Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 04/11/11

Antibiotiques : des médicaments en péril

Les coûts humains et financiers de l'augmentation de la résistance des bactéries aux antibiotiques ont de quoi inquiéter.

En Europe, les staphylocoques résistants à la méticilline - antibiotique de référence en la matière - et les E. coli résistants aux céphalosporines de troisième génération sont responsables de plus de 8 000 décès et de plus de 375 000 journées d'hospitalisation par an. Selon une étude de l'Institut néerlandais de la santé publique et de l'environnement, ces deux agents résistants pourraient provoquer 17 000 décès en 2015 en Europe.

 

Les antibiotiques sont donc victimes de leur succès. Leur prescription pas toujours à bon escient a permis aux bactéries de développer progressivement des résistances et de reconquérir une partie du terrain perdu.

 

Les auteurs de ce travail, publié dans PLoS Medicine, ont voulu quantifier l'impact de la résistance aux antibiotiques des deux bactéries qui posent actuellement le plus de problèmes. Ils ont utilisé les données du Système européen de surveillance de la résistance aux antibiotiques, complétées par des données nationales. Résultat : en 2007, des staphyloques dorés résistants à la méticilline (SARM) ont été retrouvés dans le sang de 27 700 malades en Europe et ont coûté 44 millions d'euros. Concernant les E. coli résistants aux céphalosporines de troisième génération, il y a eu 15 200 malades, pour un coût de 18,1 millions d'euros.

 

 

Recrudescence

 

Globalement, en Europe, l'incidence des infections à staphylocoque doré a progressé au cours des dix dernières années. La proportion de souches résistantes a, elle, augmenté entre 2001 et 2005 pour atteindre 22,

6 %, mais elle est redescendue à 18 % en 2009. Au contraire, pour E. coli, l'incidence des infections et la proportion de bactéries résistantes ont augmenté.En France, l'incidence des SARM était l'une des plus élevées et celle des E. coli résistants, au contraire, l'une des plus faibles.

 

Il faut savoir que, dans notre pays, plus de 80 % de ces traitements sont prescrits par des médecins libéraux. Or la surveillance des résistances en ville laisse à désirer. Pour preuve, le rapport très récemment mis en ligne par l'InVS (Institut national de veille sanitaire) qui témoigne de l'échec de Labville, un projet mis en place en 2000 pour surveiller, en continu, de manière automatisée, la résistance aux antibiotiques des infections les plus fréquentes en ville (infections urinaires, infections pulmonaires hautes et basses, infections ORL) dans 69 laboratoires privés de ville représentatifs en France métropolitaine.

 

 

Pédagogie

 

L'InVS regrette que ce projet "particulièrement ambitieux", qui a coûté plus de 320 000 euros, ait dû être arrêté fin 2009 en raison de difficultés, notamment techniques. Pour la surveillance de l'antibiorésistance en ville, il se tourne désormais vers des solutions "plus pragmatiques". La première serait de conduire des études ponctuelles, ciblées sur une problématique précise et pouvant être répétées si besoin. La seconde consisterait à inciter les centres nationaux de référence concernés à recueillir les souches pour produire des indicateurs propres à la ville.

 

En attendant, l'Assurance Maladie vient de relancer sa campagne "Les antibiotiques, utilisés à tort, ils deviendront moins forts". Avec, cette année, un double objectif : favoriser la mémorisation de ce slogan et développer la pédagogie sur le bon usage de ces médicaments et le phénomène de résistance bactérienne. L'idée est de faire prendre conscience notamment aux adultes, parents de jeunes enfants, que les comportements individuels d'aujourd'hui peuvent avoir des conséquences sur la santé de tous demain...

 

Source: Lepoint/ France

 


 
 
posté le 04/11/11

Gabon : Coup de tonnerre dans l’opposition

Libreville, 3 novembre 2011 (Infos Gabon) – Hier c’était encore une rumeur. Aujourd’hui, c’est devenu une réalité. L’Union du Peuple Gabonais (UPG) de Pierre Mamboundou décédé le 15 octobre dernier...
 
