Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 28/02/12

Liste complète du nouveau gouvernement

PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT

Monsieur Raymond NDONG SIMA

 

MINISTRES

 

Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, des Droits Humains et des Relations avec les Institutions Constitutionnelles, Porte Parole du Gouvernement

Madame Ida RETENO ASSONOUET

 

Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale, de la Francophonie, Chargé du NEPAD et de l'Intégration Régionale

Monsieur Emmanuel ISSOZE NGONDET

 

Ministre de la Santé

Monsieur Léon NZOUBA

 

Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage, de la Pêche et du Développement Rural

Monsieur Julien NKOGHE BEKALE

 

Ministre de la Promotion des Investissements, des Travaux Publics, des Transports, de l'Habitat et du tourisme, chargé de l'aménagement du territoire

Monsieur Magloire NGAMBIA

 

Ministre de l'Economie Numérique, de la Communication, et de la Poste

Monsieur Blaise LOUEMBE

 

Ministre de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et Technique et de la Formation Professionnelle, Chargé de la Culture, de la Jeunesse et des Sports

Monsieur Séraphin MOUNDOUNGA

 

Ministre des Eaux et Forêts

Monsieur Gabriel NTCHANGO

 

Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Artisanat et du Commerce

Monsieur Fidèle MENGUE M'ENGOUANG

 

Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de l'Immigration et de la Décentralisation

Monsieur Jean François NDONGOU

 

Ministre de la Défense Nationale

Monsieur Pacôme Rufin ONDZOUNGA

 

Ministre de la Famille et des Affaires Sociales

Madame Honorine NZET BITEGHE

 

Ministre de l'Industrie et des Mines

Monsieur Regis IMMONGAULT TATAGANI

 

Ministre de l'Economie, de l'Emploi et du Développement Durable

Monsieur Luc OYOUBI

 

Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique

Madame Christiane Rose OSSOUCAH RAPONDA

 

Ministre du Pétrole, de l'Energie et des Ressources Hydrauliques

Monsieur Etienne NGOUBOU

 

MINISTRES DELEGUES

 

Ministre Délégué auprès du Premier Ministre, Chargé de la Réforme de l'Etat

Monsieur Calixte ISIDORE NSIE EDANG

 

Ministre Délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères, Chargé du NEPAD et de l'Intégration Régionale

Monsieur Dominique NGUIENO

 

Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage, de la Pêche et du Développement Rural

Madame Célestine OGUEWA BA

 

Ministre Délégué auprès du Ministre de la sante

Madame Alice BIKISSA NEMBE

 

Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Intérieur, Chargé de la Sécurité

Monsieur Aimé-Popa NTZOUTSI MOUYAMA

 

Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Economie Numérique, de la Communication et de la Poste

Madame Françoise ASSENGONE OBAME

 

Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur , de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle Chargé de la Culture, de la Jeunesse et des Sports

Monsieur Ernest WALKER ONINWIN

 

Ministre Délégué auprès du Ministre du Budget, Chargé de la Fonction Publique

Monsieur Raphaël NGAZOUZET

 

Ministre Délégué auprès du Ministre de la Promotion des Investissements, Chargé des Transports

Monsieur Jean Emmanuel BIE

 

Ministre Délégué auprès du Ministre de la Promotion des Investissements, des infrastructures, Chargé de l'Habitat

Madame Christiane LECKAT

 

Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur, Chargé de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle

Madame Paulette MOUNGUENGUI

 

Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Economie de l'Emploi et du Développement Durable

Monsieur Désiré GUEDON

 


 
 
posté le 27/02/12

"The Artist" : du jamais-vu pour un film français à Hollywood

Les bookmakers américains avaient raison, qui attribuaient l'Oscar du meilleur film à The Artist. Neuf mois après sa présentation au Festival de Cannes, le long métrage muet, en noir et blanc et au format 4:3 de Michel Hazanavicius a remporté cinq trophées lors de la 84e cérémonie des Academy Awards, célébrée dimanche 26 février à Los Angeles.

 

Outre l'Oscar du meilleur film, les votants de l'Académie des arts et sciences du cinéma ont décerné les trophées du meilleur réalisateur à Michel Hazanavicius, du meilleur acteur à Jean Dujardin, de la meilleure musique à Ludovic Bource et des meilleurs costumes à Mark Bridges.

