Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 08/06/11

Ligue des champions africaine de football : le calendrier complet

C’est le 15 juillet prochain que vont débuter les matchs de poule des quarts de finales de la Ligue des champions africaine de football. La phase de poules se terminera le 18 septembre 2011, puis viendront les demis-finales en octobre et la finale mi novembre. Le calendrier complet.
Les huit qualifiés sont répartis en deux groupes de quatre équipes. Cette année, les club d’Afrique du Nord sont surreprésentés avec le Raja de Casablanca dans le Groupe A, en compagnie des Nigérians de Enyimba, des Soudanais de El Hilal et des Camerounais de Coton Sport Garoua. Mais surtout le groupe B sera 100% maghrébin avec les Marocains du Wydad, les Egyptiens d’Al Ahly, les Tunisiens de l’EST et les Algériens du MC Alger.


Groupe A : El Hilal (Soudan), Enyimba (Nigeria), Raja Casablanca (Maroc), Coton Sport Garoua (Cameroun).

Groupe B : Wydad Casablanca (Maroc), Espérance Sportive de Tunis (Tunisie), Al Ahly (Egypte), MC Alger (Algérie).

1ère journée : 15, 16, 17 juillet 2011
Enyimba (Nigeria) V Hilal (Soudan)
Raja (Maroc) V Coton Sport (Cameroun)

Al Ahly (Egypte) V WAC (Maroc)
MC Alger (Algérie) V EST (Tunisie)

2ème journée : 29, 30, 31 juillet 2011
Hilal (Soudan) V Raja (Maroc)
Coton Sport (Cameroun) V Enyimba (Nigeria)

EST (Tunisie) V Al Ahly (Egypte)
WAC (Maroc) V MC Alger (Algérie)

3ème journée : 12, 13 ,14 août 2011
Enyimba (Nigeria) V Raja (Maroc)
Hilal (Soudan) V Coton Sport (Cameroun)

WAC (Maroc) V EST (Tunisie)
Al Ahly (Egypte) V MC Alger (Algérie)

4ème journée : 26, 27, 28 août 2011
Raja (Marocco) V Enyimba (Nigeria)
Coton Sport (Cameroun) V Hilal (Soudan)

MC Alger (Algeria) V Al Ahly (Egypte)
EST (Tunisia) V WAC (Morocco)

5ème journée : 09, 10, 11 septembre 2011
Hilal (Soudan) V Enyimba (Nigeria)
Coton Sport (Cameroun) V Raja (Maroc)

WAC (Maroc) V Al Ahly (Egypte)
EST (Tunisie) V MC Alger (Algérie)

6ème journée : 16, 17, 18 septembre 2011
Raja (Maroc) V Hilal (Soudan)
Enyimba (Nigeria) V Coton Sport (Cameroun)

Al Ahly (Egypte) V EST (Tunisie)
MC Alger (Algérie) V WAC (Maroc)

Demis finales :
½ finales Aller : 30/09 ou 01, 02 octobre 2011
½ Finales Retour : 14, 15, 16 octobre 2011

Deuxième de la Poule B contre le premier de la Poule A et deuxième de la Poule A contre le premier de la Poule B

Finale Aller : 04, 05 ou 06 novembre 2011
Finale Retour : 11, 12 ou 13 novembre 2011

 

Source: Afrik.com

 


 
 
posté le 08/06/11

Afrique: le top 10 des accros au pouvoir

Kadhafi, Obiang, Dos Santos, Mugabe... L'Afrique compte quelques chefs d'Etat au pouvoir depuis... très longtemps. Palmarès des records de longévité présidentielle.

 

«En Afrique, on ne peut pas désigner quelqu’un du doigt en disant qu’il est un ancien chef.» Cette phrase qu’aimait répéter l'Ivoirien Félix Houphouët-Boigny explique que l’alternance politique ne soit pas la valeur la mieux partagée en Afrique. Quand on a du mal à transmettre à ses enfants le sceptre présidentiel, on s’y accroche d’années en décennies. Le Nigérien Mamadou Tandja aura payé de sa réputation cet appétit insatiable. Mais son expérience ne semble guère servir de leçon.

