans le golfe d'Aden après l'assaut par des commandos français du voilier Carré d'As, où un couple de Français était retenu en otage.

L'assaut français avait fait un mort chez les pirates. Poursuivis pour "détournement de navire, enlèvements, séquestrations avec demande de rançon, association de malfaiteurs et vol en bande organisée", les accusés encourent la perpétuité dans ce procès qui doit aboutir début décembre.

 

La cour devait décider dans la journée d'un éventuel huis clos, un des accusés ayant été mineur au moment des faits. Les six hommes sont aujourd'hui âgés de 21 à 36 ans. Quatre affaires de piraterie en Somalie sont au total instruites par la justice française, qui détient 22 Somaliens y compris ceux du Carré d'As.

 

Du fait de la déliquescence de l'Etat somalien, la piraterie avec prises d'otages est aujourd'hui endémique. On estimait fin octobre que 17 bateaux étaient aux mains de pirates capables de sévir à des centaines de kilomètres au large du littoral de leur pays, où l'anarchie et l'insécurité règnent depuis 1991.

 

L'Union européenne a monté ces dernières années dans la région une opération de surveillance du littoral de la Corne de l'Afrique, dite "Atalante", avec des navires de guerre et des avions de patrouille maritime.

 

 

UNE IMPLICATION CONTESTÉE

 

Les assaillants du Carré d'As, capturé en mer puis ramené vers la côte, réclamaient d'abord quatre, puis deux millions de dollars pour la vie de Jean-Yves Delanne et son épouse Bernadette, retenus prisonniers dix jours avant l'opération militaire ayant conduit à leur libération.

 

Certains des accusés admettent un rôle limité dans la surveillance des otages ou l'interprétariat, d'autres expliquent avoir eu un simple rôle d'employés des ravisseurs et disent avoir été contraints de participer à la séquestration.

 

"Interpeller les lampistes alors que ceux qui sont véritablement derrière ces affaires-là sont encore en Somalie et commettent encore des actes de piraterie, cela paraît un peu simple et surtout très inefficace", a dit à la presse Rachel Lindon, avocate de l'accusé mineur au moment des faits.

 

Les avocats soulignent aussi la nature des faits imputés aux accusés. "Il était pris au piège et c'est très compliqué de se sortir d'un tel piège. Il n'a commis aucune violence sur les époux Delanne, et aucun des six n'en a commis", a dit Aurélie Cerceau, avocate de l'un d'aux, Aweil Farah.

 

Ils soulignent enfin le contexte de la Somalie. "Il y a un système clanique en Somalie, de clans mafieux. Mon client était pêcheur, on ne lui a pas demandé son avis", a dit Cédric Alépée, avocat du même accusé.

 

Certains des accusés ont dit à l'instruction vouloir demander l'asile politique en France à l'issue de leur peine. Ils auraient tous travaillé, a conclu l'enquête, pour un gang de mer dirigé par un ex-douanier somalien, Youssouf Haji Shiré, qui n'a pas été capturé.

 

Selon l'enquête, le piratage fonctionne en effet comme une activité économique, le chef conservant la majeure partie des gains et rémunérant les acteurs comme des salariés. Il semble y avoir plusieurs cercles, les membres et les employés occasionnels.

 

Après le dossier Carré d'As, la France devra juger six Somaliens écroués depuis avril 2008 après la prise de trente otages à bord du Ponant et trois autres capturés lors de l'assaut du voilier Tanit, où un otage français avait péri d'une balle militaire française en 2009.

 

Il faudra aussi traduire en justice un groupe de sept derniers hommes accusé de l'attaque en septembre dernier d'un catamaran où un Français avait été assassiné.

 

Source: Le Point/ France

 


 
 
posté le 15/11/11

Des tests de paternité de plus en plus tôt

Une société britannique commercialisant des analyses ADN en ligne promet un résultat fiable dès la 9e semaine de grossesse, après une simple prise de sang de la mère.
 

