Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 02/05/11

Gabon : Accrombessi-Accrombe-là…Nkani devenu

C’est un peu la discussion sur le sexe des anges, une querelle byzantine. Et du coup, on tire dans tous les sens comme si on était tous atteints de la pisttacose. Le bateau devient ivre.

La presse nationale, hormis les deux quotidiens (l’Union et Gabon Matin), fourmille des articles sur le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat. Un vrai tir groupé qui heureusement n’est que plumitif, sinon, malgré son prétendu « vaudou », Maixent aurait été écrabouillé depuis deux semaines et rejoint ses ancêtres sans comprendre les raisons de cette offensive médiatique à son détriment. C’est dire que l’homme a particulièrement occulté l’actualité et tous les canards se sont entendus pour le…canarder. Solidarité ifouratique oblige !

Que reproche-t-on finalment à ce « compatriote qui est altogovéen », au regard de ses nouvelles pièces d’état civil ? Tout ou presque rien. Comme l’a si bien souligné un confrère, Accrombessi est arrivé ici au Gabon dans les valises d’un certain André Mba Obame, alors ministre de l’Intérieur et accessoirement, beau-frère. Ce dernier présente son beauf, à Ali son frère et ce dernier adopte le beauf de son « frangin ». C’est une simple question de transitivité : le beau-frère de mon frère est mon beau-frère.

Puis certainement eu égard aux services rendus par le beauf au ministère de la Défense nationale, Ali décide de le garder et en fait un an après son accession au pouvoir, son dircab, après qu’il eu été chef de cabinet. Du moins c’est la version « presque officielle ». Puisque, les états de services rendus par Accrombessi, reste du domaine du confidentiel. Mais ceux qui en veulent au dircab, estiment que Ali, leur fils, « n’est plus totalement en possession de sa lucidité et qu’il aurait été marabouté par son maître vaudou ». Du n’importe quoi !

La presse, relais de ses « parents » qui craignent pour la santé mentale de leur fils, s’en est donnée à cœur joie, refusant ostensiblement de voir les choses en face et de reconnaître que le pouvoir discrétionnaire du Chef de l’Etat lui donne le droit de nommer, qui il veut, au poste qu’il veut. C’est le chef. Pourtant, nos confrères n’ont pas manqué de souligner à maintes reprises et au fil de leurs colonnes que Maixent Accrombessi Nkani -son nouveau patronyme altogovéen-, est béninois de père et de mère, et que ces derniers, sont béninois pur sang. Et quoi alors ?

C’est à peine s’ils n’ont pas mis en doute la nationalité de celui qui a nommé Accrombessi à ce poste, ou coquait un certain grand-frère, soupçonné d’être à l’origine de cette campagne médiatique contre le Directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba. Ce dernier, qui s’appuie dit-on, sur des faits qui pourraient éclabousser la Présidence de la République, reste de marbre et sait pourquoi Oyiba, le premier frangin altogovéen à occuper le poste laissé vacant par Pascaline, « s’est vu viré dès qu’il a été mis en cause dans les malversations de la BEEAC » dénoncées par la presse.

Patrice Otha, alors dircab adjoint, a cru son heure venue. Déception mal avalée, puisque lorsqu’il s’est agit de remanier son cabinet, c’est Accrombessi qu’Ali a choisi. Par ailleurs, lorsqu’en 2001 les populations de Makokou ont voulu barrer la route de l’Assemblée nationale à Michaël Moussa Adamou, pour délit de faciès, Ali Bongo et son frère Mba Obame, ont volé au secours de Michaël menacé il est vrai, par une certaine Marie Rose Melighé, opposante. Personne n’a accusé Ali de ne choisir comme proches collaborateurs que des gabonais à patronymes à consonance étrangère. Alors, pourquoi aujourd’hui, le cas Accrombessi pose problème ?

Simplement parce que, certains aigris du Haut Ogooué, pensent que certains postes dans la haute administration et à la Présidence de la République, leur reviennent de droit et aucun autre gabonais, encore moins « un béninois », ne doit occuper ces postes. Cela est considéré par eux, comme une violation d’une loi non écrite, mais édictée par eux, lors des décisions stratégiques qui engagent le pays.

Or, que ceux-là prennent garde. Le coup de balai présidentiel qui a vu Engongah Owono, Guy Bertrand Mapangou et bien d’autres cadres de la Présidence de la République, être chassés du Palais, avait pour origine, la guerre menée par ces cadres contre Maixent Accrombessi. Peut être que son vaudou est fort. Mais le pays ne fonctionne pas au rythme des veillées de vaudou. Ou de Ndjobi. Le pays a un Chef de l’Etat, qui s’entoure des collaborateurs qu’il veut. Même si ce sont des étrangers. Du moins pour l’instant.

