Fédération P.D.G. République Fédérale d´Allemagne

Réprésentation du Parti Démocratique Gabonais en Allemagne

posté le 29/06/11

Gabon: le Président Ali Bongo Ondimba accélère son processus de réformes

Tournée dans le Moyen Ogooué : Conférence de presse du Président à Lambaréné
 
Le Chef de l’État gabonais a présidé, à Lambaréné (Moyen –Ogooué), le 6ème Conseil des Ministres délocalisé. Comme lors des précédents Conseils en province, le Président Ali Bongo Ondimba a annoncé de nouvelles réformes visant à accélérer le processus d’émergence du Gabon.
Au cours la conférence de presse qui a suivi le conseil, le chef de l’État s’est exprimé sur plusieurs sujets :
 

La construction du Centre Hospitalier Universitaire Albert Schweizer de Lambaréné

En juin dernier, lors de son voyage aux États-Unis, le Président Ali Bongo Ondimba a annoncé la création d’un Centre Hospitalier Universitaire international à Lambaréné.

L’approche développée pour le projet consiste à unir la science, les soins cliniques, la santé publique et la formation à travers un modèle de collaboration internationale et dans l’esprit « Schweitzerien » du respect de la vie et de tout être vivant.

L’objectif est de redonner à l’Hôpital Schweitzer un rôle moteur, par la modernisation et la spécialisation de ses activités, qui comprendront désormais la gestion hospitalière, la formation et finalement la recherche scientifique. Le traitement d’affection telles que la tuberculose, le VIH/Sida ou le paludisme y seront étudiés et traités. Cette unité, 1er CHU international permettra la coordination des efforts de l’Hôpital Albert Schweitzer, de l’Hôpital Régional de Lambaréné mais aussi de l’Université de Tübingen (Allemagne) et de l’Université d’Harvard (Etats-Unis).

Les travaux devront démarrer avant la fin de l’année 2011 et se terminer en début 2013, pour la célébration du centenaire de la création de l’Hôpital par le Dr Albert Schweizer.

Cette institution aura la vocation de devenir un centre d’excellence pour la santé publique, référence sous-régionale et internationale.
 

Réforme Foncière

Dans le prolongement des mesures prises concernant l’habitat, lors du dernier Conseil des Ministres délocalisé de Koulamoutou le 1er juin dernier, le Président Ali Bongo Ondimba a instruit le Gouvernement de mettre en place dans les meilleurs délais des structures visant à améliorer l’exécution des procédures en matières cadastrales et domaniales.
Alors qu’il fallait, jusqu’à présent, au moins 5 ans pour prétendre à un titre foncier après un parcours de 134 étapes, ces structures, à guichet unique, allégeront la procédure de délivrance du titre foncier.

Sur le plan général, la mise en place de ces structures permettra à l’État :
- une maîtrise de la régulation foncière ;
- la production des règles d’occupation des sols et de construction à travers une planification urbaine ;
- la suppression des titres de propriété provisoire ;
- le renforcement de la propriété privée.
 

Réforme juridique

Afin de promouvoir la cohérence et la transparence au niveau de la gestion de la chose publique, il a été décidé la mise à jour des lois, codes (pétrolier, minier…) et textes d’application employés dans de multiples secteurs. Inspiré de la réforme de l’habitat, cette réforme juridique est un préalable à la croissance du Gabon et à l’atteinte d’un service public performant et de qualité.

A Lambaréné, une commission visant à superviser et à mettre en œuvre l’ensemble des projets relatifs à la mise à jour des différents codes et textes d’application a été officiellement mandatée.
Cette démarche qualité repose sur 4 domaines qui serviront de leviers d’action à l’administration afin de mieux répondre aux exigences rencontrées:

- La structure doit permettre d’éviter le cloisonnement des services et la redondance des missions qui leur sont confiées.
- Les processus doivent être simplifiés et permettre de gagner en efficience tout en intégrant les points de contrôle nécessaire à la prévention des risques.
- Les ressources humaines doivent posséder les compétences nécessaires à la réalisation des missions et être justement proportionnées.
- Les outils de gestion doivent être modernisés et profiter de l’éventail des possibilités offertes par les TIC.)
 

