Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 23/05/11

Le drame oublié des réfugiés ivoiriens au Liberia

Les Ivoiriens continuent de se réfugier au Liberia voisin, où ils sont déjà plus de 150.000, selon le HCR. Signe que la situation est loin d'être entièrement pacifiée en Côte d'Ivoire.

Ce fut l'un des tout premiers signaux de la guerre qui se préparait en Côte d'Ivoire. Dès le mois de janvier 2011, le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations unies signalait des mouvements de populations de l'ouest de la Côte d'Ivoire vers le Liberia. Traumatisés par les exactions et massacres commis fin 2002 et début 2003 dans leur région, des milliers d'Ivoiriens avaient commencé à fuir, alors que débutaient des attaques armées dans certaines localités.

 

Deux comtés du Liberia frontaliers de la Côte d'Ivoire, notamment, accueillent ces populations. Le comté de Nimba, où le HCR a installé des camps, et celui de Grand Geddeh. «C'est un conflit que le monde a déjà quasiment oublié. Or, le fait que des Ivoiriens continuent à arriver ici nous indique que la crise est loin d'être résolue», témoigne Brams Posthumus, journaliste néerlandais, joint par téléphone sur place. 

Cet expert du Liberia et des questions humanitaires lance un cri d'alarme:  

«Ici à Grand Geddeh, la situation est très très grave. Il y a des villages libériens qui accueillent actuellement des milliers de réfugiés ivoiriens. J'ai été dans un village qui s'appelle Ganzohn. C'est tout près de la frontière avec la Côte d'Ivoire. Dans ce village vivent habituellement 3.000 personnes. Aujourd'hui, il y a 10.000 Ivoiriens qui dorment en grande partie dans les rues. Certains vivent à 15, parfois 25, dans une petite chambre. Ils ont bien sûr un problème d'espace, d'eau potable, de nourriture. J'ai parlé avec le chef du village, qui est désespéré parce qu'il ne sait pas comment nourrir tous ces gens.» 

Réfugiés dans des régions qui manquent de tout

De fait, toutes ces personnes sont accueillies dans des zones où l'on manque déjà de tout. «Ils ont trouvé refuge auprès de communautés rurales appauvries, dont les réserves de nourriture et de semences sont aujourd'hui presque épuisées», indique le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui aide les villageois à reconstituer leurs stocks, à l'approche de la saison des pluies. 

Pour sa part, le HCR ne dispose pas de financements suffisants. L'organisation onusienne a lancé un appel aux dons, relayé sur son site Internet, qui n'a pas, jusqu'à maintenant, permis de récolter les fonds escomptés.

La situation est d'autant plus inquiétante que les réfugiés, en majorité des femmes, ont peur de rentrer en Côte d'Ivoire. Beaucoup viennent des zones de Duékoué —où des centaines de personnes ont été massacrées, selon le CICR, Amnesty International et l'ONU— ou de Bloléquin où des tueries ont également eu lieu.

Qui sont les auteurs de ces attaques et de ces massacres? «Des réfugiés que j'ai rencontrés dans ce comté de Grand Geddeh évoquent des "rebelles"», indique Brams Posthumus, c'est-à-dire les forces loyales à Alassane Ouattara. D'après lui, la situation est différente dans le comté de Nimba, où il a croisé des partisans comme des adversaires d'Alassane Ouattara, fuyant les exactions commises par des hommes armés de l'un ou l'autre camp, voire sans aucune affiliation particulière.

  

Face à cette situation humanitaire extrêmement fragile, la position du Liberia est constante. «Ce sont nos sœurs, ce sont nos frères, ils nous ont accueillis quand c'était la crise au Liberia, nous allons faire la même chose», affirme le pouvoir de Monrovia. Mais les autorités libériennes, déjà confrontées à une situation économique et sociale très fragile, rappellent que leur pays sort de longues années de guerre civile et qu'elles n'ont aucun moyen pour assister ces populations en détresse.

