Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 27/07/11

Gabon / Médias : La Revue de presse hebdomadaire

Plusieurs sujets d’actualité sont exploités par les journaux gabonais parus la semaine écoulée.

 


Une plainte de la Présidence de la République gabonaise


Selon un communiqué officiel, rapportent « L’Union » et « Gabon Matin » du 23 juillet 2011, la présidence gabonaise, va déposer une plainte devant les juridictions françaises pour injure et diffamation contre M. Yannick Jadot, porte-parole de Mme Eva Joly, pour les propos qu’il a tenus et qui ont été rapportés par le quotidien Libération dans son édition du 16 juillet 2011 « Contre Eva Joly, le défilé des gros sabots ».

 

La présidence de la République, poursuivent les quotidiens qui citent ledit communiqué, tient à préciser que cette action en justice constitue une première réponse aux nombreuses diffamations et préjugés mus par une ignorance profonde des réalités africaines, en général, et du Gabon, en particulier, de la part de certains médias et hommes politiques français qui, par voie d’amalgame, instrumentalisent, à leur bénéfice, des pays qui étaient traditionnellement dans la sphère d’influence française.

 

Notons qu’après la publication de cette plainte déposée à Paris par les avocats du Chef de l’Etat gabonais, un ancien Officier français de la Garde Républicaine du Gabon ayant servi sous le Magistère du défunt Président Omar Bongo Ondimba, est monté au Créneau pour défendre le numéro un gabonais.

 

 

La visite de François Fillon au Gabon


Selon « Echos du Nord » qui intitule à la une « Qu’est venu chercher François Fillon au Gabon ? », le Premier Ministre français serait venu au Gabon, porter la bonne parole à ses compatriotes du Gabon pour qu’ils ne se détournent pas de la politique qu’il mène, au moment où ils auront à faire leur choix en 2012, à la date de l’élection présidentielle en France.

 

François Fillon, poursuit l’hebdomadaire très proche de l’ex-Union Nationale (UN), est venu enfin, remercier son armée qui a permis la mise à l’écart de Laurent Gbagbo, et l’arrivée d’Alassane Dramane Ouattara au pouvoir en Côte d’Ivoire. C’est le 6ème Bima, bien connu des Gabonais, qui est intervenu en Côte d’Ivoire. La même armée française que Rolland Désiré Aba’a veut faire partir du territoire gabonais, par le déclenchement d’une grève de la faim illimitée depuis une semaine.

 

De son côté, « Gabon Matin » dans son édition du 18 juillet 2011, titrant : « un Forum Gabon-France réciproquement bénéfique », rapporte qu’en marge de la visite de 24 heures qu’a effectuée, le Premier Ministre Français François Fillon en terre gabonaise, un forum économique réunissant les hommes d’affaires gabonais et leurs homologues de France s’est tenu à Libreville le 17 juillet 2011 en vue de relancer les échanges entre les différents partenaires et de donner un nouvel élan sur une coopération économique franco-gabonaise susceptible de soutenir le secteur privé national.

 

A en croire le quotidien de l’Agence Gabonaise de Presse, plusieurs accords de coopération ont été signés par les deux parties, envisageant la mise en place des formations pour les cadres du secteur privé. Ce forum s’est intéressé également à la mise en place d’un bureau d’accompagnement à l’industrialisation de la filière bois.

 

 

Les législatives et la biométrie


« Pas de législatives sans biométrie ! ». C’est « Le Temps » qui écrit à travers ce titre : « Sans la biométrie et sans transparence électorale, bonjour les dégâts… », citant une « déclaration des partis de l’opposition du 15 juillet 2011. » Pour ce journal proche de l’ex-Union Nationale  (UN) opposition, les signataires de cette déclaration sont les responsables de douze partis de l’opposition, les plus représentatifs de ce bord politique.

 

Allant dans le même sens, « Misamu » titre « Biométrie dans le code électoral : Le gouvernement a peur » selon le confrère qui est également proche de l’opposition, tous les camps, majorité et opposition, et tous leurs affidés affichent leur ferme volonté d’introduire la biométrie dans le code électoral. Mais le gouvernement, qui a la décision, utilise habilement tous les subterfuges possibles pour en retarder l’application, de connivence – très subtilement – avec le Président de la République et la Cour constitutionnelle.

 

A en croire « La Griffe » qui titre : « Législatives : Prix Goldman ou Prix Foreman ? », Marc Ona Essangui est prêt à enfiler les gants pour boxer tous ceux qui veulent organiser les élections législatives sans la biométrie. Pour gagner ce combat inédit, contre on ne sait qui, il a mobilisé son club de la société civile pour lancer les hostilités.

 

C’est au siège de la paléo-UN que le néo caravanier de Mbolezock, Sa Suffisance, commeci comme ça, a sonné la charge. A l’endroit de l’opposition, le grand manitou de la société civile a, sans la moindre arrière-pensée politique, lancé : « Faites un semblant d’unité et la société civile fera le reste ». Et des esprits mesquins qui ne comprennent rien au vrai rôlr des ONG, y puiseront quand même matière à politisation.

 

Intitulant « CENAP : l’opposition tergiverse », « Echos de Missimba », proche du pouvoir, ne l’entend pas de cette oreille, estime que les partis politiques de l’opposition devront s’accorder sur la désignation d’un représentant au poste de vice-président représentant l’opposition à la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente (CENAP) au sein de la commission de révision des listes pour l’année 2011.

 

Est-il une obstruction volontaire de l’opposition au fonctionnement de la CENAP ? A l’approche des législatives 2011 prévues vers la fin de l’année en cours, l’opposition trouve-t-elle son compte à saborder le fonctionnement de cet organe chargé d’organiser en aval le scrutin ?  S’interroge l’hebdomadaire.