Elargissement des prestations de la CNAMGS aux étudiants régulièrement inscrits sur le territoire national

Afin d’avoir des ressources humaines compétentes, il est important que les jeunes gabonais puissent étudier dans les meilleures conditions possibles.

Il a été décidé de la prise en charge, par la CNAMGS, des soins de santé des étudiants gabonais inscrits sur le territoire national.

Cette mesure permettra dorénavant à tout étudiant gabonais boursier, au Gabon comme à l’étranger, de bénéficier équitablement d’une assurance maladie obligatoire et ainsi d’accéder aux soins de santé.
 

Réduction des coûts de facteurs dans le secteur immobilier

Dans le but de soutenir le développement durable de l’habitat social, Ali Bongo Ondimba a instruit le Gouvernement de produire sans délai des mesures concrètes visant à obtenir une baisse substantielle des coûts des matériaux de construction (ciment, sable, gravier, etc.). Il s’agit de mettre en œuvre des procédures de réorganisation de la filière de construction par l’appropriation de ce secteur par les nationaux. Le groupe de travail chargé de faire des propositions sera composé des Ministres des Mines et de l’Economie.
 

Harmonisation des Contrats de Conventions et de Concessions en République Gabonaise

Constatant, la multiplication des contentieux mettant en cause l’État à travers des contrats et conventions signés par les différents Ministères et Organismes, il a été décidé d’instaurer un visa de conformité de la Présidence de la République. Il concerne tous les titres miniers, les concessions de toute nature conduisant à un partage concessionnel du domaine régalien de l’État ainsi que tout contrat de type partenariat public/privé donnant naissance à des obligations de l’État.

Ce visa de conformité a pour objectif l’harmonisation des contrats et conventions en République Gabonaise.
A titre de rappel, seul le Ministère de l’Economie, sur délégation des pouvoirs du Président de la République, est habilité à négocier et à engager l'État dans les opérations de prêts, emprunts, subventions, renégociation de dettes, conventions, concessions et licences dans tous les domaines de développement économique et social (ports, rades, télécommunications, infrastructures, énergie et eau).

Néanmoins, cette délégation reste soumise à un visa de conformité de la Présidence de la République en vue de garantir l’opportunité des engagements pris par l’Etat.

« Je demande au Ministre des Affaires Etrangères de le notifier à nos partenaires au développement pour qu’en cas de non respect de cette disposition, les contrats soient nuls et non avenus » a déclaré le Chef de l’État.
 

Commission chargée de travailler sur la reconnaissance légale des mariages coutumiers et religieux

Dans le prolongement des questions relatives à la protection de la veuve et de l’orphelin, le Président de la République a décidé de créer une Commission Spéciale chargée de réfléchir sur les modalités pratiques de la reconnaissance légale des mariages coutumiers et religieux. A titre de rappel, le Gabon est à l’origine de la résolution onusienne portant création d’une Journée internationale des Veuves les 23 juin.

S’agissant particulièrement de la Province du Moyen-Ogooué

Ces deux jours dans la région du Moyen-Ogooué ont permis au Président de constater que les populations sont confrontées à de nombreuses difficultés.

« Conformément à ma vision de prospérité partagée, je voudrais vous rassurer que des instructions ont été données au Gouvernement pour que des solutions soient trouvées et de m’en rendre compte si besoin en était » a déclaré le Président gabonais.

Toutefois, le Chef de l’État s’est félicité de l’état des routes dans la province du Moyen Ogooué, ainsi que des travaux en cours de réalisation sur les Tronçons Ndjolé-Médoumane, Lambaréné-Fougamou, qui respectivement desservent dans de bonnes conditions le Nord et le Sud Ouest et qui démontrent l’importance de cette région en matière d’échanges commerciaux.