 

Tandis qu’à Abidjan le nouveau pouvoir parle de «normalisation» et que le président français Nicolas Sarkozy s’apprête à assister à l’investiture d’Alassane Ouattara, personne, à part les humanitaires, ne semble s’émouvoir du sort de ces dizaines de milliers de civils ivoiriens.

 

Source: Slate Afrique

 

 


 
 
posté le 23/05/11

Séminaire de formation du militant à Siegen ( Section ouest)


PARTI DEMOCRATIQUE GABONAIS

FEDERATION D´ALLEMAGNE

 

 

 

 

   BUREAU FEDERAL  

 

 

NOTE D´INFORMATION AUX MILITANTS ET SYMPATHISANTS P.D.G. DE LA SECTION OUEST

 

Nous avons le plaisir de vous annoncer que le séminaire de formation du militant dans votre section aura lieu le samedi 28 mai 2011 à l´adresse suivante : Untere Dorf Straße 130,  57074 Siegen.

 

Pour s´y rendre, prendre la ligne de bus C-106 depuis la gare de Siegen et descendre à l´arrêt « Studentenwohnheim ». 

 

Le séminaire se déroulera selon le programme ci-après :

 

- 12h30 arrivée des militants et sympathisants ;

- 13h début du séminaire ;

- 15h début du débat sur l´actualité politique nationale ;

- 17h collation et fin du séminaire.

 

Pour tout renseignement, contacter le camarade Claude BOUYOBART, Secrétaire de la Section ouest. Tel : 0176 3236 7869.

 

Le camarade Secrétaire fédéral.

 


 
 
posté le 20/05/11

France - Côte d'Ivoire : Sarkozy, l'investiture de Ouattara et la Françafrique

En assistant à l’investiture d’Alassane Ouattara, le chef de l’État français Nicolas Sarkozy veut montrer son soutien au nouveau président ivoirien. Mais il compte aussi afficher sa rupture avec la "Françafrique". Paradoxe ?

 

Un mois après l’arrestation de Laurent Gbagbo, le président français Nicolas Sarkozy se trouvera samedi 21 mai en Côte d’Ivoire pour apporter son soutien au nouveau président Alassane Ouattara. Pour son premier séjour dans le pays, le chef de l'État français est attendu à Yamoussoukro où il s’entretiendra avec Ouattara avant d’assister à la cérémonie d'investiture de ce dernier. Puis, il fera un crochet par Abidjan pour y saluer la communauté et l’armée françaises avant de regagner Paris.

 

Nicolas Sarkozy veut profiter de sa visite pour apporter un soutien politique à son « ami » Alassane Ouattara et, surtout, tourner enfin la page des relations souvent troubles entretenues par la France avec ses ex-colonies africaines.

 

Nouveaux principes

 

Cette « rupture », promise par Nicolas Sarkozy lors de son élection en 2007, devait passer par la fin des pratiques aussi douteuses que fantasmées de la « Françafrique », mais elle a tardé à venir. Malgré le discours fondateur du Cap en 2008 proclamant la fin du rôle de « gendarme de l'Afrique » prêté à la France, le recours persistant à la diplomatie parallèle et le soutien français ambigu et peu démocratique à quelques vieux partenaires du continent ont sérieusement brouillé le message.

 

Ce voyage et ces nouveaux rapports veulent donc s’inscrire dans une dynamique novatrice, impulsée par le « printemps arabe » et stimulée par la concurrence de plus en plus ouverte des États-Unis sur le continent. Plus question de protéger un autocrate « ami » au détriment des droits de l'homme, a récemment promis le chef de l’État français. « Quand les peuples demandent leur liberté, la France sera à leurs côtés. »

 

C’est au nom de ce principe conquérant que la France a soutenu le vainqueur du scrutin présidentiel de novembre en Côte d’Ivoire, reconnu par la communauté internationale. Et ce n'est que sous la couverture juridique des Nations unies que les forces françaises Licorne ont, avec celles de l'ONU, ouvert le feu contre les troupes de Laurent Gbagbo. Mais sans les Français - chacun le sait à Abidjan - Laurent Gbagbo ne serait pas tombé le 11 avril dernier.

 

La fin du "pré carré" ?

