Voici
l’intégralité du communiqué final ayant sanctionné le conseil des
ministres du 13 octobre 2011, présidé par le chef de l’Etat gabonais,
Ali Bongo Ondimba. |
A l’entame des travaux, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, conformément à sa politique de protection et de préservation de l’environnement et des écosystèmes, laquelle soutend le développement du pilier « Gabon Vert », a décidé de la création d’un arboretum, dans la zone nord de Libreville. Cet arboretum sera baptisé du nom d’un illustre fils de notre pays, Monseigneur André RAPONDA WALKER, humaniste, écrivain et chercheur qui a contribué à l’œuvre d’édification de la connaissance de notre patrimoine sous diverses formes. AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION ET DE LA DECENTRALISATION Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a adopté deux (2) projets de décrets relatifs à l’organisation des élections législatives de décembre 2011 : • le premier, pris en application de l’article 59 de la loi n° 7/96 du 12 Mars 1996, fixe la date limite de dépôt des déclarations de candidature à l’élection des députés à l’Assemblée Nationale de 2011, au Lundi 31 Octobre 2011, à 18 heures. • le deuxième, quant à lui, pris en application des articles 69, 73 et 74 de la loi n° 7/96 du 12 Mars 1996, porte ouverture de la campagne électorale et convocation du collège électoral pour l’élection des députés à l’Assemblée Nationale de 2011. Ce texte dispose de ce que : la campagne électorale sera ouverte le Mercredi 07 Décembre 2011 à 0 heure et close le Vendredi 16 Décembre 2011 à 24 heures ; le collège électoral sera convoqué le Samedi 17 Décembre 2011, et le scrutin sera ouvert à 7 heures et clos à 18 heures. EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE ET DE LA FRANCOPHONIE Sur proposition du Ministre, le Conseil a marqué son accord avec la célébration de la Journée des Nations Unies, le 24 Octobre 2011. Pour notre pays, les activités porteront sur le thème général : « Le Gabon au cœur de l’action des Nations Unies : VIH/SIDA et développement durable ». AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES Le Conseil a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement. La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres. Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes : PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE Conseiller Politique du Président de la République, Chef de l’Etat : M. Simplice NGUEDET MANZELA. MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION ET DE LA DECENTRALISATION BUREAU DE LA COMMISSION ELECTORALE NATIONALE AUTONOME ET PERMANENTE Président : M. René ABOGHE ELLA. Vice-Président Représentant la Majorité : M. Ghislain OYOUAH. Rapporteur Général : M. Mick MOUBEBA LONDO. Rapporteur Représentant la Majorité : M. Jean Bernard VOUMA LEBISSA. Questeur Représentant la Majorité : M. PEMBELOT MBATCHI. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA POSTE ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE AGENCE DE REGULATION DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES ET DES POSTES (ARCEP) Conseillers du Président du Conseil de Régulation : MM. • Charles MVE ELLA ; • Edouard ONDIMBA ; • Théau Michel NDONG.
Source: Agence Gabonaise de Presse |
Sous la Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l'État, le huitième Conseil des Ministres délocalisé s'est tenu ce Jeudi 06 Octobre 2011, à partir de 10 heures, à Mouila, au Palais Présidentiel de la Province de la Ngounié.
8. La réouverture de l'Ecole Nationale Vétérinaire à Ndendé ;
9. Le lancement des études pour la création d'un port sec à Ndendé ;
10. La réouverture du Bureau des Douanes de Doussala.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Au-delà des mesures ciblant plus spécifiquement la province de la Ngounié qu’il a sillonnée pendant trois jours, le Chef de l’Etat a fait des annonces majeures au plan national qui concernent :
Pour ce faire, 5 actions d’envergure ont été décidées par le Chef de l’Etat :
« La réforme de l’Etat et la modernisation de l’Administration sont au cœur de mon ambition pour le Gabon. Conduire notre pays vers l’émergence nécessite que le Gouvernement poursuive avec toujours plus de détermination les réformes déjà engagées et accentue ses efforts visant à l’identification des secteurs qui appellent de nouvelles politiques publiques encore plus vigoureuses. Mais toutes ces reformes ne pourront être profondément opérantes que si, au-delà de leur mission structurelle, elles s’appuient sur une meilleure prise en compte de l’Agent Public aussi bien dans sa formation, dans la gestion de sa carrière, que dans sa rémunération » a déclaré le Président Ali Bongo Ondimba lors de son intervention.