« C’est un modèle de réussite qui doit être repris dans l’optique du maillage routier du territoire et qui doit être repris dans l’esprit des corridors de développement routier que j’entends mettre en place » a ajouté Ali Bongo Ondimba.

Il a ainsi demandé au gouvernement de veiller à l’entretien de ce réseau routier afin que ce patrimoine soit conservé.

Afin d’améliorer les conditions de vie des habitants de cette région, plusieurs mesures ont été prises :

• L’électrification des axes Kango-Bifoun-Lambaréné et Bifoun-Ebel-Abanga-Ndjolé ;

• La construction du barrage hydro-électrique des Chutes de l’Impératrice Eugénie qui permettra d’alimenter la province du Moyen-Ogooué ;

• La poursuite des travaux de la route nationale Ntoum-Bifoun ;

• L’intégration à l’agenda de l’Agence Nationale des Grands Travaux (ANGT), les études de faisabilité relatives au port fluvial et lagunaire permettant la navigation de l’Ogooué en toute saison ; la réalisation de ce projet va permettre des liens alternatifs entre Lambaréné-Ndjolé et Lambaréné-Port-Gentil ;

• Le renforcement des capacités opérationnelles de l’Administration par l’octroi de 22 véhicules ;

• En ce qui concerne l’achèvement des travaux des fêtes tournantes, l’instruction a été donnée au gouvernement de reprendre ces chantiers après la CAN 2012 pour tenir compte du besoin de financement important de ces travaux ;

• La couverture radio-télévision pour toute l’étendue du territoire national y compris la province du Moyen-Ogooué des matchs de la CAN: la COCAN est chargée en collaboration avec le Ministère de la Communication et de l’Economie Numérique et l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) de procéder à l’exécution du budget prévu à cet effet.
Après les conseils des ministres délocalisé de Port Gentil, d’Oyem, de Tchibanga, de Makokou et de Koula-Moutou, ce Conseil des Ministres délocalisé a permis au Président Ali Bongo Ondimba de réitérer sa volonté de promouvoir la bonne gouvernance et d’aller à la rencontre des migovéens.
 
Source: Presse Présidentielle
 


 
 
posté le 28/06/11

La CPI et l’Afrique

La Cour pénale internationale (CPI) a décidé une fois de plus de poursuivre, pour des faits relevant de sa compétence, un dirigeant africain. Après le président soudanais, Omar El Béchir, voici venu le tour du président libyen, Mouammar Kadhafi, de courir après un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, siégeant à La Haye aux Pays-Bas.

Curieusement, c’est encore contre un leader politique africain que l’instance judiciaire de La Haye a décidé de délivrer son mandat. Apparemment, son procureur, l’Argentin Luis Moreno O’Campo, n’aurait d’yeux que pour les Africains.

A son avis, s’il y a des crimes relevant de la compétence de la CPI, l’Afrique battrait le record mondial en la matière.

Que des crimes aient été commis en Asie, plus précisément en Afghanistan, en Irak, au Liban, en Syrie, ou encore en Israël, pour le procureur de la CPI, aucun d’entre eux ne relèverait des crimes retenus dans le traité de Rome créant la CPI. Seuls ceux commis en Afrique énervent les dispositions de ce traité.

Concernant la CPI, la République démocratique du Congo en sait quelque chose. Car, l’institution judiciaire internationale doit en partie son existence à la présence dans ses geôles de quelques Congolais incriminés pour des faits relevant de sa compétence. Qu’importe !

L’acharnement dont fait preuve actuellement la CPI sur les leaders africains est de mauvais aloi. Il traduit l’ambition sordide de mater les leaders africains jusqu’à les mettre à genou pour les avoir finalement à ses dépens.

Dans les geôles de la CPI, c’est l’Afrique qui fournit le plus grand lot. Alors que le continent noir n’est pas le seul sur cette planète où des crimes contre l’humanité sont commis. En Irak ou en Afghanistan, il y a pire que ce qui s’est fait sur le sol africain.