 

Pour sa part, « Gabon Matin » dans sa livraison du 22 juillet, rapporte que l’opération de révision des listes électorales, en vue des élections législatives prévues cette année au Gabon, a enregistré peu d’engouement lors de son lancement, jeudi dernier, sur le terrain, notamment dans les centres de la capitale gabonaise, Libreville. Les populations, ajoute le confrère, ont continué à vaquer à leurs occupations comme d’habitude tandis que les listes électorales étaient affichées.

 

Il faut indiquer que la révision des listes électorales doit durer 45 jours, du 18 juillet au 31 août prochain conformément à la loi du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections prévues par le code électoral. Constitutionnellement, l’élection législative est prévue entre le 25 juillet et le 24 décembre prochain pour activer le renouvèlement des mandats des députés à l’Assemblée Nationale, qui s’achèvent au mois de janvier 2012.

 

 

Fêtes (dé) tournantes : 700 millions disparaissent à Bikélé


En 2006, dans le cadre des fêtes tournantes que la Province de l’Estuaire accueillait, indique « La Griffe » l’Etat avait débloqué 700 millions de dolès (FCFA) pour l’aménagement de zones constructibles dans la Principauté de Bikelé et la construction des bâtiments de la BESUC à Akémindjogoni. Cinq ans plus tard, rien n’a été fait et pourtant le grisbi intégralement viré dans le compte UGB de la société adjudicataire a disparu.

 

Mais le Premier ministre ne dit rien. Pour ces deux marchés, Paul Biyoghe Mba avait décidé de confier l’affaire à la Société équatoriale de construction (SOECO SA). Les raisons de ce choix ont leurs raisons que la raison elle-même ignore. Mais, pour votre gouverne, il est toujours bon de savoir que SOECO SA, quoique gérée par un certain Steeve Mombo Maraga, est en fait l’affaire de deux vielles connaissances du chef du campement de Bikélé : Félix Bongo, le propre mougoye de l’autre, et Richard Décas, un artiste au petit bonheur qui se prend pour un richard.

 

Le marché en poche, SOECO SA ne tarde pas à voir son compte bancaire (UGB n° : 051437863300000) totalement explosé. Du trésor public, il reçoit, en juin 2006, la totalité des 600 millions de dolès ainsi que des 99 millions de dolès.

 

En août 2008, le compte est totalement vide et le « gérant » Félix se tape un bon rot de digestion avant de le clôturer définitivement. Pour aider l’Habitat, notamment la fameuse BESUC, à garder sa bonne humeur, Félix va immédiatement charger Décas de fabriquer, pardon de construire un château de fausses factures pour justifier les retraits d’argent effectués.

 

Ce, alors que sur le terrain, il ne s’est strictement rien passé. Et depuis lors, il ne se passe toujours rien quand bien même cette affaire ronfle au tribunal où, visiblement, personne n’a encore eu l’outrecuidance de la réveiller. On se demande bien pourquoi.

 

 

Etat de santé de Jean Claude André Mba Obame


Pour « Le Mbandja » qui intitule : « Etat de santé de Jean Claude André Mba Obame : L’opération a été un succès !même si nous ne partageons pas toujours les idées du député de Medouneu Jean Claude André Mba Obame, il n’en demeure pas moins qu’il reste un acteur politique national de premier plan. Au foot, on dirait qu’il évolue en première division.

 

C’est pour cela qu’il nous a paru utile de s’enquérir de son état de santé et d’en informer ses supporters dont Dieu seul sait qu’ils sont nombreux. Ainsi, d’Afrique du Sud où il se trouve pour des soins médicaux, l’intervention chirurgicale qu’a subie le député de Medouneu a été un vrai succès et son état de santé n’inspire aucune inquiétude.

 

De son côté, « Diagnostic » estime que les relations entre l’opposant Mba Obame et le Président Ali Bongo Ondimba viennent de prendre un grand tournant à 190° ces derniers jours. D’une part les négociations entreprises auprès du chef de l’Exécutif américain Barack Obama, d’autre part le tour de table qui a réuni à New-York une émissaire gabonaise et la fraction AMO des USA. Objectif, la cohabitation.

 

 

Emergence et Géopolitique


Pour « Le Nganga », il y a des soucis à se faire, certes plus à Franceville qu’à Mouila où devraient se tenir les deux prochains Conseils des ministres délocalisés de ce mois de juillet 2011. La tension sociale y est telle, entretenue par des groupuscules ne s’exprimant que par le biais de tracts « au piment vert », que le Gouvernement aurait, de sources officieuses, pris la décision de repousser sine die la date de ces importantes réunions.

 

Signe qui ne trompe pas, une frange de la population Altogovéenne n’a de cesse, par le truchement de ses nombreuses associations des fils et filles de tel ou tel autre coin, de se réunir entre modérés et radicaux en vue de parvenir à harmoniser l’interminable chapelet de doléances qui seront soumises au Chef de l’Etat lors de cette rencontre.

 

Et pourquoi ne pas parler d’une seule et même voix ? Un exercice d’autant plus casse-tête gabonais que là-bas, dans le Haut-Plateaux, selon certaines sources, des tracts continueraient à circuler réclamant maintenant une « géopolitique matinée d’émergence ».

 

D’après le même journal qui titre par ailleurs : « Partage du pouvoir entre la Majorité et l’Opposition: Marchandage à huis clos ! », Les préoccupations du moment des opposants longs durés (Pierre Mamboundou de l’UPG, Séraphin Ndaot du PSD), les saisonniers (Louis-Gaston Mayila de l’UPNR, Pierre André Kombila Koumba du RNB), les figurants (Marcel Ntchoreret du PCO et Augustin Moussavou King du PSG), n’ont plus rien à voir avec le renforcement de la pratique de la démocratie dans notre pays.