 
Hier c’était encore une rumeur. Aujourd’hui, c’est devenu une réalité. L’Union du Peuple Gabonais (UPG) de Pierre Mamboundou décédé le 15 octobre dernier ira aussi aux élections législatives prévues le 17 décembre 2011. L’annonce a été faite ce jeudi à Libreville par le Secrétaire Exécutif du parti, Mathieu MBOUMBA NZIENGUI, à la suite d’un vote interne.
 
 

 

 

« Une réunion a rassemblé 30 membres du bureau exécutif le 2 novembre 2011 (…) après le vote, 16 ont voté pour la participation aux élections, 13 ont voté contre et 1 personne s’est abstenue », a indiqué Mathieu MBOUMBA NZIENGUI.

 

La déclaration de l’UPG annonçant sa participation au vote intervient un jour après celle de l’Union Pour la Nouvelle République (UPNR, opposition), les deux partis membres fondateurs de l’Alliance pour le Changement et la Restauration (ACR).

 

Si Louis Gaston MAYILA, Président de l’UPNR a justifié sa participation comme moyen pour lutter contre la politique de la chaise vide qui, selon lui, n’a jamais été payante pour personne, Mathieu MBOUMBA NZIENGUI explique que la présence de l’UPG à ce scrutin est un devoir de mémoire à l’endroit de leur défunt président.

 

Selon M. MBOUMBA NZIENGUI, après le boycott des élections de 2001, le président MAMBOUNDOU avait décidé de ne plus jamais boycotter un autre scrutin au Gabon. Donc, cette démarche s’inscrit sur la droite ligne de cette philosophie.

 

Une déclaration inattendue. Puisque le Conseil exécutif de l’UPG avait déclaré auparavant que le parti ne participera pas à ces élections. Aujourd’hui, les choses ont pris un autre virage. Cette annonce inattendue  de l’UPG a sonné comme un coup de tonnerre dans l’opposition qui est désormais divisée. L’ex UN et alliés (Marc Ona Essangui,…) réunis au sein de la plateforme « ça suffit comme ça » sont restés seuls dans le combat « pas d’élections sans biométrie ».

 

Hier, ils ont maintenu leur position au cours d’un point de presse tenu au siège du Congrès pour la Démocratie et la Justice (C.D.J) à Libreville.

Quelques mois avant, voir dans un passé très récent, tous les partis de l’opposition avaient posé des conditions pour participer à cette échéance électorale, notamment l’introduction des données à caractère biométrique pour garantir des élections sans fraudes, avant d’aller aux élections.

 

Aujourd’hui, ils ne marchent plus sur la même longueur d’onde. Selon certaines indiscrétions, à l’allure où vont les choses, d’autres partis vont emboiter le pas de l’UPG et l’UPNR. On parle du PDS et PSD.

 

Qui vivra verra.

 

Source: Infos gabon

 


 
 
posté le 26/10/11

Législatives en Côte d'Ivoire: il n'y a pas assez de candidats

En Côte d’Ivoire, les élections législatives doivent se tenir dans sept semaines. La période de dépôt de candidatures a débuté le 17 octobre et devait s'achever ce mercredi 26 octobre. Depuis que la date de ces élections a été officiellement fixée au 11 décembre, -décision prise le 28 septembre dernier lors d’un Conseil des ministres tenu à Yamoussoukro-, la Commission électorale indépendante a toujours dit qu’elle était prête à les organiser. C’est d’ailleurs elle qui avait proposé la date du 11 décembre. Mais, du côté des partis politiques, c’est une autre chanson.

 

Les candidats aux législatives du 11 décembre avaient jusqu’à ce mercredi 26 octobre pour déposer leurs dossiers. Mais jusqu’ici, la Commission électorale indépendante n’a enregistré qu’une soixantaine de candidats, tous des indépendants.

Or, il y a 255 sièges à pourvoir dans le prochain Parlement ivoirien. La CEI est donc bien obligée de prolonger la période de dépôt des candidatures. Une prolongation probablement d’une semaine dont le principe a été accepté par la présidence ivoirienne.

 

Les nouveautés de la législature

 

Les partis politiques aimeraient cependant avoir deux semaines de plus pour permettre à leurs candidats de préparer les dossiers. Pourquoi ces lenteurs dans la constitution des dossiers ?

