Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 24/08/11

Bénin: le port de Cotonou entre attaques de pirates et rejet de réformes d’assainissement

Avec des recettes évaluées à plus de 100 milliards francs CFA, soit plus de 40 pour cent des recettes nationales, le port de Cotonou végète depuis quelques jours entre des attaques de pirates au large de ses eaux et le rejet des réformes d’assainissement. Poumon de l’économie béninoise, le port génère les 80 à 85 pour cent des recettes douanières, a révélé son directeur général, l’ancien ministre Joseph Ahahanzo.

Cette performance pourrait ne plus être atteinte si rien n’est fat pour contrer les attaques récurrentes de navires par les pirates et les remous des acteurs de la plate-forme portuaire contre l’application du Programme de vérification des importations (PVI-nouvelle génération). Depuis quelque temps, les navires subissent des assauts répétés de pirates dans les eaux béninoises.

Bien qu’aucune statistique ne soit encore publiée sur le manque à gagner par l’économie, le port de Cotonou figure de plus en plus sur la liste rouge des endroits dangereux pour les investisseurs.

Au cours de cette année, une trentaine d’attaques ont été enregistrées sur les côtes béninoises.

Les forces navales ont réussi à tuer un pirate et incarcérer deux autres, alors qu’au Nigeria voisin, cinq pirates ont été arrêtés pendant la même période.

Plusieurs dizaines de navires quittent le port de Cotonou et d’autres transitent vers des ports voisins en raison de l’insécurité qui règne actuellement sur les côtes béninoises, a déploré le capitaine de frégate Maxime Ahoyo, en charge des forces navales béninoises.

Pour contrer ces assauts répétés de pirates, le président du Bénin, Boni Yayi, a sollicité l’aide des Nations Unies.

Il a également obtenu de son homologue nigérian, qu’une patrouille mixte des deux forces navales surveille leurs côtes communes.

Outre cette patrouille, une rencontre internationale sera organisée au sommet pour réfléchir sur la protection du Golfe de Guinée contre les assauts des pirates devenus très fréquents ces derniers temps.

Le Bénin est de plus en plus cité parmi les pays à haut risque avec pour conséquence l’augmentation des frais par les compagnies d’assurance.

Comme si cela ne suffisait pas, le port de Cotonou subit actuellement une crise née du rejet par les acteurs portuaires du PVI, destiné à instituer la transparence dans les importations et la fixation des taxes.

Deux responsables des transitaires, Bernard Ougoubiyi et Thomas Agbotounso, lors d’une sortie médiatique ont révélé les incohérences de ce programme et reconnu la nécessité de la reforme qui permettra de juguler la corruption.

Ils dénoncent l’étendue des prérogatives attribuées à la Société Benin Control de l’opérateur béninois Patrice Talon, chargée de sa mise en application et la flambée des prix déjà observée sur le terrain, du fait de l’augmentation des frais de douanes.

Cette sortie des deux transitaires donne lieu depuis quelques jours à une campagne médiatique du gouvernement dont les membres sont actuellement en tournée de sensibilisation sur le territoire national.

Pour le ministre des Finances et de l’Economie, Adidjatou Mathys, cette réforme s’explique par le besoin d’adapter les douanes béninoises aux normes modernes, et nécessite de « quitter les valeurs consensuelles et d’aller vers celles transactionnelles ».

Fixées jusque-là selon la volonté des importateurs, les taxes douanières à l’ère des nouvelles réformes seront désormais déterminées à leur valeur réelle.

« Les réformes annoncées en ce moment sont fondamentales. Ce n’est pas aujourd’hui que nous allons tirer les profits immédiats. Moi je suis là pour le Bénin de demain. Je ne reculerai jamais. Mais je ferai tout pour que le dispositif en place profite au peuple béninois ici maintenant et demain », a déclaré le président Yayi.

« Plus rien n’ira indûment dans la poche des douaniers. Tout ce qui va dans les poches de ces douaniers indûment doit revenir dans les caisses de l’Etat », a-t-il ajouté.

« Les douaniers nous disent que nos importations tournent autour d’un milliard d’euros en un an. Les informations officielles qui nous parviennent de France nous disent que nos importations coûtent quatre milliards d’euros. Où se trouve la différence ? », a poursuivi le président béninois.

Sortie du premier magistrat du pays, fixation de prix de certains produits en conseil des ministres, installation de ligne verte pour signaler les abus, visites de vérification dans certains marchés, campagne médiatique, toutes les dispositions sont prises par les autorités pour convaincre les importateurs de mettre fin à la pénurie artificielle sur les produits de grande consommation.

Au niveau du port et des différentes frontières, des marchandises attendent depuis plusieurs jours d’être dédouanées.