La recherche en paternité commence de plus en plus tôt. Désormais, un père pourra savoir s'il est le géniteur de l'enfant à venir dès la 9e semaine de grossesse de la mère, soit bien avant la fin du premier trimestre. Une analyse prénatale qui existait déjà mais qui ne pouvait être réalisé qu'à un stade plus avancé de la grossesse. C'est le fournisseur international d'analyses ADN EasyDNA qui vient de l'annoncer en lançant ce nouveau «produit». Un test qui se veut novateur par sa procédure «non invasive» et donc «sans risque», vante le laboratoire anglais.

 

Les tests de paternité prénataux sont en général effectués en utilisant des procédures de prélèvement dites invasives telle que l'amniocentèse (entre la 14ème et la 20ème semaine de grossesse), le prélèvement des villosités choriales (PVC, entre la 10ème et la 13ème semaine) ou du sang fœtal pour obtenir l'échantillon. Le test d'Easy DNA consiste, lui, en une simple prise de sang qui peut être effectuée par n'importe quel professionnel qualifié, infirmière ou généraliste.

 

Les scientifiques savaient depuis longtemps que le sang de la mère contenait l'ADN du fœtus, mais ils n'avaient pas la technologie pour l'en extraire et l'analyser.

 

Derrière les avancées de la recherche, les garanties d'accréditation d'AABB et un compte-rendu «actuellement en cours de préparation pour un journal scientifique», c'est surtout une véritable course commerciale contre la montre qui est engagée. Cet été, un autre laboratoire sortait un test similaire, «réalisable dès la 13ème semaine». Celui de Easy DNA coûte la modique somme de 1200 euros. La société en a déjà vendu trente en deux semaines.

 

Interdit en France

 

Chez Easy DNA, on se félicite de la trouvaille qui permet d'éviter «l'intervention médicale coûteuse d'un spécialiste », argumente Andrew Alexander, le directeur du Marketing. Avant d'insister sur la fiabilité du test. «Il est tout aussi précis que le test de paternité prénatal standard réalisé après la naissance du bébé. En fait, les deux tests permettent d'obtenir un taux de probabilité de 99,9 % en cas d'inclusion de paternité, et 100 % en cas d'exclusion», souligne la société.

 

Une simplification et une accessibilité qui risquent d'amplifier la polémique autour de la démocratisation des tests de paternité, occasionnée par leur vente sur Internet. L'engouement pour ces analyses, jusqu'alors postnatales, avait déjà scandalisé pour son aspect éthiquement incorrecte et… légalement contestable.

 

En effet, même si nombre de sites internet font commerce de ces tests, la loi française interdit aux particuliers la consultation de laboratoires quant à leur recherche de paternité. Ce test ne peut être ordonné que dans le cadre d'une procédure judiciaire visant à établir ou à contester un lien de filiation.

 

Reste que, dans la pratique, les ventes de ces «pack» entre 100 et 300 euros explosent. Les fans de «tests d'infidélité» qui veulent «lever le doute», comme le vantent les sites internet, sont nombreux. Rappelons qu'en 2005, une étude menée en Europe du Nord avait montré que 10 à 24 % des enfants n'étaient pas le fils ou la fille de leur père légal.

 

Source: Le Figaro/ France

 


 
 
posté le 15/11/11

REFERENDUM EN GUINEE EQUATORIALE: le lifting démocratique de Obiang NGuema

Le nombre de mandats consécutifs dont peut jouir le chef de l’Etat équato-guinéen vient d’être limité à deux septennats. Le président Theodoro Obiang NGuema Mbasogo a donné à son peuple la parole sur la question, par le truchement d’un référendum. Dans le principe, c’est un acte à saluer. Au regard de la tendance dans beaucoup de pays africains où le sport favori des chefs d’Etat est de tripatouiller les lois fondamentales de leurs pays respectifs pour se maintenir au pouvoir, à vie, notamment en faisant sauter les verrous limitatifs des mandats, on peut saluer l’attitude de Obiang NGuema.