 

C'est la première fois qu'un film français remporte un tel succès. La carrière de The Artist aux Etats-Unis devrait connaître une nouvelle jeunesse. Depuis sa sortie, en novembre 2011, le film a rapporté près de 30 millions de dollars (22 millions d'euros) de recettes.

 

Sur la scène de l'Hollywood and Highland Centre (l'ex-Kodak Theatre, débaptisé à la suite de la faillite du fabricant de pellicule), l'accent français s'est fait entendre dans toute sa splendeur. Ludovic Bource a salué les autres compositeurs nommés, parmi lesquels John Williams, le musicien de Steven Spielberg. Michel Hazanavicius avait oublié son discours lorsqu'il a reçu l'Oscar du réalisateur, et s'en est manifestement souvenu en remontant sur scène lors de la remise de l'Oscar du meilleur film.

 

Il a alors remercié trois personnes : "Billy Wilder, Billy Wilder et Billy Wilder." Entre-temps, Jean Dujardin avait salué la mémoire de Douglas Fairbanks, l'un des modèles du personnage de Georges Valentin dans The Artist. Il a ensuite montré au public "ce que Georges Valentin dirait s'il n'était pas muet" et s'est écrié, en français : "Putain, génial merci !".

 

Contrairement aux jurons américains, celui-ci n'a pas été recouvert d'un bip par les censeurs de la chaîne ABC, propriété du groupe Disney, qui retransmettait la cérémonie.

 

C'est le producteur Thomas Langmann qui a reçu l'Oscar du meilleur film, ce qui lui a permis d'introduire à Hollywood une tradition française en remerciant son père, Claude Berri, mort en 2009, comme tous les professionnels du cinéma ont coutume de le faire lors des remises de Césars. Jusqu'ici, Claude Berri était le seul producteur français à avoir été nommé à l'Oscar, pour Tess, de Polanski, en 1980.

 

En nombre de trophées, The Artist a fait jeu égal avec un autre film qui évoque le temps du cinéma muet, Hugo Cabret, de Martin Scorsese. Mais cette production colossale dont le budget est estimé à quinze fois celui de The Artist (qui s'élevait à 13,5 millions d'euros) a dû se contenter de récompenses dans les catégories techniques : image, effets spéciaux, décors, prise de son et montage son.

 

George Clooney, vedette de The Descendants, Brad Pitt pour Le Stratège, Gary Oldman, nommé pour la première fois en un quart de siècle de carrière pour La Taupe, et l'acteur mexicain Demien Bichir (nommé pour A Better Life, inédit en France) ont donc laissé l'Oscar à Jean Dujardin. En toute logique - le trophée du maquillage ayant été attribué à La Dame de fer -, c'est la maquillée, Meryl Streep, qui a reçu l'Oscar de la meilleure actrice.

 

Le dernier favori, La Couleur des sentiments, de Tate Taylor, chronique de la vie des domestiques noires dans le sud des Etats-Unis, a dû se contenter de l'Oscar du second rôle féminin, qui est allé à Octavia Spencer. Il y a 72 ans, le premier Oscar afro-américain était attribué à Hattie McDaniels pour son rôle d'esclave dans Autant en emporte le vent.

 

Sur ce front, TJ Martin, coréalisateur d'Undefeated, film évoquant une équipe de football de Memphis, est devenu le premier cinéaste noir à recevoir un Oscar, celui du documentaire. Quant à Woody Allen, absent, comme à son habitude, il recevra probablement son Oscar du scénario original par la poste.

Enfin, le trophée du meilleur film en langue étrangère est allé à Une séparation, d'Asghar Fahradi.

 

Dans son discours, le cinéaste iranien a évoqué "les paroles de guerre, d'intimidation, d'agressionéchangées entre politiciens" pour les opposer à la "riche et ancienne culture" de son pays. Cette intervention, dont chaque terme était manifestement pesé (Asghar Fahradi tient à ne pas couper les ponts avec l'Iran), fut l'occasion d'une des seules irruptions de l'actualité dans une cérémonie tournée vers le passé.