Palmarès de dix présidents qui s’éternisent au pouvoir…

 

1. Mouammar el-Kadhafi, libyen, 69 ans. 42 ans au pouvoir

Il prétend échapper aux statistiques puisqu’il n’occupe pas officiellement le poste de Président. Fils de paysan bédouin, ce capitaine autoproclamé colonel est pourtant de facto le dirigeant de la Libye depuis le coup d’Etat du 1er septembre 1969, poste auquel il renonce officiellement en 1977, lorsqu’il transforme son pays en Jamahiriya («Etat des masses»). Fantasque, amateur de chameaux et d’amazones, le guide de la Révolution de la «Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste» espérait devenir le premier chef des Etats-Unis d'Afrique. En 2009, au XIIe sommet de l’Union africaine, à Addis Abeba, il revendiquait, cette fois, le titre de «roi des rois d’Afrique». Kadhafi a vu défiler huit présidents américains. Mais, maintenant, son pouvoir semble menacé…

 

2. Teodoro Obiang Nguema, équato-guinéen, 69 ans. 32 ans de pouvoir

Militaire spécialisé dans la conduite des véhicules, il est le neveu de Francisco Macías Nguema qui fut élu, en 1969, président de la République de l’ancienne colonie espagnole. Pistonné, Obiang gravit les échelons de la hiérarchie militaire, jusqu’au titre de vice-ministre des Forces armées populaires de Guinée équatoriale, en 1979. Il en profite pour renverser son oncle (qui sera fusillé), prendre le pouvoir comme président du Conseil militaire suprême avant d'être nommé, en 1982, Président de ce véritable émirat pétrolier. Il sera «élu» en 1989, puis réélu en 1996, en 2002 et en 2009. Score moyen: 98,19% des suffrages exprimés. On prête des pouvoirs exorbitants à sa famille, notamment son épouse et son premier fils, Teodorín. Teodoro Obiang Nguema occupera, jusqu’en janvier 2012, le fauteuil de président en exercice de l'Union africaine.

 

3. José Eduardo dos Santos, angolais, 69 ans. 32 ans de pouvoir

Fils d’un tailleur de pierre, militant très tôt contre le joug colonial portugais, Dos Santos est désigné, en 1979, successeur du père de l'indépendance angolaise Agostinho Neto. Sa présidence trentenaire est marquée par la longue guerre civile qui aurait fait 30.000 morts. Tout au long de ces années, il préside le marxiste-léniniste Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) et affronte l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (Unita) de Jonas Savimbi. Ce dernier sera tué en 2002. La nouvelle Constitution du pays, adoptée en 2010, ne prévoit plus l'organisation d'élections présidentielles, mais la désignation, comme président de l’Angola, du président du parti arrivé en tête aux élections législatives. Un boulevard pour Eduardo Dos Santos?

 

4. Robert Mugabe, zimbabwéen, 87 ans. 31 ans de pouvoir

Même s’il a occupé des postes différents au sommet de l’Etat, on considère qu’il est au pouvoir depuis son accession au poste de Premier ministre en 1980. Il est formellement élu président de la République le 31 décembre 1987. Héros de l’indépendance de l’ancienne Rhodésie du Sud, ancien chef de guérilla, il a progressivement plongé le Zimbabwe dans une dictature ethno-nationaliste et dans la déchéance économique. Son pays était le grenier à blé de l’Afrique. Il a souffert, sous Mugabe, d’une inflation surréaliste et de pénuries alimentaires. S’il a accepté de partager le pouvoir, en 2008, avec l’opposant Morgan Tsvangirai, Robert Mugabe conserve ses prérogatives présidentielles. Il est le plus âgé des chefs d'Etat d'Afrique en exercice.

 

5. Paul Biya, camerounais, 78 ans. 29 ans de pouvoir

Fils d’un catéchiste, lui-même destiné à la prêtrise, Paul Biya’a Bi Mvondo se lance rapidement dans la politique. Dès 1962, il devient chargé de mission à la présidence de la République dans le gouvernement du président Ahmadou Ahidjo. Il deviendra Premier ministre, en 1975, avant la démission du chef de l’Etat, en 1982. Biya s’engouffre dans la brèche et devient le second président de la République du Cameroun, le 6 novembre 1982. Les premières élections multipartites se tiennent en 1992. Biya est élu Président en 1997 et en 2004. En 2007, il annonce son intention de modifier la Constitution qui limite alors le mandat présidentiel à deux exercices. Celui qui se fait appeler l’«homme-lion» entend bien se succéder à lui-même en novembre 2011. Il faut dire que «Popol» ne fait pas grand-chose pour s’user. Il a une réputation de «roi fainéant»…

 