 

C'est la raison pour laquelle, à Paris, à Abidjan ou ailleurs en Afrique, nombreux sont ceux qui accusent Nicolas Sarkozy d'avoir contribué à mettre au pouvoir Alassane Ouattara et d’avoir ainsi violé sa promesse de faire preuve de retenue dans l'ancien « pré carré » français.

 

Le président rwandais, Paul Kagamé, par ailleurs plutôt favorable à l’intervention étrangère pour éviter les massacres en Côte d’Ivoire, a reconnu que le rôle de la France posait problème. « Sarkozy à l'investiture de Ouattara, c'est un peu le PDG qui vient installer le directeur de sa filiale », raille même un membre du clan Gbagbo.

 

Des critiques jugées cependant « très minoritaires » par les dirigeants français. « On ne peut pas sérieusement présenter Ouattara comme un homme de l'Occident en tirant un trait sur le fait qu'il a élu par le peuple ivoirien », estime pour sa part un diplomate français, pour qui l’action de Paris a été globalement bien comprise. « Qu'on l'ait aidé, c'est indéniable », concède-t-il. « Mais il faut arrêter de nous reprocher, en même temps, de défendre des dictateurs et d'intervenir pour soutenir ceux qui ont gagné les élections. »

 

L’Afrique démocratique à Deauville

 

Il est en tout cas certain que la France se tient plus que jamais au côté du nouveau régime ivoirien dont les premiers pas ont été jugés positivement par Paris. Qui a par ailleurs « toute confiance » en l’administration Ouattara pour juger les auteurs des exactions survenues pendant les affrontements entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara.

 

Sur le plan économique, l’Agence française de développement (AFD) vient de débloquer une première enveloppe de 400 millions d'euros de prêt. Nicolas Sarkozy et Alassane Ouattara devraient discuter samedi des contours de cette aide et évoquer l'avenir de la force française Licorne, qui compte 1 100 soldats.

Ils se reverront dès la semaine prochaine à Deauville (nord-ouest de la France), dans le cadre du sommet du G8. Nicolas Sarkozy y a invité ses homologues guinéen et nigérien, Alpha condé et Mahamadou Issoufou, eux aussi récemment portés à la tête de leur pays après un processus jugé « démocratique ».  (avec AFP)

 
Source: Jeune Afrique Web
 


 
 
posté le 20/05/11

Libye : "des exactions "anti-noirs" dans les zones rebelles"

Les migrants africains d'origine subsaharienne sont victimes de violences racistes sur le territoire contrôlé par les insurgés en Libye. La FIDH dénonce "une situation d'extrême urgence".

 

Battus, spoliés, parfois violés et tués, les migrants africains d'origine subsaharienne sont les victimes collatérales de la révolte libyenne. Les membres d'une mission de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), de retour de Salloum, à la frontière égypto-libyenne, rapportent les témoignages de 50 travailleurs migrants qui ont fui par "peur d'attaques racistes".

 

Ils seraient au total quelque centaines de réfugiés à vivre dans des conditions extrêmement précaires, en attendant d'obtenir l'asile politique ou d'être rapatriés dans leur pays d'origine. "Ce sont des personnes qui vivaient et travaillaient dans la région contrôlée par les rebelles, explique Geneviève Jacques, membre de la mission FIDH qui était sur place du 8 au 15 mai. Ils nous ont tous rapporté avoir subi de graves violences à cause de leur couleur de peau."  

 

De la discrimination à la violence

 

Originaires principalement du Darfour, d'Erythrée, de Somalie et d'Ethiopie, ils avaient fui les conflits dans leurs pays pour venir trouver un emploi en Libye. "Exploités, socialement exclus, ils subissaient le harcèlement policier sous le régime de Kadhafi, affirme Geneviève Jacques. Depuis le début du conflit, ceux qui vivent dans les zones rebelles sont accusés par la population d'être des mercenaires du colonel."  

 

De fait, le régime de Kadhafi a recouru à des mercenaires d'Afrique noire qui ont semé la terreur. Mais ceux-là se sont enfuis vers les zones contrôlées par le colonel, au fil de l'avancée des insurgés.  