Mais, face aux atrocités qui se commettent en Irak, en Afghanistan, ou régulièrement en Israël, la CPI n’y voit que blanc comme neige. Elle a volontairement fermé les yeux, se désintéressant complètement des faits qui sont pourtant de son entière compétence.

Nous pensons que l’Afrique doit aujourd’hui ouvrir grandement les yeux pour savoir jauger ses intérêts chaque fois qu’il faut s’engager dans un traité ou accord international. Ce n’est pas pour rien que des pays – et pas des moindres – comme les Etats-Unis n’ont jamais ratifié le traité de Rome. Ils doivent avoir vu juste. L’évolution des faits sur le terrain leur donne raison.

A l’instar des institutions de Bretton Woods (Fonds monétaire international et Banque mondiale), la CPI n’a été créée que pour asservir davantage l’Afrique en vue de la maintenir le plus longtemps possible dans le giron de la communauté internationale.

Il est temps pour l’Afrique de se relever comme un seul homme pour barrer la route au nouveau projet de sa recolonisation. Le front commun formé contre le mandat d’arrêt qui court encore à l’encontre du président soudanais est déjà un pas sur cette voie.

Tout comme la mobilisation dont fait preuve actuellement l’Afrique, avec la réunion organisée en Afrique du Sud, en rapport avec la crise libyenne, est à mettre à l’actif de cette Afrique en voie d’émancipation.

Le moment est arrivé, pensons-nous, pour l’Africain de réécrire son histoire, sans interférence aucune. C’est le seul moyen d’honorer la mémoire de ses dignes fils, tels que Kwame Nkrumah, Patrice Lumumba et bien d’autres encore, qui ont payé de leur vie pour l’indépendance de l’Afrique.

Source: le Potentiel/R.D.C.

 


 
 
posté le 28/06/11

Sénégal: l'armée déployée à Dakar après de violentes manifestations

Des soldats ont été déployés, mardi 28 juin, autour des bâtiments publics de Dakar. Des véhicules  blindés gardaient la présidence et au moins un hélicoptère de combat survolait la capitale sénégalaise au lendemain d'une nuit d'émeutes provoquée par des coupures de courant chroniques et prolongées.

De nombreuses maisons et entreprises de la capitale étaient toujours sans courant trente heures après la rupture de l'électricité, exacerbant le ressentiment envers les autorités, jugées incapables d'assurer l'alimentation normale des foyers.

 

Dans la nuit de lundi à mardi, plusieurs bâtiments publics de Dakar et des environs, notamment ceux de la Société nationale d'électricité du Sénégal (Senelec), ont été incendiés par des habitants excédés par les coupures d'électricité de plus en plus longues et fréquentes.

 

Dans le quartier des Parcelles assainies, les locaux de la Senelec étaient également en feu et les rues étaient jonchées de pierres et de débris, signe du passage de manifestants en colère, qui n'étaient plus présents sur place, pas plus que les forces de l'ordre. La mairie de ce quartier a aussi été saccagée et brûlée.

 

Dans la banlieue de Pikine-Guiédawaye, c'est le siège des services fiscaux qui a été totalement saccagé et incendié. Les pompiers tentaient de maîtriser l'incendie.

 

Un policier présent sur les lieux a affirmé que les manifestants "ont tout emporté avec eux, y compris le coffre-fort". Selon lui, "c'est toute la ville de Dakar qui s'est embrasée", avec des bâtiments de la Senelec également incendiés dans les quartiers de Yembeul et de Daroukhane. Un peu partout dans la ville, des pneus incendiés étaient visibles.

 

"ÉMEUTES DES DÉLESTAGES"

 

Plus tôt dans la journée de lundi, des manifestations de colère populaire contre la Senelec s'étaient également produites à Mbour, ville du littoral située à environ 80 kilomètres au sud de Dakar. Des forces de l'ordre étaient intervenues pour les disperser à coups de grenades lacrymogènes. Les protestataires s'étaient ensuite disséminés dans les quartiers, bloquant des voies, brûlant des pneus, et saccageant les locaux de la Senelec.