 

D’abord, le redécoupage des circonscriptions a posé des problèmes, disent certains dirigeants de partis politiques. Ensuite l’établissement du dossier fiscal exigé à chaque candidat constitue aussi un frein. Enfin, la nouveauté pour la prochaine législature : la suppléance, qui fait que chaque candidat doit déposer son propre dossier et celui de son suppléant. Les états-majors des partis politiques doivent donc doubler le nombre de prétendants, puisqu’il faut présenter un ticket pour tout siège convoité.

 

Source: RFI

 


 
 
posté le 26/10/11

Rwanda: De nouvelles accusations de viols contre des soldats français

En juin 2011, 17 ans après le génocide au Rwanda, l’opinion publique française apprenait que trois femmes Tutsi avaient porté plainte contre X devant le tribunal aux armées de paris (TAP) pour «crime contre l’humanité» et «participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime contre l’humanité». Une plainte qui vise des soldats français de l’opération Turquoise, opération décidée par l’ONU et censée justement mettre fin au génocide et protéger les populations civiles.

 

Venues spécialement du Rwanda pour être entendues par la justice militaire française, les trois plaignantes s’étaient vu signifier la veille de leur audition le report de celle-ci pour un problème de santé du juge, et sont aujourd’hui toujours en attente d’une nouvelle convocation.

 

Après un bref moment d’attention médiatique, l’affaire est depuis retombée dans l’indifférence. Mais une enquête du magazine Causette à paraître mercredi 26 octobre devrait refaire parler de ce dossier sensible. Le magazine qui se décrit comme «plus féminin du cerveau que du capiton» a décidé de «partir sur les traces des anciens rescapés de Nyarushishi», le camp de réfugiés Tutsi où deux des plaignantes affirment avoir été agressées par plusieurs soldats français.

 

Les journalistes Leila Minano et Julia Pascal rapportent les témoignages de deux autres femmes qui affirment avoir été violées par des militaires français. Marie-Jeanne, dont le nom a été changé, raconte ainsi comment elle a été violée deux fois en une semaine, restant trois jours sans eau ni nourriture dans une tranchée après la deuxième agression. Irène, une paysanne d’un «village haut perché», relate son expérience:

 

«Un des trois militaires m’a brisé l’auriculaire, m’a jetée sur le lit et m’a violée. Quand le premier eut fini, l’autre m’a violée aussi. Le troisième assistait, il ne semblait pas intéressé.»

 

Ces témoignages, comme ceux des trois plaignantes, sont un enjeu majeur alors qu’une commission d’enquête rwandaise accuse la France, à l’époque alliée du régime hutu qui a perpétré le génocide de 1994 contre les Tutsi, d’avoir été au courant des préparatifs du massacre et même d’y avoir participé, et que le président rwandais Paul Kagamé reproche à Paris de ne pas avoir été une «force impartiale» comme le réclamait le mandat de l’ONU.

 

La France accuse quant à elle Kagamé d’avoir ordonné d'abattre l’avion de l’ancien président Habyarimana, élément déclencheur du génocide. Dès lors, le soupçon pèse sur ces femmes et leurs témoignages, passés au crible alors qu’aucun juge ne les a encore entendues.

 

On peut simplement souligner que Causette a retrouvé ces nouveaux témoignages après «plusieurs semaines d’enquête», et qu’Irène et Marie-Jeanne ignorent «tout de la procédure en cours» et ne sont pas prêtes «à porter plainte et à s’afficher dans un pays où les victimes de viols sont mises au ban de la communauté». Ou encore que les experts psychologiques qui ont examiné les trois plaignantes ont conclu qu’elles n’avaient pas cherché à «influencer ou manipuler l’auditeur», et n’apparaissent pas elles-mêmes «influençables ou manipulables».

 

Les responsables militaires français, s’ils reconnaissent à demi-mots que des femmes ont pu vendre leur corps à des soldats français contre de la nourriture, nient en bloc les accusations de viol systématique. Le colonel Jacques Hogard, qui commandait le secteur du camp de Nyarushishi, a déclaré à Causette:

 

«Il peut y avoir des saloperies limitées derrière une haie. Si cela a existé, ce sont des cas isolés, pas un système. J’ai même été averti quand des légionnaires avaient volé des caisses de bière. Le moindre incident remonte au chef. Alors des viols…»

 

La différence entre viol isolé et viol systématique est en effet primordiale: l’article 3 des statuts du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) stipule qu’est reconnu comme crime contre l’humanité tout viol commis «dans le cadre d’une attaque généralisée et systématique» contre une population.