L'amalgame "noirs=mercenaires" est désormais le prétexte d'insultes, de licenciements sans paiement, de passages à tabac et d'attaques de la part de "groupes armés non identifiés" en "Libye libre". La mission de la FIDH a recueilli trois témoignages de jeunes filles violées.  

 

"La communauté internationale n'a pas condamné ces exactions"

 

"Bloqués au poste frontière de Salloum, ces migrants non nulle part où aller, raconte Geneviève Jacques." L'Egypte refuse de leur ouvrir ses frontières et réclame qu'ils soient évacués de ces campements de fortune. Ayant fui les conflits et la persécution dans leur pays d'origine, ils attendent d'être accueillis par un pays tiers. "78% de ces migrants ont été reconnus comme réfugiés par le Haut-commissariat aux réfugiés, affirme Geneviève Jacques. Pourtant, la politique migratoire et répressive de l'Union européenne ne leur laisse que peu d'espoir."  

 

La FIDH réclame un assouplissement des conditions d'asile de la part des pays signataires de la Convention de Genève et exhorte le CNT libyen à prendre les mesures nécessaires afin de faire cesser ces violences. "Dans ce contexte hostile, aucune des victimes que nous avons interrogées n'a osé porter plainte, déplore Geneviève Jacques. Les insurgés libyens ne réussiront pas à construire un Etat démocratique s'ils continuent à cautionner ce type d'exactions." 

 

Source: L´Expresse

 


 
 
posté le 20/05/11

R.C.A : le dernier voyage d'Ange-Félix Patassé

Aujourd'hui, vers 15 heures, à l'aéroport de Bangui M'Poko, l'avion transportant le corps d'Ange-Félix Patassé s'est posé sur le tarmac en provenance de Douala.

L'émotion était alors à son comble et des milliers de personnes attendaient pour rendre un dernier hommage à celui qui présida aux destinées du pays pendant une décennie. Unis dans un élan fraternel, dépassant les habituelles querelles de politique politicienne, les membres de la classe politique centrafricaine, opposition et gouvernement confondus, se sont pressés autour de la dépouille de l'ancien Président. Outre le Président François Bozizé et de nombreux membres du gouvernement, les opposants Nicolas Tiangaye et Martin Ziguélé étaient présents.

Porté par la garde républicaine en tenue d'apparat, le cercueil du "Petit frère de Jésus" a tout d'abord reçu les honneurs militaires dûs à un ancien Président, avant de quitter l'aéroport pour un dernier tour en ville. Sur le parcours, de l'avenue des Martyrs à l'avenue Koudoukou en passant par l'avenue de l'Indépendance, des centaines de banguissois ont salué la mémoire de cet orateur hors pair et dont la compétence était unanimement reconnu par tous. Demain, vendredi, une veillée mortuaire sera organisée au domicile de AFP dans le quartier Fouh, avant les obsèques nationales prévues samedi toute la journée.

Pour mémoire, rappelons qu'Ange-Félix Patassé a été Président de la République Centrafricaine de 1993, date de son élection au suffrage universel, à 2003, date de son renversement par le Général François Bozizé. Son gouvernement a été marqué par de nombreux troubles (notamment l'épisode tragique des Banyamulenge) qui rendirent nécessaire sa destitution. Par la suite, et après un exil de cinq ans au Togo, Patassé est rentré au bercail pour se présenter à l'élection présidentielle en tant que candidat indépendant. Cette fois, il n'obtiendra pas plus de 20 % des suffrages exprimés, se plaçant tout de même en deuxième position derrière François Bozizé. Souffrant d'un diabète récurrent et de fortes fièvres, il décéda le 5 avril dernier à Douala (Cameroun), alors qu'il se rendait pour raisons sanitaires à Malabo, en Guinée-Equatoriale. Avec sa disparition, c'est une page de l'histoire de la République Centrafricaine qui se tourne et il incombe désormais à la jeune génération de s'atteler à en écrire de nouvelles.

 

Source: Centrafrique En Ligne
 


 
 
 

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