Si Ali refuse de s’enfermer dans le cocon de Ndjobi, il est tout aussi capable de s’affranchir du vaudou supposé ou réel de son « gourou ». Pour consoler nos confrères, il faut dire que l’espoir demeure toutefois de voir « Nkani » devenir un homme ordinaire qui prendra le taxi avec nous. Vrai de vrai, ce n’est pas exclu.

 

Source: Infos Gabon

 


 
 
posté le 30/04/11

Ouganda: des émeutes éclatent entre police et manifestants

Au moins deux manifestants ont été tués par balle, vendredi 29 avril, à Kampala, la capitale ougandaise, et 120 personnes ont été hospitalisées, dont onze blessées par balle, selon le bilan de la Croix-Rouge ougandaise. Ces manifestations visaient à protester contre l'arrestation, la veille, du chef de l'opposition, Kizza Besigye, qui mène un mouvement de protestation contre la cherté de la vie.

Le ministre des affaires intérieures, Kirunda Kivejinja, a annoncé l'interpellation de 360 manifestants par les forces de l'ordre, qui n'auraient fait que "disperser la foule" et "rétablir l'ordre", et mis fin aux émeutes ayant éclaté dans la matinée. Le ministre a cependant refusé de s'exprimer sur l'usage d'armes à feu par les forces de l'ordre, affirmant ne pas disposer d'informations suffisantes. "Nous devrons enquêter sur ce point", a-t-il assuré.

Les protestataires ont érigé des barricades sur plusieurs avenues du centre-ville et brûlé des pneus, tandis que les policiers, déployés pour disperser les manifestants et dégager les rues, faisaient usage de grenades lacrymogènes pour les disperser. Selon l'agence Reuters, la police a aussi ouvert le feu contre la foule.

Deux personnes sont mortes de leurs blessures par balle, et cent vingt blessés ont été hospitalisés, a indiqué une porte-parole de la Croix-Rouge ougandaise.

QUATRIÈME ARRESTATION DU CHEF DE L'OPPOSITION

Ces violences interviennent au lendemain de l'arrestation, pour la quatrième fois en moins d'un mois de Kizza Besigye. La police a interpellé et gardé le leader de l'opposition pendant plusieurs heures, après avoir brisé les vitres de sa voiture et l'avoir aspergé de gaz lacrymogènes. Il a été libéré dans l'après-midi mais reste sous le coup de plusieurs inculpations, notamment d'incitation à la violence et de participation à un rassemblement illégal.

Interrogés vendredi par l'AFP, de nombreux manifestants ont confirmé protester contre les conditions de cette arrestation, dont les images ont été diffusées sur toutes les télévisions locales. "Nous manifestons parce que Besigye a été arrêté si violemment", a expliqué un taxi-moto. "Comment peut-on traiter un être humain de cette façon ? Nous devions passer à l'action", a-t-il lancé.

M. Besigye est à la tête d'un mouvement contre la cherté de la vie amorcé le 11 avril, près de deux mois après sa troisième défaite à l'élection présidentielle face au chef de l'Etat sortant Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986.

Ayant renoncé, après cet échec, à porter devant la justice ses allégations de fraude électorale massive, l'opposition a opté pour une nouvelle tactique consistant à appeler la population à se rendre au travail à pied pour marquer sa colère face à l'inflation.

 

Source: Lemonde

 


 
 
posté le 30/04/11

Maroc: attentat à Marrakech, malgré la terreur, «le printemps du Maroc va continuer»

Des jeunes du mouvement du 20-Février ont organisé vendredi un sit-in à Marrakech afin de dénoncer l'attentat meurtrier de la veille. Seize personnes ont été tuées...

Quelques bouquets de fleurs et des couronnes mortuaires ont été déposées au pied du café Argana, sur la place Djema’a el-Fna, à Marrakech. Au premier étage du bâtiment, dévasté par l’attentat de jeudi, des hommes en combinaison blanche tentent de recueillir des indices.

Des dizaines de badauds, essentiellement marocains, prennent des photos avec leur téléphone portable dans un étrange silence, sous l’œil de la police. Deux hommes se sont postés devant les barrières qui bouclent le café avec une pancarte écrite en français et en allemand, sur laquelle on peut lire: «Non à la terreur et l’obscurantisme, oui à la vie et à la tolérance. I love Marrakech.»

«C’est une initiative personnelle, confie l’un d’eux, Elkhkiati Chakib, cadre dans l’associatif. C’est pour manifester mon indignation et ma consternation. Je crois que cet acte terroriste vise à entraver le processus de démocratisation et de modernisation du pays», ajoute-t-il aussitôt.