 

 Elle est beaucoup plus prosaïque que politique : ils veulent des postes, donc ils ont faim.  En plus de quelques figures de la société civile, que l’on risque de voir battre le pavé avec leurs nouveaux amis. Certes, il ne s’agit pas pour nous de donner à une « certaine société civile » l’occasion d’emboucher.

 

 

Des actes de vandalisme commis par des militants de l’ancienne Union Nationale (UN)


Suite aux actes de vandalisme commis par certains militants de l’ancienne Union Nationale le week-end dernier, rapporte « L’Union » et « Gabon Matin » datant du 20 juillet 2011, citant un communiqué officiel, le Gouvernement gabonais, par la voie du Ministre de la défense Nationale, Pacôme Rufin Ondzounga, assurant l’intérim du Ministre Jean François Ndongou de l’Intérieur a tenu à faire le rappel à l’ordre : « Le Gouvernement de la République constate, pour le regretter, que malgré l’Arrêté N°001/MISPD du 27 janvier 2011 portant dissolution de l’Union Nationale, les responsables de cette ancienne formation politique continuent de se prévaloir de l’Union Nationale et d’en utiliser les symboles ; toutes choses qui apparaissent comme un défi  à l’Autorité de l’Etat.

 

Le paroxysme de ces agissements a été atteint le samedi 16 juillet 2011 aux environs de 18 heures 30 lorsqu’un groupe de manifestants sortis du siège de l’ex-Union Nationale a investi la rue sans autorisation, à la hauteur du rond-point de la paix, entravant ainsi la liberté d’aller et de venir des autres citoyens.

 

A titre d’illustration, ce même samedi 16 juillet, ce groupe de manifestants à procédé à des destructions massives de biens privés, notamment 4 véhicules à usage de taxi au quartier Derrière la Prison. D’autres actes répréhensibles sont également signalés et vérifiés. Le Gouvernement précise que les dispositions légales qui ont présidé à la reconnaissance  en son temps du parti désormais dissous l’Union Nationale, sont aussi celles qui l’ont conduit à prononcer sa dissolution.

 

En d’autres termes, c’est la même loi à laquelle sont assujettis tous les partis politiques. Condamnant fermement les agissements de ses compatriotes ainsi que les dommages que ces derniers ont causés aux autres citoyens sur leur passage, le Gouvernement rappelle aux uns et aux autres que la Démocratie voulue par tous, qui prône la liberté d’expression et le débat d’idées, appelle également au respect d’autrui.

 

Face à ces agissements sans cesse répétés, empreint de provocation, le Gouvernement prend à témoin, l’opinion nationale et internationale sur ce qui apparaît  comme une volonté délibérée des responsables de l’ex-Union Nationale de continuer à fouler aux pieds les lois et règlements en vigueur en République Gabonaise et indique que cette situation ne saurait  plus être tolérée ».

 

 

Une certaine Société civile serait en train de se substituer à l’opposition


Pour « Le Nganga » qui titre « Qui au Gouvernement ? », depuis que le parti de leurs amis de l’ancien Sobraga a été enterré, une certaine Société civile serait en train de se substituer à l’opposition. Depuis quelques semaines, des membres de cette Société sont montés au front.

 

Ils réclament trop de choses au pouvoir en place. Et d’aucuns de s’interroger si derrière cette démangeaison, elle ne cherche pas à se faire voir et demander que le pouvoir pense à elle, comme on l’a vu dans ce pays avec les Christiane Bitougat et consorts. Lesquels, grâce à leur bataclan ont pu atterrir au Gouvernement. 

 

Quelques observateurs s’amusent même à dire que, si remaniement il y a, que l’on pense à cette Société civile car c’est ce qu’elle cherche. Reste à savoir qui de Georges Mpaga (Regap), Alain Moupopa (Afrique Horizons), Marc Ona Essangui (Brainforest), Nicaise Moulombi (Croissance Saine Environnement), Christian Abiaghe Angoué (Sos Consommateurs)… Fridolin Mve Messa (Sena/Conasysed), Alain Mangouandi (Feseena/Conasysed) doit représenter la Société civile au futur gouvernement ? On ne peut pas faire beaucoup de bruit pour rien.

 

Selon « Le Symbole », les leaders syndicaux membres de la Convention Nationale des Syndicats du Secteurs de l’Education sont privés de solde depuis Janvier 2011 pour « avoir défini et exercé un service minimum non-conforme » selon la tutelle lors de la grève d’octobre 2010.

 

Qui ignore dans ce pays que sans ressources financières, ces leaders, malgré leur résistance sont exposés à la précarité et à la mendicité, voire à la mort ? En les privant de leurs soldes mensuels aussi longtemps que durera « la mesure conservatoire », la tutelle se rend-elle compte que ces derniers, dans ces conditions, sont incapables de subvenir aux besoins de leurs familles respectives, notamment des enfants scolarisés.

 

En tout cas, pour la sérénité dans le secteur éducation, il serait souhaitable que le dialogue s’instaure à nouveau dans la maison, afin d’éviter un génocide intellectuel sur le niveau scolaire des enfants, car, à l’allure où vont les choses, la démotivation gagne certains enseignants.

 

 

Le concept « Armée-Nation »


Une manœuvre médico-militaire, rapporte « L’Union » du 19 juillet 2011, a débuté lundi dernier à Tchibanga, chef-lieu de la province de la Nyanga, dans le sud du Gabon, menée par la Direction générale du service de santé militaire (DGSSM) appuyée sur le plan logistique par la gendarmerie Nationale.

 

La manœuvre d’une semaine lancée officiellement par le Secrétaire général du Ministère de la Défense Nationale, le Général d’armée Robert Mangolo Mvoulou, et ayant mobilisé 262 personnes, dont des médecins, des spécialistes et autres praticiens, fait savoir le quotidien, a pour but d’assurer des soins médicaux gratuits et de permettre à la majorité de la population d’avoir accès aux médicaments.