6. Yoweri Museveni, ougandais, 67 ans. 25 ans de pouvoir

Fils d'un riche propriétaire terrien, il est lui-même considéré, aujourd’hui, comme un millionnaire en dollars. Souvent exilé, au Mozambique ou en Tanzanie, il s’oppose successivement aux présidents ougandais Milton Obote et Idi Amin Dada. Battu aux élections de 1980, Museveni met sur pied l'Armée de résistance nationale, une guérilla qui prend le pouvoir en janvier 1986. D’abord marxiste, il se mue en «bon élève du FMI» et parangon des «new leaders» promus par l’administration américaine, quand bien même il considère le multipartisme comme un concept exclusivement occidental. Il est souvent accusé d’être intervenu —moyennant diamants de Kisangani et or d’Ituri— dans le conflit du Zaïre voisin, aux côtés de Laurent-Désiré Kabila puis de Jean-Pierre Bemba. Après avoir modifié la Constitution, il est réélu président de la République en février 2011. Un groupe de députés de la majorité envisage de réviser encore la Constitution pour allonger le mandat présidentiel de cinq à sept ans…

 

7. Blaise Compaoré, burkinabè, 60 ans. 24 ans de pouvoir

L’actuel chef de l’Etat burkinabè prend les armes, en août 1983, pour servir le pouvoir à Thomas Sankara alors emprisonné. Après quatre ans de gestion collective d’un pouvoir révolutionnaire, le président Sankara est assassiné. Le capitaine Compaoré devient le numéro un et décrète la «rectification». Le pays s’ouvre au multipartisme en 1991. Compaoré est élu président du Burkina Faso en 1998, 2005 et 2010. Les bailleurs de fonds apprécient que ce champion de la médiation sous-régionale ne fasse plus de vagues. Le «doyen» de l’Afrique de l’Ouest modifiera-t-il l’article 37 de la Constitution de 1991? Celle-ci stipule qu’il vient d’entamer son dernier mandat…

 

8. Omar el-Bechir, soudanais, 67 ans. 22 ans de pouvoir

Omar Hassan el-Bechir est un militaire pur jus. Il sert dans l'armée égyptienne pendant la guerre du Kippour, en 1973, conduit, à son retour, des opérations militaires contre l'Armée de libération du Soudan au sud du pays, devient général dans les années 1980 et mène le coup d'Etat militaire de 1989 qui renverse le Premier ministre élu Sadeq al-Mahdi. Il dissout tous les partis politiques, ainsi que le Parlement, et prend la tête du Conseil du commandement révolutionnaire pour le salut national. Il devient tout à la fois chef de l'État, Premier ministre, chef des forces armées et ministre de la Défense. Il passera les années 2000 à négocier avec les sécessionnistes du Sud du pays et à jouer un rôle plus qu’ambigu dans la guerre civile au Darfour. Réélu président en 2010, l’ancien chef de guerre el-Béchir souffle toujours le chaud et le froid, depuis le résultat du référendum qui prévoit l'indépendance du Sud-Soudan. Une épée de Damoclès plane sur sa tête: il est le premier chef d'Etat en exercice à être sous le coup d'un mandat d’arrêt international de la Cour pénale internationale pour crime de guerre, crime contre l'humanité et génocide dans le cadre de la guerre civile au Darfour.

9. Idriss Déby Itno, tchadien, 59 ans. 21 ans de pouvoir

C’est avec l'appui de la France et du Soudan qu’Idriss Déby, le 2 décembre 1990, chasse du pouvoir Hissène Habré. Quelques années plus tôt, Déby était pourtant le commandant en chef des Forces armées d’un président Habré qu’il avait aidé à gravir les échelons du pouvoir suprême. Il devient officiellement président de la République du Tchad le 28 février 1991, après adoption d’une Charte nationale. Si Idriss Déby a instauré le multipartisme tant vanté depuis le sommet de La Baule (France), il serait aussi responsable de violations des droits de l'Homme et de détournement, à des fins militaires, du fonds spécial alimenté par les nouveaux revenus du pétrole et destiné aux «générations futures». Son gouvernement vacille sans cesse, mais ne tombe pas…

 

10. Issayas Afewerki, érythréen, 65 ans. 18 ans de pouvoir

S’il n’est que dixième dans ce top ten, Issayas Afewerki peut tout de même revendiquer un record: il a été l’unique chef d’Etat de l'Erythrée indépendante. Son pays n’a obtenu qu’en mai 1993 sa pleine souveraineté vis-à-vis de l’Ethiopie à laquelle il était fédéré depuis la colonisation italienne. L’ingénieur marxiste Afewerki lutte, des années durant, dans le Front de libération de l'Erythrée (FLE) puis dans le Front populaire de libération de l'Erythrée (FPLE), à dominante chrétienne, alors que le FLE était plutôt musulman. Au pouvoir, Issayas Afewerki instaure un régime à parti unique, sans élections, s’appuie sur une économie centralisée, restreint la liberté de la presse, emprisonne les contestataires et fait preuve d’un interventionnisme dangereux dans la corne de l’Afrique…