Le spectre de 2003

Cette crainte, les jeunes du mouvement du 20-Février la partagent. Mais pour eux, pas question de laisser le terrorisme entraver la lutte qu’ils mènent depuis plus de deux mois dans le royaume chérifien pour une transition démocratique. Alors, au lendemain de l’attentat, ils se sont réunis sur la place avec pancartes et banderoles pour dénoncer cet «acte criminel et revendiquer une enquête judiciaire transparente afin que toute la vérité soit faite», comme l’indique le communiqué distribué à tour de bras aux passants.

«Cette attaque m’a meurtrie, parce que c’est mon pays et que je considère toutes les victimes, étrangères ou marocaines, comme mes frères, explique Gebrati, 20 ans, étudiante en fac de sciences à Marrakech et membre du mouvement. On va voir ce qui va se passer et comment les autorités vont réagir. Mais il faut qu’elles comprennent que le Maroc d’aujourd’hui n’est pas celui de 2003 [date de l’attentat meurtrier de Casablanca], parce que depuis il y a eu notre mouvement. Donc j’espère que la réaction du roi sera différente et que les autorités feront leur travail correctement, sans refaire les mêmes erreurs.»

L’attentat de mai 2003 à Casablanca avait donné lieu à un tour de vis sécuritaire, des arrestations arbitraires en masse et des procès expéditifs. «La jeunesse a peur que le gouvernement utilise la menace terroriste pour changer nos droits», renchérit Kenza, 21 ans. Comme d’autres, celle que ses amis surnomment «la fille du peuple» préfère ne pas donner son nom de famille, par peur de représailles.

Nouvelle marche le 8 mai

Selon elle, le sit-in vise aussi à «clarifier les positions» du mouvement du 20-Février: «A la radio, ce matin, j’entendais des gens dire que c’est à cause de nous que les terroristes ont fait cette attaque, qu’ils ont profité de l’occasion. Donc on est ici pour dire “à bas le terrorisme!” et montrer qu’on n’a rien à voir avec ça.» Consciente que l’attentat de Marrakech est «un obstacle, direct ou indirect pour [leur] mouvement», elle assure néanmoins que celui-ci «ne s’arrêtera pas: le printemps du Maroc va continuer!»

Autour d’elle, des mains se lèvent pour faire le V de la victoire. D’autres brandissent des roses en hommage aux victimes. Une centaine de personnes, hommes et femmes, se sont jointes à l’assemblée pour scander la «condamnation populaire de l’acte criminel».

Parmi eux se tient Mohammed Charak, un entrepreneur d’une cinquantaine d’années. Il est venu pour les soutenir. Alors que, pour l’heure, on ignore qui a commis l’attentat, lui assure qu’il est l’œuvre de «lobbies économiques et politiques qui tirent profit de l’ancien régime et essayent de bloquer le mouvement démocratique». Et si l’enquête menait à Al-Qaida au Maghreb islamique? «On protestera encore plus! De toute façon, qui que ce soit, on refuse un tel acte.»

Le mouvement du 20-Février organisera une marche nationale le 8 mai. Une «nouvelle étape pour faire face aux conséquences de cet acte criminel». Leur slogan: «Luttons tous pour la démocratie.» «C’est vrai que ce sont nous, les jeunes, qui sommes à la tête de ce mouvement, glisse Gebrati. Mais j’espère que tout le peuple va nous rejoindre, car on a vraiment des idées et on veut travailler pour avoir un Maroc libre.» Le sit-in se termine. Les pancartes sont rangées. A une dizaine de mètres, des calèches embarquent quelques touristes.

 

Souce: 20 minutes

 


 
 
posté le 30/04/11

La dette africaine : quelles solutions ?

Prise dans toutes les tourmentes, l’économie africaine ne prend pas de mieux. Même si la croissance se décline à deux chiffres dans certains pays, le lourd poids de la dette vient assombrir chaque année les horizons budgétaires.

Pour quelques spécialistes, l’une des solutions reviendrait à échapper à cette spirale qui fait qu’on annule pour réemprunter ou alors on s’endette pour payer le service… d’une dette dont on n’a toujours pas retourné le capital. Une option dite du « désendettement-réendettement ».

Pour d’autres, un peu plus radicaux, on devrait imposer de rééquilibrer la répartition des richesses dans le monde. Cela d’autant plus que la question de la dette part de repères idéologiques pour s’achever dans les choix de politique publique.

Au niveau des chiffres, la dette publique africaine - estimée aujourd’hui à 300 milliards $ - concerne essentiellement les pays de l’Afrique sub-saharienne, le Maghreb étant lié au Moyen-Orient dans les indicateurs disponibles. Cette dette publique est composée de plusieurs titres qui vont des prêts multilatéraux dus aux Institutions aux emprunts privés en passant par les dettes bilatérales dues à des États tiers.