 

"Tout est cassé à la Senelec", ordinateurs et véhicules, a raconté un témoin ajoutant que "les vingt-sept quartiers de Mbour ont chacun" leur foyer de tension. Il a parlé d'"émeutes des délestages".

 

Le Sénégal est en proie à des coupures régulières d'électricité depuis des mois, qui se sont aggravées ces dernières semaines, durant parfois deux jours d'affilée dans certaines zones. Ces "délestages", qui touchent la plupart des villes, ont un impact négatif sur l'activité économique, en particulier pour les petits commerces, très nombreux.

 

Ces manifestations de colère ont éclaté quatre jours après une journée d'émeutes, jeudi, à Dakar, provoquée par un projet de loi du président Abdoulaye Wade visant à permettre, dès février 2012, l'élection simultanée d'un président et d'un vice-président avec un minimum de 25 % des voix au premier tour.

 

Source: Lemonde

 


 
 
posté le 28/06/11

Guinée équatoriale : L’étrange affaire des "soeurs" Simpore

La sélection féminine de Guinée équatoriale va participer à sa première Coupe du monde sans deux de ses stars, Salimata et Bilguisa Simpore. Les deux soeurs sont en effet accusées d’être des hommes.


En compagnie du Nigeria, la Guinée équatoriale représentera l’Afrique lors de la Coupe du monde féminine 2011, dont le coup d’envoi est prévu en Allemagne le 26 juin. Mais le Nzalang Nacional devra faire sans deux de ses stars, les soeurs Salimata et Bilguisa Simpore.

Comme la Sud-Africaine Caster Semenya, ces deux membres de l’équipe nationale de Guinée équatoriale sont accusées... d’être des hommes. Ces accusations sont venues de la capitaine du Ghana, Florence Okoe, après une défaite de sa sélection, au cours de laquelle les deux soeurs ont joué un rôle important. "Après avoir eu des contacts physiques, on sait que ce sont des hommes", a affirmé Diana Ankomah, une joueuse ghanéenne. Les deux joueuses ont d’ores et déjà été écartées de leur sélection.

Trois hommes avec le Nzalang ?

Les deux joueuses étaient pourtant de l’édition 2008 de la CAN, remportée par le Nzalang. Tout comme en 2010, où la Guinée équatoriale a atteint la finale, perdue face au Nigeria (4-2). Salimata, l’attaquante, est également accusée d’avoir joué pour le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire par le passé.

 

Pendant ce temps, une troisième joueuse, Genoveva Anonma, également suspectée d’être un homme, est toujours dans le groupe qui participe au Mondial 2011. "Depuis deux ans déjà, il y a au moins deux hommes qui jouent dans la sélection équato-guinéenne, a ainsi accusé la coach de l’équipe nigériane. Les instances dirigeantes du football africain doivent intervenir immédiatement."

Mais ces allégations n’ont jamais été prouvées tandis que la CAF se refuse à tout commentaire. Difficile, dans ces conditions de préparer un groupe D particulièrement relevé, composé de deux candidats au titre final (Brésil, Norvège) et un outsider (Australie). Du côté de la FIFA, on se dédouane en affirmant avoir introduit un protocole de test de vérification du sexe, même si aucune vérification n’aura lieu durant la compétition allemande. Chaque fédération doit s’assurer que ses joueuses sont des femmes sous peine de sanctions ultérieures.

 

Source: Afrik.com

 


 
 
posté le 27/06/11

L'alcool pourrait nuire à la santé des spermatozoïdes

Les garçons dont la mère a bu pendant la grossesse risquent d'être moins fertiles. 

La baisse du nombre de spermatozoïdes constatée chez les hommes, en Europe et aux États-Unis, au cours des dernières décennies pourrait bien être due, au moins en partie, à une exposition à l'alcool in utero.