 

Présenté par Billy Crystal, 63 ans, héritier des comiques du music-hall des années 1930, Henny Youngman ou George Burns, le chassé-croisé autour du cinéma muet (The Artist rendant hommage aux premières stars hollywoodiennes, Hugo Cabret rendant la politesse à Méliès, sans parler de la nostalgie parisienne de Woody Allen) n'incitait pas au futurisme.

 

Dans les semaines qui ont précédé la cérémonie, l'Académie s'était par ailleurs distinguée par son conservatisme, refusant que les Muppets viennent interpréter leur chanson s'ils gagnaient l'Oscar (ce qui est arrivé) ou cherchant à confisquer les billets de l'acteur Sacha Baron Cohen, qui avait manifesté l'intention de fouler le tapis rouge en uniforme de dictateur moyen-oriental, afin de promouvoir son prochain film.

 

Finalement, le comédien a mis sa menace à exécution, apparaissant grimé, une urne funéraire au nom de Kim Jong-il sous le bras, parce que, a-t-il expliqué, le dirigeant nord-coréen avait "toujours rêvé" d'assister aux Oscars.

 

Source: le Monde

 


 
 
posté le 27/02/12

Sénégal : vers un second tour opposant Wade à Sall

Selon des estimations non officielles, le président sortant ne va pas parvenir à se faire réélire, comme son camp l'avait prédit, dès le premier tour de l'élection présidentielle.

 

Le Sénégal se dirige vers un second tour de l'élection présidentielle. Lundi, si aucun chiffre officiel ne permettait d'affirmer que Abdoulaye Wade se trouvait mis en ballottage par son ancien premier ministre Macky Sall, personne n'en doutait vraiment. Les deux candidats seraient au coude à coude avec un avantage au président sortant. En fait, le suspens n'a guère duré.

 

Dans la nuit de dimanche, quelques heures à peine après la fermeture des bureaux de vote, les partisans de «Macky» avaient entériné ce qu'ils considèrent comme une victoire. Dans la grosse maison de béton qui sert de QG au candidat, une poignée de supporters s'était massée hurlant les slogans à la gloire de leur champion. Dans l'escalier étroit se bousculaient de nombreux journalistes, des conseillers divers et plusieurs politiciens à la fidélité mouvante.

 

Dans un petit salon aux rideaux tirés, l'homme du jour tentait de se faire discret. Ses paroles sont rares. «Les tendances sont bonnes. Il semble qu'un second tour soit maintenant inéluctable mais il faut attendre», se contentait-t-il de glisser comme pour ne pas déroger à sa pondération habituelle. Les proches de Macky Sall veulent avant tout éviter de «vendre la peau de l'ours». Une leçon sans doute tirée de l'entourage d'Abdoulaye Wade qui tout au long de la campagne avait promis une victoire aisée et large dès dimanche.

 

Autour de l'ex-premier ministre, l'ordre est à la prudence et à la modestie de façade. Le ballet des imposants hommes d'affaires dakarois, qui discrètement venaient féliciter le challenger, indiquait pourtant que quelque chose était en train de changer.

 

Une demi-surprise

Le silence qui régnait dans la permanence opérationnelle de Wade n'en était que plus curieux. Le petit appartement de banlieue chic de Dakar n'était troublé que par les cliquetis des ordinateurs amassant les résultats. Le siège du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), le parti au pouvoir, était, lui, plongé dans le noir seulement hanté par une dizaine de colleurs d'affiches tentant de se faire payer leur dîme.

 

«Il faut attendre, nous n'avons encore rien de définitif», expliquait Amadou Sall, le porte-parole de campagne d'Abdoulaye Wade. Du bout des lèvres, on reconnaissait pourtant que le rêve d'une victoire rapide s'éloignait: «On fait comme si un second tour était une indignité. Mais ce n'est pas le cas. Il n'y a rien de honteux à gagner au second tour».

 

Et Amadou Sall de se faire optimiste et rassurant, de parler de victoire pour le pays. «Cela démontre que la démocratie sénégalaise fonctionne. À une élection, on gagne ou on perd. Nous n'avons jamais dit comme Gbagbo, on gagne ou on gagne.»