 

A travers ces activités médicales gratuites, la Direction générale du service de santé militaire voudrait non seulement garder le caractère opérationnel du service tout en assurant la complémentarité de l’action du Ministère de la santé mais aussi démontrer la capacité du SSM à contribuer à l’amélioration de l’état de santé des populations dans le cadre du concept « Armée-Nation ».

 

 

La concrétisation d’une décision répondant à la volonté du Président de la République Gabonaise, d’améliorer l’accès des populations aux soins de santé.


C’est « Gabon Matin » qui annonce. En effet, selon ce journal, 600 nouveaux infirmiers, dont 400 ont été recrutés depuis 2005-2006, viennent d’être intégrés dans la fonction publique gabonaise, à l’issue d’un processus long et complexe durant lequel les intéressés ne percevaient aucune rémunération. Les 200 autres infirmiers font partie de la promotion 1998-1999 de l’Ecole nationale d’action sanitaire et sociale(ENASS), devenue l’Institut national de formation d’action sanitaire et sociale (INFASS).

 

 Mercredi dernier, le secrétaire général du ministère du budget Yolande Nyonda a remis à sa collègue Paulette Mounguengui du ministère de la santé les fiches fiches bleues consacrant l’intégration dans la fonction publique des 600 nouveaux infirmiers qui devraient entrer en possession du précieux document le plus rapidement possible.

 

 

L’Union Africaine défie la Cour pénale Internationale


A en croire « Misamu », l’organisation panafricaine défend les chefs d’Etat africains inculpés et rejette les mandats d’arrêt de la CPI. A Malabo, lors du 17ème sommet, Jean Ping, président de la Commission de l’Union Africaine (UA), a fustigé l’action de la Cour Pénale Internationale (CPI) envers les dirogeants africains.

 

Il déplore l’intérêt tout particulier que les juges et procureurs de la Haye portent à l’Afrique et l’empressement qu’ils mettent à lancer des mandats d’arrêt, dès qu’il s’agit d’examiner le cas d’un dirigeant du continent noir. A l’exemple du Guide de la Jamahiriya libyenne, Mouammar Kadhafi, déjà inculpé, au moment même où une médiation de l’UA est en cours pour stopper la guerre.

 

Ce qui, du coup, torpille toute tentative diplomatique africaine, car, pour Kadhafi, perdre le pouvoir signifierait au mieux finir ses jours au fond d’une geôle. L’action de la CPI en l’occurrence apparaît comme un appui judiciaire et moral à l’action militaire de l’Otan et des rebelles du Conseil National de Transition (CNT) établi à Benghazi.

 

Alors qu’ailleurs, la Cour agit avec prudence et lenteur, ou ferme les yeux sur des cas avérés de violation des droits humains et crimes contre l’humanité. En Afrique, elle semble plutôt trop prompte à cibler ses requêtes sur les chefs d’Etat. Aussi, le procureur de la CPI, l’Argentin Luis Moreno Ocampo, donne-t-il, selon certains, l’image d’un magistrat international partisan et d’un fidèle exécutant des jugements politiques des puissances occidentales.

 

 

Un nouveau plan stratégique pour l’AFROSAI


Intitule ainsi, « L’Union » du 22 juillet 2011. Ouverte lundi dernier, note la consœur, la 12ème assemblée générale de l’Association Africaine des Institutions Supérieures de contrôle des Finances Publiques (AFROSAI) a officiellement clos ses travaux jeudi.

 

Ces assises ont convenu de l’importance de déterminer des priorités stratégiques afin de renforcer les capacités des Institut Supérieur de Contrôle (ISC) membres de chacun de ses sous-groupes linguistiques (SGL) dans les domaines prioritaires, d’une part, et d’améliorer la visibilité de cette association vis-à-vis de ses principales parties prenantes et des organisations panafricaines, d’autre part.

 

Le nouveau plan stratégique de l’AFROSAI pour la période 2011-2014 tient compte de cet objectif et fait, entre autres, de la coopération entre les SGL et le développement de la crédibilité de l’organisation, des priorités à la fois techniques et institutionnelles. Le premier président de la Cour des Comptes et président entrant, est Gilbert Ngoulakia, qui a remplacé le sortant, le sud-africain, Térence Nombeber, président en exercice de l’INTOSAI.

 

 

BICIG : Jean Marie Adze aux commandes ?


Pour « Echos du Nord », la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Gabon va changer de tête. Aux dernières nouvelles, il semblerait que le prochain directeur général de la banque ne serait autre que Jean Marie Adze, ancien Ambassadeur du Gabon en France, ancien directeur adjoint de cabinet de feu Omar Bongo Ondimba, Maire d’Akiéni.

 

Il serait en train d’effectuer son stage au sein de la BNP à Paris. Pour une surprise, cette nomination en une. En dehors de son parcours politique et de diplomate, l’on ne lui reconnaîtrait aucune expérience en finance. L’on se demande surtout s’il sera à la hauteur du directeur actuel, admis à la retraite, car la maison a résolument besoin d’un homme expérimenté et de poigne à même de maintenir l’institution.

 

Les inquiétudes quand à l’avenir de la banque pourraient être légitimes. La cession de 5% d’action de la partie gabonaise à la BNP pourrait être effective très prochainement. Ce qui réduira l’influence du Gabon au sein du Conseil d’administration. Le nouveau directeur pourra-t-il tenir la barre ? A quoi servira la vente des 5 % ? Qu’y gagne le Gabon ?

 

 

Un prêtre raciste chassé par les fidèles au Gabon


A en croire « Gabon Matin » du 18 juillet 2011, le père Patrick Duverger de la Fraternité Saint Pie X d’Akébé Ville, dans le 3e arrondissement de Libreville a eu une mauvaise surprise dimanche dernier en se rendant à l’église. Les fidèles avaient barricadé l’entrée de l’église pour manifester leur colère contre l’homme de Dieu qui les aurait traités de « pauvres nègres » et de « singe ».