On ne le dira jamais assez : la limitation des mandats en nombre et en durée permet de faire jouer à fond les règles démocratiques en faisant de l’alternance au sommet de l’Etat, une réalité. Toutefois, on a des motifs légitimes d’émettre des réserves face à ce référendum. Quand on considère que l’on a affaire à un homme qui dirige son pays d’une main de fer depuis une trentaine d’années, qui en fait voir de toutes les couleurs à la moindre opposition, en attestent du reste les plaintes des mouvements des droits de l’Homme, on est en droit de faire jouer le principe de prudence quant à l’appréciation de sa nouvelle attitude. Que peut bien cacher ce brusque changement, cet intérêt soudain pour les valeurs démocratiques ?

La démocratie, on le sait, procède d’une profonde conviction et non d’une improvisation. On ne se décrète pas démocrate. Le président équato-guinéen va-t-il aller jusqu’au bout de son nouveau "attachement" à la démocratie en faisant jouer la mesure de façon rétroactive ? Il faut le souhaiter. Il a déjà beaucoup trop duré au pouvoir. Mais comme on le dit souvent, "il n’est jamais trop tard pour bien faire". Il serait judicieux qu’il favorise sans plus attendre, une alternance démocratique en se retirant des affaires. Si au contraire, il fait jouer cette vieille rengaine de la non-rétroactivité de la limitation des mandats, si chère aux dirigeants sous nos tropiques, il a encore, à la fin de son mandat actuel, un laissez-passer pour deux longs septennats sans qu’il y ait, du reste, la moindre garantie, qu’il va en rester là.

La crainte que ce soit juste de simples manœuvres politiciennes du chef de l’Etat équato-guinéen, n’est pas dénuée de tout sens. Il n’ y a qu’à considérer déjà le simple fait qu’il n’avait pas besoin d’un référendum pour prendre cette décision et qu’il pouvait aller au-delà de celle-ci en annonçant son départ à la fin de son mandat actuel ainsi que la renonciation à la succession dynastique qui se profile au profit de son fils. Cela aurait eu le mérite de donner plus de crédibilité à son acte.

 

A défaut et en attendant ce sursaut démocratique réel, on ne peut que voir en ce référendum, une opération de charme, un lifting démocratique pour Obiang NGuema. Il n’est un secret pour personne que son image n’est pas reluisante, surtout après ses déboires à l’UNESCO où le prix qu’il a tenté de financer a été décrié. Tout porte donc à croire que ce président cherche à se rendre présentable, surtout à l’approche de la prochaine coupe d’Afrique des Nations que son pays abrite, conjointement avec le Gabon.

Car, nul n’ignore que les manifestations de grande ampleur de ce genre sont des occasions de propagande, surtout pour des régimes en manque de souffle, de légitimité. On peut également penser que ce référendum est pour le chef de l’Etat équato-guinéen une ruse pour sauver son fauteuil. Ayant certainement tiré leçon du printemps arabe, il a visiblement décidé d’anticiper les critiques et autres contestations contre son pouvoir, conscient que le climat s’est détérioré pour ceux qui ont duré et continuent de s’accrocher au pouvoir. Il sait que par les temps qui courent, mieux vaut afficher son "amour" pour la démocratie.

 

En toute vraisemblance, cette limitation de mandats est pour lui une manière de se mettre à l’abri du courroux de son peuple et de la communauté internationale, au moins en attendant que l’orage passe. De ce fait, ce référendum se présente comme une sorte d’opium que l’homme fort de Malabo s’est mis à l’esprit d’administrer à son peuple et aux démocrates du monde entier, pour sauver son fauteuil.

Il y a de sérieuses raisons de suspecter la soudaine volonté des autorités équato-guinéennes de promouvoir la démocratie après trois longues décennies de dictature soigneusement entretenues. C’est trop beau pour être sincère. Pourvu que Obiang NGuema nous surprenne agréablement !