Malgré le Cadre de viabilité mis au point par les bailleurs de fonds pour mieux coordonner les financements, les pays africains devront prendre certaines résolutions. Ces dernières sont d’abord un ralentissement du recours systématique aux emprunts, une discipline budgétaire stricte qui tient compte de la fluctuation des taux de change et la mise sur pied d’initiatives permettant des rentrées financières plus importantes. Enfin, l’imprudence en matière de gestion économique est l’un des facteurs responsables de l’échec du développement de tissus industriels et de filières commerciales rentables.

En dehors de ces propositions relevant de la logique comptable, plusieurs appellent de leurs vœux à une annulation totale de la dette africaine. Les raisons avancées vont de l’argument historique, réparation pour le pillage des ressources, à l’argument économique qui explique que le remboursement de la dette se fait dans des mesures disproportionnées et inéquitables, en passant par l’argument juridique qui invoque la nature de plusieurs régimes ayant contracté des dettes appelées « odieuses ».

À ces éléments s’ajoute l’argument politique qui veut que l’ensemble des décisions économiques du Sud en général, et des pays africains en particulier, est décidé dans les grandes capitales occidentales et au sein d’institutions dans lesquelles ces nations n’ont pas de pouvoir de décision. Cela demande donc un changement radical de politique et d’attitude. Est-ce réaliste et possible ?

Plusieurs économistes sont affirmatifs à ce sujet. D’abord parce que la conjoncture de l’après-crise est favorable à plusieurs niveaux. Au titre du remboursement parce que les taux d’intérêt sont très bas dans les banques centrales des pays occidentaux, au niveau des matières premières dont la hausse des prix permet d’engranger des devises fortes et enfin sur la circulation des capitaux, de nombreux placements se font du Nord vers le Sud sous forme d’investissements directs. Malgré sa fragilité apparente, elle augure de meilleures perspectives pour la santé économique des pays africains.

Politiquement parlant, les mouvements sociaux et une plus grande ouverture politique ont imposé une meilleure gouvernance. Cela impose une rupture avec une certaine orthodoxie en mettant sous contrôle citoyen un ensemble de leviers financiers et économiques et permettrait d’être un peu moins à la merci des institutions internationales et leurs solutions pas toujours indiquées. L’exemple des pays d’Amérique latine est là pour le démontrer et des gouvernements comme celui de l’Équateur sont allés jusqu’à inscrire dans leur Constitution des règles précises à propos de l’endettement public. Deux articles y déterminent et limitent strictement les conditions dans lesquelles les autorités peuvent contracter des emprunts et rejettent la possibilité d’emprunter pour payer d’anciennes dettes.

Autant de pistes à explorer qui rejoindront les voies déjà gagnantes des intégrations régionales et du renforcement des économies nationales.

 

Source: Afrique Expansion Magazine

 


 
 
posté le 30/04/11

Eviction de Gbagbo: le rôle de la France “pose problème“, selon Kagamé

Le rôle de la France dans l'éviction en Côte d'Ivoire de Laurent Gbagbo "pose problème", selon le président du Rwanda, Paul Kagamé, qui a dans le même temps soutenu l'intervention militaire internationale conduite entre autres par Paris en Libye.
Interrogé par l'hebdomadaire Jeune Afrique sur les images de la chute de l'ex-président ivoirien, Paul Kagamé juge que si elles "ont quelque chose de tragique", elles "sont aussi largement artificielles".
"Elles tendent à démontrer que ce sont les forces d'Alassane Ouattara qui ont procédé à cette arrestation, mais plus je les regarde et plus je vois derrière l'ombre du metteur en scène étranger", ajoute-t-il.
"Le fait que, cinquante ans après les indépendances, le destin du peuple ivoirien, mais aussi son économie, sa monnaie, sa vie politique, soient encore contrôlés par l'ancienne puissance coloniale pose problème. C'est cela que ces images montrent avant tout", insiste Paul Kagamé.
Au sujet de la Libye, le président rwandais considère que "les Occidentaux et l'Otan interviennent là où ça les arrange et pas ailleurs. C'est sans doute exact. Mais cela étant dit et même si cela relève du +double standard+, tout vaut mieux que de rester les bras croisés face à des massacres", précise-t-il.
"Je ne peux qu'être d'accord avec le principe d'une responsabilité de la communauté internationale à l'égard des peuples de ce monde. Le génocide qu'a
connu le Rwanda en 1994 est là pour le démontrer a contrario. Cette même communauté avait l'obligation morale d'intervenir et l'on sait qu'elle a failli à son devoir", ajoute Paul Kagamé.
Interrogé d'autre part sur l'opposition à son pouvoir formée par
d'ex-généraux et des dissidents de son parti, le chef d'Etat assène que "ces gens n'ont ni base, ni légitimité, ni avenir". "Pour moi, cette initiative est tout simplement inexistante", précise-t-il.

 

Source: Lemonde

 


 
 
 

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