Les importateurs jurent être dans l’incapacité de payer les taxes qui ont considérablement augmenté et sollicitent du chef de l’Etat, un moratoire pour la mise en œuvre effective des nouveaux tarifs et des ajustements sur certains produits que les populations acquièrent déjà à prix d’or.

En attendant que les deux parties accordent leurs violons, plusieurs opérateurs, pourtant habitués du port de Cotonou, regardent déjà du côté des ports voisins où « l’herbe serait plus verte », malgré l’application depuis plusieurs années (par ces voisins), desdites réformes.

Selon ses concepteurs, le PVI vise principalement la modernisation des opérations douanières nécessaires à la compétitivité du port de Cotonou.

Il s’articule autour des contrôles, des vérifications et des inspections des marchandises importées.

Sa mise en œuvre permettra de mettre fin aux tracasseries en tous genres qui donnent lieu à d’énormes faux frais et à la fraude fiscale.

Elle permettra aussi de soumettre à la vérification documentaire, les biens qui n’ont pas été inspectés avant l’embarquement en vue de la délivrance d’une attestation de vérification de poids et de quantité.

L’avantage précise-t-on, est la certification de la valeur des marchandises importées par voie maritime ou terrestre.
 


 
 
posté le 22/08/11

Trois tennismen gabonais en mise au vert en France prennent la clé des champs

Orhphée Nzamba Boussougou, Marcel Olende Nangaet et Willy Diokoundi Lebendjé, trois tennismen gabonais en mise au vert à Petit-Couronne (nord de la France) dans le cadre de la préparation des jeux africains de Maputo (Mozambique), se sont évanouis dans la nature depuis vendredi dernier, a appris l’AGP.

L’absence des trois fugitifs du Centre régional sport et jeunesse de la localité a été constaté par les responsables de la Fédération gabonaise de tennis (FEGATEN) qui ont aussitôt alerté la police municipale pour lancer un avis de recherche.

En dépit de la recherche menée par la police, les trois athlètes étaient toujours introuvables, a indiqué une source proche de la délégation gabonaise.

Mais selon, un encadreur de la FEGATEN, les trois fugitifs auraient trouvé refuge dans la ville de Tours chez, une amie française d’Orphée Nzamba Boussougou. ‘’Cette dernière aurait d’ailleurs emprunté le même vol Libreville-Paris avec les tennismen gabonais.

Selon toujours cet encadreur, l’amie de Nzamba Boussougou aurait désapprouvé l’acte posé par les trois tennismen, et les aurait même conseillé de regagner leur lieu de casernement.

Un conseil que n’aurait pas approuvé les trois compères qui ont décidé de poursuivre leur aventure, en se fondant une nouvelle dans la nature.

Dans leur cavale, a affirmé la source, les trois tennismen auraient approché, Stecy Ibinga un tennisman gabonais vivant en France depuis 5 ans qui leur aurait également demandé de mettre un terme à la mésaventure, peine perdu, les trois complices ont cette fois disparu sans laisser des traces.

Source: AGP

 


 
 
posté le 22/08/11

Guinée équatoriale : le président en tournée nationale pour la réforme constitutionelle

Le président équato-guinéen Teaodoro Obiang Nguema est en "tournée nationale pour demander à la population de voter en faveur lors du référendum" prévu entre novembre et décembre 2011 en vue de la réforme de la constitution, a annoncé samedi la radio d'Etat.

Parmi les réformes figurent la réduction du nombre maximum de mandats présidentiels à 2 ainsi que la durée de celui-ci de 7 à 5 ans, la création d'un Sénat, d'une Cour des Comptes, d'un Conseil national pour le développement économique et social, la création du conseil de la république de 15 membres qui seront charges de conseiller le président sur les questions ou sujets d'intérêt national et la création de la cour des compte pour contrôler la corruption.

Lors d'une rencontre avec l'opposition en mars, M. Obiang, au pouvoir depuis 1979, a reconnu la "nécessité" de limiter le nombre de mandats présidentiels, de créer un sénat et des mécanismes de contrôle anti-corruption.

Le 10 mai, il avait proposé un calendrier de réformes politiques devant aboutir à un référendum avec notamment la création d'une commission chargée d'élaborer les réformes.

Le 15 juillet, le parlement national réuni en session extraordinaire à Malabo a donné son feu vert pour soumettre au référendum la réforme de la constitution élaborée à Annobon, l'ilot situé à 700km au nord de Malabo.

L'opposition a boycotté cette réforme. Le principal opposant et seul député de l'opposition Placido Mico la qualifiant de " mensonge", et l'Union populaire (UP) avait indiqué ne pas prendre part "pour éviter de faire la figuration et que leurs exigences n'étaient pas au préalable prises en compte notamment la libération de tous les prisonniers de conscience, le retour au bercail de tous les exilés politiques etc.".