Hors catégorie dans ce palmarès, mention spéciale à Denis Sassou-Nguesso (Congolais, 68 ans). S’il n’a pas réussi à se maintenir quinze ans de suite au pouvoir, «Sassou» est parvenu à effectuer deux «tranches». Il a été président de la République populaire du Congo de 1979 à 1992 et il est, depuis 1997, le président en exercice de la République du Congo. Il totalise donc, au total, vingt-sept ans sur un fauteuil suprême entre-temps occupé par Pascal Lissouba…

 

Source: Slate Afrique

 


 
 
posté le 06/06/11

Cameroun: Samuel Eto'o Fils, comme Paul Biya ?

Entre les deux « joueurs », certainement les plus influents du pays, la bataille à l’éligibilité de la palme d’or de la personnalité la plus impopulaire et la plus détestée du pays fait des émules et se joue assez serrée.

Lions Indomptables du Cameroun, contre les Lions de la « Téranga » du Sénégal. 47ème minute de la 2ème mi-temps ; le Cameroun qui est dans des sales draps, obtient un penalty. Après quelques moments d’hésitation et d’indécision, Samuel Eto’o Fils, le capitaine de l’équipe nationale du Cameroun, prend ses responsabilités et s’empare du ballon. Dans la grande salle où une vingtaine de spectateurs regardent le match, douze d’entre eux ouvrent les paris. « Parions 5.000fcfa qu’il va rater », lancent-ils. Ne s’arrêtant pas là, les douze spectateurs posent les genoux sur le sol, implorent Dieu, à travers son fils Jésus Christ pour exhausser leur prière. La suite, on la connaît, Samuel Eto’o Fils, manque son pénalty.

A l’issue du « combat des fauves » qui s’achève par un score vierge de zéro but partout entre les deux formations, s’ouvre un « curieux » hit parade. Qui du président de la République Paul Biya ou du capitaine de l’équipe nationale du Cameroun, détient en ce moment le record de la personnalité la plus « critiquée» ?

Jusqu’ici, le président Paul Biya, était en pôle position ; il en était même devenu le « souffre douleur » des Camerounais. Il suffit que les employés appartenant à un même corps de métier, entrent en grève, c’est Paul Biya qui dérange. Quand Gilbert Tsimi Evouna multiplie des « casses » dans les quartiers ou que la police municipale met les sabots sur une voiture mal garée, « est-ce qu’on va vivre dans ce pays avec Paul Biya ». Un ministre entre en rébellion avec les décisions de la Cour suprême, encore Paul Biya qui dérange. Un conducteur de ben-skin, roule à tombeau ouvert sur la chaussée, c’est la faute à Paul Biya. Lorsque à la maison, le responsable de la famille multiplie des maîtresse, furieuse et très en colère, son épouse accuse Paul Biya.

Depuis quelques mois, Samuel Eto’o Fils occupe une bonne position dans cette « cathédrale de la haine et de l’animosité ». Contre le capitaine de l’équipe nationale, il y a plusieurs campagnes haineuses. Leur outrance aux frontières de l’insinuation injurieuse et de l’attaque personnelle, est devenue sans limites. Joel Matip n’est pas appelé à l’équipe nationale, c’est la faute à Eto’o Fils ; Assou Ekotto est-il blessé et ne peut venir jouer contre le Sénégal, c’est Eto’o qui dérange ; Alexandre Song refuse de serrer la main à Eto’o, c’est encore la faute au capitaine des Lions Indomptables. Tchoupo Moting fait un loupé, Eto’o ne vaut rien ; le gardien camerounais apprécie-t-il mal une balle, Eto’o là dérange. Sur le banc de touche camerounais, le staff technique fait-il un mauvais remplacement, encore la faute à Eto’o.

Qu’il soit Paul Biya ou Samuel Eto’o Fils, les camerounais ne discernent plus. Ils ne ratent aucune occasion de s’écrier : « haro sur le baudet », à l’encontre de ces deux personnalités. Samuel Eto’o Fils est-il aussi redoutable et redouté au point de mettre à sa « solde », tous ses coéquipiers et le gratin de dirigeants du giron footballistique camerounais ? « C’est lui l’instigateur de tous les troubles au sein des Lions. C’est à cause de lui qu’on ne gagne plus. Il est la mauvaise graine qui gangrène l’équipe nationale... » S’indignent plusieurs camerounais. A cause du football, la société camerounaise devient au fil des jours, intolérante, irrespectueuse et haineuse. Au lieu d’être un jeu, le foot s’affirme être un espace où, on massacre les autres.