 

Face aux multiples plaintes des chrétiens, un autre prélat, le père Nicolas Pinaud avait été envoyé dans leur chapelle. Mais les frères Duverger auraient comploté pour que ce dernier qui était déjà très aimé des fidèles pour son humanisme, soit affecté ailleurs, au grand dam des ‘’brebis’’ qui refusent aujourd’hui de se faire conduire par un prêtre raciste.

 

Dans son édition du 25 juillet 2011, le quotidien a accordé un droit de réponse au Père Paterne qui « dénonce les propos injurieux, diffamatoires et mensongers de cet article ». Selon le Père Paterne, un minimum de déontologie aurait poussé l’auteur de l’article à faire honnêtement son enquête et à ne pas se contenter des propos recueillis.

 

En titrant : « Un prêtre et ses fidèles interpellés », le même quotidien dans son édition du 23 juillet 2011, rapporte, à l’image de « La Griffe » et de « L’Union » du 21 juillet 2011, qu’un ancien prêtre catholique, Camille Dzibe Mebale, qui s’est autoproclamé évêque de l’église « Saint Sauveur » qu’il a créée depuis plusieurs années et ses ouailles ont été arrêtés par les forces de sécurité.

 

En effet, l’ancien prêtre s’est introduit dans la cathédrale Saint Charles Lwanga jusqu’à l’autel pour anéantir les choses maléfiques avec des paroles inaudibles, prétextant qu’il existe des reliques dans cette structure habitée par des mauvais esprits qui minent la ville d’Oyem.

 

Ils ont été placés en garde à vue au commissariat de police d’Oyem, lundi dernier, pour trouble à l’ordre public et profanation de la cathédrale Saint Charles Lwanga. Ils étaient libérés quelques heures plus tard à la demande de l’archevêque d’Oyem.

 

 

2546 admis d’office au baccalauréat au Gabon


Selon « Gabon Matin » citant une source provenant de la direction générale des Examens et Concours, 2546 candidats sur 18 572 ont gagné d’office leur baccalauréat, à l’issue du premier tour de cet examen. 6975 candidats attendent d’être fixés sur leur sort, après le second tour du Bac, lequel débute  jeudi dans les différents centres d’examen.

 

Sur 18 572 inscrits, 2546 candidats ont gagné d’office leur baccalauréat. 6975 repartent en piste dès jeudi prochain pour tenter de combler l’écart et enfin empocher le diplôme qui leur ouvrira les portes de l’enseignement supérieur. L’année dernière, rappelle le quotidien, le taux de réussite au baccalauréat était de 06,01% d’admis office, soit 952 sur 16 068 candidats au 1er tour. Le taux de candidats ajournés dès le premier tour était de 63,80% au cours de la même année, alors qu’il se trouve à 47,97 % en 2011.

 

Notons que les résultats du 2ème tour du baccalauréat pour l’année scolaire 2010-2011, ont été rendus publics dimanche 24 juillet sur l’ensemble du territoire national.

 

 

La 8e édition du festival international du théâtre gabonais au CCF


C’est « Gabon Matin » datant du 18 juillet qui titre ainsi. A en croire le journal, la 8e édition du festival international du théâtre gabonais se tient au Centre Culturel Français de Libreville du 18 au 23 juillet 2011. Plusieurs comédiens du continent prennent part à ce rendez-vous du rire.

 

Des comédiens de plusieurs pays d’Afrique, entre autres, le Cameroun, le Bénin, le Sénégal, le Congo, l’Algérie et le Togo séjournent dans la capitale gabonaise depuis hier, à la faveur de la 8e édition du festival international du théâtre gabonais.  Plusieurs ateliers et conférences y seront organisés, sans oublier des présentations théâtrales.

 

 

Missile FC s’achemine petit à petit vers le titre de champion du Gabon, édition 2011


En battant le FC Canon 105 sur la marque de 3-1 en match comptant pour la 24ème journée du championnat national de football de première division (D1), note « L’Union », le FC Missile s’achemine petit à petit vers le titre de champion du Gabon, édition 2011.

 

Par ailleurs, à l’issue des quarts de finale joués les 20 et 21 juillet, rapporte pour sa part « Gabon Matin », les clubs Missile FC, l’Union Sportive d’Oyem, Mangasport et AS Pélican ont été qualifiés pour les demi-finales de la coupe du Gabon 2011, lesquelles se disputeront le  30 juillet prochain.

 

L’Union Sportive d’Oyem, Mangasport, As Pélican et Missile FC joueront les demi-finales de la coupe du Gabon 2011, prévues le 30 juillet 2011.  Ces 4 formations se sont qualifiées en battant respectivement, le Centre Mbéri Sportif  (1-0), Le FC Mounana (4-0), Renaissance FC (3-0) et le Royal Sporting Club (4-2).

 

Les demi-finales qui se joueront le 30 juillet prochain opposeront AS Pélican à L’USO et Mangasport à Missile FC. Les vainqueurs de ces 2 rencontres croiseront le fer en finale à Libreville le 6 août 2011.

 

Source: Infos gabon

 


 
 
posté le 26/07/11

Niger : des militaires arrêtés pour tentative de putsch

Plusieurs militaires nigériens, dont des officiers, ont été arrêtés pour "tentative de renversement du régime" et "tentative d'assassinat" du président Mahamadou Issoufou, élu en mars, a-t-on appris mardi 26 juillet de source sécuritaire.

"Plusieurs militaires, dont un commandant et un lieutenant, ont été arrêtés depuis vendredi [22 juillet] et sont toujours placés en garde à vue à la gendarmerie pour 'tentative de renversement du régime' et 'tentative d'assassinat' du président Issoufou", a indiqué, sans plus de précision, cette source qui a requis l'anonymat.