 

Dans une étude, publiée récemment dans la revue Human Reproduction, Cecilia Ramlau-Hansen et ses collègues de l'hôpital universitaire d'Aarhus (Danemark) montrent que les hommes dont la mère a bu plus d'un verre par jour pendant la grossesse ont une production de spermatozoïdes réduite d'un tiers, et que des effets sont déjà sensibles à partir de seulement deux verres par semaine, soit 24 grammes d'alcool.

 

C'est la première fois qu'un tel lien est mis en évidence. «Même s'il ne s'agit pour l'instant que d'une simple corrélation, cette nouvelle piste est intéressante», estime le Pr Louis Bujan, de l'université Paul-Sabatier et du CHU de Toulouse. Rappelons que la consommation d'alcool par les femmes enceintes est déjà la première cause non génétique de retard mental chez l'enfant à naître.

 

C'est en 1992 que deux autres chercheurs danois, Niels Skakkebaek et Elisabeth Carlsen, signalent pour la première fois aux autorités sanitaires de leur pays la baisse constante, depuis plusieurs générations, de la production de spermatozoïdes de leurs compatriotes. Comme on constate au même moment une hausse des anomalies du développement de l'appareil génital masculin et des cancers du testicule, les soupçons s'orientent vers des facteurs environnementaux, notamment l'exposition à certains composés chimiques -les fameux perturbateurs endocriniens.

 

Le Danemark a très vite été en pointe pour les recherches menées dans ce domaine. Et ce pour plusieurs raisons. À l'époque, le pays était déjà confronté à une baisse sensible de la fertilité de ses couples. Le Danemark détenait en effet le record européen de naissances obtenues par fécondations in vitro (FIV), et c'est d'ailleurs encore le cas actuellement avec un taux proche de 5%, soit le triple qu'en France.

 

Ensuite, la possibilité pour les scientifiques danois de consulter les dossiers médicaux de tous les patients hospitalisés depuis 1977 leur a permis d'effectuer de puissantes études statistiques sur plusieurs générations. Les enquêtes menées auprès des femmes enceintes par l'équipe de Niels Skakkebaek au Rigshospitalet de Copenhague ont d'abord montré l'effet délétère du tabagisme de la mère sur la fertilité des filles, avec un délai pour concevoir doublé si les femmes exposées in utero au tabac étaient également fumeuses.

 

En 2007, Cecilia Ramlau-Hansen et ses collègues signalait une réduction de près de 20% de la concentration en spermatozoïdes des hommes ayant été exposés in utero à la fumée de leur mère. Enfin, une récente étude danoise, portant de manière exceptionnelle sur des embryons humains de moins d'un trimestre issus d'IVG, a révélé un effondrement du stock des cellules reproductrices dans les organes génitaux des deux sexes, du fait de l'exposition au tabac in utero.

 

Ces effets avérés du tabac -et maintenant suspectés pour l'alcool- sont d'autant plus préoccupants que nombre de femmes continuent de fumer ou de boire occasionnellement durant leur grossesse. En France, une étude de Stéphanie Toutain, de l'université Paris-Descartes, suggérait récemment que beaucoup de femmes sous-estiment encore les dangers d'une consommation ponctuelle d'alcool et relativisent les risques en fonction du type de boisson ou du moment de la grossesse.

 

Selon elle, la mention «Zéro alcool pendant la grossesse» qui figure sur les bouteilles de boissons alcoolisées depuis 2007 ne suffit probablement pas. Cecilia Ramlau-Hansen pense qu'il faut aller plus loin car «même s'il est trop tôt pour établir un lien direct de causalité, notre étude renforce l'idée que l'alcool doit absolument être évité par la femme enceinte, et même par toute femme ayant l'intention de l'être, car lorsqu'elle découvre sa grossesse elle peut déjà porter un embryon de plusieurs semaines».

 

Source: le Figaro

 


 
 
 

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