La dernière réforme de la loi fondamentale de ce pays de l'Afrique centrale date de 1991 et a permis l'instauration du multipartisme en Guinée équatoriale.

Source: Afriquinfos

 


 
 
posté le 22/08/11

La CEMAC enregistre un excédent de trésorerie de 2986 milliards de FCFA

Selon le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Lucas Abaga Nchama, également président de la Commission bancaire de l'Afrique centrale (COBAC), les établissements de crédit de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) présentent actuellement une situation financière satisfaisante. En fin avril 2011, les banques en activité ont enregistré un excédent de trésorerie d'environ 2986 milliards de francs CFA, soit 4,5 milliards d'euros.

M. Abaga Nchama a annoncé cette performance récemment à Libreville, lors de la cérémonie d'inauguration du siège de la COBAC. Dans les années antérieures, ces banques accusaient un déficit de trésorerie de 125 millions d'euros. Une étude réalisée par la COBAC sur les tarifications des services et opérations des banques de la CEMAC indique les grandes entreprises bénéficient en moyenne d'un taux d'intérêt de 8,74%, les PME de 11,55% et les particuliers de 15,69%.

Le Gabon et le Cameroun se distinguent comme les pays où l'intermédiation bancaire est la plus poussée, avec respectivement 34,5% et 30% des crédits amortissables octroyés sur cette période. Au Gabon, par exemple, 74,5% des crédits ont été octroyés par BGFI Bank. Au Cameroun par contre, la BICEC et Afriland ont accordé respectivement 30,53% et 24,96% des crédits.


En Guinée équatoriale, CCEIBANK concentre 76% des crédits. Les banques équato-guinéennes dégagent la marge d'intermédiation la plus élevée à 11,66% en raison du faible coût de la collecte des ressources, qui s'établit à 0,49% et d'un TEG (taux effectif global) moyen élevé ; tandis que la marge la moins importante est constatée au Gabon (7,8%) où le TEG moyen est l'un des plus bas de la CEMAC.

Le nouveau siège de la COBAC a été inauguré par le Chef de l'Etat gabonais, Ali Ben Bongo Ondimba. Depuis sa création en 1990, la COBAC opérait dans les locaux provisoires situés dans l'enceinte de la BEAC au Cameroun. C'est désormais à Libreville (Gabon) que se trouve le siège de la COBAC, dont la mission est de contrôler et de superviser le système bancaire et financier des six pays de la CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).

A la fin du mois d’avril 2011, les dépôts de fonds collectés s’élevaient à 6638 milliards francs CFA, les crédits bruts à la clientèle s’établissaient à 4005 milliards de francs CFA et l’excédent de trésorerie avait atteint 2986 milliards.

S’agissant du secteur de la micro-finance, à la fin du mois de décembre 2010, les dépôts collectés s’élevaient à 385 milliards de francs CFA et les crédits distribués ont atteint 191 milliards de francs CFA. La CEMAC totalise actuellement quarante-quatre banques, dix-neuf établissements financiers et 653 établissements de micro finance assujettis au contrôle de la COBAC.

Source: Congo site actualités 

 

 


 
 
posté le 20/08/11

Des chiens pour diagnostiquer le cancer des poumons?

Selon des chercheurs allemands, certaines odeurs seraient spécifiques au cancer du poumon et détectables par les bergers allemands.

Un chien pour dépister le cancer du poumon? Les bergers allemands pourraient en effet déceler la présence d'un cancer du poumon chez un être humain rien qu'en le reniflant, rapporte le quotidien Métro citant les résultats d'une étude allemande parue dans le European Respiratory Journal.

 

Pour les besoins de l'étude, quatre chiens ont reniflé 220 patients. 110 étaient sains, 60 étaient atteints d'un cancer du poumon et 50 d'obstruction chronique des poumons. Ils devaient respirer dans des tubes capables d'emmagasiner les odeurs qui étaient ensuite soumis à l'odorat des chiens.

 

Dans 93% des cas, les chiens ont bien détecté la présence du dit cancer. 

Les animaux n'ont pas été trompés par la présence d'autres maladies ou d'autres odeurs comme la cigarette ou la nourriture. 

 

Pour les chercheurs allemands, cela signifie que certaines odeurs sont spécifiques du cancer du poumon. Ils travaillent maintenant à l'identification de cet élément olfactif. 

 

A terme, l'objectif des scientifiques est de créer un capteur électronique capable de détecter cette odeur et ainsi de pouvoir repérer la présence d'un cancer chez des patients. Le diagnostic précoce du cancer est un moyen de lutte efficace contre la maladie. 

 

Source: L´Expresse

 


 
 
 

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