Plusieurs mesures ont été décrites par le Chef de l’Etat pour accentuer cette modernisation de l’administration publique :
« La politique d’Emergence impose à l’Agent Public des obligations et des contraintes supplémentaires en termes d’engagement et d’investissement dans le travail. L’Agent Public se trouve ainsi dans un environnement qui l’amène désormais à travailler plus. En contrepartie, il est juste qu’il soit mieux rémunéré et qu’au moment de la mise à sa retraite, il se sente rétribué à la hauteur des efforts fournis durant sa carrière » a-t-il ainsi indiqué concernant ce dernier point.
Cette création a été annoncée par le Chef de l’Etat lors de cette conférence de presse avec le souhait de voir la nouvelle compagnie opérer avant le début de la CAN : « Depuis la disparition de la Compagnie Nationale Air Gabon, il faut reconnaître que notre pays connaît un enclavement certain en ce qui concerne la desserte aérienne de nos provinces, mais également dans une certaine mesure avec l’extérieur. Il nous faut désormais donner au Gouvernement, dans ce secteur, les outils de souveraineté lui permettant d’influencer la fixation des prix des billets et le choix des connections. J’ai donc décidé la création d’une nouvelle compagnie aérienne nationale. Le Gouvernement doit s’atteler à finaliser ce dossier qui est déjà bien avancé et dont la concrétisation pourrait se faire avant la CAN .»
« J’attache beaucoup d’importance à la protection de l’environnement. C’est l’un des axes essentiels de notre politique de développement. L’exploitation nécessaire de nos ressources pétrolières et gazières doit se faire en préservant les écosystèmes.
J’ai donc instruit le Ministre de l’Economie de revisiter avec les opérateurs pétroliers, sans délai, l’utilisation qui est faite des provisions prévues pour la remise en état des sites à la fin de l’exploitation des permis que l’Etat leur a attribués. Il est indispensable que l’Etat s’assure de la réelle disponibilité de ces fonds au Gabon afin que le moment venu, ils puissent servir à la réhabilitation des sites, conformément aux standards internationaux. »
Enfin, pour clôturer son intervention, le Chef de l’Etat a indiqué qu’il finirait cette première tournée des provinces par celle de l’Estuaire. Une tournée qui, selon ses propres mots, lui a permis de « toucher du doigt les problèmes et les aspirations des Gabonais mais également le potentiel du pays », et qui illustre une nouvelle façon de gouverner, plus transparente et plus proche des réalités quotidiennes.
Le Président Ali Bongo Ondimba a cependant clôturé cette conférence de presse avec le même message qu’il n’a eu de cesse de réitérer lors de ces tournées : le développement du Gabon ne pourra se faire sans l’implication des Gabonais.
Tout au long de son séjour dans la Ngounié, le Président Ali Bongo Ondimba n’a eu de cesse de répéter que le développement harmonieux et équilibré du Gabon était conditionné par la paix, l’unité nationale et la cohésion sociale.
« Aucun développement n’est possible sans unité. Nous avons besoin d’unité pour construire l’ensemble de notre pays. Il faut bannir la division qui ne nous fait pas avancer. Nous nous sommes engagés à avancer. Alors faisons cela ensemble », a ainsi déclaré le Chef de l’Etat lors de son passage à Mandji.
Source: Presse présidentielle
Le Tchad étudie actuellement une proposition de l’Union africaine, selon laquelle le Rwanda serait prêt à accueillir le procès de l’ancien chef d’État Hissène Habré, accusé de crimes contre l’humanité et de torture. Mais les victimes craignent que cela traine en longueur.
« Depuis le mois d'août nous avons reçu une correspondance de l'Union africaine, dans laquelle, elle nous informait de la disponibilité du Rwanda d'accueillir sur son sol le procès de l'ancien président Hissène Habré », a déclaré lundi un haut fonctionnaire tchadien des Affaires étrangères sous le couvert de l'anonymat.
Proposition rejetée par les victimes
Saisi par l’Union africaine, le Tchad serait donc en train d’étudier la possibilité de transférer le procès du dictateur déchu au Rwanda. « Nous ne nous sommes pas prononcés sur cette correspondance que nous avons transmis au ministre de la Justice », a précisé la même source.
La proposition rwandaise a été confirmée par le ministre de la Justice Abdoulaye Fadoul Sabre. « L'option de juger Hissène Habré en Afrique nous avait séduit en son temps, maintenant il reste à discuter les modalités pratiques avant que le Tchad ne se prononce », a-t-il dit.
Une proposition rejetée par les victimes de l’ancien président tchadien. L’association des victimes redoute que le procès de Hissène Habré, accusé de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et de torture, tarde à être mis en place.