Plus de détracteurs que de supporters



Samedi dernier, la cuvette de Mfandena était certes pleine à craquer. Mais bien malin qui pourrait présenter des statistiques en faveur des Lions Indomptables du Cameroun. Ils sont nombreux qui sont allés au stade Ahmadou Ahidjo, en « serrant les fesses », en implorant tous les « dieux » pour que l’équipe nationale ne gagne pas son derby. Et c’est ici que par le perpétuel « double langage », le supporter camerounais de l’équipe nationale étonne. Comment peut prier tous les « dieux du monde », les supplier pour la défaite des Lions et s’illustrer par des actes de pyromanie, lorsque le voeu est exhaussé?

Quelques Sénégalais présents au stade, ont été surpris de constater que l’union sacrée autour des « fauves » du Cameroun, est une vue de l’esprit. Le public camerounais en majorité, est le premier « tombeur » des lions. Nombreux sont des « anti lions ». La situation est d’autant grave, qu’un collectif de psychiatres et de psychanalystes, mérite de venir à la rescousse. Ceux qui ont vu le match de samedi, ont vu une équipe des lions, conquérante, engagée et manifestement à la recherche de la victoire.

Les spécialistes du football, sont unanimes ; ces derniers jours, on n’a pas vu Samuel Eto’o Fils (pourtant en fin de saison), aussi virevoltant, conquérant. On aurait dit qu’il avait absolument besoin de marquer ce but qui allait le réconcilier avec le public camerounais. Il n’y pas plus que lui, qui d’autre, à avoir tant voulu mettre la balle dans les filets, pour un but qui devait être l’un des plus importants de sa carrière. Mais il n’y est pas parvenu. Il y a des moments sans.

 

Il y a des jours où, rien ne vous réussit. Inutile d’en rajouter comme si, Samuel Eto’o, n’est pas le premier déçu et chagriné par ce qui est arrivé. « Comme il est de Paul Biya, dont on réclame le départ, parce que ne pouvant plus rien apporter au Cameroun, que Samuel Eto’o Fils s’en aille » avouent en chœur plusieurs camerounais. Ils ont peut-être raison. Autant Paul Biya n’est ni diable ni Dieu, Samuel Eto’o, n’est ni ange ni démon.

 

Source: Camer.be

 


 
 
posté le 06/06/11

Les militaires sèment la terreur au Burkina

Comme des voyous, des militaires viennent de terroriser Bobo-Dioulasso. Depuis trois mois, le Burkina est secoué par des mutineries à répétition et le gouvernement semble totalement dépassé.

 

Le cinéaste burkinabè Boubakar Diallo ne faisait pas œuvre anachronique en réalisant, en 2006, le western L’or des Younga. Car le Burkina Faso est devenu un Far West sans foi ni loi. En ce début juin 2011, d’ailleurs, c’est bien dans le grand Ouest que règne la loi du colt.

 

Dans la nuit du 31 mai au 1er juin, des coups de feu résonnent à Bobo-Dioulasso, la deuxième agglomération du Burkina Faso, considérée comme la capitale économique. Des militaires armés quittent la caserne Ouezzin Coulibaly et se dirigent vers le centre-ville, avant d’investir des quartiers comme Belle-Ville, Sarfalao ou Koko. Sur leur passage, ils terrorisent la population, dévalisent et saccagent des magasins. Les coffres-forts sont vidés. Les matelas, cyclomoteurs ou réfrigérateurs sont emportés. Des munitions sont parfois abandonnées sur place.

 

Dans la journée du mercredi 1er juin, Bobo ressemble à une ville fantôme. Les commerçants maintiennent leurs locaux fermés en attendant que la situation se calme.

 

Dans la soirée, le gouverneur de la région des Hauts-Bassins instaure un couvre-feu qui s’étend de 18h à 6h du matin «jusqu’à nouvel ordre». Rien n’y fait. Pour la deuxième nuit, les pistoleros en treillis continuent leur basse besogne. A motos ou à pied, ils bloquent la majorité des rues conduisant à leur garnison. Ils tentent de pénétrer l’antenne locale de la radio-télédiffusion publique. Les journalistes réussissent à s’éclipser en débranchant l’émetteur. Vendredi matin, le 3 juin, la confusion est totale. Les coups de feu continuent. Les habitants tentent, tant bien que mal, de s’approvisionner en produits de première nécessité.