 

Dans son édition de mardi, l'hebdomadaire indépendant Le Courrier évoque de son côté le placement en garde à vue, à la gendarmerie de Niamey, d'un capitaine et d'un lieutenant accusés d'"atteinte à la sûreté de l'Etat" ourdie par "des éléments de la garde présidentielle".

 

 

UN PAYS ABONNÉ AUX COUPS D'ÉTAT

 

Des documents sur la mise en place d'un "Conseil national pour la restauration de la démocratie populaire" ont été saisis chez un civil, qui a réussi à "prendre la fuite", affirme le journal.


Les informations du Courrier n'avaient pu être confirmées dans l'immédiat.

La capitale bruissait depuis plusieurs jours de rumeurs sur un éventuel putsch dans cette ex-colonie française abonnée aux coups d'Etat depuis l'indépendance de 1960.

 

L'ancien opposant Mahamadou Issoufou a été élu le 12 mars à l'issue d'élections démocratiques organisées par la junte du général Salou Djibo, qui avait renversé en février 2010 le président Mamadou Tandja après dix de pouvoir.

 

Investi le 7 avril à la tête de ce pays sahélien parmi les plus pauvres du monde mais riche en uranium, il a dit se donner pour priorités le développement et la lutte contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), qui commet dans le nord du pays des rapts, essentiellement d'Occidentaux.

 

L'Union européenne a décidé en juin de reprendre sa coopération au développement avec le Niger, en signe de reconnaissance des progrès démocratiques accomplis depuis le putsch de 2010.

 

Source:Le Monde

 

 


 
 
posté le 26/07/11

Pierre Ngolo, nouveau secrétaire général du Parti congolais du Travail

Les participants au 6ème congrès extraordinaire du Parti congolais du Travail (PCT, au pouvoir en République du Congo) ont élu Pierre Ngolo au poste de secrétaire général de cette formation politique, tard dans la nuit de dimanche à lundi à Brazzaville.

M. Ngolo succède à ce poste à Edouard Ambroise Noumazalay décédé en 2007.

Depuis la mort de ce dernier, le ministre d'Etat congolais, coordonnateur du pôle des infrastructures de base, ministre des transports, de l'aviation civile et de la marine marchande, Isidore Mvouba, assumait les fonctions de secrétaire général par intérim de ce parti.

Agé de 57 ans, M. Ngolo est membre du bureau politique du PCT et le premier secrétaire de l'Assemblée nationale du Congo. Il est également président en exercice du Parlement de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC).

Par ailleurs, les congressistes ont reconduit le chef de l'Etat congolais, Denis Sassou-N'guesso, au poste de président du Comité central du PCT.

Placé sous le thème "Dans la paix, la stabilité et la cohésion, engageons-nous dans un esprit d'ouverture, à revitaliser le PCT en vue de contribuer à la modernité du Congo", le 6ème congrès extraordinaire du PCT tenu du 21 au 25 juillet dans la capitale congolaise, a rassemblé plus de 1.300 participants.

 

Source: Xinhuanet

 


 
 
posté le 26/07/11

Gabon : Prix Goldman ou Prix Foreman ?

C’est dit : Marc Ona Essangui est prêt à enfiler les gants pour boxer tous ceux qui veulent organiser les élections législatives sans la biométrie. Pour gagner ce combat inédit, contre on ne sait qui, il a mobilisé son club de la société civile pour lancer les hostilités.

 

C’est au siège de la paléo-UN que le néo caravanier de Mbolezock, Sa Suffisance, commeci comme ça, a sonné la charge. A l’endroit de l’opposition, le grand manitou de la société civile a, sans la moindre arrière-pensée politique, lancé : « Faites un semblant d’unité et la société civile fera le reste ». Et des esprits mesquins qui ne comprennent rien au vrai rôlr des ONG, y puiseront quand même matière à politisation.

 

De fait, et ça doit vraiment « suffire comme ça », notre incomparable Prix Goldman est au dessus de la politique et des politiques. Quand la politique manque et que les politiques s’éclipsent, il descend dans l’arène pour sauver le débat politique et sortir les acteurs politiques de l’enfer. Mais uniquement la politique d’un camp et les acteurs de ce même camp. Car, le Prix Goldman en est tellement conscient qu’il le dit et l’a redit : son combat c’est de réaliser l’ « unité » d’un camp, celui de l’ancien Sobraga, pour aller massacrer un autre, celui du bord de mer. Diviser les Gabonais, c’est sa marque.

 

Vraisemblablement, le Prix Goldman a déjà fait son choix. Pour lui, les bons, c’est l’opposition. Et les méchants, le pouvoir. Quant au peuple, il doit uniquement le suivre sans trop se poser des questions. La fidélité du peuple à notre héros doit être de religion. Ainsi, « ça suffira comme ça » pour aller casser les urnes et les isoloirs, agresser les électeurs du camp des mauvais et incendier les véhicules lorsqu’il le demandera pour qu’il n’y ait pas d’élection. Son message est assez limpide : « ou il y a la biométrie ou il n’y a pas d’élections ». Message de paix et parfaitement apolitique.

 

Pour sûr, ce combattant mène cette énième bataille pour le peuple. Naturellement celui de l’opposition et particulièrement celui d’Engong. Parce que les bougres de Mandji qui ont le pétrole jusqu’aux boyaux et aux poumons ainsi que les déshydratés des quartiers Nord de Libreville qui passent des semaines sans la moindre goutte d’eau, devront s’en remettre à la biométrie pour que leurs problèmes soient résolus.

 

Leur détresse n’est donc qu’un pur vacarme pour les tympans de Marc, si sensibles aux hurlements biométriques. Bref, si Jésus est allé vers le peuple pour le soulager, c’est plutôt le peuple qui doit aller vers Mar Ona Essangui pour être soulagé. Question de méthode, d’intérêt, de tribalisme et d’égo surtout.