Option belge "privilégiée"
« C'est dilatoire, ça ne nous enchante pas cette nouvelle trouvaille de l'Union africaine », a expliqué Clément Abaïfouta, le président de l'Association des victimes contre la répression politique au Tchad (AVCRP). « Nous avons peur que cette proposition de l'Union africaine ne nous traîne encore en longueur. La solution proche est là, tout est prêt pour que Habré soit jugé en Belgique », a-t-il ajouté. Le ministère belge des Affaires étrangères avait proposé, le 10 juillet, que l’ancien chef d’État soit extradé en Belgique, tout comme le gouvernement tchadien qui au même moment avait demandé que l'option belge soit « privilégiée ».
« Nous nous sommes déjà prononcés en son temps pour que l'ancien président soit jugé en Belgique », a déclaré à ce propos Abdoulaye Fadoul Sabre.
Les victimes s’éteignent "une à une"
Hissène Habré vit aujourd’hui à Dakar, au Sénégal, depuis sa chute en 1990. Le procès aurait dû se tenir dans ce pays d’accueil de l’ex-dictateur, puisque le Sénégal avait accepté, suite à une demande de l’UA, de le juger. Mais rien n’avait été organisé.
Nouveau rebondissement en juillet dernier, lorsque l’actuel président du Sénégal, Abdoulaye Wade, avait annoncé vouloir extrader Hissène Habré au Tchad, où il a été condamné à mort par contumace, avant de revenir sur cette décision 48 heures après.
La Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, avait estimé que cette extradition pouvait être « une violation du droit international », dans la mesure où l'ancien président risquait d'être « soumis à la torture » au Tchad.
« Le plus urgent pour nous c'est que le procès se tienne parce que les victimes sont en train de s'éteindre une à une », a conclu le ministre de la Justice tchadien.
Source: Jeune Afrique Web
Il y a de quoi féliciter Jean Eyeghe Ndong ! Cet ancien Premier ministre d’Omar Bongo a, lors de son interview à RFI, eu le mérite de transformer ses nombreux adversaires en ennemis. Depuis cette interview, l’ex est l’objet de condamnations très pénibles pour notre bonheur, de la part de nombreux gabonais, comme de la part de ses anciens amis du Parti démocratique gabonais qui estiment qu’en définitive ce dernier devrait être entendu par la justice française qui a ouvert une enquête préliminaire sur les révélations mensongères de l’avocat Robert Bourgi.
Certains gabonais, rarement en complet accord avec les experts en stratégie de l’oubli, pensent que certains hommes politiques sont naturellement ingrats et ont du mal à assumer leur passé. A cette nature mauvaise, il faut leur opposer avec une infinie patience la culture du souvenir.
Bien qu’opposé à la critique aveugle qu’à l’indignation incantatoire, l’interview de Jean Eyeghe Ndong a néanmoins laissé une arrête à travers la gorge à beaucoup de compatriotes. Comment ce leader est-il devenu Premier ministre, lui qui n’a jamais eu un poste électif avant cette nomination ?
Lui qui refusait l’introduction de la biométrie dans le fichier électoral comme aimait le clamer Pierre Mamboundou à chacune de ses sorties publiques, au motif que cette technique n’était pas profitable à sa majorité. Comme il est curieux et loisible de constater qu’aujourd’hui ce même homme rame à contre-courant.
Avec l’effet du temps, les Gabonais découvre que si certaines personnalités de l’opposition actuelle ont des problèmes avec Ali Bongo c’est parce que ce dernier ne se gênait pas, du vivant de son père, de leur dire la vérité. Mais comme ils étaient protégés par son père dans leur désordre, aujourd’hui sous l’administration d’Ali Bongo, leur marge de manœuvre est très étroite et craignent aujourd’hui de subir toutes les implacables rigueurs de la loi. Sur tous les plans.
L’ex-Premier ministre, Jean Eyeghe Ndong a été à deux reprises, dans Estuaire, président de la Commission des fêtes tournantes avec une enveloppe de 10O milliards. Et Dieu seul sait quelle en a été l’utilisation réelle de cette dotation financière au regard de l’état de délabrement de la ville de Libreville et ses environs.
Pour un homme politique de sa trempe, il y a des vérités qu’il aurait fallu avoir le courage de formuler, sans se demander à chaque instant si l’on sert ou si l’on désert un homme politique ou un clan.
Or c’est très simple, en s’exprimant comme il l’a fait à RFI avec de multiples « je ne sais rien », Jean Eyeghe Ndong me paraît désormais s’être privé lui-même de l’autorité indispensable pour faire comprendre et faire accepter de telles contre-vérités.
Source: Infos gabon
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