 

Mais les banques, les commerces et les stations-services sont toujours fermés. Au bord de la route, il faut débourser 2.000 francs CFA (3,05 euros) pour acquérir un litre de carburant habituellement vendu 695 francs (1,05 euro).

 

En deux jours, les centres de santé, notamment l’hôpital Souro Sanou, auraient accueilli près de soixante blessés. Une femme enceinte a reçu une balle perdue dans le poignet. Une adolescente est décédée.

 

Revendications militaires en tous sens

Les mutins bobolais réclamaient des indemnités de logement et de formation pour les éléments du Centre d'instruction des troupes aéroportées (Citap). Ces manifestations faisaient écho à celles qui s’étaient déroulées, la semaine précédente, dans les villes de Dédougou, Kaya, Dori, Garango et Tenkodogo. Elles s’inscrivaient, plus largement, dans les remous qui secouent le Burkina Faso depuis trois mois. Le 22 mars, déjà, des militaires investissaient les rues de la capitale Ouagadougou.

 

Au niveau national, le désordre est patent. Pour peu qu’ils arrivent à formuler leurs revendications –ce qui n’est pas le cas dans toutes les garnisons du pays–, certains hommes de tenue réclament des indemnités de logement pour des périodes où ils étaient logés en caserne. D’autres exigent des «primes d’honneur», quand bien même il n’est pas dans leurs attributions de rendre les honneurs. L’argument du mépris de la hiérarchie peut-il tenir, quand l’ensemble des responsables a été renouvelé, à l’exception du chef d’état-major particulier de la présidence Gilbert Diendéré?

 

Robert Ménard, alors secrétaire général de Reporters sans frontières et membre de la commission d’enquête indépendante sur l’assassinat du journaliste burkinabè Norbert Zongo, avait été expulsé du Burkina, en 1999, pour avoir qualifié certains hommes de tenue de «voyous». Aujourd’hui, en off, c’est une frange des militaires qui qualifie ses collègues de crapules ou de vauriens. L’incivisme atteint son paroxysme dans une armée déjà trop présente dans la vie politique du Burkina Faso, depuis une cinquantaine d’années.

 

Les troupes burkinabè sont pourtant reconnues pour leurs compétences. Funeste compétence perçue dans certains conflits sous-régionaux de la fin du XXe siècle. Compétence louée, de nos jours, dans des régions comme le Darfour où des observateurs militaires burkinabè font la fierté de leur pays.

Y a-t-il véritablement «une» armée? La troupe voit cohabiter des experts et des soudards. Depuis mars, les forces de l’ordre ressemblent à des bandes armées aux intérêts égoïstes. On ne distingue aucun mouvement social coordonné auquel la population pourrait adhérer; même si les militaires de Bobo prétendent avoir terrorisé les rues par soutien à leurs compagnons d’autres villes. Ils auraient eu peur qu’on les traite de «traîtres». Le ridicule tue moins que les balles perdues…

 

Le gouvernement perd la main

Bien sûr, comme le dit une comptine bien connue des petits enfants d’Afrique de l’Ouest, «le renard passe, passe / chacun a son tour chez le coiffeur». Les militaires n’ont pas été les seuls à manifester depuis le mois de mars. Mais les civils savent faire leur tour de piste et rentrer dans le rang. Il en est ainsi des enseignants du secondaire qui, après 72 heures de grève, ont repris les cours pour mener à bien les examens de fin d’année. L’image des militaires, elle, est durablement écornée dans l’opinion. Déjà que l’armée est jugée inutile par beaucoup qui ne voient dans les recrutements qu’un stratagème pour tasser les chiffres du chômage. Qui, au Faso, a vraiment besoin de soldats, si ceux-ci contribuent plus à l’insécurité qu’au maintien de l’ordre?

 

Les civils n’en peuvent plus des humeurs kaki. A Bobo-Dioulasso, certains ont eu le courage de manifester dans certaines artères en scandant «militaires voleurs!». Dans la matinée du 2 juin, les commerçants vandalisés saccageaient la mairie centrale et la direction de la Douane. Certains tentaient même d’organiser une marche sur le camp Ouezzin Coulibaly.

 

Comme dans un western où les desperados imposent leurs règles à des citoyens médusés, on en vient à oublier que le Faso est un Etat de droit. Quid du gouvernement? Lorsque la grogne de la population n’incrimine pas directement les militaires, elle décoche des flèches aux dirigeants du pays. La purge gouvernementale d’avril a-t-elle conduit à une meilleure prise de responsabilités?