 

Ce second tour annoncé n'est, il est vrai, qu'une demi-surprise. Ces dernières années, notamment lors des élections locales de 2009, le PDS n'était pas parvenu à franchir la barre des 50 %. L'image d'Abdoulaye Wade auprès de son peuple englué dans les difficultés du quotidien et de la vie chère s'était dégradée. «Dans ce contexte, une victoire au premier tour paraissait être un mirage. Mais l'affirmer était sans doute une opération de communication pour rendre cette idée possible et tout faire pour éviter ce second tour si dangereux» explique un universitaire sénégalais.

 

Car si les tendances se confirment, Abdoulaye Wade pourrait se retrouver seul contre tous. Macky Sall devra néanmoins faire de la diplomatie pour rallier à lui tous les tenants d'une opposition qui jusqu'ici à toujours su faire l'étalage de ses divisions.

 

Source: Le Figaro

 


 
 
posté le 23/02/12

Santé: L’OMS confirme ses recommandations sur la contraception hormonale et le VIH

Suivant l’avis de son Comité d'évaluation des directives, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a conclu que les femmes qui vivent avec le VIH ou qui courent un grand risque de contracter le virus peuvent continuer, sans danger, à recourir à la contraception hormonale. Cette recommandation est le fruit d’un examen approfondi des données sur les liens entre la contraception hormonale et l’infection à VIH.

 

Les recommandations actuelles de l’OMS qui figurent dans la publication Critères de recevabilité pour l’adoption et l’utilisation continue de méthodes contraceptives (édition 2009) restent donc valables : les femmes qui vivent avec le VIH ou qui courent un grand risque de contracter le virus peuvent recourir à toute méthode contraceptive hormonale sans restriction. Il est vivement conseillé aux couples qui souhaitent à la fois ne pas ou ne plus avoir d’enfant et se prémunir de l’infection à VIH d’avoir recours à une double protection – le préservatif et une autre méthode contraceptive efficace, hormonale par exemple.

 

Une étude publiée dans le numéro d’octobre 2011 de la revue Lancet Infectious Diseases semblait indiquer que les contraceptifs hormonaux, comme la pilule ou les contraceptifs injectables, pouvaient accroître le risque pour une femme de contracter l’infection à VIH. Elle montrait également que les femmes qui vivaient avec le VIH et qui avaient recours à la contraception hormonale risquaient davantage de transmettre le virus à leur partenaire que les femmes qui n’avaient pas recours à ce type de contraception.

 

Les 31 janvier et 1er février 2012, l’OMS a organisé une consultation technique pour examiner les résultats de toutes les études épidémiologiques récentes sur la question. Cette consultation a réuni 75 experts de 18 pays, qui ont revu les recommandations existantes de l’OMS à la lumière de ces résultats.

 

Les experts ont recommandé que les femmes qui vivent avec le VIH, ou qui courent un grand risque de contracter le virus, continuent à recourir à la contraception hormonale mais ils ont souligné qu’elles devaient aussi utiliser le préservatif pour éviter de contracter ou de transmettre le VIH. Ils ont également signalé que davantage de recherches devaient être menées sur cette question et qu’il fallait élargir l’éventail des possibilités en matière de contraception. 

 

Le 15 février, le Comité d'évaluation des directives de l’OMS a confirmé ces recommandations. Ce comité est chargé de veiller à ce que toutes les recommandations de l’OMS soient fondées sur les données scientifiques disponibles les plus fiables, qu’elles aient été élaborées de manière transparente et impartiale et communiquées de façon claire.

 

Source: Organisation Mondiale de la Santé ( OMS)

 


 
 
posté le 23/02/12

Nord-Mali: Quand ATT situe la responsabilité criarde de l’OTAN

En recevant à Koulouba les participants au Forum de Bamako, le Chef de l’Etat est sorti de ses gonds en démontrant aux yeux du monde la part de responsabilité de l’OTAN, tombeur du régime de Mouammar Kadhafi, dans la crise qui secoue le septentrion malien.

Amadou Toumani Touré ne croyait pas si bien dire lorsqu’il déclare « Comment une colonne de près de 100 véhicules bourrés d’armes sophistiquées pouvaient échapper au contrôle de l’OTAN en traversant tout le sahel y compris certains pays de la région pour atterrir au Mali ». Le président de la République de renchérir « L’OTAN dispose de plus de moyens pour pouvoir les stopper… ». Mais elle ne l’a pas fait.