 

Plus qu’une évidence, le Prix Goldman est un cogneur. Il ne choisit d’ailleurs que là où il sait que ça fait mal. Très mal. Et lorsqu’il promet, la main sur le cœur et les mâchoires bien serrées, qu’il empêchera la tenue du scrutin, il faut le croire sur parole puisque, comme à chaque élection, ce roublard ne sera pas candidat et n’ira jamais voter.

 

Il restera bien au chaud chez lui. En un mot, il fait tout ça, juste pour jouer au ngongongo(faire peur, ndlr).

 

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’il joue aux apprentis terroristes. Dans la fameuse affaire des biens mal acquis, il nous a fait le coup du vertueux chasseur des détourneurs des deniers publics.

 

Apparemment, le gaillard était dans son affaire puisqu’il a justement été licencié et chassé du PNUD pour avoir détourné 400.000 dôlès du cybercafé de cette institution. C’est vrai qu’aucun tribunal n’avait été saisi, le Représentant du PNUD, à l’époque du visage pâle, ayant expié ce péché commis pour une noble cause : soigner une introuvable tantine de notre moralisateur. Et c’est en cela que ces 400.000 dôlès ont été classés dans la catégorie des biens mal acquis.

 

Après le coup de la bonne gouvernance, le dandy a aussitôt lancé, avec sa plume dans son journal de chevet, l’ouverture de la chasse aux étrangers. Notamment ceux du camp des mauvais. La vérité, c’est-à-dire la sienne, étant que dans le camp des bons, il n’y a pas un seul étranger.

 

Et cela restera d’autant plus vrai que personne n’a daigné aller fouiller dans la cuisine de Marc Ona Essangui pour constater que ce redoutable chasseur d’étrangers est en train de bâtir une petite tribu sénégalo-gabonaise avec, justement, une étrangère ; laquelle, dit-on, n’aurait même pas de carte de séjour. Autrement dit…

 

Cela saute aux yeux, notre bagar a un faible pour les combats qu’il sait déjà perdus. Et rien ne dit que celui de la biométrie sera pas sa première victoire tant le rapport de force est nettement en sa défaveur. Sauf miracle, il va encore ramasser un autre KO. C’est alors que son Prix Goldman risquera de se transformer en Prix Foreman. Gong !


Source: La Griffe/ Infos gabon
 


 
 
posté le 25/07/11

Tout savoir sur l´Hépatite A

Principaux points

  • L’hépatite A est une maladie hépatique virale dont l’évolution peut être bénigne ou grave.
  • Elle est transmise par voie féco-orale à l’occasion de l’ingestion d’un aliment ou d’une boisson contaminés par les fèces d’une personne affectée.
  • C’est une maladie étroitement associée à un mauvais assainissement et à une hygiène personnelle déficiente, tel le fait de ne pas se laver les mains.
  • Selon les estimations, on enregistre 1,4 million de cas d’hépatite A par an.
  • Les épidémies d’hépatite A peuvent se développer de façon fulgurante et provoquer des pertes économiques importantes: 300 000 personnes ont été touchées lors d’une flambée qui s’est produite à Shanghai en 1988.
  • Un meilleur assainissement et l’utilisation du vaccin contre l’hépatite A constituent les moyens les plus efficaces pour combattre cette maladie.

L’hépatite A est une infection hépatique provoquée par le virus de l’hépatite A (VHA). Ce virus se propage lorsqu’une personne non infectée (ou non vaccinée) boit ou mange quelque chose qui a été contaminée par les fèces d’un sujet infecté par le VHA: c’est ce qu’on appelle la transmission féco-orale. Cette maladie est étroitement associée à un assainissement insuffisant et à une mauvaise hygiène individuelle.

 

Contrairement à l’hépatite B et à l’hépatite C, l’hépatite A n’entraîne pas de maladie hépatique chronique et est rarement mortelle, mais elle peut provoquer des symptômes débilitants.

 

L’hépatite A apparaît sporadiquement dans le monde sous la forme d’épidémies qui révèlent des cycles récurrents. Les infections par le VHA sont responsables, d’après les estimations, de 1,4 million de cas par an dans le monde. Les épidémies liées à des aliments ou à de l’eau contaminés peuvent se déclarer brutalement telle l’épidémie survenue à Shanghai en 1988 qui a touché près de 300 000 personnes.

 

Cette maladie peut avoir des conséquences économiques et sociales importantes dans les communautés. Les gens peuvent nécessiter des semaines parfois des mois avant de se rétablir et de pouvoir retourner au travail, à l’école ou à leurs tâches quotidiennes. Les conséquences pour les entreprises alimentaires où le virus a été identifié et sur la productivité locale en général peuvent être importantes.

 

Symptômes

Les symptômes de l’hépatite A peuvent être bénins ou graves: on peut enregistrer une fièvre, une sensation de malaise, une perte d’appétit, des diarrhées, des nausées, une gêne abdominale, des urines foncées et un ictère (coloration jaune de la peau et du blanc des yeux). Les personnes infectées ne vont pas toutes présenter l’ensemble de ces symptômes. Les adultes présentent plus souvent que les enfants des signes et symptômes de la maladie et la gravité et la mortalité de celle-ci augmentent dans les classes plus âgées.


Les enfants infectés de moins de six ans ne présentent en général aucun symptôme visible et seuls 10% d’entre eux développent un ictère. Parmi les enfants plus âgés et les adultes, l’infection provoque en général des symptômes plus graves, un ictère survenant dans plus de 70 % des cas. La plupart des gens guérissent en quelques semaines – ou quelques mois – sans complications.

 

Quelles sont les personnes à risque?