 

Source: Slate Afrique

 


 
 
posté le 25/10/11

France: L'Académie de chirurgie s'intéresse à la taille des pénis

La chirurgie destinée à allonger le sexe masculin ou à en augmenter le diamètre doit être réservée à des cas bien particuliers.

Si les dimensions de leur pénis préoccupent un grand nombre d'hommes, les spécialistes font la différence entre le "mini-pénis" et le "syndrome du vestiaire", dont les "conséquences fonctionnelles et psychologiques" ne sont pas les mêmes sur la vie sexuelle. C'est sans doute l'une des raisons pour laquelle l'Académie nationale de chirurgie vient de rappeler quelques notions très utiles avant d'envisager toute intervention chirurgicale.

 

Selon ses experts, la longueur moyenne du sexe masculin est de 9 centimètres environ au repos et de 13 à 14 centimètres en érection. Quant à son périmètre, il est de 8 à 9 centimètres au repos, 10 à 10,5 centimètres en érection.

 

Une équipe parisienne a présenté, à la dernière session, une étude rétrospective de ses patients opérés d'un allongement et/ou d'un élargissement de la verge au cours des dix dernières années. Toutes ces interventions ont été réalisées pour des raisons esthétiques pures, bien que dans 11 % des cas coexistait une pathologie associée qui a pu être traitée dans le même temps, ont précisé le docteur Sylvie Abraham et ses collègues.

 

"Alors que les patients consultent généralement pour une intervention mixte, l'élargissement exclusif a été réalisé dans 88 % des cas ; ce n'est que dans 11 % des cas qu'il a été associé à un allongement, tandis que l'allongement exclusif n'a été pratiqué que quand l'élargissement s'avérait techniquement impossible", précise la spécialiste.

 

 

85 % des demandeurs dans la moyenne

 

Les résultats sont les suivants : le gain moyen en circonférence est de 2,3 cm. Il est efficace tant au repos qu'en érection, alors que le gain moyen en longueur est de 4,2 cm et ne porte que sur la verge à l'état flaccide. "Les complications sont rares, essentiellement des défauts d'ordre cosmétique et accessibles à des retouches", ajoute-t-elle. La fonction sexuelle est parfaitement respectée et les patients n'ont rencontré aucune difficulté secondaire.

 

Le docteur Ronald Virag et ses confrères ont, eux, présenté un travail sur la chirurgie non plus esthétique, mais fonctionnelle du pénis. Elle s'adresse, selon cet autre spécialiste parisien, "à des patients souffrant de la petitesse ou de la gracilité d'un pénis par ailleurs d'aspect normal morphologiquement. La longueur après une érection (provoquée par des médicaments) est inférieure à 8 centimètres, tout comme le périmètre caverneux." Selon son expérience, plus de 85 % des demandeurs ont un pénis ayant une dimension dans les normes moyennes de la population.

 

 

Complications

 

"Notre rôle est alors pédagogique", note-t-il. Sans rejeter formellement la demande, il faut démontrer qu'elle n'est pas fondée en se souvenant que toute chirurgie, a fortiori au niveau d'un organe comme le pénis, est une prise de risque. "Dans notre série, huit patients sur dix ont bénéficié de l'allongement, dont quatre avec section du ligament suspenseur du pénis, une technique abandonnée depuis, car suspectée d'induire des insuffisances de maintien de l'érection.

 

Dans quatre cas, un allongement et un élargissement ont été pratiqués." Les gains en longueur sont de 3 à 4 centimètres et en périmètre de 2,5 à 5 centimètres. Sept de ses opérés sont satisfaits du résultat et ont une activité sexuelle. Néanmoins, les complications ne sont pas rares, notamment au niveau sensitif : douleurs résiduelles et insensibilité passagère. D'où la légitime prudence des chirurgiens.

 

Source: Le Point/France

 


 
 
 

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