 

Source: Le Pays

 


 
 
posté le 14/11/11

Le diabète et ses conséquences

Principaux faits

  • Quelque 356 millions de personnes sont diabétiques dans le monde.
  • En 2004, le diabète a tué environ 3,4 million de personnes.
  • Plus de 80% des décès par diabète se produisent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
  • Selon les projections de l’OMS, le nombre de décès par diabète va doubler entre 2005 et 2030.
  • Un régime alimentaire sain, une activité physique régulière, le maintien d’un poids normal et l’arrêt du tabac permettent de prévenir ou de retarder l’apparition du diabète de type 2.

Qu'est-ce-que le diabète?

Le diabète est une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline ou que l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit. L’insuline est une hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang. L’hyperglycémie, ou concentration sanguine élevée de sucre, est un effet fréquent du diabète non contrôlé qui conduit avec le temps à des atteintes graves de nombreux systèmes organiques et plus particulièrement des nerfs et des vaisseaux sanguins.

Diabète de type 1

Le diabète de type 1 (précédemment connu sous le nom de diabète insulino-dépendant ou juvénile) est caractérisé par une production insuffisante d’insuline et exige une administration quotidienne de cette dernière. La cause de diabète de type 1 n'est pas connue, et en l'état des connaissances actuelles, il n'est pas évitable:

Les symptômes sont les suivants: excrétion excessive d’urine (polyurie), sensation de soif (polydipsie), faim constante, perte de poids, altération de la vision et fatigue. Ces symptômes peuvent apparaître brutalement.

Diabète de type 2

Le diabète de type 2 (précédemment appelé diabète non insulino-dépendant ou diabète de la maturité) résulte d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme. Le diabète de type 2 représente 90% des diabètes rencontrés dans le monde. Il est en grande partie le résultat d’une surcharge pondérale et de la sédentarité.

Ses symptômes peuvent être les mêmes que ceux du diabète de type 1 mais sont souvent moins marqués. De ce fait, la maladie peut être diagnostiquée plusieurs années après son apparition, une fois les complications déjà présentes.

Récemment encore, ce type de diabète n’était observé que chez l’adulte mais on le trouve désormais aussi chez l’enfant.

Diabète gestationnel

Le diabète gestationnel est une hyperglycémie apparue ou décelée pour la première fois pendant la grossesse.

Les symptômes du diabète gestationnel sont les mêmes que ceux du diabète de type 2. Il est très souvent diagnostiqué au cours du dépistage prénatal et non pas suite à des symptômes.

Altération de la tolérance au glucose et de la glycémie à jeun

L’altération de la tolérance au glucose et de la glycémie à jeun sont des affections intermédiaires qui font la transition entre normalité et diabète. Les personnes qui en sont atteintes sont exposées à un risque élevé d’évolution vers un diabète de type 2, même si ce dernier n’est pas inévitable.

Quelles sont les conséquences habituelles du diabète?

Avec le temps, le diabète peut endommager le coeur, les vaisseaux sanguins, les yeux, les reins et les nerfs.

  • Le diabète augmente le risque de cardiopathie et d’accident vasculaire cérébral. 50% des diabétiques meurent d’une maladie cardio-vasculaire (principalement cardiopathie et accident vasculaire cérébral).
  • Associée à une diminution du débit sanguin, la neuropathie qui touche les pieds augmente la probabilité d’apparition d’ulcères des pieds et, au bout du compte, d’amputation des membres.
  • La rétinopathie diabétique est une cause importante de cécité et survient par suite des lésions des petits vaisseaux sanguins de la rétine qui s’accumulent avec le temps. Au bout de 15 ans de diabète, près de 2% des sujets deviennent aveugles et environ 10% présentent des atteintes visuelles graves.
  • Le diabète figure parmi les principales causes d’insuffisance rénale. 10 à 20% des diabétiques meurent d’une insuffisance rénale.
  • La neuropathie diabétique fait suite aux lésions nerveuses dues au diabète et touche jusqu’à 50% des diabétiques. Bien que de nombreux problèmes différents puissent résulter d’une neuropathie diabétique, les symptômes courants sont les suivants: fourmillement, douleur, engourdissement ou faiblesse au niveau des pieds et des mains.
  • Le risque général de décès chez les diabétiques est au minimum deux fois plus important que chez leurs pairs qui n’ont pas de diabète.