 

Le 1er juin au soir, c’est un nouveau porte-parole du gouvernement, le ministre Alain Edouard Traoré, la voix étranglée, qui peinait à dissimuler l’impuissance du pouvoir politique: «L’état-major ne sait plus avec qui discuter (…) nous sommes en train de réfléchir sur la conduite à tenir…» On tirait dans les rues d’une République depuis trois mois, et on en était encore à se demander ce qu’il y aurait lieu de faire. Evidemment, pour n’avoir pas sanctionné les premiers militaires à la gâchette facile, le gouvernement semblait illégitime à taper du poing sur la table.

 

Médecin après la mort, ne pouvait-il que payer les pots cassés en dédommageant les victimes de pillage? Déjà, avant la fin de la crise bobolaise, le gouverneur de la région de Bobo annonçait des «mesures compensatoires».

 

Les militaires avaient alors beau jeu de provoquer leurs autorités. N’est-ce pas juste après la visite du nouveau chef d’état-major des armées, le général Honoré Traoré, à Dédougou, que les armes ont commencé à y crépiter? Les militaires bobolais n’ont-ils pas mis la ville sens dessus dessous, à peine le nouveau Premier ministre y était venu faire des promesses? Au Faso, on appelle ça des «foutaises»

 

La garde présidentielle au front

A l’approche du premier week-end de juin, tout de même, la cravate cède la place aux épaulettes. C’est un homme en tenue qui communique au journal télévisé. Le porte-parole du ministère de la Défense assène des évidences comme «voler est illégal». Il aurait pu ajouter que «tuer est méchant» et que «saccager n’est pas des plus sympathique».

 

Au-delà des mots intransigeants, la frange la mieux formée du pouvoir militaire se met en branle. Vendredi 3 juin au matin, les éléments du Régiment de la sécurité présidentielle, les militaires les mieux équipés du pays, fondent sur Bobo-Dioulasso. Appuyés par des parachutistes commandos et la gendarmerie de Bobo-Dioulasso, ils répriment la mutinerie par la force, encerclant le camp Coulibaly et traquant les indisciplinés fuyards.

 

Dans la soirée, la situation était sous contrôle. Une cinquantaine d’arrestations auraient été effectuées et du matériel volé serait en voie de récupération. Dix-huit personnes, dont neuf soldats, auraient été blessées au cours des combats. Six militaires sont décédés.

 

Le western a-t-il connu son happy end? Certes, la cavalerie est arrivée. Mais n’est-ce pas la cavalerie qui, le 15 avril, se mutinait au palais présidentiel?

Sidwaya, le quotidien public rarement critique à l’égard du pouvoir, appelait, dans son édition du 3 juin, à «de profondes et indispensables mutations» dans les forces militaires et paramilitaires burkinabè. Mais par quel bout prendre le problème? Faudra-t-il que des garnisons jalouses s’affrontent les unes après les autres? Maintenant que la fronde semble avoir fait le tour du territoire national, Ouagadougou bruisse déjà de rumeurs de nouvelles hostilités.

 

Le shérif de ce western, Blaise Compaoré, pourra-t-il ramener durablement le calme parmi les troupes? Qui, sinon lui qui est à la fois l’un des leurs (capitaine retraité), leur chef suprême (président du Faso) et leur ministre de tutelle (de la Défense et des anciens combattants)? He’s a poor lonesome cowboy

 

Source: Slate Afrique

 


 
 
posté le 06/06/11

Sénégal: Wade se paye cash un terrain à un milliard

Révélé par La Gazette, le scandale suscite l’indignation des Sénégalais. Dans sa dernière livraison, l’hebdomadaire La Gazette révèle l’achat par le président sénégalais Abdoulaye Wade d’un terrain dans le quartier huppé de Ngor Virage payé 1,3 milliards de francs CFA (près de 2 millions d’euros). Et, comme si cela ne suffisait pas, le terrain a été payé en liquide... Le « Vieux », élu en 2000 contre la promesse d’un changement dans un pays profondément en crise, n’en finit pas de décevoir ses concitoyens confrontés ces derniers jours à une reprise des délestages.

Énième scandale politico-financier au Sénégal ! Selon la Gazette, le chef de l’Etat s’est donc payé cash un terrain d’une superficie de 5435 m2 situé à un jet de pierre de l’océan pour la modique somme de 1 282 000 000 francs CFA. L’affaire se serait ébruitée quand l’ancien propriétaire, un homme d’affaires sénégalais vivant au Gabon du nom de Cheikh Ahmadou Amar, s’est présenté à la banque en novembre 2010 pour y verser l’argent de la vente. Mais, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent, les institutions bancaires sont tenues d’alerter la cellule nationale de traitement des informations financières du Sénégal chaque fois qu’une somme déposée dépasse 6 millions de francs.