Toute personne n’ayant jamais été infectée ni vaccinée peut contracter une hépatite A. Les gens qui vivent dans des endroits où l’assainissement est médiocre sont exposés à un risque plus élevé. Dans les régions où le virus est répandu, la plupart des infections à VHA se produisent au cours de la petite enfance. Les autres facteurs de risque de cette maladie sont l’usage de drogues intraveineuses, le fait de cohabiter avec une personne infectée ou d’être le partenaire sexuel d’une personne présentant une infection aiguë à VHA.

 

Transmission

Le VHA se transmet habituellement de personne à personne à l’occasion de l’ingestion par une personne non infectée d’aliments ou de boissons contaminés par les fèces d’une personne infectée. La transmission hématogène du VHA est possible mais beaucoup moins fréquente. Les flambées à transmission hydrique, bien que plus rares, sont en général associées à de l’eau de boisson contaminée par des eaux usées ou insuffisamment traitée. Le virus ne se propage pas à l’occasion des contacts ordinaires entre personnes.

 

Traitment

Il n’y a pas de traitement spécifique contre l’hépatite A. La guérison des symptômes faisant suite à l’infection peut être lente et prendre plusieurs semaines ou plusieurs mois. Le traitement vise principalement à maintenir un certain confort et un équilibre nutritionnel suffisant, notamment à remplacer les pertes liquidiennes dues aux vomissements et à la diarrhée.

 

Prévention

Un meilleur assainissement et la vaccination contre l’hépatite A constituent les moyens les plus efficaces de combattre cette maladie.

Un approvisionnement suffisant en eau de boisson sûre et l’élimination des eaux usées dans de bonnes conditions au sein des communautés, le tout associé à une bonne hygiène individuelle, comme le fait de se laver régulièrement les mains, permet de réduire la propagation du VHA.

 

Plusieurs vaccins contre l’hépatite A sont disponibles dans le monde. Ils offrent tous une protection comparable contre le virus et ont des effets secondaires analogues. Aucun d’entre eux n’est homologué pour l’enfant de moins d’un an.

 

Près de 100% des sujets vaccinés ont présenté une concentration d’anticorps protectrice contre le virus dans le mois suivant l’administration d’une dose unique de vaccin. Même après exposition au virus, une dose de vaccin administrée dans les deux semaines suivant le contact a des effets protecteurs.

 

Cependant, les fabricants recommandent d’administrer deux doses pour garantir une protection à plus long terme d’environ 5 à 8 ans après la vaccination. Des millions de personnes ont été vaccinées sans qu’il y ait jamais eu de manifestations indésirables graves. Ce vaccin peut être administré dans le cadre de programmes ordinaires de vaccination infantile et avec les vaccins couramment administrés lors de voyages.

 

Où trouve-t-on cette maladie?

Les zones géographiques peuvent être caractérisées comme ayant des taux élevés, intermédiaires ou faibles d’infection par le VHA.

  • Taux élevé: dans les pays en développement où les conditions sanitaires et l’hygiène sont médiocres, le risque d’infection au cours de la vie est supérieur à 90%. La plupart des infections surviennent au cours de la petite enfance et les sujets infectés ne présentent aucun symptôme visible. Les épidémies sont peu fréquentes parce que les enfants plus âgés et les adultes sont en général immunisés. Les taux de morbidité dans ces zones sont faibles et les flambées rares.
  • Taux intermédiaire: dans les pays en développement, les pays qui ont des économies de transition et les régions où les conditions sanitaires sont variables, les enfants échappent à l’infection au cours de la petite enfance. Paradoxalement, ces économies plus solides et ces meilleures conditions sanitaires peuvent conduire à des taux de morbidité plus élevés, puisque les infections se produisent dans des classes d’âge plus âgées, et de grandes flambées peuvent se déclarer.
  • Taux faible: dans les pays développés où règnent de bonnes conditions sanitaires et une bonne hygiène, les taux d’infections sont faibles. La maladie peut se rencontrer chez les adolescents et les adultes de groupes à haut risque, tels les utilisateurs de drogues intraveineuses, les homosexuels masculins, les personnes se rendant dans des zones à haut risque, ainsi que dans des populations isolées, par exemple des communautés religieuses cloîtrées.

Vaccination

La planification de programmes de vaccination à grande échelle doit comporter des évaluations économiques soigneuses et envisager d’autres méthodes de prévention ou des méthodes complémentaires, par exemple un meilleur assainissement et des activités d’éducation pour la santé en faveur d’une meilleure hygiène.

 

Le fait d’inclure ou non le vaccin anti-hépatite A dans les vaccinations systématiques de l’enfance dépend du contexte local, notamment du niveau de risque auquel les enfants sont exposés. Plusieurs pays, dont l’Argentine, la Chine, Israël et les États Unis d’Amérique ont introduit ce vaccin dans les vaccinations systématiques de l’enfance.

 

D’autres recommandent la vaccination aux personnes présentant des risques accrus d’hépatite A, notamment aux voyageurs se rendant dans des pays où le virus est endémique, aux hommes ayant des rapports avec d’autres hommes, ou aux personnes présentant des maladies hépatiques chroniques (en raison de leur risque accru de complications graves si elles contractent une infection à VHA).

 

Les recommandations relatives à la vaccination contre l’hépatite A lors de flambées doivent également être spécifiques à chaque endroit, notamment s’agissant de la faisabilité de la mise en oeuvre rapide d’une campagne de vaccination à grande échelle.

 

La vaccination visant à lutter contre des flambées sévissant dans des communautés est une opération très payante dans les petites communautés, lorsque la campagne démarre précocement et que l’on parvient à une couverture élevée de nombreuses classes d’âge. Les efforts de vaccination doivent être complétés par une éducation sanitaire visant à améliorer l’assainissement et l’hygiène individuelle.

 

Source: O.M.S./ Organisation mondiale de la santé

 


 
 
 

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