Alors que les chefs d’Etats de la région avaient maintes fois mis en garde l’Occident contre les risques de cette crise sur les Etats du Sahel. Le Chef de l’Etat ne pouvait pas avoir meilleurs interlocuteurs pour soumettre une telle réflexion que des participants au Forum de Bamako, un panel de haut niveau composé de chercheurs, universitaires, fonctionnaires internationaux, anciens responsables d’Etat venus de divers horizons. Ainsi briffés comme ils l’ont été par ATT, ils sauront faire preuve de discernement dans le traitement du dossier.

Le président de la République, SE Amadou T. Touré

Assassinats avec cruauté de militaires maliens et civils, trafics intenses d’armes sophistiquées et pillages, tel est désormais le spectacle désolant auquel se livrent les bandits armés alliés aux djihadistes d’AQMI dans le nord de notre pays. En effet, la crise libyenne semble avoir donné un nouvel élan aux djihadistes qui ont acquis de nouvelles armes auprès des belligérants libyens.

Selon plusieurs sources, ils ont, notamment en leur possession de redoutables missiles sol-air de type Sam-7. Mais ont aussi reconstitué leurs stocks d’AK 47, d’explosifs et de lance-roquettes. A ces sanguinaires s’est joint le MNLA qui, faut-il le rappeler, n’était qu’une simple association ayant acquis son récépissé du Gouvernorat de Tombouctou. De plus, des centaines de combattants touareg ayant fait allégeance à Kadhafi sont revenus au Mali et au Niger, aggravant encore un peu plus la situation sécuritaire.

Toutefois, comment ces armements ont-ils pu s’échapper du contrôle de l’OTAN en traversant la Libye et certains pays de la région pour atterrir au nord du Mali ? Ce qui fera dire à Amadou Toumani Touré que « nous sommes en train de gérer les effets collatéraux de la crise libyenne« .

Le Chef de l’Etat a rappelé que dans l’armée de Kadhafi des dizaines de touareg et d’autres nationalités y avaient été recrutés dont certains avaient tout simplement intégré la brigade la mieux organisée et équipée de la Libye et qui était communément appelée la légion islamique. Pendant que d’autres sont revenus dans leurs pays, certains ont préféré rester en Libye. Amadou Toumani Touré indiquera que : « ces revenants étaient à l’origine de la rébellion arabo-touareg de 1990 que notre pays a connue et qui a été gérée avec la signature du pacte national« .

Par ailleurs, et abondant dans le sens du conflit meurtrier que nous subissons, le président de la République, a cru bon de faire la part des choses à ses interlocuteurs. Quand le CNT est arrivé au pouvoir, a-t-il rappelé, les militaires d’origine étrangère, ayant fait partie de l’armée, étaient devenus indésirables. Chacun a rallié ce qu’il pense être son pays d’origine. Trois groupes de militaires touareg sont venu au Mali et ont été réussis par les autorités. Ceux-ci ont déclaré être au service de leur pays d’origine et qu’ils n’entreprendraient aucune action de nature à déstabiliser le pays. Un autre contingent non moins important n’a jamais daigné se signaler aux autorités. A croire Amadou Toumani Touré, c’est ce groupe qui s’est allié aux djihadistes et aux éléments du MNLA pour attaquer des villes maliennes. « Ceux qui nous combattent, nous ne savons pas qui ils sont réellement. Nous n’avons jamais fait face à un soulèvement d’une telle ampleur » a reconnu ATT.

« Avec la chute de la Jamahiriya, l’OTAN n’a pas intégré les effets collatéraux sur les autres pays« .

Toujours est-il que, selon ATT, la Libye étant le magasin d’armes le plus important et le moins cher, les bandits de tout acabit sont partis s’approvisionner à bon marché. Des armes qui ont pris la direction du Sahel au vu et au su de tous y compris l’OTAN. Qui, pourtant, n’était pas en manque de dispositif pour stopper ce trafic et empêcher la remontée de cet arsenal vers le Sahel. Une version qui vient confirmer cette autre version relayée par le Président de l’Union africaine Yayi Boni. Il disait ce qui suit « le Mali est victime des effets collatéraux de la crise libyenne et au delà du Mali, c’est toute la bande sahélienne qui sera paralysée« .

Abdoulaye DIARRA

Source: L'Indépendant/ (Mali)
 


 
 
 

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