 

Contraint de se justifier sur l’origine de ce pactole, Cheikh Amadou Amar aurait alors avoué avoir vendu un terrain au président Wade et produit une pièce justificative sur laquelle est écrit : « Monsieur Abdoulaye Wade, avocat, demeurant à Dakar Point E (…) a acquis de Monsieur Cheikh Ahmadou, un immeuble non bâti sis à Dakar à Ngor virage, d’une superficie de 5435 mètres carrés moyennant le prix principal de 1 milliard 182 millions 49 mille 660 francs Cfa. »

« L’achat de ce terrain pose problème parce que l’achat a été fait au comptant, commente Fadel Barro, journaliste à La Gazette. Après nos investigations, nous nous sommes rendu compte que même l’attestation qui a servi à Monsieur Amar pour déposer l’argent à la banque pose problème. Tout est organisé de manière à ce qu’il y ait une opacité totale sur la provenance et la traçabilité de l’argent utilisé. » Le reporter parle d’une « opération suspecte et douteuse ».

La Présidence confirme et n’y voit « pas de problème »

Interpellé vendredi sur la question en conférence de presse, le porte-parole de la présidence, Serigne Mbacké Ndiaye, a confirmé les dires du journal. « Le chef de l’Etat a acheté un terrain auprès d’un autre Sénégalais, explique-t-il, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. » Selon lui, « un journaliste d’investigation qui tombe sur cette affaire peut considérer qu’il a trouvé quelque chose d’extraordinaire alors que ce n’est rien du tout. »

 

Interrogé sur la provenance d’une telle somme payée en liquide, Serigne Mbacké Ndiaye estime qu’il est « possible pour le chef de l’Etat de s’acheter un terrain à un milliard en toute légalité » évoquant l’utilisation des fonds politiques ou les ressources probables d’autres membres de la famille. « L’achat du terrain à partir des fonds politiques peut être un cas de figure, fait en toute légalité et personne ne peut le contester, justifie le ministre conseiller. La loi votée par les Sénégalais le lui permet. Ces fonds politiques importants, votés par l’Assemblée nationale au vu et au su de tout le monde, figurent dans le budget et n’ont jamais été contestés. » Avant d’ajouter : « Si quelqu’un est au pouvoir depuis 11 ans et que chaque année il bénéficie de fonds politiques, est-ce qu’il n’est pas possible en multipliant par onze d’avoir 50 à 60 milliards de francs ? »

Face aux explications de la Présidence, la presse privée et l’opposition restent plus que sceptiques. L’opposant Amath Dansokho dénonce « une transaction mafieuse ». Pour le quotidien Kotch, il s’agit là d’une « mégatransaction immobilière qui suinte bon le blanchiment d’argent ». Titré « Wade organise son impunité », le journal ajoute : « on comprend maintenant sa hâte et sa volonté de vouloir rendre l’actuelle loi réprimant ce délit moins contraignant. Wade veut sauver ses arrières. » Le quotidien fait référence à une décision prise récemment en Conseil des ministres de modifier la loi sur le blanchiment d’argent. Celle-ci oblige pour l’instant le procureur de la République à saisir un juge d’instruction dès réception d’un dossier d’enquête émanant de la Cellule nationale de traitement des informations financières. Le Procureur pourrait bientôt être autorisé à classer le dossier sans suite.

Entre boulimie foncière et gestion douteuse des deniers publics, l’affaire suscite l’indignation des Sénégalais et pose une fois de plus la question du bien fondé et de l’utilisation des fonds politiques. Lors d’un meeting à Ziguinchor il y a quelques jours, le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye avait cru bon de raconter que le président rétribuait ses partisans à coups de dizaines de millions de francs CFA. « Pendant presque dix ans, Landing Savané a reçu de mes mains ou des autres collaborateurs du président de la République 30 millions de francs CFA (45000 euros) tous les mois », avait-il lancé dans le but de salir un ancien allié passé récemment à l’opposition.

 

Des propos qui avaient édifié les Sénégalais sur les largesses de leur président et provoqué un tollé. Pour minimiser l’affaire, le maire de Ziguinchor, par ailleurs ministre des mines, Abdoulaye Baldé, avait précisé : « ce sont des fonds politiques, et plusieurs partis ont bénéficié de cette manne financière. Landing n’est ni le premier, ni le dernier. » Il semblerait qu’au Sénégal, les membres du gouvernement ignorent que les fonds politiques restent avant tout de l’argent public.

 

Source: Afrik.com

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article