Quelles sont les répercussions économiques du diabète?

Le diabète et ses complications ont des répercutions économiques importantes sur les personnes, les familles, les systèmes de santé et les pays. Par exemple, l’OMS estime qu’entre 2006 et 2015, la Chine va perdre 558 milliards de dollars de revenu national assuré à cause des seuls accidents vasculaires cérébraux, cardiopathies et diabète.

Comment réduire la charge de morbidité du diabète?

Les mesures ci-dessous devraient être accompagnées d’un régime alimentaire sain, de la pratique régulière d’une activité physique, du maintien d’un poids normal et de l’arrêt du tabac.

Prévention

On a montré que des mesures simples modifiant le mode de vie pouvaient être efficaces pour prévenir ou retarder le diabète de type 2. Pour prévenir ce diabète et ses complications, les gens doivent:

  • parvenir à un poids corporel normal et le maintenir;
  • faire de l’exercice physique – au moins 30 minutes par jour d’une exercice régulier d’intensité modérée. Une activité physique plus intense est nécessaire pour perdre du poids;
  • avoir un régime alimentaire sain composé de trois à cinq fruits et légumes par jour et réduire l’apport en sucre et en graisses saturées;
  • arrêter le tabac – la cigarette augmente le risque de maladie cardio-vasculaire.
Diagnostic et traitement

On peut poser un diagnostic précoce à l’aide d’un test sanguin relativement peu coûteux.

Le traitement du diabète impose l’abaissement de la glycémie et la réduction des autres facteurs de risque de lésion des vaisseaux sanguins. L’arrêt du tabac est également important pour éviter les complications.

Les interventions économiques et réalisables dans les pays en développement sont les suivantes:

  • contrôle de la glycémie modérée. Les personnes atteintes de diabète de type 1 ont besoin d’insuline; celles atteintes de diabète de type 2 peuvent être traitées par une médication par voie orale, mais peuvent également avoir besoin d’insuline;
  • contrôle de la tension artérielle;
  • soin des pieds.

Les autres interventions économiques comprennent:

  • le dépistage de la rétinopathie (qui provoque la cécité);
  • le contrôle des lipides sanguins (afin de réguler les concentrations de cholestérol);
  • le dépistage des premiers signes d’une maladie rénale liée au diabète.

Activités de l'OMS pour prévenir et combattre le diabète

L’OMS vise à susciter et à soutenir l’adoption de mesures efficaces de surveillance, de prévention et de lutte contre le diabète et ses complications, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire. À cette fin, elle:

  • fournit des lignes directrices scientifiques sur la prévention du diabète;
  • établit des normes et des critères de soins pour cette maladie;
  • sensibilise à l’épidémie mondiale de diabète, notamment en partenariat avec la Fédération internationale du Diabète pour la célébration de la Journée mondiale du diabète (14 novembre);
  • assure la surveillance du diabète et de ses facteurs de risque.

La Stratégie mondiale de l’OMS pour l’alimentation, l’exercice physique et la santé vient compléter les travaux de l’OMS sur le diabète en se concentrant sur des approches à l’échelle des populations visant à promouvoir un régime alimentaire sain et un exercice physique régulier, réduisant ainsi le problème mondial toujours plus grand posé par le surpoids et l’obésité.

 

Source: Organisation Mondiale de la Santé ( OMS) 

 


 
 
 

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